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lundi, juin 07, 2010

L’UCL se joint à la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics

Le 1er mai 2010, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a lancé un appel à la constitution d’un large front social, déterminé à poser des actions qui ébranleront le gouvernement. Cet appel se situe dans la continuité de la lutte contre le budget antisocial adopté par le gouvernement du Québec le 30 mars dernier.

L’Union communiste libertaire (UCL) a décidé de répondre à cet appel et de rejoindre la Coalition à titre de membre sympathisant. L’UCL ajoute ainsi sa voix à celle des mouvements sociaux en résistance pour faire reculer le gouvernement et exiger le retrait des mesures anti-sociales du dernier budget libéral.

Un appui critique

Depuis quelques mois, les membres de l’UCL ont participé à la plupart des mobilisations organisées par la Coalition, que ce soit les grandes manifestations du 1er avril et du 1er mai dernier ou les actions locales lors des visites en région des ministres libéraux. Nous partageons le désir de construire une riposte unitaire et d’établir un rapport de force avec le gouvernement. Nous aussi croyons que les prochains mois seront cruciaux dans l’escalade des moyens de pression et nous souhaitons apporter notre contribution.

Si nous partageons la perspective combative de la Coalition, son opposition à la privatisation et à la marchandisation du «bien commun» et l’essentiel de ses revendications concernant les hausses de tarifs et le financement adéquat de services publics universels et de qualité, nous ne pouvons passer sous silence le fait que nous ne partageons pas toutes les solutions mises de l’avant. De façon globale, nous ne croyons pas qu’une fiscalité plus progressive soit suffisante pour trouver des solutions durables aux problèmes de la pauvreté, de l’exclusion et des inégalités sociales. Il faut pouvoir aller plus loin et, dès aujourd’hui, réfléchir et agir pour sortir de l’impasse capitaliste et développer un autre projet de société.

Nous espérons pouvoir débattre de ces questions avec l’ensemble de la gauche sociale et partager nos propositions sur le terrain des luttes. Dans le contexte actuel, ce qui nous unis est beaucoup plus important que ce qui nous divise.

lundi, novembre 09, 2009

Solidarité avec la Federação Anarquista Gaúcha.

La CGT lance un appel international à la solidarité et au soutien face à l’agression par la police du siège de la FAG.

Jeudi le 29 octobre 2009, la police civile de Rio Grande do Sul, commando au service de la Gouverneure Yeda Crusius, a fait irruption au local de la Fédération Anarchiste Gaucha. La police a saisi du matériel divers, comme des affiches, des procès-verbaux de réunions, la CPU d’un ordinateur, et même les poubelles du local. Elle a aussi tenté d’intimider ceux qui ne faisaient qu’apporter leur solidarité et qui se trouvaient enregistrés sur le site web de l’organisation. Il y a deux compañeros inculpés.

Cela fait des années que les compañeros et compañeras de la FAG luttent contre l’exclusion et la précarité, en défendant la justice et des conditions de vie dignes. Leur travail avec les chiffonniers et cartonniers, avec les sans toit, avec les sans terre, est bien connu. En définitive, un travail qu’ils mènent depuis des années avec ceux d’en bas.

C’est là le motif pour lequel la police de l’État du Rio Grande do Sul a exercé la répression contre les compañeros et compañeras de la FAG, un État plongé dans des scandales de corruption et qui adopte une attitude répressive face aux collectifs et organisations qui exercent simplement leur liberté d’expression pour critiquer les différentes politiques antipopulaires du gouvernement. C’est là la réponse gouvernementale face au refus social. Et la FAG n’est pas la première agressée, il faut rappeler l’assassinat du paysan sans terre Elton Brum ou la mort de Marcelo Cavalcante en février dernier.

La Confédération Générale du Travail (CGT) de l’État espagnol tient à faire part de sa plus énergique condamnation devant ces actes répressifs. Nous voulons dénoncer l’incongruité de la politique gouvernementale brésilienne, une politique de droite avec un discours de gauche. Une politique qui est régie par les mêmes paramètres économiques que dictent les multinationales, et qui applique par conséquent les mêmes tactiques militaristes et répressives.

Non seulement nous condamnons la répression gouvernementale, mais nous voulons aussi manifester notre solidarité et notre soutien aux compañeros et compañeras de la FAG pour le travail qu’ils réalisent avec les gens simples de leur peuple, un travail constant et tenace que les pouvoirs gouvernementaux ont prétendu faire cesser au moyen de la terreur, de l’intimidation et de la répression, mais nous sommes certains qu’ils ne vont pas y parvenir.

En ces moments, nous considérons que les marques de soutien et de solidarité sont importantes, c’est pourquoi la CGT lance un appel aux différentes organisations et collectifs à rendre visible leur condamnation de ces agressions.
Vivent ceux qui luttent

Secrétariat Permanent du Comité Confédéral de la CGT

Appel contre-signé par (dans l'ordre de signature):
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)
Alternative Libertaire (France)
Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
Workers Solidarity Movement (Irlande)
Federação Anarquista do Rio de Janeiro (Brésil)
Pró-Federação Anarquista de São Paulo (Brésil)
Red Libertaria Popular Mateo Kramer (Colombie)
Federación Anarquista Uruguaya (Uruguay)
Workers Solidarity Alliance (USA)
Organização Resistência Libertária (Brésil)
Unión Socialista Libertaria (Pérou)
Organización Revolucionaria Anarquista "Voz Negra" (Chili)
Pró-Coletivo Anarquista Organizado de Joinville (Brésil)
Coletivo Anarquista Zumbi dos Palmares (Brésil)
Estrategia Libertaria (Chili)
Vermelho e Negro (Brésil)
Rusga Libertária (Brésil)
Coletivo Anarquista Luta de Classes (Brésil)
Union communiste libertaire (Québec)

dimanche, septembre 27, 2009

L'ASSÉ dénonce la décision de hausser les frais de scolarité.


En réaction à la décision prise cette fin de semaine par le Parti libéral du Québec d'instaurer des frais de scolarité au collégial, l'ASSÉ vient de diffuser un communiqué de presse pour dénoncer la hausse de tarification dans les services publics. Voici le communiqué:

Frais de scolarité au collégial : "Inacceptable !", clame l’ASSÉ

MONTRÉAL, le 27 sept. /CNW Telbec/ - L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) se scandalise de la décision du congrès du Parti libéral du Québec (PLQ) d’instaurer des frais de scolarité au collégial. "Cette mesure des libéraux va avoir comme conséquence directe de nuire à l’accessibilité aux études", affirme Christian Pépin, porte-parole de l’ASSÉ.

"Contrairement à ce que dit le PLQ, le dégel des frais de scolarité nuit à l’accès aux études. Pour preuve, le récent dégel des frais de scolarité au niveau universitaire empêchera, selon une étude du gouvernement, 6000 étudiant-es d’aller sur les bancs d’écoles. Encore une fois, le gouvernement libéral poursuit une logique d’utilisateur-payeur néfaste pour les étudiant-es, leur faisant payer la note des dérives du système économique mis de l’avant par ce même gouvernement", s’indigne le porte-parole de l’ASSÉ.

L’ASSÉ tient de plus à rappeler qu’il existe actuellement des frais administratifs dit "champignons" au Québec, qui sont une façon déguisée pour les administrations de tout de même percevoir des frais de la part des étudiant-es. L’ASSÉ se positionne contre ce type de frais, dans le but d’instaurer une réelle gratuité scolaire au niveau collégial au Québec.

"La tarification des services publics n’est pas la solution à la récession actuelle au Québec. Que se soit des hausses de tarifs en éducation, au niveau d’Hydro-Québec, ou plus tard au niveau des garderies et de la santé, notre réponse est la même : non à toute hausse de tarifs !", rétorque Christian Pépin. "Dans un contexte de crise économique, la classe moins aisée a au contraire besoin d’avoir accès aux services essentiels. Le gouvernement devrait plutôt, entre autre, proposer des solutions pour contrer l’évasion fiscale, et instaurer une imposition plus progressive au Québec", propose-t-il.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres à travers le Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité. Renseignements : Anne-Marie Provost, secrétaire aux communications pour l’ASSÉ, (514) 882-8726 ; Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110 ; http://www.asse-solidarite.qc.ca/

samedi, septembre 19, 2009

Rapport du congrès de Common Cause.


Des membres de la branche de Hamilton de Common Cause à la marche de la Fête du Travail le 7 septembre (Source).

Tiré du blogue Voix de Faits.

Nos camarades de l'organisation anarchiste Common cause, en Ontario, ont tenu un congrès au mois d'août. Voici un rapport qu'ils et elles nous ont fait parvenir en français (*).

Ontario, Canada: Rapport de la Conférence de Common Cause 2009


Le 1er et 2 août 2009, dans la ville de Toronto, Common Cause, une organisation anarchiste en Ontario, a tenu sa 3e Conférence annuelle. Des membres des branches d'Ottawa, Toronto et Hamilton et plusieurs nouveaux membres de London y ont participé.

La première journée a commencé par la présentation de rapports de chacun des officiers provinciaux et des branches donnant une vision générale de notre deuxième année en tant qu'organisation. L'année 2008/2009 a été centrée surtout sur l'éducation tant à l'interne qu'à l'externe. À l'interne, nous avons en autre eu notre première journée d'éducation à Hamilton en juin ce qui fût un grand pas vers le développement d'une vision et d'une idée de stratégie commune à travers l'organisation. Nous avons également continué à rester actif au niveau du mouvement anarchiste international en participant à Anarkismo.net par l'entremise d'un délégué et en faisant partie du comité d'organisation du North American Anarchist Class Struggle Conference.

À l'externe, les branches ont organisé avec succès le 2e Salon du Livre Anarchiste à Hamilton (Juin 2009), la première édition de la Conférence Organizing4Justice à Ottawa (Octobre 2008) et ont participé au 1er Toronto Anarchist Gathering (Avril, 2009). La branche d'Hamilton poursuit aussi sa propagande en organisant un groupe de discussion anarchiste mensuel très populaire. La branche de Toronto tente d'organiser une discussion publique similaire dans leur ville et a déjà commencé les démarches. Nous avons également développé une présentation intitulé «Le Role d'une organisation Anarchiste» qui a déjà été présentée dans 3 villes. (Quiconque est intéressé à voir cette présentation dans leur ville devrait contacter le secrétaire provincial. Voir plus bas pour ses coordonnées).

Les membres de Common Cause continuent également d'être actif à divers niveaux dont les groupes de queer et de femmes, la solidarité avec les indigènes, les syndicats, les groupe contre la guerre, le support des prisonniers, la lutte contre les certificats de sécurité et la lutte contre le racisme. Certains membres ont faits parties de deux victoires importantes cette année: le relâchement de la dernière personne encore détenue prisonnière en raison des certificats nationaux de sécurité et la syndicalisation des premiers étudiants au post-doctorat dans l'histoire du Canada.

Suivant les rapports, nous avons discuté et voté sur de nombreuses résolutions. Les résolutions les plus marquantes qui ont passé sont: donner le pouvoir au Conseil des Délégués de voter, entre les Conférences annuelles, sur des propositions de positions politiques, hausser les parts de cotisations allant au niveau provincial de 50% à 60% afin de pouvoir répondre au problème de manque de fond de celui-ci et finalement, crée un groupe de travail de littérature. Nous avons également voté pour un nouveau plan et format de publication de notre journal, Linchpin. Celui-ci sera maintenant publié 2 fois l'an, mais avec davantage de contenu et un plus grand tirage. Cette décision a été prise dans le but d'avoir une publication plus efficace et plus gérable monétairement après avoir dû suspendre notre publication pour l'été par manque de fond.

La 1ère journée s'est terminé par l'élection des officiers provinciaux. À l'exception de la secrétaire internationale/hors de l'Ontario, il y a eu rotation de toutes les positions comme l'année précédente. La venue de nouveaux visage prenant des rôles d'officiers a été très encourageant pour l'organisation.

Après une belle soirée de socialisation, la deuxième journée a été consacrée au développement de stratégies communes. Cinq sujets étaient au menu: le développement de Common Cause, les campagnes collectives, la lutte des travailleurs et de la communauté, l'éducation politique et le développement de nos idées et finalement, les médias/journalisme/outreach. La discussion a débuté par des ateliers en petit groupes pour se terminer par le rassemblement des idées en grand groupe.

Vers la fin de la Conférence, nous sentions que nous avions accompli beaucoup de choses cette année autant à l'interne qu'à l'externe pour notre relativement petite organisation politique. Cependant, il est évident que nous avons encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir jouer le genre de rôle que nous voudrions jouer en tant qu'organisation anarchiste en Ontario. Plus spécifiquement, certains membres ont exprimé le désir de voir notre organisation prendre part à des campagnes touchant l'Ontario, d'améliorer notre façon de populariser les idées anarchistes à travers le journal et le web et de développer davantage nos stratégies autour de sujets spécifiques. Les membres ont tous senti le besoin d'attirer de nouveaux membres si nous voulons être capable d'atteindre nos buts en plus d'augmenter les connaissance et les habiletés de nos membres actuels..

Beaucoup de travail nous attend pour ce qui semble être l'année charnière de Common Cause. Avec une conférence aussi productive et bien organisée nous ne pouvons que commencer du bon pied.

Si vous êtes intéressés d'en connaître davantage sur Common Cause ou si vous désiré vous impliqué, vous pouvez nous contacter à : commoncauseontario[a]gmail[point]com, ou utiliser le formulaire sur le site internet à linchpin.ca ou encore nous écrire à P.O. Box 347, Station E, 772 Dovercourt Rd., Toronto, ON, Canada, M6H 4E3

(*) Il faut souligner cette délicate attention, il est en effet rarissime qu'un groupe nord-américain se donne la peine de communiquer avec nous dans notre langue.

jeudi, juin 11, 2009

Massacre au Pérou


Après deux mois de grève générale et d’actions contre les nouvelles politiques du gouvernement d’Alan Garcia qui permettront d’exploiter plus facilement les ressources naturelles de l’Amazone, les 30 000 autochtones mobilisés ont du faire face aux attaques de la police et des militaires le 5 juin dernier. Les autochtones demandent simplement d’avoir droit sur leur terres ancestrales et communales, eux qui sont protecteur de la Terre-mère.

Entre 30 et 115 personnes sont mortes suites aux attaques et plusieurs autres sont blessés. Les rapports font état d’hélicoptères ouvrant le feu sur la foule, d’hôpitaux refusant les soins aux blessés et de corps jetés dans les rivières par les militaires.

On peut faire un lien entres ces tristes évènements et la signature du Traité de Libre-Échange entre les gouvernements Péruvien et Américain. Le libre-échange est toujours synonyme d’une augmentation de l’exploitation, dans ce cas-ci, des gens vivant dans la région mais aussi de la destruction de la forêt pour son bois et pour faire place a des cultures servant a fabriquer des bio-carburants et l’extraction de ressources pétrolières et minières.

La majorité des compagnies qui veulent prendre part au pillage des ressources sans tenir compte de l’opinion des gens qui y habitent sont américaines mais aussi canadiennes comme Pétrolifera une compagnie basé en Alberta.

On fait aussi état de plusieurs personnes « disparu » et de mandats d’arrestations dans une région maintenant en état de siège ou l’armée impose un couvre feu.

Les anarchistes Péruvien appel à la solidarité. Voici leur communiqué :

Déclaration internationale libertaire


Le communiqué suivant est une initiative de solidarité libertaire internationale avec les peuples originaires et amazoniens du Pérou dans leur lutte en défense de leurs terres et culture ancestrale. Celle-ci est atteinte et menacée par le gouvernement péruvien en alliance avec l’impérialisme, les multinationales et la droite (principalement l’APRA, l’Union nationale et le fujimorisme), à travers des décrets législatifs inconstitutionnels et violateurs, dans le cadre de la signature du Traité de Libre Commerce avec les Etats-Unis. ».

Nous, Unión Socialista Libertaria, exhortons les organisations anarchistes, libertaires et proches du monde entier à signer ce document, à le faire vôtre et à diffuser son contenu à travers vos espace virtuels, listes e-mail, journaux, revues, bulletins, communiqués, peintures murales, forums, actions publiques, culturelles, politiques, etc… avec l’objectif d’établir une claire position libertaire et militante sur ce qui se passe au Pérou

Pour cela nous appelons les camarades libertaires à organiser, en relation avec d’autres secteurs proches et en lutte, des mobilisations et des rassemblements devant les ambassades du Pérou dans chaque pays, pour dénoncer les actions de l’Etat et des multinationales dans notre pays.

Nous en appelons à la vocation solidaire qui nous caractérise comme révolutionnaires libertaires pour faire cause commune, pour nos frères amérindiens et pour leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls, que leurs luttes sont les nôtres, jusqu’à parvenir à la véritable société de pleine liberté, autonomie, progrès humain, sans exploités ni exploiteurs.


Solidarité avec la lutte des peuples de l’Amazonie du Pérou !


Les communautés amazoniennes et originaires de la forêt péruvienne (en particulier à Loreto, San Martín, Amazonas, Ucayali, Huánuco, Cuzco et Madre de Dios) font de nouveau sonner leurs tambours de lutte et de résistance contre les assauts du modèle économique néo-libéral préconisé par le gouvernement péruvien (avec le parti apriste à sa tête) et comme une moyen de force lancent l’appel à la rébellion populaire après la grève générale illimitée massivement suivie depuis le 9 avril de cette année. Ces communautés sont depuis plus de 50 jours engagées dans une lutte qui ne manquera pas de représenter un clair exemple de courage, d’héroïsme et d’organisation.

Ce processus intense de la lutte indigène et amazonienne a commencé après que l’État péruvien, en contradiction avec ses propres traités internationaux, ait violé systématiquement la Convention 169 de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui prévoit une consultation préalable des peuples amérindiens ou originaires avant toute intervention dans leurs territoires par des instances étrangères à leurs propres communautés.

Cela signifie que le gouvernement apriste a lancé (ou plutôt, a relancé) une nouvelle phase de pillage et de vente au plus offrant auprès des multinationales des terres qui, de par la tradition et l’histoire, appartiennent à chaque communauté (Awajun-Wampis, Quechua , Arabela, Huaronis, Pananujuris, Achuar, Murunahus ou Chitonahuas, Cacataibo, Matsés, Candoshis, Shawis, Cocama-Cocamilla, Machiguenga, Yines, Ashaninkas, Yanesha et autres, y compris les “sans contact” ou isolés) qui affirment leur droit à l’existence et à la résistance.

lire le reste ici...

plus de photos ici...

jeudi, janvier 15, 2009

Des Montréalais-es occupent le bureau d'un ministre en solidarité avec Gaza.


« Déchirons l'accord bilatéral Québec-Israël! Condamnons l'attaque d'Israël sur Gaza! » Montréal, Québec, Jeudi le 15 janvier 2009: Des montréalais et montréalaises occupent le bureau ministériel de Raymond Bachand, ministre du Développement économique du Québec, en solidarité avec Gaza et pour demander au gouvernement Charest de mettre fin à l'accord économique bilatéral Québec-Israël.

L'accord Québec-Israël ne comprend pas de mesures pour contraindre Israël à respecter les droits humains et les lois internationales. De plus, l'accord Québec-Israël ne fait aucune distinction entre un produit fait dans des colonies israéliennes et d'autres produits.

«Pourquoi, durant le blocus illégal de la bande de Gaza par Israël, Charest signe-t-il un accord économique avec Israël?» demande Stefan Christoff de Tadamon! (solidarité! en arabe). «Charest doit dénoncer les crimes de guerre d'Israël à Gaza. »

Durant les deux dernières semaines, l'armée Israélienne a tuée plus de mille personnes et fait 5000 blessées à Gaza.

«Des milliers de personnes au Québec ont marché en solidarité avec Gaza» note Marc-André Faucher de l'ASSÉ, qui représente plus de 40 000 étudiants et étudiants. «L'accord de Charest avec Israël n'a pas l'appui de la majorité des québécoises et des québécois.»

«Nous exigeons que le gouvernement Charest annule l'accord économique Québec-Israël et dénonce la violence coloniale d'Israël à Gaza, » dit Christoff.

Cette action prend place dans le cadre de la campagne internationale de boycott contre l'apartheid israélien. Au Québec, l'ASSÉ et la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) appuient la campagne

* Pour plus d'information: Tadamon!

Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante

* contacts médias:Marc-André Faucher: Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) 514 835 2444
Stefan Christoff: Tadamon! Montreal 514 618 2253

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lundi, décembre 08, 2008

L'occupation de la Polytechnique d'Athènes publie un communiqué

Vous avez peut-être entendu parler de ce qui se passe en Grèce? Sinon, le billet d'un camarade de Voix de Faits fournit une introduction : .

Bref, ça brasse. L'université polytechnique d'Athènes est sous occupation, et un communiqué vient d'être publié. Ma traduction :

Samedi, 6 décembre 2008, dans le quartier d'Exarchia, Alexandros Grigoropoulos, un camarade âgé de 15 ans, a été assassiné, de sang froid, d'une balle policière à la poitrine.

Contrairement aux dires des politiciens et des journalistes, complices de ce meurtre, il ne s'agit pas d'un "incident isolé", mais d'un débordement de la répression étatique qui cible, systématiquement et de façon organisée, ceux et celles qui résistent, qui se révoltent, les anarchistes et les anti-autoritaires.

C'est la pointe du terrorisme d'État qui s'exprime par l'amélioration du rôle des mécanismes de répression, leur armement continu, l'augmentation du niveau de violence qu'ils utilisent, avec la doctrine de la "tolérance zéro" et la propagande médiatique diffamatoire qui criminalise celles et ceux qui luttent contre l'autorité.

Ce sont ces conditions qui préparent le terrain pour une intensification de la répression, en tentant d'abord d'extraire le consentement social, et en armant les assassins en uniforme de l'État.

La violence létale dirigée contre le peuple dans les luttes sociales et de classes a pour objectif la soumission de toute la population, servant de sentence exemplaire et répandant la peur.

Ce meurtre fait partie de l'attaque plus large de l'État et des patrons contre l'ensemble de la société, et vise à imposer des conditions d'exploitation et d'oppression plus rigides, à consolider leur contrôle et leur répression. Des écoles et universités aux donjons de l'esclavage salarié, avec ses centaines de morts dans les prétendus "accidents de travail" et une bonne partie de la population vivant dans la pauvreté... des champs de mines situés aux frontières, des pogroms et des meurtres de réfugiéEs, d'immigrants et d'immigrantes aux nombreux "suicides" dans les prisons et les commissariats de police... des "coups de feu accidentels" des barrages policiers à la répression violente des résistances locales... La démocratie montre les dents!

Immédiatement après le meurtre d'Alexandros, des manifestations et des émeutes spontanées ont éclaté dans le centre d'Athènes, la Polytechnique, les Écoles d'Économie et de Droit sont occupées et les attaques contre l'État et le capitalisme se propagent dans les différents quartiers et dans le centre de la ville. Manifestations, attaques et affrontements éclatent à Thessalonique, Patras, Volos, Héraklion et La Canée en Crète, en Giannena, Komotini et de nombreuses autres villes. Dans la ville d'Athènes, sur la rue Patission - où se trouvent la Polytechnique et l'École d'Économie - des affrontements se poursuivent toute la nuit. Les brigades anti-émeutes tirent avec des balles de plastique.

Dimanche le 7 décembre, des milliers de personnes manifestent en direction des quartiers généraux de la police à Athènes et attaquent l'escouade anti-émeute. Des affrontements d'une ampleur sans précédent se multiplient dans les rues du centre de la ville et durent jusqu'à tard dans la nuit. Plusieurs manifestantes et manifestants sont blesséEs, dont une partie est détenue par la police.


Nous maintenons l'occupation de l'École polytechnique, qui dure depuis samedi soir, offrant ainsi un espace de rassemblement pour toutes les personnes qui luttent, et un centre permanent de résistance de plus dans la ville.
Sur les barricades, dans les occupations d'universités, dans les manifestations et dans les assemblées, nous gardons vivante la mémoire d'Alexandros, mais aussi celle de Michalis Kaltezas et des autres camarades assassinéEs par l'État, renforçant la lutte pour un monde sans maîtres ni esclaves, sans police, sans armées, sans prisons, sans frontières.

Les balles des meurtriers en uniforme, les arrestations et les contrôles musclés des manifestants et manifestantes, la guerre de gaz chimique lancé par les forces de police, non seulement ne peuvent imposer le silence et la peur, mais deviennent pour le peuple la raison de soulever contre le terrorisme étatique les cris de la lutte pour la liberté, d'oublier leurs craintes et de se rejoindre - de plus en plus à chaque jour - dans les rues de la révolte. Pour laisser déborder la rage, jusqu'à ce qu'elle les noie!

Le terrorisme de l'État ne passera pas!

Nous demandons la libération immédiate des camarades arrêtéEs les 7-8 décembre.

Nous envoyons notre solidarité à celles et ceux qui occupent les universités, qui manifestent et qui affrontent les assassins de l'État d'un bout à l'autre du pays.

- L'occupation de l'École polytechnique d'Athènes

Source : Libcom.

mardi, novembre 25, 2008

Founding of the Union Communiste Libertaire.

Montreal, November 23, 2008 - A new revolutionary organisation, the Union Communiste Libertaire (UCL), was founded during a congress attended by over 50 delegates in the neighborhood of Hochelaga-Maisonneuve. The new organisation will take over from the NEFAC Regional union in Quebec.

Reforming Process
The long reforming process of the North-Eastern Federation of Anarcho-Communists (NEFAC) in Quebec, which announced a will to spread organised anarchism in all of the province's regions, united anarchists from a half-dozen cities around the province under one banner. The new organisation will be composed of local collectives in the cities of Montreal, Quebec and Sherbrooke as well as Drummondville, Saint-Jérôme and Saguenay, along with links in other communities such as Trois-Rivières.

Primarily, the congress has made possible the adoption of a completely new constitution defining the united function of the new organisation which is inspired by the historical teachings of platformism. As well, a revision of NEFAC's aims and principles was made while the project of an anarcho-communist manifest is being developed. The congress also laid down the groundwork for an action plan that includes a campaign on the economic crisis which is currently unsettling capitalism.

The participants received revolutionary greetings from anarcho-communist organisations around the world, such as Worker’s Solidarity Alliance in the US, Red Libertarias in Buenos Aires and the Chilean magazine Ombre y Sociedad. The Internationale des fédérations anarchistes, the French Alternative Libertaire and Common Cause in Ontario even decided to delegate members for observation.

The Union Communiste Libertaire is an organisation of militants with backgrounds in various resistance movements, who identify with the communist tradition within anarchism and who share a common goal of a revolutionary break with the established order. UCL's activity is organised around theoretical development, the spreading of anarchist ideas and intervention within our class' struggles, both autonomously and through direct involvement in social movements.

On a theoretical level, the Union Communiste Libertaire identifies with anarcho-communism principles and builds upon the theoretical foundations of that particular tradition. On a tactical level, the UCL advocates an involvement in social struggles geared towards the radicalization of these struggles and the construction of counter-powers.

dimanche, novembre 23, 2008

Fondation de l’Union communiste libertaire.

Montréal, 23 novembre 2008 – Une nouvelle organisation révolutionnaire, l’Union communiste libertaire, a été fondée lors d’un congrès réunissant une cinquantaine de déléguéEs en fin de semaine dans Hochelaga Maisonneuve. La nouvelle organisation prendra la relève de l’Union régionale de la NEFAC au Québec.

Refondation

Le long processus de refondation de la Fédération des communistes libertaires du Nord-Est (NEFAC) au Québec, qui annonçait la volonté d’étendre l’anarchisme organisé à toutes les régions de la province, a permis de réunir pour la première fois sous la même bannière des libertaires provenant d’une demi-douzaine de villes de la province. Ainsi, la nouvelle organisation comptera des collectifs locaux dans les villes de Montréal, Québec et Sherbrooke mais également à Drummondville, Saint-Jérôme et à Saguenay ainsi que des liaisons dans quelques autres localités comme Trois-Rivières.

Les travaux du congrès ont surtout permis d’adopter une toute nouvelle constitution fixant le mode de fonctionnement unitaire de la nouvelle organisation (inspiré des acquis historiques du plateformisme), de faire une révision des buts et principes de la NEFAC en attendant l’adoption d’un manifeste communiste libertaire et de jeter les bases d’un plan d’action incluant une campagne sur la crise économique qui secoue actuellement le capitalisme.

Les congressistes ont reçu les salutations révolutionnaires de plusieurs organisations libertaires du monde entier, tels que: Worker’s Solidarity Alliance des Etats-Unis, Red Libertarias de Buenos Aires et la revue chilienne Ombre y Sociedad. L’Internationale des fédérations anarchistes, l’organisation française Alternative libertaire et Common Cause d’Ontario ont même jugé bon de déléguer des observateurs au congrès.

L’Union communiste libertaire est une organisation de militantEs provenant de divers mouvements de résistance, qui s'identifient à la tradition communiste dans l'anarchisme et ayant comme objectif commun une rupture révolutionnaire avec l'ordre établi. L'activité de l’UCL est organisée autour du développement théorique, de la diffusion des idées anarchiste et de l'intervention dans les luttes de notre classe, que ce soit de façon autonome ou par le biais d'une implication directe dans les mouvements sociaux.

Au plan théorique, L’Union communiste libertaire s'identifie aux principes communistes libertaires et s'appuie sur les bases théoriques de cette tradition particulière. Au plan tactique, L’UCL préconise l’implication dans les luttes sociales dans une perspective de radicalisation des mouvements sociaux et de construction de contre-pouvoir.

jeudi, novembre 20, 2008

Les Algonquins du Lac Barrière organisent un autre barrage.


POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
English translation

Mercredi, le 19 novembre, 2008
Les Algonquins du Lac Barrière organisent un autre barrage paisible sur l'autoroute 117 au nord du Québec : malgré la peur d'une autre montée de violence policière, la communauté demande au Québec et au Canada de respecter les ententes et de cesser de s'immiscer dans leur leadership.

Kitiganik/Lac Rapide, Territoire algonquin / - Ce matin, à 7h30, les membres de tous âges de la communauté du Lac Barrière, avec ceux qui les appuient, ont une fois de plus bloqué la route 117 devant leur réserve, pour exiger que le Québec et le Canada leur envoient des négociateurs plutôt que des policiers. Lors du premier barrage, le 6 octobre 2008, la SQ a recouru aux gaz lacrymogènes et à des techniques de neutralisation par la douleur contre des manifestants paisibles, dont des aînés, des jeunes et des enfants. Neuf personnes ont été arrêtées et un des leaders a été hospitalisé après avoir reçu une bombe de gaz lacrymogène dans la poitrine. Les groupes internationaux des droits humains, les Chefs d'Ontario et l'équipe chrétienne de maintien de la paix ont critiqué cette intervention.[http://blip.tv/file/1391794][1]
Ils promettent de maintenir le barrage routier jusqu'à ce que le Canada et le Québec s'engagent par écrit à respecter leurs ententes et que le gouvernement canadien mandate un observateur pour agir comme témoin lors de la sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, et qu'il en reconnaisse les résultats.
"Plutôt que d'exécuter le sal boulot du gouvernement fédéral, le Québec devrait mettre ses engagements en œuvre et faire pression sur le fédéral pour qu'il traite notre communauté de façon équitable", propose Norman Matchewan, porte-parole de la communauté présent sur le site, "le traitement brutal que Charest nous inflige illustre le manque de respect de son gouvernement pour les droits des autochtones, ce qui devrait être l'un des grands enjeux de l'élection provinciale."

La communauté du Lac Barrière veut que le Canada et le Québec fassent respecter les ententes issues de l'accord trilatéral de 1991, un accord de développement durable et de cogestion des ressources, qui avait alors été applaudi par l'ONU et la Commission royale sur les peuples autochtones. Le gouvernement du Canada ne respecte plus l'accord depuis 2001. Le Québec a signé en 1998 un accord bilatéral, mais piétine depuis que des recommandations pour sa mise en œuvre ont été soumises, en 2006, par deux anciens ministres, John Ciaccia, représentant particulier pour le Québec, et Clifford Lincoln, représentant particulier des Algonquins du Lac Barrière.
« Pour éviter ses obligations, le gouvernement fédéral a délibérément enfreint nos coutumes de gouvernance en délogeant notre Chef et Conseil coutumier », explique Matchewan. « Dans ce qui s'apparente à un coup d'État, il a mis en place un Chef et Conseil rejeté par la majorité de la communauté. Les gouvernements du Québec et du Canada travaillent main dans la main car ils se servent des mêmes problèmes de gouvernance comme excuse pour enterrer les accords qu'ils ont signés avec les Premières Nations en 1991 et 1998 respectivement. »
Le 10 mars 2008, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement du Canada s'est immiscé dans la gouvernance interne du Lac Barrière. Il a révoqué la reconnaissance du Chef et Conseil coutumier et a mandaté un groupe qui, selon le Conseil des aînés du Lac Barrière, n'a pas été choisi dans le respect de leur Code coutumier de gouvernance.
Selon Marylynn Poucachiche, une autre porte-parole de la communauté. « Le gouvernement fédéral prétend qu'il s'agit d'un simple problème interne. Mais nous ne pouvons régler la situation que si le gouvernement fédéral mandate un observateur-témoin pour assister au processus de sélection de nouveaux chefs, en accord avec le Code coutumier de gouvernance du Lac Barrière, qu'il promette d'en respecter les résultats et qu'il cesse de s'immiscer dans nos affaires internes. »
En novembre 2007, l'autorité légitime du Lac Barrière bannissait les nouvelles exploitations forestières sur le territoire trilatéral, et ce, jusqu'à ce que Québec mette en œuvre les entente, mais la province et les compagnies forestières ont profité du changement de leadership pour ouvrir de nouvelles routes et préparer les activités de coupe de bois, sans la permission des représentants légitimes du Lac Barrière.
En 2007, le juge Réjean Paul, de la Cour Supérieure du Québec, a émis un rapport qui concluait que le groupe reconnu par le gouvernement fédéral, lors du prétendu choix d'un chef en 2006, ne représentait qu'une «tres minorité » qui « ne respecte pas le Code coutumier de gouvernance »[2]. Le gouvernement fédéral a reconnu cette faction minoritaire après avoir mené un autre présumé processus de sélection en janvier 2008, même si, selon le rapport d'un observateur sur lequel se fiait le gouvernement, rien ne « garantissait » que le Code coutumier de gouvernance soit respecté [3].
Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines dont celle du Lac Barrière, reconnaît toujours le leadership de Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.
Ce midi, à Montréal, les militants du Lac Barrière se rassembleront devant le bureau du Premier ministre Jean Charest, au coin sud-est de McGill College et Sherbrooke.
- 30 -
Contacts médiatiques :
Norman Matchewan, porte-parole Lac Barrière: 819 – 435 – 2171, 514 - 831 - 6902
Marylynn Poucachiche porte-parole Lac Barrière (en anglais) : 514 - 893 - 8283, 819 - 860 - 3860

Norman Young, Grand Chef, Le Secrétariat de la nation algonquine : (819) 627 -6869
Notes:
[1] Photos: ici
[2] source
[3]source

Collectif de Solidarité Lac Barrière
*******************************************
www.solidaritelacbarriere.blogspot.com
barrierelakesolidarity@gmail.com
514.398.7432

mercredi, novembre 19, 2008

Ne laissons pas criminaliser toute forme de contestation !


Les camarades d'Alternative Libertaire ont publié un communiqué en réponse aux arrestations de "présumés saboteurs".

Une fois de plus, la société capitaliste viole allègrement sa propre légalité dans l’affaire dite de la « mouvance anarcho-autonome » suite à l’arrestation de 10 personnes dans le cadre d’une enquête sur des « sabotages » de caténaires sur des lignes SNCF : présomption d’innocence bafouée allègrement ; utilisation des dispositions ultra répressives des lois antiterroristes dans une affaire qui n’en relève évidemment pas ; inculpation pour association de malfaiteurs sur la simple collecte de documents politiques, sans faits concrets qui en démontreraient l’existence ! La plupart des médias, le monde politique et judiciaire laissent faire ou approuvent, tant il est vrai que « l’Etat de droit » ne s’applique réellement qu’aux puissants dans cette société si fondamentalement injuste !

Une fois de plus, une campagne de lynchage politico-médiatique est lancée pour désigner des boucs émissaires. Cette campagne de désinformations orchestrée autour de l’évocation d’une organisation « clandestine » et « radicale » a simplement pour fonction de faire monter la peur dans le pays et l’hostilité contre tous ceux et celles qui remettent en cause le système capitaliste.

Une fois de plus, la manipulation de masse reste l’arme favorite des classes dominantes, confrontées à leur propre peur d’une crise sociale pouvant remettre en cause leurs privilèges. Personne ne sait si les personnes inculpées sont effectivement les auteur-e-s de ces « sabotages » et il faut rappeler que les conséquences des actes commis sont très insignifiantes comparées aux conséquences de la crise financière orchestrée par le capitalisme.

Mais là, les coupables sont connus et les décisions prises vont jeter par centaines de millions des travailleurs et travailleuses dans la misère. Et ces délinquants vont pouvoir jouir en toute impunité du fruit de leurs crimes.

Ne nous y trompons pas ! En ces temps porteurs de remise en cause des fondements du capitalisme, cette campagne vise à criminaliser ceux et celles qui se battent contre l’injustice et la misère imposée aux travailleurs et travailleuses.

Alternative libertaire appelle à ne pas se laisser duper par cette propagande grossière. Nous considérons que ces actes de malveillance ne sont d’aucune utilité pour les luttes sociales mais, quels que soient leurs auteur-e-s, ils ne relèvent pas de l’action terroriste. Faisons cesser cette politique sécuritaires dont le seul véritable objectif est de défendre les inégalités sociales et les privilèges capitalistes.

Construisons ensemble la mobilisation de masse, la grève générale expropriatrice capable d’imposer les changements nécessaires, c’est à dire la naissance d’une société communiste libertaire !

Alternative libertaire, le 18 novembre 2008

source:Alternative Libertaire

mardi, novembre 18, 2008

Anarkismo lance un communiqué international communiste libertaire sur la crise économique mondiale et la réunion du G20.

Communiqué international communiste libertaire sur la crise économique mondiale et la réunion du G20.

1. La crise actuelle est typique de celles qui apparaissent régulièrement dans l’économie capitaliste. La « surproduction », la spéculation et les krachs qui s’ensuivent sont inhérents au système. (Comme Alexander Berkman et d’autres l’ont fait remarquer, ce que les économistes capitalistes appellent surproduction est en fait de la sous-consommation : le capitalisme empêche un grand nombre de personnes de subvenir à leurs besoins, minant ainsi ses propres marchés.)

2. La solution à la crise proposée par les capitalistes et les gouvernements demeurera une solution capitaliste. Ce ne sera pas une solution pour la classe populaire. En effet, comme dans toutes les crises, les travailleurs, les travailleuses et les pauvres payent – tandis que le capital financier est renfloué avec des sommes énormes. Il est probable que cela continue. Aucun changement au sein du capitalisme ne peut résoudre les problèmes des classes populaires ; il est plus improbable encore qu’une telle solution vienne de politiciens comme Barack Obama. Tout ce que ces politiciens peuvent faire est de contribuer à offrir une échappatoire aux capitalistes, en laissant peut être quelques miettes à la classe populaire au passage.

3. Le renflouement des banques ne montre pas seulement les intérêts que l’Etat sert, mais aussi l’hypocrisie de l’attachement des capitalistes au libre marché. A travers l’histoire, les capitalistes se sont accommodés du marché quand il leurs convenait, et de la régulation étatique et des subventions quand ils en avaient besoin.

4. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les plans de sauvetage ont pris la forme de nationalisations des institutions financières en détresse – avec le soutien total du capital. Cela montre que les capitalistes n’ont aucun problème fondamental avec la propriété d’Etat, et que les nationalisations n’ont rien à voir avec le socialisme. Cela peut être aussi une méthode pour semer le trouble au sein de la classe populaire. C’est nous, et non l’Etat, qui devons prendre le contrôle de l’économie.

5. Etant donnée la mondialisation du capital dans l’ère néo-libérale, la classe dirigeante reconnaît que la solution doit être globale. Le G20 s’est réuni le 15 novembre pour discuter de la crise. Cela est significatif. Les dirigeants des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon en viennent à réaliser qu’ils ne peuvent faire face à la crise tout seul, qu’ils ont besoin, non seulement l’un de l’autre, mais aussi d’autres puissances, notamment la Chine (qui émerge en ce moment comme un des principaux producteurs industriel mondial, et est en passe de devenir la troisième économie mondiale). L’Inde, le Brésil et d’autres économies « émergentes » pourront également prendre part aux discussions. Cela pourrait marquer une reconnaissance – en discussion depuis plusieurs années – que le G8 n’est plus le seul décideur de l’économie mondiale. Cela signale peut-être un changement dans la conduite du système économique mondiale.

6. Nous ne plaçons aucun espoir dans l’inclusion de ces nouveaux pouvoirs capitalistes. Les dirigeants chinois peuvent bien prétendre être socialistes, d’autres, comme Lula au Brasil et mothlanthe en Afrique du Sud, peuvent bien se présenter par moment comme les idoles des pauvres. En fait, tous sont des défenseurs du capitalisme, exploiteurs et oppresseurs du peuple de leur propre pays et, de plus en plus, exploiteurs impérialistes ou sous-impérialistes des peuples d’autres pays.

7. Si l’on veut que la crise mène à quoique ce soit d’autre qu’à la défaite complète des classes populaires mondiales, la pauvreté, l’exploitation et la guerre, les classes populaires doivent mobiliser. Nous devons exiger des plans de sauvetage, pas pour les capitalistes, mais pour nous. En tant que communistes libertaires, nous nous battrons pour que ceux qui ont acheté des maisons avec des crédits hypothécaires à risque soit renfloués et puissent garder leur maison. Nous continuerons à nous engager et à soutenir les luttes pour un travail mieux payé, la réduction du temps de travail, le logement, les services publics, le système de santé, l’aide sociale et l’éducation, la protection de l’environnement. Nous nous battons pour l’arrêt des guerres impérialistes et pour l’arrêt des répressions contre notre classe et contre ses luttes.

8. Nous présentons ces revendications en réponse à la réunion du G20, et nous continuerons à les revendiquer dans le futur. A travers de telles revendications, et tout au long de l’action directe qui permettra de les réaliser, nous travaillerons à construire un mouvement mondial des classes populaires qui puisse conduire à la destruction du capitalisme, de l’Etat et des crises qu’ils engendrent.

Premiers signataires :
Alternative Libertaire (France)
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)

Source: Anarkismo

jeudi, octobre 09, 2008

Le Collège Lionel-Groulx ferme ses portes sous de faux prétextes, l’État policier débarque en banlieue !


Ste-Thérèse - Mercredi 8 octobre - Alors que des étudiants et étudiantes de plusieurs polyvalentes, cégeps et universités ont prévu de converger vers le Collège Lionel-Groulx pour assister à un événement politique, la direction de l’établissement, afin de s’assurer que ce dernier n’aura pas lieu, choisit de fermer ses portes pour la journée en s’embourbant dans toutes sortes de manigances.

L’administration a d’abord prévu de changer le lieu du Conseil d’administration du 7 octobre vers l’Hôtel Hilton de Laval prétextant de faux problèmes techniques, ce qui a effectivement été fait hier. Puis, il s’agissait de fermer l’institution pour la journée du 8 octobre toujours et encore sous de faux motifs.

Elle le fait en ayant préalablement manigancé un quelconque problème de force majeur et ainsi, déjoue et ment délibérément à toute la communauté collégiale. Il est ici essentiel de se demander ce qui peut motiver, ce qui peut pousser ces gestionnaires à agir de cette façon.

La direction du cégep a eu peur que nous tenions un événement politique, libre et ouvert à tous et toutes permettant de discuter, d’échanger et de débattre sur les enjeux qui touchent et le mouvement étudiant et la jeunesse en général, en dépassant le cadre trop étroit de la politique qu’on nous présente lors des élections.

Aujourd’hui cette direction ferme le Cégep sous de faux prétextes en ayant au préalable manigancé un plan construit sur des mensonges.

L’Administration a d’abord déplacé la réunion du Conseil d’Administration du 7 octobre à l’Hôtel Hilton de Laval, en prétextant de graves problèmes techniques dans la Salle du Conseil (alors que celle-ci était parfaitement fonctionnelle). Aujourd’hui, elle continue à utiliser des mensonges pour justifier sa décision de fermer tout bonnement le Cégep en prétextant un quelconque cas de force majeure. La direction du Cégep ment délibérément aux étudiantes et étudiants et à toute la communauté collégiale.

Ce comportement hypocrite ne fait que témoigner de la mauvaise foi de la direction.

Malgré de nombreuses rencontres avec des étudiants organisateurs de l’événement, l’administration du Collège Lionel-Groulx sans raison justifiée a décidé de bafouer le droit à la liberté d’expression dans un établissement d’éducation et d’ouverture intellectuelle, l’administration a aujourd’hui fait le choix de fermer l’établissement.

Le comité organisateur du 8 octobre, dont la section locale est composé d’une dizaine d’étudiants et étudiantes du Collège souhaite tenir diverses activités de discussions, d’échanges et de débats sur des thématiques alternatives, dans le cadre du quarantième anniversaire des occupations d’octobre 68, qui avait débuté au Collège Lionel-Groulx. L’Association des Étudiants et Étudiantes du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG) a appuyé l’événement, car elle y a vu une occasion pour les jeunes d’aujourd’hui de s’approprier la politique à leur manière, au-delà du contexte électoral, d’occuper politiquement c’est-à-dire par leur simple présence et les débats qui s’y feront, un espace libre et disponible dans une institution qui se veut publique.

L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante appuie l’Association générale des étudiants et étudiantes du Collège de Lionel-Groulx (AGEECLG) dans sa dénonciation de l’attitude répressive de la direction du Collège Lionel-Groulx

30-

Renseignements :
Porte-parole de l’Association générale des étudiants et étudiantes du Collège de Lionel-Groulx (AGEECLG) : (819) 660-1687

source

mardi, octobre 07, 2008

Répression politique à Montréal-Nord


Des militantEs du collectif Hors-d'Øeuvre ont été arrêtéEs alors qu'ils-elles tractaient dans St-Michel jeudi dernier. Le collectif a publié un communiqué que nous vous transmettons.

Hors-d'Øeuvre vient de produire un nouveau tract au sujet de la crise de Montréal-Nord. Plusieurs milliers d'exemplaires ont été distribués au début du mois d'octobre à des heures d'affluence dans les quartiers pauvres de la ville. Dans ce pamphlet, HØ appelle à la constitution d'une organisation révolutionnaire similaire à celle des Black Panthers. Le récit fictif du tract relate l'évolution politique d'une bande de jeunes depuis la mort de Fredy Villanueva.

Au cours du tractage, la police et les agents du communautaire n'ont pas tardé à réagir devant toute la lucidité des propos diffusés. Jeudi à Saint-Michel, après avoir été intimidés par un travailleur social, des éléments de HØ ont été fouillés et détenus provisoirement. Les flics ont passé les menottes à l'un d'eux pour des tickets impayés. Vendredi, les motherfucking cops, avertis par la direction et le personnel communautaire d'une école secondaire, ont procédé à trois arrestations au parc Henri-Bourassa, lieu où le jeune Fredy Villanueva a été assassiné de trois balles par un tireur fou. Les militant-es ont alors été intimidés par dix policiers envoyés sur les lieux en moins de cinq minutes. Tous les tracts ont été saisis. La police a menacé d'arrêter immédiatement quiconque distribuerait à nouveau ce pamphlet. Elle a aussi laissé entendre que des accusations pourraient être portées à posteriori.

L'exercice a permis de constater à quel point la population de Mtl-Nord est sous haute surveillance. L'atmosphère paramilitaire entretenue par les flics explique en bonne partie la réaction positive que le tract a suscitée là-bas. Il est à noter que la police ne respecte pas ses propres lois en ce qui a trait à la liberté d'expression, de réunion et d'association. C'est pourquoi nous appelons les camarades à faire circuler le tract aussi largement que possible et à soutenir HØ dans un éventuel procès politique.

mercredi, octobre 01, 2008

Du syndicalisme de combat à l'autogestion:Les étudiantes et étudiants de l’UQO ont gain de cause !


À la suite d’une campagne de boycott des services alimentaires gérés par l’entreprise Laliberté et de l’occupation des café-bars dans les deux pavillons de Gatineau de l’Université du Québec en Outaouais qui dure depuis déjà plus de deux semaines, les étudiantes et étudiants ont gain de cause.

La direction de l’UQO et la firme Laliberté en sont venus à une entente de résiliation du contrat de gestion de l’ensemble des services alimentaires de l’Université, qui sera effective le 31 décembre prochain.

Les étudiantes et étudiants impliqué-e-s dans le mouvement pour l’autogestion des café-bars se réjouissent de cette entente et espèrent que l’UQO répondra aussi à leur revendication d’attribuer la gestion du café-bar Taché, et possiblement celui de Brault, à une coopérative étudiante autogérée.

« C’est la preuve que le syndicalisme de combat et l’action directe sont des stratégies efficaces pour contrer l’ingérence du privé dans les services publics », affirme David Clément, porte-parole de l’Association étudiante du module des sciences sociales (AÉMSS).

Pour la reprise en main des café-bars, les étudiantes et étudiants ont lancé le processus de création d’une coopérative de solidarité, qui va bon train et qui sera en mesure de soumissionner afin d’obtenir la gestion légale des cafés-bars.

source

jeudi, septembre 04, 2008

D'autres infos sur les arrestations en marge du congrès républicain...

Un bilan des arrestations est maintenant en ligne(en anglais)...300 arrestations, dont plusieurs avec une charge de "complot d'émeute"(traduction libre)! De plus, les foreces de l'ordre auraient utilisé les balles de caoutchouc et les grenades à concussion (assourdissante) de manière plus ou moins aléatoire (voir l'extrait vidéo)...Ça vous rappelle pas un certain printemps 2001?


Two minors sentenced to 30 days in adult jail

St. Paul, MN – Two days into the Republican National Convention (RNC), more than 300 people have been arrested, including at least 120 people for felonies — mostly the notoriously vague charge, “conspiracy to riot.” With no provocation, police have indiscriminately used rubber bullets, concussion grenades, and chemical irritants to disperse crowds and incapacitate protesters. Police appear to be specifically targeting videographers documenting these police abuses. In response, lawyers have filed a federal restraining order against such conduct.

By the end of the day today, only 12 people had been arraigned. Many arrestees are refusing to provide identification, in order to call attention to what they consider trumped-up charges and to collectively bargain. “These tactics are designed to protect the most vulnerable people in jail, and take a page from the history of labor solidarity,” said Rick Kelley of Coldsnap Legal Collective, an activist-based legal collective supporting the arrestees. “Based on the vagueness of their charges and the program of police intimidation currently underway, these individuals understand how they will fare if they don’t stick together.” The court has been imposing the maximum bail of $2,000 for misdemeanor defendants.

In an unusual court decision, Ramsey County Judge Paulette K. Flynn today convicted two minors of criminal contempt for refusing to provide their identity. The two minors were then sentenced to 30 days in an adult jail facility. “This decision undermines one of the most fundamental human rights concepts in the justice system, to protect the rights and safety of children,” said Jordan Kushner, Mass Defense Committee Chair of the National Lawyers Guild’s Minnesota chapter, and an attorney for one of the minors. “This shows the willingness of the courts to go to any length, including sacrificing the most important due process rights, to answer to the political pressure to persecute activists.”

Many arrestees are also being denied medical attention. One arrestee with hemophilia and another with asthma are being denied their prescription medication. An arrestee with a broken finger is being refused medical care, as is a person who has been coughing up blood. An anemic woman reported to Coldsnap today that she passed out for 20 to 30 minutes due to iron deficiency and was told that she could not receive iron because it was a prescription medication, and because she refused to identify herself. Iron is in fact an over-the-counter supplement. The same anemic woman reported seeing a Sheriff knock another woman to the ground and drag her out of the room by her hair. “Just because people have been jailed does not mean their health should be put in jeopardy,” said Kelley. “This is a matter of compassion and basic human rights.” An unknown number of arrestees are also engaging in a hunger strike to put pressure on the jail to provide needed medical attention for other prisoners.

Under Minnesota law, detainees must be released after 36 hours if the court fails to review and affirm probable cause for their charges. This 36-hour period will expire at noon on Wednesday.

Two minors sentenced to 30 days in adult jail

St. Paul, MN – Two days into the Republican National Convention (RNC), more than 300 people have been arrested, including at least 120 people for felonies — mostly the notoriously vague charge, “conspiracy to riot.” With no provocation, police have indiscriminately used rubber bullets, concussion grenades, and chemical irritants to disperse crowds and incapacitate protesters. Police appear to be specifically targeting videographers documenting these police abuses. In response, lawyers have filed a federal restraining order against such conduct.

By the end of the day today, only 12 people had been arraigned. Many arrestees are refusing to provide identification, in order to call attention to what they consider trumped-up charges and to collectively bargain. “These tactics are designed to protect the most vulnerable people in jail, and take a page from the history of labor solidarity,” said Rick Kelley of Coldsnap Legal Collective, an activist-based legal collective supporting the arrestees. “Based on the vagueness of their charges and the program of police intimidation currently underway, these individuals understand how they will fare if they don’t stick together.” The court has been imposing the maximum bail of $2,000 for misdemeanor defendants.

In an unusual court decision, Ramsey County Judge Paulette K. Flynn today convicted two minors of criminal contempt for refusing to provide their identity. The two minors were then sentenced to 30 days in an adult jail facility. “This decision undermines one of the most fundamental human rights concepts in the justice system, to protect the rights and safety of children,” said Jordan Kushner, Mass Defense Committee Chair of the National Lawyers Guild’s Minnesota chapter, and an attorney for one of the minors. “This shows the willingness of the courts to go to any length, including sacrificing the most important due process rights, to answer to the political pressure to persecute activists.”

Many arrestees are also being denied medical attention. One arrestee with hemophilia and another with asthma are being denied their prescription medication. An arrestee with a broken finger is being refused medical care, as is a person who has been coughing up blood. An anemic woman reported to Coldsnap today that she passed out for 20 to 30 minutes due to iron deficiency and was told that she could not receive iron because it was a prescription medication, and because she refused to identify herself. Iron is in fact an over-the-counter supplement. The same anemic woman reported seeing a Sheriff knock another woman to the ground and drag her out of the room by her hair. “Just because people have been jailed does not mean their health should be put in jeopardy,” said Kelley. “This is a matter of compassion and basic human rights.” An unknown number of arrestees are also engaging in a hunger strike to put pressure on the jail to provide needed medical attention for other prisoners.

Under Minnesota law, detainees must be released after 36 hours if the court fails to review and affirm probable cause for their charges. This 36-hour period will expire at noon on Wednesday.

Source

mercredi, septembre 03, 2008

Un état policier qui frappe de plus en plus fort...

Les manifestations en marge du congrès républicain chez nos voisins du sud ont mené à une dure répression de la part de l'État. 8 militantEs du RNC welcoming comitee ont été arrêté et font maintenant face à des peines possibles de 7 ans et demi de prison, sous des chefs d'accusations reliés à la loi sur le terrorisme!!! Sur cette vidéo, on peut assister à l'arrestation de Amy Goodman, une journaliste et militante de Democracy's Now.


Voici un texte qui circule sur internet (anglais) et qui décrit les charges contre les arrêtéEs...Ça se passe de commentaires. De tels absurdités sont-elles possibles dans un avenir rapproché, ici au Canada? Je souhaite que non, mais sans être pessimiste, je crois que c'est le genre de répression qui attend éventuellement les militantEs qui gueuleront un peu trop fort.

St-Paul 2008, ou un mauvais remake de 1984??


In what appears to be the first use of criminal charges under the 2002 Minnesota version of the Federal Patriot Act, Ramsey County Prosecutors have formally charged 8 alleged leaders of the RNC Welcoming Committee with Conspiracy to Riot in Furtherance of Terrorism. Monica Bicking, Eryn Trimmer, Luce Guillen Givins, Erik Oseland, Nathanael Secor, Robert Czernik, Garrett Fitzgerald, and Max Spector, face up to 7 1/2 years in prison under the terrorism enhancement charge which allows for a 50% increase in the maximum penalty.

Affidavits released by law enforcement which were filed in support of the search warrants used in raids over the weekend, and used to support probable cause for the arrest warrants, are based on paid, confidential informants who infiltrated the RNCWC on behalf of law enforcement. They allege that members of the group sought to kidnap delegates to the RNC, assault police officers with firebombs and explosives, and sabotage airports in St. Paul. Evidence released to date does not corroborate these allegations with physical evidence or provide any other evidence for these allegations than the claims of the informants. Based on past abuses of such informants by law enforcement, the National Lawyers Guild is concerned that such police informants have incentives to lie and exaggerate threats of violence and to also act as provacateurs in raising and urging support for acts of violence.

"These charges are an effort to equate publicly stated plans to blockade traffic and disrupt the RNC as being the same as acts of terrorism. This both trivializes real violence and attempts to place the stated political views of the Defendants on trial," said Bruce Nestor, President of the Minnesota Chapter of the National Lawyers Guild. "The charges represent an abuse of the criminal justice system and seek to intimidate any person organizing large scale public demonstrations potentially involving civil disobedience, he said."

The criminal complaints filed by the Ramsey County Attorney do not allege that any of the defendants personally have engaged in any act of violence or damage to property. The complaints list all of alleged violations of law during the last few days of the RNC -- other than violations of human rights carried out by law enforcement -- and seeks to hold the 8 defendants responsible for acts committed by other individuals. None of the defendants have any prior criminal history involving acts of violence. Searches conducted in connection with the raids failed to turn up any physical evidence to support the allegations of organized attacks on law enforcement. Although claiming probable cause to believe that gunpowder, acids, and assembled incendiary devices would be found, no such items were seized by police. As a result, police sought to claim that the seizure of common household items such as glass bottles, charcoal lighter, nails, a rusty machete, and two hatchets, supported the allegations of the confidential informants. "Police found what they claim was a single plastic shield, a rusty machete, and two hatchets used in Minnesota to split wood. This doesn't amount to evidence of an organized insurrection, particularly when over 3,500 police are present in the Twin Cities, armed with assault rifles, concussion grenades, chemical weapons and full riot gear," said Nestor. In addition, the National Lawyers Guild has previously pointed out how law enforcement has fabricated evidence such as the claims that urine was seized which demonstrators intended to throw at police.

The last time such charges were brought under Minnesota law was in 1918, when Matt Moilen and others organizing labor unions for the Industrial Workers of the World [ed. correction-TCIMC] on the Iron Range were charged with "criminal syndicalism." The convictions, based on allegations that workers had advocated or taught acts of violence, including acts only damaging to property, were upheld by the Minnesota Supreme Court. In the light of history, these convictions are widely seen as unjust and a product of political trials. The National Lawyers Guild condemns the charges filed in this case against the above 8 defendants and urges the Ramsey County Attorney to drop all charges of conspiracy in this matter.

Source:
Bruce Nestor, President
Minnesota Chapter of National Lawyers Guild

jeudi, août 28, 2008

Répression au CÉGEP de Drummondville


Drummondville, le 28 août 2008 - Tandis que les Jeux Olympiques de Pékin se terminent et plusieurs personnes parlent des droits fondamentaux brimés en Chine, ici même au Québec, la rentrée des cégeps commence sous le signe de la répression. En effet, l’administration du Cégep de Drummondville bafoue les droits fondamentaux reconnus par la Charte canadienne des droits et libertés en brimant les droits d’association de l’Association générale étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD).

Selon la loi 32 sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves, les associations étudiantes ont comme mandat de promouvoir les intérêts des étudiants et étudiantes. Toutefois, en bloquant l’accès de l’AGECD à son local et en empêchant les membres de l’association de passer librement sur le campus des journaux étudiants, l’administration du Cégep empêche l’AGECD de respecter son mandat. De plus, la loi 32 stipule que l’administration doit fournir gratuitement à l’AGECD un local. Aussi, quoique les étudiants et étudiantes de Drummondville sont actuellement membres de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)* ceux-ci et celles-ci ne peuvent pas avoir accès au journal de leur syndicat étudiant.

Pendant l’été l’administration a entrepris des rénovations au Cégep dans les locaux de l’association étudiante, mais quoique la rentrée est commencée l’AGECD n’a toujours pas de locaux. La rentrée scolaire est le moment le plus important pour les associations étudiantes d’informer les étudiantes et étudiants de leurs droits. « Comment est-il possible pour une association d’être capable de répondre aux besoins des étudiants et étudiantes et de défendre leurs intérêts sans local et sans pouvoir se promener librement dans le Cégep avec des journaux étudiants » se questionne Éric Faucher porte-parole de l’AGECD. Si l’administration n’agit pas rapidement l’AGECD songe à intenter une injonction contre celle-ci.

L’ASSÉ dénonce l’attitude répressive de l’administration du Cégep de Drummondville qui brime le droit associatif, et la liberté d’expression dans les murs du Cégep. Pour construire une société plus juste, l’ASSÉ croit qu’il est primordial de commencer la lutte chez soi et de dénoncer la montée de l’autoritarisme et de la répression au Canada. Le sous-financement de l’éducation ne doit pas être un prétexte pour les instituons scolaires d’enlever l’espace nécessaire au bon déroulement de la démocratie étudiante.

L’ASSÉ invite la population à signifier son support à l’AGECD en exigeant à l’administration du Cégep d’offrir un local décent à l’AGECD et de lui permettre de distribuer tout le matériel d’information jugé pertinent par l’association. Vous pouvez le faire par télécopieur au numéro suivant (819) 474-6859 ou au coordonnés suivantes :
Direction générale
Téléphone : (819) 478-4671, poste téléphonique 206
Courriel : dg@cdrummond.qc.ca
Direction des études
Téléphone : (819) 478-4671, poste téléphonique 211
Courriel : de@cdrummond.qc.ca

* Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Éric Faucher, porte-parole de l’AGECD
Pascal Chabot, Coordonnateur de l’ASSÉ : (514) 835-2444
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

source

Un communiqué de l'ASSÉ pour la rentrée scolaire...


Un communiqué de l'ASSÉ.

Bonjour à tous et à toutes!

C’est avec enthousiasme que nous vous annonçons que le feuillet d'information sur la campagne 2008-09 de l'ASSÉ ayant pour thème la lutte contre la privatisation des services sociaux est déjà en ligne .

Aussi, la première affiche pour cette campagne est disponible au lien
suivant .

Un nouveau modèle sera aussi en ligne sous peu en format plus petit pour que les citoyens et citoyennes puissent l’imprimer plus facilement. Pour le moment, si vous aimez ce modèle, appelez-nous au bureau de l’ASSÉ pour que nous vous en fassions parvenir.

Dans le même ordre d’idée, si vous avez envie d’organiser une formation sur le plan d'action 2008-09 de l’ASSÉ dans votre institution scolaire, écrivez-nous le plus rapidement possible pour planifier cet événement : executif@asse-solidarite.qc.ca

N’oubliez pas que le nouvel Ultimatum est aussi disponible sur le site
et à l’ASSÉ!

Consultez régulièrement, le site Internet, car plusieurs nouveaux documents d’information et de mobilisation seront disponibles d’ici le 1er octobre!

De plus, le Conseil de Coordination de l’ASSÉ vous informe qu’il y aura une manifestation le 13 septembre 2008 à 14h au Parc Émilie-Gamelin (Carré Berri) pour faire pression sur le gouvernement conservateur afin qu'il adopte la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Pour plus d’information :
ici

Finalement, nous vous souhaitons une rentrée militante afin que cette année en soit une de lutte. Ensemble, préparons tout de suite la manifestation de la fin mars 2009!

Au tour de l'hôtel Reine Élizabeth de tomber en grève générale...


Après le Hyatt et les différents hôtels de la régions Montréalaise (et de Québec), c'est au tour des 600 travailleurs-euses du Reine Élizabeth de déclencher la grève. Encore une fois le peu qu'ils réclament (similaires aux demandes des autres hôtels) pour accroître minimalement leurs conditions de travail, leur est encore et toujours refusé par les patrons.
D'autres infos suivront...

Solidarité avec les grévistes!

Voici le communiqué:

Près de deux mois après l'échéance de leurs convention collective, les 600 professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth, un hôtel montréalais de 1050 chambres ont choisi de déclencher la grève ce matin. Ils ne reprendront le travail que lorsque leurs représentants et la direction de l'établissement auront convenu d'un règlement satisfaisant de la convention collective. Une rencontre de négociation setiendra cet après-midi. Les travailleuses et les travailleurs du plus important hôtel du Québec, le troisième au Canada, souhaitent régler des problèmes vécus localement au quotidien. Par ailleurs, ils portent les mêmes revendications que leurs collègues d'une quarantaine d'autres syndicats CSN en négociations coordonnées. Ils demandent :

- Une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
- Des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail, pour s'occuper de leurs enfants et de leurs proches ;
- Des dispositions limitant fortement les recours aux agences de personnel ;
- Un partage du coût des assurances plus favorable pour les salarié-es ;
- Huit congés de maladie remboursables à compter de l'an prochain ;
- Un calcul des gains plus favorable pour les salarié-es au regard du régime de retraite ;
- Une augmentation des contributions au REER de 1 % pour chacune des parties au terme de la convention collective ;
- Des augmentations de salaires de 3 % pour chacune des trois premières année et de 4 % pour la dernière année d'un contrat de travail de quatre ans.

Des demandes réalistes

Pour le président de la Fédération du commerce il n'y a pas de raison pour que la négociation ne produise pas des résultats satisfaisant dans les meilleurs délais. "Les revendications que portent les professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth sont pleinement justifiées. Une vingtaine de directions du Québec ont déjà dit : moi, je vais traiter mes employé-es comme de vrais professionnels. C'est grâce à leur travail consciencieux que les hôtels maintiennent une qualité de service cinq étoiles et bénéficient d'une bonne réputation. Or la renommée du Reine-Elizabeth est mondiale. Il est troublant que la direction de l'hôtel risque sa réputation dans un conflit de travail au lieu de négocier comme tous les autres hôtels de la ville, un règlement satisfaisant avec ses salarié-es. Dans un rayon d'un kilomètre, quatre hôtels aux standards comparables ont conclu des ententes : la direction du Reine-Elizabeth est complètement isolée avec sa stratégie."

Conflits de travail en cours

Rappelons que deux autres syndicats CSN de l'hôtellerie de la région montréalaise sont actuellement en conflit de travail. Les salarié-es du Sheraton Four Points sont en grève depuis lundi. Quant aux travailleuses et aux travailleurs du Holiday Inn de Longueuil, ils sont en lock-out depuis cinq semaines. Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd'hui 300 000 membres dans tous les secteurs d'activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l'hôtellerie :

Renseignements: Jean-Pierre Larche, Service des communications de laCSN, (514) 598-2264