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mardi, septembre 21, 2010

[L'automne sera chaud] Une invitation du POPIR-Comité logement

Le POPIR-Comité logement vous invite :

L’AUTOMNE SERA CHAUD!
Face aux attaques contre notre quartier, il faut s’organiser...

Les attaques viennent de partout et touchent des acquis gagnés à la suite de longues luttes. On s’attaque au système de santé, à l’éducation, au logement, on nous impose des tarifs toujours plus élevés pour l’électricité et pour des services jusqu’à maintenant gratuits. Dans nos quartiers, alors que le coût des loyers nous laisse les poches vident dès le 1er jour du mois, les condos luxueux poussent comme des champignons.

Faces à ces attaques, nous ne pouvons garder les bras croisés ... il est temps de répliquer! Mais comment? Faut-il hausser le ton? Comment pouvons-nous nous organiser localement? Peut-on se joindre à un mouvement plus large?

Venez échanger avec quatre personnes qui s’impliquent et luttent de différentes façons, dans divers lieux et venez connaître les enjeux qu’elles trouvent importants : logement, droit des femmes, pauvreté, anti-capitalisme et autogestion.

Quand? LUNDI, 27 septembre 2010 18 h 00
Où? CEDA, 2515, rue DELISLE, MÉTRO LIONEL GROULX

Pour plus d’information, contactez le POPIR-Comité Logement 514-935-4649 ou visitez leur blog

vendredi, janvier 08, 2010

Le parc de logements privés en plus mauvais état qu'on le pense




...et c'est la «plus grande association de propriétaires de logements locatifs» qui le dit! L'illustration est composée de la une du premier numéro de «Proprio», le nouveau journal de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (décembre 2009).

mardi, décembre 15, 2009

Hausses de loyer abusives : la grosse majorité!

Le RCLALQ (Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec) a dévoilé son rapport 2009 sur les hausses de loyer.
Selon les données compilées par le RCLALQ, 9 locataires sur 10 ont reçu, en 2009, une hausse de loyer supérieure aux taux d’ajustement de la Régie du logement. Les hausses de loyer non conformes atteignaient en moyenne 5% ; ce qui représente un « trop-perçu » de 22,37$/mois. De manière plus détaillée, on a enregistré des hausses de loyer de 3,5% dans la région de Québec, de 4% à Trois-Rivières, de 4,1% en Montérégie et de 6,1% à Montréal. Dans l’échantillon du RCLALQ, on remarque que le chauffage est principalement à la charge des locataires (69,7%) et que la majorité des logements n’ont pas subi de réparations majeures (73,3%). Pour ce type de logement, l’indice d’ajustement de loyer publié par la Régie du logement était de 0,6 % (en excluant les variations de taxes). Malgré tout, les locataires dans cette situation ont reçu des hausses de loyer moyennes de 4,2%, une hausse 7 fois supérieures au taux d’ajustement de la Régie du logement. L’analyse du RCLALQ révèle de plus que les locataires ont reçu des hausses moyennes de 25,97$ alors que la hausse calculée en tenant compte des taux d’ajustement de la Régie et des spécificités du logement (variation de taxe municipale, mode de chauffage) aurait été de 5,34$. Les propriétaires demandent donc un montant supplémentaire de 20,64$/mois. « À moins que le locataire conteste la hausse, s’indigne Nicole Dionne, du Bureau d’animation et information logement de Québec, le propriétaire empochera la rondelette somme de 250$ annuellement, et ce, sans justification. »
Vous trouverez également sur le site du RCLALQ un palmarès des hausses de loyer. Félicitations aux proprios de Montréal, qui, en moyenne, nous volent mieux qu'ailleurs.

Que faire lorsqu'on reçoit une augmentation de loyer?

Le RCLALQ a profité de l'occasion pour rappeler aux locataires qu'ils ont le droit de refuser une augmentation de loyer. De plus, l'organisme a tenu à prévenir les locataires qu'il ne faudra pas tenir compte des recommandations d'augmentations de loyer émises par les corporations de propriétaires immobiliers. En effet, la Régie du logement ne publie qu'à la fin janvier ses indices d'ajustement des loyers et sa grille de calcul. À partir de ce moment, muniEs de la variation annuelle des taxes foncières de leur immeuble (disponible auprès de leur municipalité et de leur Commission scolaire), les locataires pourront consulter leur comité logement qui pourra les aider à mesurer le caractère raisonnable ou non de la hausse demandée. Le cas échéant, ils et elles pourront la refuser par écrit dans le mois suivant l'avis de leur propriétaire. Toutes ces démarches sont absolument indispensables puisque le contrôle des loyers n'est toujours pas obligatoire au Québec.

À ce sujet, le RCLALQ réclame un registre des baux.

mardi, octobre 06, 2009

La lutte continue dans le sud-ouest.

Suite au simulacre de démocratie participative des audiences du BAPE sur la réfection de l’échangeur Turcot qui se sont déroulées en juin, les citoyen-nes du sud-ouest continuent de s’organiser contre ce projet que le gouvernement tente de nous imposer. L’UCL impliquée dans cette lutte depuis plusieurs mois*, lance une campagne d’affichage massif dans le sud-ouest montréalais. Cette campagne vise tout d’abord à dénoncer la précarité de plus de 400 habitant-es de St-Henri menacé-es d’expropriation. De plus, elle vise à rappeler aux élus et à l’État que la lutte dans le sud-ouest se poursuit et s’intensifiera dans les prochains mois s’ils continuent à maintenir ce projet et à refuser d’écouter nos voix.

C’est à nous, et non pas aux politiciens et aux technocrates, à décider de l’avenir de nos quartiers.

Non aux expropriations!

Des logements, pas du béton!

*voir Cause Commune no.25

jeudi, juillet 02, 2009

Pénurie de logements et hausse de loyers


L'IRIS (Institut de recherche et d'informations socio-économiques) a publié, juste à temps pour la "fête" du déménagement, son document annuel sur l'état de la situation du logement au Québec.
La pénurie de logement semblait se stabiliser en 2008 avec un redressement léger du taux d’inoccupation. Or, les données de 2009 indiquent plutôt que la crise du logement se transforme en état permanent (voir Graphique 1). Alors que de nombreux commentateurs prédisaient la fin de la pénurie, le taux d’inoccupation a connu une baisse à l’échelle du Québec et demeure éloigné du seuil d’équilibre. Du côté des loyers, la crise d’abordabilité s’amplifie avec des hausses soutenues. De plus, l’actuelle crise économique risque d’aggraver la situation précaire de l’accès au logement.
Voici, donc, par Guillaume Hébert et Marc Daoud, « Pénurie de logements et hausse de loyers » (document PDF).

lundi, novembre 03, 2008

Québec : Faible loyer + autogestion ? C’est la coopérative d’habitation

Un camarade de la Nuit(NEFAC-Qc) a publié au mois d'octobre un article dans le mensuel d'Alternative Libertaire. Nous vous publions ici son texte.

Dans la Belle Province, les luttes populaires des années 1970 ont imposé une forme originale de logement social. Une partie du budget public va au financement de coopératives formées par les habitantes et les habitants eux-mêmes. Un aperçu.

Quand les camarades de l’étranger débarquent dans l’immeuble baptisé Les Pénates, à Québec, ils sont toujours un peu perplexes et émerveillés. Voilà une petite communauté d’une cinquantaine de personnes qui autogèrent un immeuble, et d’où essaime une foule de projets allant du jardin sur les toits à l’atelier de sérigraphie, en passant par un site de compostage et l’incontournable barbecue collectif. Ni squat, ni commune, les Pénates sont l’une des 1 200 « coopératives d’habitation » qui existent au Québec.

Des tristes HLM…

Le logement social s’est développé tardivement au Québec et, avec seulement 10 % du parc de logements locatifs, il n’occupe pas une place aussi importante qu’en France. La construction de HLM n’y a commencé vraiment qu’en 1968. Le contexte était à la rénovation urbaine, et les HLM servaient essentiellement à reloger la population de vieux quartiers ouvriers voués à la destruction. Mais ce qu’on offrait aux locataires, c’était des tours immenses, mal insonorisées et loin de tout : de vrais ghettos, et, en plus, il n’y en avait pas assez pour tout le monde ! Des luttes urbaines ont alors éclaté pour la réhabilitation des vieux logements et la construction de HLM à échelle humaine, au cœur des quartiers centraux. C’est dans ce contexte que sont apparues, vers 1974, les premières coopératives d’habitation.

…aux coop d’habitation

L’enjeu était de sauver ce qui pouvait l’être dans les quartiers populaires, tant les immeubles que les populations traditionnelles. Or, les gens n’ayant pas les moyens de devenir propriétaires, cela ne pouvait passer que par un développement du logement social. Prenant le contre-pied des HLM qui étaient systématiquement des constructions neuves géréEs de façon paternaliste et autoritaire par les municipalités, le mouvement populaire a imposé une forme de logement collectif, autonome et autogéré, financé par l’État : la coopérative d’habitation en occupation continue. Comme les premières coopératives d’habitation étaient le fruit de luttes urbaines, elles étaient porteuses de liens de solidarité dépassant largement la seule question du logement. La coopérative n’était alors qu’un élément parmi d’autres d’un mouvement plus large, actif dans les quartiers et dont l’objectif était de changer la vie.

Il faut toutefois reconnaître que les années 1970 sont derrière nous et que le mouvement populaire est retombé. Les coopératives ont continué de se développer, avec ou sans l’aide des mouvements sociaux. Il y a en a maintenant 1 200, regroupant quelques 50 000 personnes dans 24 000 logements. Le temps a fait son œuvre et, aujourd’hui, le mouvement coopératif a plus tendance à se penser comme une entreprise collective avec un supplément d’âme – l’autogestion – que comme un mouvement social opposé au marché de l’immobilier.

Vivre en coop

Habiter une coopérative d’habitation c’est un peu, beaucoup, confronter l’idéal libertaire à la réalité. Pour faire bref, l’autogestion, c’est exigeant ! Peu de coopératives arrivent à maintenir à long terme, c’est-à-dire sur plusieurs décennies, le niveau de mobilisation nécessaire pour fonctionner sur un mode strictement assembléiste et collectif. Dans la plupart des cas, les membres finissent par abdiquer au moins une partie de leurs prérogatives – sauf la question des hausses de loyers ! – à un conseil d’administration et ne font plus d’assemblées générales qu’une fois par an – le minimum légal. Quelques grosses coopératives paient même des employé-e-s pour veiller à la gestion et à l’entretien. Celles qui n’en ont pas les moyens, et elles sont nombreuses, sous-traitent ce qui peut l’être à leur fédération régionale (les deux tiers des coopératives sont fédérées). D’autres encore s’en remettent tranquillement aux inévitables membres qui se dévouent et deviennent quasiment irremplaçables. Dans les pires cas, heureusement rares, le népotisme peut même s’installer – ça peut être aussi ça l’autonomie – et une intervention extérieure devient nécessaire pour assainir la situation.

Pourtant, vivre en coop, ça peut être merveilleux ! Pour peu qu’on s’y mette, c’est la possibilité d’articuler un espace privé à un espace communautaire. C’est pouvoir s’appuyer sur son voisinage pour intervenir sur le quartier et développer autant de projets que l’on veut. C’est l’expérience du collectif, sans le stress permanent de l’expulsion propre aux squats. C’est, enfin, une autre idée de la vie en société.

Nicolas Phébus (Nefac-Québec)

Pour en savoir plus

FRAPRU : www.frapru.qc.ca Fédération canadienne de l’habitation coopérative : www.fhcc.coop

Confédération québécoise des coopératives d’habitation : www.cooperativehabitation.coop

jeudi, juin 26, 2008

400 ans après la construction de « l'Abitation » par Champlain, le besoin de logement est toujours là!

Dans le cadre des Fêtes du 400e de Québec, le FRAPRU établira à partir du 26 juin un camp de mal-logéEs en plein coeur de Québec, au Parc de l'Amérique française (au coin de René-Lévesque Est et Claire-Fontaine). Le Camp des 4 « SANS », pour les « SANS TOIT », les « SANS L'SOU », les « SANS DROIT » et les « SANS VOIX », vise à rappeler le besoin d'investissement en logement social.

Pour en savoir plus, consulter le site du FRAPRU, des documents d'information y sont disponible. Pour les gens de Montréal intéressé à manifester samedi, veuillez communiquer avec votre comité logement dans votre quartier. Déjà 12 autobus de 55 personnes quitteront Montréal pour la Manifestation.

samedi, février 02, 2008

Quand les pauvres servent d'écran de protection! Ou l'histoire d'une rue qui voulait devenir grande!

En novembre dernier, on apprenait en grande pompe que le projet de modernisation de la rue Notre-Dame faisait enfin l’accord des différents intervenants (c’est-à-dire la ville et le gouvernement du Québec principalement). La rue Notre-Dame, c’est plus de 30 ans de tergiversations politiques et un statut quo inacceptable ! Il faut faire quelque chose, mais quoi ? Le problème actuel, c’est que 75 000 véhicules y passent quotidiennement, pour une route c’est beaucoup. Les feux nuisent à la fluidité et sont d’aucun secours aux quelques personnes osant s’aventurer à traverser cette rue. Le transport en commun y est, pour ainsi dire quasi inexistant ! La portion sud (les usines) est à l’abandon et la proximité avec la rue et le port rend ces usines impropres aux développements résidentiels ! Eh oui ! Il existe des endroits à Montréal où les promoteurs de condos n’osent même pas s’essayer !

Plusieurs enjeux pèsent dans la balance. La construction d’un pont reliant la Rive-nord et la 25 doit se compléter dans l’amélioration de la fluidité sur Notre-Dame. Le Port a besoin d’une voie permettant à ses camions lourds de circuler, puisque plusieurs d’entre eux ne peuvent prendre le pont tunnel. Ces deux enjeux économiques sont considérables.

Le problème, c’est que la rue Notre-Dame n’est pas dans un no man’s land elle traverse trois quartiers populaires de l’est à l’ouest, Mercier, Hochelaga-Maisonneuve et Centre-Sud. Ce sont ces derniers qui seront le plus touchés par ce projet. Dans Centre-sud, le développement menace un développement de logements sociaux, sur les terrains de Radio-Canada. Comme si ce quartier n’en avait pas besoin ! Centre-Sud n’a eu qu’un développement de logement social de 6% (du développement résidentiel total) c’est minuscule considérant les besoins de la population et on se permet de leur coupé d’autres logements pour y foutre une autoroute qui n’en ai pas une !

Dans Hochelaga-Maisonneuve, les effets du projet sont plus pernicieux. Par contre, il appert que les premières victimes seront les habitant-e-s qui bordent Notre-Dame, soit des HLM ! En effet, tout au long du parc linéaire (coté nord de Notre-Dame) on retrouve des HLM. Ceux-ci deviendront donc la barrière anti-son et anti-poussière pour le reste du quartier ! Mais on s’en fout ! Ce sont des pauvres !

Je vous entends déjà me dire qu’il ne faut pas voir là une volonté de… Bla Bla Bla… ! C’est un hasard !... NON ! Il existe une tendance à foutre les pauvres dans des zones d’habitation peu souhaitable et ce depuis toujours. Même dans des projets de mixité sociale (c’est-à-dire des condos avec du logement abordable, dont une partie en logement social) les autorités réussissent à foutre les pauvres dans les parties de terrain indésirable. Dans l’est de Montréal par exemple, la ville et les promoteurs d’un projet de développement résidentiel majeur ont accepté de construire des logements sociaux dans la zone d’impact environnementale des grosses raffineries. Ainsi les condos sont placés dans l’endroit sécuritaire et les pauvres, dans les zones où il peut y avoir impact sur l’environnement ! Ni plus ni moins ! Au moins ils sont honnêtes !

Bon ! Que pouvons-nous y faire ? D’un côté, la possibilité de desservir l’ensemble de la Rive Nord-est de Montréal et également l’ensemble de l’activité portuaire. Puis de l’autre des milliers de résident-e-s souvent pauvres de quartiers populaires. Le choix s’impose de lui-même ! Que pouvons-nous y faire ?

Ah ! Et si on essayait de s’unir et de lutter…

Pétition pour le logement social et communautaire


Pour convaincre le gouvernement québécois d’investir dès son prochain budget dans un plan de relance du logement social, le FRAPRU s’est associé à cinq autres regroupements nationaux actifs dans le domaine*. Ensemble, nous lançons une PETITION adressée aux députéEs de l’Assemblée nationale et nous vous demandons :

· de la FAIRE CIRCULER le plus rapidement possible

· puis de RETOURNER LES COPIES ORIGINALES

AVANT le jeudi 28 février 2008 au FRAPRU (adresse ci-dessous et sur la pétition)

Pétition

( imprimez sur feuilles 8 x 14 )


:: EXPLICATIONS

Vous l'avez sans doute constaté, les besoins en logement ne diminuent pas, au contraire. La pénurie s’étend maintenant sur tout le territoire québécois; les loyers augmentent beaucoup plus vite que l’inflation et que les revenus des locataires. Des dizaines de milliers de ménages ont un besoin urgent de logements sociaux et communautaires.

Des projets totalisant 10 000 logements coopératifs et sans but lucratif sont actuellement en préparation partout au Québec. Mais ils pourraient ne jamais être construits si Québec ne réinvestit pas dès cette année dans AccèsLogis, seul programme permettant la construction de logements sociaux.


* Cette pétition est une initiative des regroupements suivants :

•l’Association de groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ),

• la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH),

• la Fédération des associations de locataires des HLM du Québec (FLHLMQ),

• le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU),

• le Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH)

• et le Réseau SOLIDARITE Itinérance Québec.


Nous vous remercions à l'avance pour votre appui solidaire.


Marie-José Corriveau
FRAPRU
180 boul. René-Lévesque Est # 105
Montréal Qc H2X 1N6
tél.: 514 522-1010
téléc.: 514 527-3403

( imprimez sur feuilles 8 x 14 )
RETOURNER LES COPIES ORIGINALES
AVANT le jeudi 28 février 2008:

FRAPRU
180 boulevard René-Lévesque Est, suite 105,
Montréal, Qc, H2X 1N6