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jeudi, août 23, 2012

Blanc bonnet, bonnet blanc

Je me souviens plus comment je suis tombé sur ça, mais je voulais le partager avec vous et puis, ça tombe bien, ce soir c'est le lancement de ce nouveau web magazine nommé Nous Autres d'où est tiré l'article.

Au delà de la loi en tant que tel, c'est le jeu politique derrière qui m'a fait le plus sourire; les acteurs, plusieurs encore sur scène, ont des positions opposées a celles d'aujourd'hui, on entends les mêmes bla-blas, les indignations creuses, les larmes de crocodiles et tout le tralala du triste spectacle politicien. Une autre époque, qui nous rattrape aujourd'hui avec la mise en application du fameux article 500,1 du code de la sécurité routière, mais aussi un aide mémoire pour nous rappeler que rouge ou bleu, ils nous saignent a blanc!

* * *

DE LA ROUTE À LA RUE : 
PETITE HISTOIRE POLITIQUE D'UN INSTRUMENT DE RÉPRESSION POLICIÈRE


Ministres et députés sont bien concentrés à débattre des virgules et des termes exacts d’un projet de loi qui pourra les protéger des moyens de pression populaires. Une déclaration récente du premier ministre témoigne de leur état d’esprit : « Il faut que les gens comprennent que ça ne sert à rien de se dresser contre un gouvernement, contre une population [1]».  Pour ces personnes au sommet de l’appareil étatique, il est hors de question que la rue dicte la conduite de l’État, même s’il faut que la Sûreté du Québec intervienne brutalement contre des regroupements citoyens ou que la Ligue des Droits et Libertés en vienne à condamner les méthodes excessives du gouvernement québécois [2].

On se croirait presque en 2012

Pourtant, lorsque ce scénario défile, ce sont les camionneurs indépendants qui dévient de la ligne droite de l’ordre établi, les grandes entreprises de transport qui leur mettent des bâtons dans les roues à coup d’injonctions, le Parti québécois qui tente de freiner leur élan et Lucien Bouchard qui a les deux mains sur le volant du pouvoir. Les enseignants enseignent et les étudiants étudient, après avoir eux-mêmes défié les anciens ministres de l’Éducation Pauline Marois en 1996 (menace de dégel des frais de scolarité) et François Legault en 1999 (contrats de performance universitaires). Nous sommes au printemps 2000 et le gouvernement péquiste se prépare à adopter sans opposition le projet de loi 130 [3] modifiant le Code de la sécurité routière (CSR) [4].

L’une des modifications en jeu, l’ajout de l’article 500.1, contient des dispositions et amendes semblables à la loi 12 (projet de loi 78) du printemps dernier [5]. En mettant en place cette nouvelle mesure législative, le ministre des Transports Guy Chevrette espère surtout qu’elle aura un effet dissuasif sur les camionneurs et, éventuellement, fournira au gouvernement un outil punitif pour réagir à de nouveaux blocages des voies de circulation majeures. Ce n’est qu’une douzaine d’années plus tard que l’article 500.1 sera utilisé abondamment pour justifier les arrestations par centaines de manifestants exprimant pacifiquement et publiquement leur mécontentement politique. Signe du destin, l’objet principal du projet de loi est de permettre et d’encadrer le virage à droite au Québec.

lire la suite ici

samedi, octobre 22, 2011

Une grève gagnante!

Le Devoir, 22 octobre 2011 — Patrick Lafontaine a vu son recueil La grève du zèle remporter cette semaine le prix de poésie Estuaire-Bistro-Leméac, accompagné d'une bourse de 3000 $.

De mauvaises langues racontent que les grandes centrales syndicales auraient aussitôt contacté l'auteur pour lui demander comment il avait fait.

dimanche, septembre 11, 2011

Les campus se mettent en branle


Depuis le début de la rentrée scolaire, les cégeps et universités font parler d’elles. Du côté des étudiants et des étudiantes, l’ASSÉ lançait son début de campagne contre la hausse des frais de scolarité par la mise en vente symbolique de 4 cégeps et 2 universités afin d’illustrer la privatisation de l’éducation. Du côté des employéEs de soutien de l’Université de Sherbrooke et de Mcgill, une grève a été menée afin de revendiquer des améliorations aux conditions de travail. Deux luttes différentes qui ont plusieurs points en communs. Tout d’abord, les médias tentent de discréditer les membres de ces mouvements en les montrant comme des « enfants gâtés » qui ne veulent pas faire leur part dans un contexte difficile; alors qu’il s’agit en réalité d’un choix idéologique. En effet, l’argent existe, mais la distribution est inégale et on n’ose pas aller la chercher chez ceux qui en ont le plus. Face à cette situation, les employéEs et la population étudiante doivent lutter contre la montée de la droite qui entraîne une privatisation des services publics ainsi qu’une précarisation du marché de l’emploi. Espérons que les deux mouvements sauront s’appuyer mutuellement afin de lutter contre le même ennemi…

vendredi, octobre 29, 2010

Rassemblement en soutien à la grève sociale en France

Samedi 6 novembre, 14h30
Devant les bureaux de la Chambre de commerce française au Canada
1819 René-Lévesque Ouest / Métro Guy-Concordia
Montreal

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Les gouvernements profitent de la crise économique pour couper dans tous les services publics et abaisser les conditions de travail. « Nous avons dû donner beaucoup d’argent pour sauver l’économie » nous , disent-ils. Cependant, nous ne sommes pas dupes et nous comprenons très bien que ces coupures font partie d’une logique globale des capitalistes pour prendre toujours plus de pouvoirs sur nos vies.

Heureusement, nous, les travailleuses et les travailleurs, mais aussi les étudiants, étudiantes, chômeurs, chômeuses, retraité-e-s, bref le peuple, ne nous laisserons pas attaquer aussi facilement. Partout, en Grèce, en Espagne, en Roumanie, nous nous levons afin de nous opposer aux plans d’austérité que l’État met en place.

Démontrons notre solidarité avec nos camarades Français et Françaises qui osent lutter par la grève générale et la perturbation. Le 6 novembre, journée nationale d’action en France, nous serons dans la rue par solidarité, mais aussi parce qu’il y une lutte à faire, ici, au Québec et que nous sommes prêts et prêtes à la mener contre les politiques asociales du gouvernement Charest.

Grève sociale!
Solidarité avec le mouvement de lutte en France!

- Une invitation de l'Union Communiste Libertaire - Montréal

L'évènement sur Facebook

mercredi, janvier 13, 2010

Cols bleus : grève rotative contre la privatisation

Communiqué de presse du SCFP-301.
Michel Parent
Michel Parent,
président du SCFP 301.
Photo archives SCFP

Les cols bleus de Montréal haussent le ton et montent d'un cran leurs moyens de pression. Sans contrat de travail depuis plus de deux ans et demi, ils en ont plus qu'assez de l'immobilisme de la Ville à la table de négociations.

Aujourd'hui, leur syndicat fera parvenir au ministère du Travail un avis de grève rotative, qui débutera le 25 janvier prochain pour se terminer le 5 mars. Le principe de cette grève est simple, mais il s'agit d'une première sur l'île de Montréal. La Ville compte 19 arrondissements et des services centraux. Les employés manuels vont débrayer, à tour de rôle, en commençant par l'arrondissement Ville-Marie, pour un cycle de 20 jours qui sera répété deux fois, jusqu’à la fin prévue de la grève, le 5 mars. «Ainsi, on maximise l’impact sur l’administration municipale tout en minimisant les conséquences pour les citoyens. On le maintient, on ne veut pas prendre la population en otage, mais il faut que ça bouge, on est patients, mais ça suffit», explique le président Michel Parent.

mardi, septembre 15, 2009

Beaudet : pas fort..!

Ça m'avait échappé, mais je me permets de revenir sur une caricature de Rue Frontenac à propos de la grève de vingt-quatre heures des cols bleus de Montréal, il y a deux semaines. J'pense pas avoir besoin d'en dire très long pour mettre le doigt sur le bobo. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le caricaturiste lock-outé Beaudet est bien dressé. Même en conflit de travail, il réussit à garder sa tête dans son cul et tape sur les cols bleus, qui vivent pourtant eux et elles aussi du mauvais côté du capitalisme.

jeudi, décembre 11, 2008

Maxi toujours en grève...

Nos camarades de Québec(via Voix de Faits) ont écrit un excellent article sur la grève chez Maxi, que voici.

La ligne de piquetage devant le Maxi Fleur de lys. Photo: Roxane Larouche (TUAC-503)

Depuis le 22 octobre, une grève frappe certaines épiceries «Maxi» de l'est de la province. Au total, ce sont 789 membres de la section locale 503 du syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) qui ont croisé les bras de Trois-Rivières à Sept-Îles. Des lignes de piquetage ont été dressées devant sept commerces de la région, dont les «Maxi» de Place Fleur de lys, à Vanier, Lebourgneuf et Louis XIV à Charlesbourg. Il s'agit d'un conflit majeur pour le syndicat, qui cherche à uniformiser les conditions de travail dans l'ensemble de la bannière.

Comment des salariés au statut somme toute précaire, 60% de temps partiel, en sont-ils venus à prendre le sentier de la grève? «Les dernières années ont été difficiles dans le domaine de l'alimentation, surtout chez Maxi, explique André Dumas, président des TUAC-503. L'employeur a restructuré son entreprise et a fermé ses boucheries. Il y a toujours un département de viandes mais il n'y a plus de boucher actif qui coupe la viande dans les épiceries. C'était le meilleur travail, en tout cas le mieux rémunéré dans les épiceries. De plus, à la suite de ça, les gens les mieux payés ont vu leurs salaires gelés pendant plus de 8 ans.» Or Maxi est une bannière rentable, en fait, c'est la bannière qui s'en tire le mieux actuellement au Québec et elle appartient à la chaîne la plus riche. Alors, il y a deux ans, le syndicat a lancé un processus pour identifier avec les membres les revendications qui permettraient d'améliorer leurs conditions.

«Nous, ce qu'on a identifié, c'est d'avoir une convention collective pratiquement uniforme dans toute la bannière, raconte André Dumas. On s'est assis avec les délégués et on a monté un projet très réaliste et terre-à-terre et on l'a négocié dans un premier Maxi, à Baie-Comeau. Ça a pris un bon bout de temps, mais on en est venu à une bonne entente, les gens étaient satisfaits, et on a demandé la même entente dans les autres établissements Maxi, ce que l'employeur refuse.» En cas de refus, les syndiqués avaient voté massivement pour la grève dans 13 Maxi sur 14 (dans le cas du Maxi d'Estimauville, l'offre finale patronale a été présentée aux membres et acceptée à 62.5%). De plus, le syndicat a déposé une nouvelle demande d'accréditation syndicale unique pour une quinzaine de Maxi de l'est de la province, marquant ainsi sa volonté d'en arriver à une seule et même convention collective.

Écoutez notre entrevue avec le président du syndicat local:







Diviser pour régner

Face à cette stratégie, la compagnie applique la tactique de diviser pour régner. Elle argue offrir des conditions en fonction des conditions locales du marché de l'emploi et du volume de vente de chaque magasin. «C'est une grève de solidarité, explique Guy(*) un gréviste rencontré en face du Maxi Fleur de lys, parce qu'on aurait pu obtenir ce qu'on voulait dans la plupart des magasins mais certains n'avaient pas les mêmes choses que nous autres. Pourtant, le gars qui place du lait, que ce soit dans le magasin de Sainte-Anne-de-Beaupré, par exemple, versus celui de Lebourgneuf, il fait la même job, c'est pour ça qu'on demandait la même chose.»

Curieusement, les fissures dans le front commun syndical ne sont pas venues des magasins «les mieux nantis» mais plutôt de petits établissements au nom desquels les autres font la grève. Ainsi en est-il dans la région du Maxi Louis XIV. Là-bas, une pétition a été initiée exigeant un vote sur les offres finales de l'employeur et le retour au travail avant les fêtes. Sur place, nous avons rencontré des piqueteurs furieux qui, sous le couvert de l'anonymat, en avait long à dire sur leurs «collègues». Selon la rumeur, il s'agirait d'une mouvement dirigée par une assistante gérante et «l'équipe du jour», des gens qui trouvent leur compte dans les offres actuelles. «Ils ne sont pas venus aux assemblées, à quoi ils pensaient?, lâche un gréviste amer. On est pas tout seuls là-dedans, le vote de grève a été pris à 100% ici, à cause d'eux-autres on est gênés de dire qu'on vient de Louis XIV dans les manifs.» Plusieurs craignent un retour au travail particulièrement difficile avec les «collègues».

Les demandes

Les principales demandes des syndiquéEs concernent quatre points. Tout d'abord, les grévistes veulent des augmentations salariales de 3%. Mais ce n'est pas le principal, selon les grévistes rencontrés. Les demandes «normatives» sont en effet beaucoup plus importantes parce qu'elles vont vraiment changer les conditions de travail. Il y en a trois principales. La première est une protection des employés régulier. La seconde est la rotation pour la journée du dimanche, afin de permettre aux étudiantEs d'avoir au moins une journée de congé de temps en temps. La dernière est finalement le choix des horaires par ancienneté.

Bloquage de l'entrepôt Provigo par 352 gréviste le 26 novembre dernier.
Photo: Roxane Larouche (TUAC-503)



Les patrons exigent auprès de la Commission des relations de travail que les employéEs puissent voter sur les «offres finales» de la compagnie, ce que conteste le syndicat. Au moment d'écrire ces lignes, les actions d'éclat se multiplient aux quatres coins de la province mais des rencontres de conciliation avec un médiateur du Ministère du travail sont à l'agenda. Les propriétaires perdent au moins 6,5 M$ par semaine durant la grève. Afin d'hâter le réglement du conflit, les grévistes demandent aux clientEs de s'abstenir d'acheter dans les Maxis toujours ouvert.

(*) Sans revendiquer l'anonymat, Guy a «oublié» de nous donner son nom de famille.

[Texte à paraître dans Droit de Parole - Entrevue diffusée à l'émission Voix de faits sur les ondes de CKIA 88,3 FM les 10 et 11 décembre 2008]


mercredi, novembre 12, 2008

Grèce:Plus de 5000 détenus font la grève de la faim.


Le 3 novembre, les prisonniers des 21 prisons Grecques(la totalité des prisons) ont entamé une campagne en 3 étapes, afin de réclamer une réforme en 45 points, afin d'améliorer leurs conditions de détentions. Leurs réclamations concernent entre autres l'abolition des prisons juvéniles, une plus grande liberté, des meilleurs conditions et ils s'opposent à la réduction des services pénitentiaires.

La première étape de leur lutte, pour laquelle plus de 8000 prisonniers ont pris part (sur 15000 au total), consistait a refuser la nourriture de la cafétéria.
Le 7 novembre, 7 100 détenus ont décidé de passer à la deuxième étape de leur lutte, soit la grève de la faim. Et en date d'hier(11 novembre), plus de 5120 étaient toujours en grève de la faim. 17 détenus ont d'ailleurs cousu leur lèvre, afin qu'ils ne soient gavé de force.

La troisième étape, si leurs revendications ne sont pas entendues, consistera en un soulèvement général, accompagné d'une campagne massive à l'extérieur des murs de leurs prisons (manif, concert de soutien, actions directs), par le biais des nombreux groupes de solidarité qui les soutiennent.

Pour lire leur 45 revendications(ici).

En parallèle, le 8 novembre à Athènes, des immigrantEs en attente d'obtenir un statut, ont bloqué les rues pendant plus de 5 heures à l'aide de barricades(article). Les émeutes furent déclenchés en solidarité avec leur camarades, alors que la police anti-émeute avaient chargé la file d'immigrantEs en attente devant le centre d'immigration. Une manifestation de quelques milliers de personnes avaient d'ailleurs eu lieu le 27 octobre, pour les mêmes raisons.

Par ailleurs, le printemps passé, une manifestation de plus de 35000 personnes à Athènes, contre la privatisation des universités, avaient été le théâtre de violents affrontements entre manifestantEs et policiers.

La Grèce serait-elle sur le point de se soulever??

jeudi, août 28, 2008

Au tour de l'hôtel Reine Élizabeth de tomber en grève générale...


Après le Hyatt et les différents hôtels de la régions Montréalaise (et de Québec), c'est au tour des 600 travailleurs-euses du Reine Élizabeth de déclencher la grève. Encore une fois le peu qu'ils réclament (similaires aux demandes des autres hôtels) pour accroître minimalement leurs conditions de travail, leur est encore et toujours refusé par les patrons.
D'autres infos suivront...

Solidarité avec les grévistes!

Voici le communiqué:

Près de deux mois après l'échéance de leurs convention collective, les 600 professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth, un hôtel montréalais de 1050 chambres ont choisi de déclencher la grève ce matin. Ils ne reprendront le travail que lorsque leurs représentants et la direction de l'établissement auront convenu d'un règlement satisfaisant de la convention collective. Une rencontre de négociation setiendra cet après-midi. Les travailleuses et les travailleurs du plus important hôtel du Québec, le troisième au Canada, souhaitent régler des problèmes vécus localement au quotidien. Par ailleurs, ils portent les mêmes revendications que leurs collègues d'une quarantaine d'autres syndicats CSN en négociations coordonnées. Ils demandent :

- Une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
- Des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail, pour s'occuper de leurs enfants et de leurs proches ;
- Des dispositions limitant fortement les recours aux agences de personnel ;
- Un partage du coût des assurances plus favorable pour les salarié-es ;
- Huit congés de maladie remboursables à compter de l'an prochain ;
- Un calcul des gains plus favorable pour les salarié-es au regard du régime de retraite ;
- Une augmentation des contributions au REER de 1 % pour chacune des parties au terme de la convention collective ;
- Des augmentations de salaires de 3 % pour chacune des trois premières année et de 4 % pour la dernière année d'un contrat de travail de quatre ans.

Des demandes réalistes

Pour le président de la Fédération du commerce il n'y a pas de raison pour que la négociation ne produise pas des résultats satisfaisant dans les meilleurs délais. "Les revendications que portent les professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth sont pleinement justifiées. Une vingtaine de directions du Québec ont déjà dit : moi, je vais traiter mes employé-es comme de vrais professionnels. C'est grâce à leur travail consciencieux que les hôtels maintiennent une qualité de service cinq étoiles et bénéficient d'une bonne réputation. Or la renommée du Reine-Elizabeth est mondiale. Il est troublant que la direction de l'hôtel risque sa réputation dans un conflit de travail au lieu de négocier comme tous les autres hôtels de la ville, un règlement satisfaisant avec ses salarié-es. Dans un rayon d'un kilomètre, quatre hôtels aux standards comparables ont conclu des ententes : la direction du Reine-Elizabeth est complètement isolée avec sa stratégie."

Conflits de travail en cours

Rappelons que deux autres syndicats CSN de l'hôtellerie de la région montréalaise sont actuellement en conflit de travail. Les salarié-es du Sheraton Four Points sont en grève depuis lundi. Quant aux travailleuses et aux travailleurs du Holiday Inn de Longueuil, ils sont en lock-out depuis cinq semaines. Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd'hui 300 000 membres dans tous les secteurs d'activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l'hôtellerie :

Renseignements: Jean-Pierre Larche, Service des communications de laCSN, (514) 598-2264

lundi, août 11, 2008

Les employé-e-s du Hyatt acceptent l'entente de principe

Réuni-e-s en assemblée générale aujourd'hui, les employé-e-s en grève de l'hôtel Hyatt Regency de Montréal ont accepté l'entente de principe survenue samedi entre les représentants syndicaux et la partie patronale. Après trois semaines de grève soutenue par des actions diversifiées dont une manifestation vendredi le 8 août où les employé-e-s d'une quinzaine d'hôtel de la région se sont rejoints au Hyatt, les grévistes ont accepté de retourner au travail compte tenu de la satisfaction de leurs revendications. D'après le syndicat, c'est une entente modèle pour la suite des négociations dans le secteur de l'hôtellerie. Pour l'instant, impossible de savoir les termes exacts de l'entente, aucun communiqué officiel du syndicat n'étant encore disponible.

À suivre...!

vendredi, août 08, 2008

La tournée des hôtels des grévistes...

Un vidéo montrant la journée d'action du 25 juillet 2008 des grévistes et leur tournée des hôtels. Solidarité avec touTes les travailleurs-euses en lutte!!

Montréal se mettent en grève pour faire une tournée des hôtels. Une moitié visitent le Maritime Plaza, l'autre manifestent devant le Delta Centre-ville puis tout le monde se retrouve au Holiday Inn de Longueuil dans le hall duquel ils célébreront une union toute spéciale. La journée se termine par une manifestation d'appui aux grévistes du Hyatt Regency.

mercredi, août 06, 2008

Et ça continue!!


Dans le secteur de l’hôtellerie à Montréal, la grève se poursuit de plus belle. C’est au tour des 600 travailleurEs du Reine-Élizabeth de lutter afin d’améliorer leurs conditions de travail. Leur entrée dans cette grève à débuté mardi soir. À l’heure actuelle, la durée du conflit s’avère indéterminé. La CSN a convoqué ses membres en assemblée générale afin d’obtenir un mandat pour une grève générale illimitée. De plus, mis en lock-out par le patronat, les travailleurEs de l’hôtel des Gouverneurs ont voté en assemblée générale aujourd’hui pour une grève indéterminée. Ils ont entamé leurs moyens d’action dès aujourd’hui en occupant le hall de l’hôtel des Gouverneurs sous le regard des clientEs. Par ailleurs, les travailleurEs du Hyatt Regency en grève depuis bientôt 3 semaines, ont démontré une belle solidarité ouvrière en allant manifester devant l’Hôtel de la place Dupuis afin de démontrer leur appui aux employéEs du Reine-Élizabeth. Ensuite n'oublions pas les travailleurEs du Holiday Inn à Longueuil qui sont toujours en lock-out depuis deux semaines.

En ce moment, près de 5500 syndiquéEs de 41 hôtels au Québec sont en période de négociation avec leurs patrons réciproques. Ainsi, c’est 11 500 chambres que devront nettoyer à eux-seules les cadres tant et aussi longtemps que le patronat s’en-tête à ne pas répondre aux revendications des travailleurEs.

Pour en savoir plus sur les négociations: http://www.fc.csn.qc.ca/nego2008

Arrestations de leaders syndicaux en Corée du Sud

Faisant suite aux mouvements de grèves déclenchés en protestation contre l'importation du boeuf américain, contre la privatisation des services publics et pour des mesure pour contrer la hausse généralisée du coûts de la vie en Corée du Sud, le gouvernement a décidé de passer à l'offensive en déclarant ces grèves illégales et "motivées politiquement". Des mandats d'arrêts ont donc été émis contre plusieurs leaders syndicaux. Alors que certains ont déjà été arrêtés, la plupart demeurent en cavale, la police de Séoul ayant récemment encerclé l'édifice de la Korean Confederation or Trade Unions (KCTU). Voici la traduction de quelques passages de leur appel à la solidarité :
Dans la foulée des vigiles à la chandelle appellant à une renégociation du Protocole du 18 avril sur l'importantion de boeuf américain, KTCU décidait de se mettre en grève générale le 2 juillet pour appeller à la protection du droit à la santé et à la renégociation du Protocole du 18 avril sur l'importantion de boeuf américain, afin de refléter l'inquiétude générale au sujet de la sécurité alimentaire. La Korean Metal Workers' Union (KMWU) joua un rôle d'avant-plan dans cette grève générale. Le procureur et le Ministre du Travail déclaraient cette grève clairement illégale, et avant même le déclenchement de celle-ci, le 30 juin, les 66 procureurs séniors convoquaient une réunion d'urgence où la grève générale fut qualifiée de "grève motivée politiquement" et où on annonça qu'ils lançaient une enquête contre les hors-la-loi.

Le procureur émit des mandats d'arrestation et procéda à l'arrestation du leadership de la KCTU, KMWU et Hyundai Motor Branch sous prétexte "d'obstruction aux affaires", de la section 314 du Code Pénal. Cela inclut Mr. Lee Suk-haeng (Président de KCTU), Ms. Jin Young-ok (Premier vice-présidentde KCTU), Mr. Lee Yong-shik (Scrétaire générale de KCTU), Mr. Jung Gab-deuk (Pésident de KMWU), Mr. Nam Taek-gyu (Premier vice-président de KMWU) et les 6 officiers principaux de la Hyundai Motor Branch (Mr. Yoon Hae-mo, Mr. Kim Tae-gon, Kim Jong-il, Mr. Jung Chang-bong, Mr. Joo In-koo, Mr. Jo Chang-min) qui avaient tous participé activement à la grève. Des mandats de perquisition aux domiciles de tous ceux visés par des mandats d'arrêts ont également été émis.


Depuis l'émission des mandats d'arrêts des leaders de la KCTU, le 24 juillet dernier, des centaines de policiers ont encerclé le siège social de la KCTU, et arrêtant et fouillant tous ceux qui entrent dans l'édifice. Puis, le 27 juillet, la police arrêta de Premier vice-président Jin Young-ok dans le centre-ville de Séoul, alors qu'elle allait rejoindre sa famille. Suite à l'émission des mandats d'arrêt, la police commença une surveillance à l'extérieur des domiciles des leaders de la KCTU, et ont pu ainsi suivre le mari de la Première vice-présidente et procéder à son arrestation. Elle est maintenant en détention au poste de police de Youngdeungpo.

Lire la suite (en anglais)...

L'Afrique du Sud paralysée par la grève


Tel qu'annoncé par la Congress of South African Trade Unions (COSATU), les quelques deux millions de membres de l'organisation syndicale sont tombés en grève aujourd'hui. Selon les médias, la grève massive affecte tous les secteurs de l'économie, avec la BBC affirmant que l'économie du pays est effectivement freinée.

Officiellement, l'appel à la grève fait suite à une hausse de 27,5% du prix de l'électricité (avec tout ce que ça implique pour les salaires de travailleurs et travailleuses et l'impact sur les plus pauvres) mais les grévistes mobilisés en ont plus gros sur le coeur, pour le moins dire...

En effet, mis à part cette hausse faramineuse du coût de l'électricité, les licenciements dans le secteur minier, la pénurie d'emplois et particulièrement la hausse généralisée des coûts de la nourriture et des carburants sont visés par la grogne générale. La COSATU étant une alliée traditionnelle du parti actuellement au pouvoir, l'African National Congress (ANC), en dit long sur l'ampleur du mécontentement des travailleurs et travailleuses qui était sans doute devenu très difficile à contrôler...

La grève devrait se terminer aujourd'hui mais la COSATU assure qu'une autre journée de grève générale aura lieu le mois prochain.

mardi, août 05, 2008

Menace de grève générale mercredi en Afrique du Sud....


Nos camarades sud-africains de ZACF (Zabalaza Anarchist Communist Front), ont envoyé un communiqué pour appuyer la grève générale du COSATU (Congress of South African Trade Unions), représentant plus de 2 millions de travailleurs-euses. Cette grève est une riposte à la crise de l'électricité (27,5% de hausse du prix-accepté par l'équivalent de leur régie de l'énergie), et contre les hausses désastreuses des prix du pétrole et des aliments. Plus d'infos à venir...

Pour lire leur communiqué(en anglais):

The Zabalaza Anarchist Communist Front (ZACF) expresses its solidarity with the rank and file workers of the Congress of South African Trade Unions (Cosatu), as their national campaign of rolling mass action against the electricity crisis culminates in a national strike and stayaway throughout the country on Wednesday, 6th August.

Mass action on one issue...
We share Cosatu's concern that Eskom's 27.5% increase in electricity prices (which can be increased still further by municipalities) as allowed by the National Energy Regulator of South Africa, to help fund Eskom's R343-billion expansion plans, will be felt most heavily by the poor and working poor. This increase in tariff will put thousands more jobs at risk as, already confronted by large increases in fuel prices and interest rates, companies will try to maintain their profit margins by retrenching workers, and may even be forced to close operations.

The decision by Eskom to reduce electricity supply to the mining and other industries, as well as their threat to oppose any new major construction initiatives, could likewise result in loss of jobs; it is probably already doing so. But as a result of incompetence by the state and Eskom, neo-liberal cost cutting and privatisation and a failure to properly invest in the nineties, these power cuts are probably unavoidable. Without them we would probably still have chronic and unpredictable load shedding hitting industry and consumers, rich and poor alike. Electricity cannot be wished into existence. The shortage is real and can't be bypassed. What we need is for the working class to take a lead in demanding alternate energy sources be explored and implemented as soon as possible, with a priority on supplying energy to poor communities and to industry to maintain - and increase - the number of jobs.

We therefore support Cosatu, as an organisation of the working class, in its endeavor to find a solution to the current crisis of power-cuts and power shortages, which affects not only all South Africans - as stated by Cosatu - but all people currently residing in South Africa, regardless of their nationality.

We are adamant that government’s programme for providing electricity to poor households, which is insufficient at best, must not be compromised by the electricity crisis and recent price increases and that the costs of the power-cuts not be borne by the poor and working poor.
...no action on others
In his statement of August 1st 2008, in response to accusations that the strike was demanding zero-rating of already zero-rated foodstuffs, Cosatu General Secretary Zwelinzima Vavi said that the current protest action is "essentially a protest against the 27% increase in the price of electricity", and not against rising food and fuel prices and interest-rate hikes. We have to ask ourselves then, if Cosatu is not taking action on these issues, why not? The working class is getting very seriously done in, as Cosatu well knows. Cosatu leaders must know that the market isn't going to solve this problem, and they certainly know that the interest rate hikes - which are meant to control inflation - aren't making things any better either. Why isn't the most powerful working class organisation in the country taking some action on this?

How does Vavi think the "separate processes in Nedlac on some of these issues" are going to deal with the food, fuel and interest-rate crises? What kind of workers' leader is this who calls for direct action on one issue but just sits and talks to the enemy about other intimately related issues? This confusion on the facts undermines the working class.
The market is the problem...
It is ridiculous that, in a food producing country, South Africa has such high levels of starvation and malnutrition, while big brands make millions on price speculation and starvation. When speaking of rising food prices it is important to acknowledge that the market is the problem. One aspect of the neoliberal era - beginning in the 1970s - is that food prices, along with other commodities and currency exchange rates, were allowed to move a lot more freely and with less regulation. This leads to increased vulnerability for consumers and small farmers, and to the dominance of big capital in the form of agribusiness (notably in the US), food processing companies (Tiger Brands in SA), and retailers. South Africa's abolition of apartheid-era agricultural marketing boards in the nineties was part of a global trend. While far from ideal, we believe that state regulation of prices and subsidies for farmers are preferable to a "free market" that gives speculators and cartels free rein.

Such regulation will only come about, however, as a result of mass direct action by the popular classes; and if the popular classes force the state to introduce such regulation, perhaps we could to some extent dictate its terms and make it serve the interests of the masses. This would be a campaign for Cosatu which we would fully support. It should be noted that this approach is in stark contrast to the position favoured by leading "third world" governments in the WTO talks, which now appear to have collapsed. Governments of so-called developing nations are attacking first world farm subsidies (which are indeed problematic as they tend to favour giant agribusiness) and, regrettably, pushing for more of a free market, the one thing that won't help workers and the poor. Perhaps all these complications - notably the need to attack the market directly, and even more the need to speak out against government policy - have something to do with Cosatu's failure to produce a proper analysis and programme of action.

All these issues tie in to the longer-term problems of the energy crisis and the environmental crisis. The immediate cause of the current disastrous food inflation is the rocketing price of oil - both because of transport and processing costs, and because of the trend towards biofuels. So-called experts differ on whether the oil problem is due to speculation, rent-seeking by Opec, or the approach of peak oil. But even if oil prices settle down for a while, it's clear that a huge crisis looms, and probably sooner rather than later.

Cosatu is right to call for renewable energy, but we are concerned with the risks of taking biofuels as the solution, and must warn against this.
...popular direct action the answer
We believe that Cosatu is on the right track with their demands, but that they do not go far enough; as the most powerful working class organisation in the country Cosatu should be spearheading a campaign for price-caps on all basic food stuffs, as well as for state regulation on prices and subsidies for smaller farmers.

We call on Cosatu to continue with its mass action until the government concedes to invest properly in alternate and sustainable energy sources, with a emphasis on electrification of poor communities and a proviso that the cost of electricity to those communities not be increased.

We call on Cosatu to support the service delivery campaigns of the popular social movements as a means to ensuring sustainable energy for all, and likewise urge the popular social movements, and the population at large, to actively support the Cosatu workers' struggle against the electricity crisis.
Workers and unemployed unite!
Fight for and win affordable food and sustainable energy for all with popular direct action!


source

lundi, août 04, 2008

La grève dans l'hôtellerie: Entrevue de membres de la NEFAC sur les ondes de CKUT.

Des camarades de l'Union Locale de Montréal, on fait un topo sur les grèves au Québec, et plus particulièrement sur la grève dans l'hôtellerie à l'émission "En profondeur" sur les ondes de la radio universitaire de McGill CKUT.

Pour entendre l'entrevue d'une durée d'environ 20 minutes---> entrevue

dimanche, août 03, 2008

Une grève des sauveteurs à Cowansville.

Un autre grève déclenché le 23 juillet, cette fois-ci par les sauveteurs de Cowansville, syndiqué-es à la CSN, afin d'obtenir un rattrapage salarial équivalent aux sauveteurs de Bromont.

Une petite vidéo qui explique leurs revendications et leurs moyens d'action.



Leur communiqué:

Les 22 sauveteurs et moniteurs de la municipalité de Cowansville, en grève depuis le 23 juillet, intensifieront leurs moyens de pression au cours des prochains jours. Ils poursuivront donc leur grève et leurs actions de visibilité afin d’en arriver à un rattrapage salarial avec les municipalités de Granby et de Bromont.

Les membres du Syndicat des employé(e)s des piscines et des plans d’eau de la ville de Cowansville (CSN) distribueront des tracts et interpelleront la population afin de dénoncer l’attitude de la municipalité. Ceux-ci seront donc de plus en plus visibles dans les rues de Cowansville.

« La population doit comprendre les enjeux de cette négociation, car c’est elle qui est touchée au premier chef, explique Charles Brault-Perreault, président du syndicat. Il faut qu’elle sache que si la ville ne nous donne pas des salaires décents, nous ne retournerons pas au travail. À moyen terme, il y aura aussi une pénurie de sauveteurs. Les gens de Cowansville doivent faire comprendre à la ville qu’ils ont droit à des services et que le conflit doit prendre fin. »

Le syndicat demande une augmentation d’environ quatre dollars de l’heure (pour obtenir 15 $ de l’heure pour les sauveteurs et 17,77 $ pour les moniteurs). Ces emplois exigent plusieurs formations (natation, sauvetage et réanimation) et comportent des responsabilités importantes au niveau de la sécurité des baigneurs. Les sauveteurs doivent être rémunérés en conséquence.

« Le rattrapage que nous demandons représente une partie microscopique du budget de la ville. En plus, nous demandons moins que les villes de Granby et de Bromont, ce qui est tout à fait raisonnable. Avec la pénurie de sauveteurs que connaît la région et la province, cette position n’est pas acceptable et même irresponsable à moyen terme, si on y pense bien », estime Charles Brault-Perreault.

Par surcroît, lors des négociations, la ville avait reconnue que les salaires devaient être augmentés à 15 $ et 17,77 $ de l’heure, mais demandait du même coup que le syndicat renonce à appliquer la Loi sur l’équité salariale, ce qui est totalement inacceptable.

Tant qu’une entente satisfaisante ne sera pas conclue, le piquetage se poursuivra et les activités aquatiques de la ville seront perturbées. Après l’été, ce sera la session d’automne des cours de natation et des bains libres qui sera perturbée, ce qui touchera aussi les citoyens de plusieurs municipalités environnantes.

Source : CSN - 1er août 2008
Renseignements :
Pierre-Luc Bilodeau, Service des communications de la CSN, tél. : 514 774-0775

jeudi, juillet 24, 2008

Lutte de classe et lutte syndicales: Un survol de l'actualité du jour.


C'est peut être l'été, mais pour des milliers de travailleurs-euses, l'heure n'est pas au repos et aux vacances. Voici, un bref survol de l'actualité du jour...

Aujourd'hui se prononcent les travailleurs-euses de l'hôtellerie affiliés-es à la CSN de Québec.

La menace de grève dans les hôtels pèse lourd sur la saison estivale du 400e. Les syndiqués de six des sept hôtels en négociations à Québec tiennent un vote à ce sujet jeudi. Ils doivent se prononcer sur la proposition de constituer une banque de 72 heures de grève à exercer en continu ou de façon sporadique, sans préavis, à compter du 1er août. Deux assemblées syndicales sont prévues, à midi et à 16 h 30.

Ces hôtels où des grèves pourraient être déclenchées possèdent environ 20 % des chambres disponibles à Québec. (...) La menace de grève touche 2000 des 12 000 chambres que compte la Capitale-Nationale.

Les conventions collective des six hôtels concernés arrivent à échéance le 31 juillet prochain.(source)

Sherbrooke:Un premier débrayage dans l'hôtellerie.


Durant quatre heures, mercredi, soit depuis 11 h jusqu’à 15 h, les employés de trois établissements hôteliers de Sherbrooke, ceux du Delta, du Quality Inn et des Jardins de ville, ont déserté leur lieu de travail pour déclencher une première grève ponctuelle.(...)Les rangs des grévistes étaient également grossis par les syndiqués CSN de la région qui sont présentement en lock-out ou en grève générale illimitée. Ainsi, on pouvait y croiser les employés du Roi du Coq rôti, de Construction DJL, du Domaine Fleurimont et de la Scierie Valcourt.(source)

Mandats de grève dans les casinos


Malgré de nombreuses rencontres et échanges, les négociations des syndicats des trois casinos piétinent. Des votes en faveur d'une grève générale illimitée se tiennent actuellement. Les syndicats CSN de deux casinos, Montréal et Charlevoix, ont déjà donné un tel mandat cette semaine et un troisième, celui de Gatineau, se prononce aujourd'hui.(...) Au cours de six assemblées générales qui se sont tenues mardi et mercredi à Montréal, les syndiqué-es de l'unité générale, de la restauration et de la sécurité du Casino de Montréal ont voté, à scrutin secret, dans une proportion de 79 % en faveur d'un mandat de grève générale à déclencher au moment jugé opportun. Dans Charlevoix, les employés de l'unité générale du casino de la Malbaie ont aussi donné un tel mandat dans une proportion de 72 % cette semaine. Les syndiqués CSN du casino du Lac-Leamy dans l'Outaouais se prononcent à leur tour, aujourd'hui, par scrutin secret, lors de trois assemblées générales.

Les conventions collectives sont échues depuis 15 mois, soit depuis le 31 mars 2007. Pour la première fois, les syndicats CSN des trois casinos tiennent des négociations coordonnées sur des enjeux majeurs : les salaires, le régime de retraite, les primes ainsi que la sous-traitance, l'assurance collective et la durée du contrat de travail. Ces enjeux ne sont pas réglés et ils restent
aussi des clauses normatives non réglées, particulièrement au casino de Montréal.(source)

Beaucoup d'autres grèves et lock out se déroulent actuellement au Québec. En dehors de ces grèves et de celles qui se déclencheront possiblement dans l'hôtellerie et au Casino, 1855 travailleurs-euses étaient soient en grève ou en lock out, aujourd'hui au Québec(source). Comme quoi seule la lutte des classes peut permettre de faire entendre raison à touTes ces patrons véreux...

mardi, juillet 22, 2008

Nouvelles de la grève dans l'hôtellerie...

Un petit vidéo que les travailleurs-euses en lutte dans l'hôtellerie ont mis en ligne suite à leur occupation pacifique de l'hôtel Reine Élizabeth, le 18 juillet.
Solidarité avec touTes ces travailleurs-euses en grève!

Le 18 juillet au matin, un commando composé de 800 membres de 14 syndicats d'hôtels de la grande région de Montréal ont pris d'assaut le Reine-Elizabeth durant plus
d'une heure pour réclamer une intensifi cation des négociations dans tous les hôtels.
Une opération festive réussie que nous entendons bien rééditer si les pourparlers ne progressent pas de façon satisfaisante.


samedi, juillet 19, 2008

Grève dans l'hôtellerie: 800 salarié-es occupent le Reine Élizabeth

Plus de 800 salarié-es d’hôtels, membres de 14 syndicats CSN en négociations coordonnées de Montréal, de Laval et de Longueuil ont fait grève quelques heures aujourd’hui. Ils se sont donné rendez-vous au Reine-Elizabeth, dont ils ont occupé le hall principal durant plus d’une heure.

Au son des percussions de la troupe Kumpa’nia, les syndiqué-es ont fait la démonstration, de façon festive et pacifique, de l’importance qu’ils accordent à ces négociations et de leur détermination à obtenir des règlements satisfaisants.

Pour le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, « c’est un message fort que les employé-es envoient ce matin aux directions hôtelières. Nous sommes unis et solidaires pour défendre nos revendications communes, notamment la réduction de la charge de travail des préposé-es aux chambres. Les hôteliers doivent se le tenir pour dit : on ne lâchera pas tant que nous n’aurons pas des règlements satisfaisants. Nous sommes capables de multiplier les actions comme celle de ce matin. Les employeurs peuvent éviter ces perturbations et les conflits de travail. Ils n’ont qu’à s’asseoir aux tables de négociation et nous déposer des réponses sérieuses aux principaux enjeux de ces négociations ».

Pour sa part, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau réitère l’appui inconditionnel des 300 000 membres de la CSN. « L’hôtellerie est un fleuron important de l’économie montréalaise et québécoise. La réputation des hôtels repose presque entièrement sur le professionnalisme des employé-es. Il est légitime qu’ils réclament leur part de la richesse ». Elle a aussi assuré les salarié-es du Holiday Inn de Longueuil, mis en lock-out hier après-midi, que la CSN les soutiendrait : « À la CSN, la solidarité, c’est presque génétique. Si la volonté de l’employeur était d’atteindre le moral de ses employé-es, le vote sans équivoque de grève générale illimitée qu’ils ont pris ensuite démontre bien qu’ils n’entendent pas lâcher la bataille. La CSN est à leur côté ».

Votes de grève
Les huit syndicats CSN de la région de Québec consulteront leurs membres sur la proposition d’une banque de 72 heures de débrayage, jeudi prochain. On peut donc penser que de nouvelles actions de grande envergure comme celle de ce matin pourraient se tenir un peu partout au Québec au cours des prochains jours.

Les salarié-es de 41 hôtels en négociations coordonnées réclament notamment :

  • la réduction de la charge de travail des préposé-es aux chambres ;
  • un contrat de travail de trois ans, assorti d’augmentations de salaire décentes ;
  • des améliorations au régime de retraite ;
  • des mesures de conciliation famille–travail ;
  • l’élimination des recours croissants au personnel d’agences.
11 500 chambres
Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd’hui 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l’hôtellerie : www.fc.csn.qc.ca/nego2008.

source