Affichage des articles dont le libellé est flic. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est flic. Afficher tous les articles

jeudi, août 23, 2012

Blanc bonnet, bonnet blanc

Je me souviens plus comment je suis tombé sur ça, mais je voulais le partager avec vous et puis, ça tombe bien, ce soir c'est le lancement de ce nouveau web magazine nommé Nous Autres d'où est tiré l'article.

Au delà de la loi en tant que tel, c'est le jeu politique derrière qui m'a fait le plus sourire; les acteurs, plusieurs encore sur scène, ont des positions opposées a celles d'aujourd'hui, on entends les mêmes bla-blas, les indignations creuses, les larmes de crocodiles et tout le tralala du triste spectacle politicien. Une autre époque, qui nous rattrape aujourd'hui avec la mise en application du fameux article 500,1 du code de la sécurité routière, mais aussi un aide mémoire pour nous rappeler que rouge ou bleu, ils nous saignent a blanc!

* * *

DE LA ROUTE À LA RUE : 
PETITE HISTOIRE POLITIQUE D'UN INSTRUMENT DE RÉPRESSION POLICIÈRE


Ministres et députés sont bien concentrés à débattre des virgules et des termes exacts d’un projet de loi qui pourra les protéger des moyens de pression populaires. Une déclaration récente du premier ministre témoigne de leur état d’esprit : « Il faut que les gens comprennent que ça ne sert à rien de se dresser contre un gouvernement, contre une population [1]».  Pour ces personnes au sommet de l’appareil étatique, il est hors de question que la rue dicte la conduite de l’État, même s’il faut que la Sûreté du Québec intervienne brutalement contre des regroupements citoyens ou que la Ligue des Droits et Libertés en vienne à condamner les méthodes excessives du gouvernement québécois [2].

On se croirait presque en 2012

Pourtant, lorsque ce scénario défile, ce sont les camionneurs indépendants qui dévient de la ligne droite de l’ordre établi, les grandes entreprises de transport qui leur mettent des bâtons dans les roues à coup d’injonctions, le Parti québécois qui tente de freiner leur élan et Lucien Bouchard qui a les deux mains sur le volant du pouvoir. Les enseignants enseignent et les étudiants étudient, après avoir eux-mêmes défié les anciens ministres de l’Éducation Pauline Marois en 1996 (menace de dégel des frais de scolarité) et François Legault en 1999 (contrats de performance universitaires). Nous sommes au printemps 2000 et le gouvernement péquiste se prépare à adopter sans opposition le projet de loi 130 [3] modifiant le Code de la sécurité routière (CSR) [4].

L’une des modifications en jeu, l’ajout de l’article 500.1, contient des dispositions et amendes semblables à la loi 12 (projet de loi 78) du printemps dernier [5]. En mettant en place cette nouvelle mesure législative, le ministre des Transports Guy Chevrette espère surtout qu’elle aura un effet dissuasif sur les camionneurs et, éventuellement, fournira au gouvernement un outil punitif pour réagir à de nouveaux blocages des voies de circulation majeures. Ce n’est qu’une douzaine d’années plus tard que l’article 500.1 sera utilisé abondamment pour justifier les arrestations par centaines de manifestants exprimant pacifiquement et publiquement leur mécontentement politique. Signe du destin, l’objet principal du projet de loi est de permettre et d’encadrer le virage à droite au Québec.

lire la suite ici

vendredi, septembre 24, 2010

Quand liberté d’expression rime avec répression



Nos camarades de La Pointe Libertaire s'associent une fois de plus aux Services Juridiques Communautaires pour vous présenter un atelier sur les enjeux associés aux droits démocratiques.

Jeudi 30 septembre, 18h30-20h30, 2356
rue Centre (Carrefour d'éducation populaire)


La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par les Chartes tant canadienne que québécoise.

Pourtant, quand des personnes qui n’ont pas les moyens de se payer des espaces publicitaires privés diffusent leurs idées ou activités en affichant dans la rue, en distribuant des dépliants et journaux ou en participant à des manifestations, elles sont souvent victimes d’intimidation et de répression. Des règlements municipaux interdisent l’affichage sous peine d’amende, la police surveille, fouille ou arrête.

L'avocat Denis Barrette sera sur place pour vous faire une petite présentation et répondre à vos questions concernant l'affichage, le tractage et les manifestations. A-t-on le droit d'afficher dans la rue, de passer des tracts? Quels sont les pouvoirs de la police? Que faire en cas de contravention?

Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d'autres lors de cet atelier. C'est un rendez-vous !


www.lapointelibertaire.org

www.servicesjuridiques.org

lundi, juin 28, 2010

G20 de Toronto : un État policier à la défense du capitalisme

Nous reproduisons ici le communiqué diffusé aujourd'hui par la CLAC-2010 [le groupe qui organisait la mobilisation montréalaise contre le G20 à Toronto].

Appel à une manifestation de solidarité jeudi le 1 juillet à 12h au Carré Phillips

Convergence des luttes anticapitalistes – CLAC 2010

Montréal, le 28 juin 2010 - La CLAC 2010 dénonce la répression policière d’une ampleur sans précédent au Canada intervenue à Toronto lors du Sommet du G20. À la violence policière s’ajoute l’annonce d’une série de mesures d’austérité économique (réduction de déficits, hausses de taxes, coupes dans les services sociaux), qui constituent autant de violences économiques dirigées contre les populations. Les travailleuses et les travailleurs sont appelés à payer la note pour la dernière crise financière, alors que les banques et le secteur financier, qui en sont les responsables et qui ont bénéficié de 20 000 milliards $ en plans de relance, ne se voient imposer aucune nouvelle régulation.

« Les 900 arrestations arbitraires et politiques à Toronto sont du jamais vu dans l’histoire du Canada, soit près de trois fois plus qu’en octobre 1970. Les policiers ont violé les droits fondamentaux, détenu des gens durant des heures sans accusations formelles, sans recours à un avocat, sans nourriture et sans eau. Les policiers se sont montrés coupables d’entrée par effraction sans mandat, de profilage, d’intimidation et de harcèlement, de kidnapping, d’usage démesuré de la force sur des manifestantes, des manifestants ainsi que des journalistes. Nous voyons bien qu’État policier et violence économique vont de pair », explique Danie Royer, coporte-parole de la CLAC2010.

« Chaque jour, partout dans le monde, des gens meurent des conséquences directes des politiques sociales et économiques mises de l’avant par les élites regroupées dans cette instance illégitime qu’est le G20. Les réductions de déficit fièrement annoncées ne feront qu’empirer les conditions de vie de millions de personnes. Stephen Harper a d’ailleurs rappelé que l’objectif visé était de contenter et de rassurer les marchés financiers. Rien sur l’environnement, des miettes pour la santé des femmes, rien sur les conséquences sociales de la crise économique, dont les personnes migrantes sont les premières victimes. Tout pour consolider le capitalisme, un système économique qui privilégie une infime minorité au détriment de l’immense majorité », s’indigne Mathieu Francoeur, coporte-parole de la CLAC2010.

Ce dont nous avons été témoins à Toronto visait à faire taire la dissidence et à criminaliser les mouvements sociaux. Ce sont des tactiques bien connues pour diviser les populations, briser la résistance et imposer des politiques régressives. Nous avons franchi une nouvelle étape dans l’intensification de la répression policière et dans les concessions exigées des populations.

Nous appelons l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif, qui n’ont fait qu’exprimer leur désaccord avec des politiques autoritaires, sécuritaires, racistes et antisociales.

La CLAC 2010 tiendra un rassemblement le jeudi 1er juillet 2010 à midi au Carré Phillips, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Union, à Montréal.

* * *

La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal 2010 (CLAC 2010) est un réseau de groupes et d'individus qui se sont réunis pour consolider leurs luttes respectives à l'échelle locale et mobiliser leurs communautés en vue des sommets du G8 et du G20.

vendredi, mai 21, 2010

Communiqué de Common Cause sur l'incendie d'une banque en Ontario.

Via Voix de Faits

Nos camarades de l'organisation anarchiste Common Cause, en Ontario, ont réagi par voie de communiqué aux allégations médiatiques à l'effet que l'incendie d'une succursale de la Banque Royale de la région d'Ottawa soit l'oeuvre d'anarchistes.

21 mai 2010
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Incendie d'une succursale de la Banque Royale
Les anarchistes servent de boucs émissaires


Malgré les affirmations largement répandues dans les médias, il n'y a aucune indication que le récent incendie d'une succursale de la Banque Royale, à Ottawa, ait été perpétré par des "anarchistes".

Il n'est affirmé nulle part dans la déclaration ou la vidéo qui ont été publiées en ligne que les responsables sont des anarchistes.

Prétendre sans aucune preuve, comme le font les médias, que c'est l'œuvre d'anarchistes frise la calomnie et mérite la note F en journalisme élémentaire.

Nous n'avons aucune idée des convictions politiques de ceux et celles qui ont fait ça. Nous ne pouvons d'ailleurs pas exclure la possibilité que ce soit le fait d'agents-provocateurs.

"Cet acte devrait également être placé dans le contexte de la violence significative perpétrée sur une base quotidienne par l'État capitaliste comme la violence de la guerre, la pauvreté, le colonialisme et la destruction de l'environnement. Bien que nous cherchions à construire une résistance basée sur des mouvements populaires de masse, nous comprenons pourquoi les gens sont en colère contre les banques", dit Kyle James, membre de la section locale d'Ottawa de Common Cause.

L'anarchisme n'est pas la violence et le chaos. L'anarchisme veut créer une société hautement organisée et démocratique, libérée de la hiérarchie et de l'exploitation.

Comme anarchistes, nous soutenons la construction de mouvements de masse révolutionnaires et démocratiques, qui s'attaqueront directement au capitalisme par un travail d'organisation syndicale et communautaire en utilisant l'action directe de masse comme les grèves, les lignes de piquetages et les occupations.

Nous croyons en la puissance de millions de personnes de la classe ouvrière se tenant toutes ensemble debout contre les banquiers, les patrons, et leurs états. Nous avons besoin de grèves générales illimitées de tous les travailleurs et toutes les travailleuses partout au Canada et à l'étranger pour vaincre les attaques capitalistes contre la classe ouvrière.

Les travailleurs et les travailleuses, y compris les employé-e-s de banque, n'ont rien à craindre des anarchistes.

Unie, la classe ouvrière a le pouvoir de mettre le système capitaliste tout entier à genoux et de relancer le travail pour nos propres besoins plutôt que les profits des patrons.

Common Cause est une organisation anarchiste d'Ontario avec des sections locales à Ottawa, London, Toronto et Hamilton.

[Traduction: secrétariat externe de l'Union communiste libertaire (Québec)]

mardi, mars 16, 2010

L'acceptation béate de la brutalité policière

Surprise! Des voyous cagoulés en train de procéder à...
l'arrestation d'un camarade? Bonjour, la police!

Une lettre d'opinions publiée sur cyberpresse.

La manifestation contre la brutalité policière est chaque année victime... de brutalité policière. Tout comme l'an dernier, la campagne de dénigrement mise en oeuvre par le Service de police de la ville de Montréal fut des plus efficaces. Avant même que le moindre manifestant n'ait pensé participer à la manifestation annuelle, le SPVM, relayé par son puissant service de relations publiques, mettait tout en oeuvre afin de justifier d'éventuelles arrestations. 

vendredi, mars 12, 2010

Jean-Loup Lapointe, un récidiviste dangereux


Le Devouar a obtenu un rapport du SPVM signé de la main de Jean-Loup Lapointe, à propos d'un événement semblable à celui qui a mené à la mort de Fredy Villanueva en août 2008. Le récit est plutôt ennuyant, mais, même pour les plus légalistes et aliénéEs, prouve au moins que le flic a menti.
Le policier Jean-Loup Lapointe a déjà été impliqué dans un intervention au cours de laquelle il a dû asperger de poivre de Cayenne six jeunes de 16 à 20 ans parce qu'il craignait d'être désarmé et d'être tué.

Cet épisode étrange est revenu hanter le policier Lapointe, en portant ombrage à sa crédibilité, hier lors de l'enquête du coroner sur la mort de Fredy Villanueva.

En effet, lors de son contre-interrogatoire aux mains d’Alain Arsenault, en février dernier, Lapointe a déclaré sous serment qu’il avait eu peur d’être désarmé et tué une seule fois dans sa carrière. C’était le 9 août 2008, lorsqu’il a abattu le jeune Villanueva à la suite d’une intervention qui a mal tourné, à Montréal-Nord.

Contrairement à ses dires, Lapointe a déjà évoqué la peur d’être désarmé et tué, par le passé, pour justifier une intervention à grands renforts de poivre de Cayenne auprès de quatre jeunes filles de 17 à 20 ans, un adolescent de 16 ans, et un jeune homme de 18 ans.
Un rapport d’événement du SPVM dont Le Devoir a obtenu copie laisse entrevoir la possibilité que le policier ait commis un parjure. Ce document est rédigé et signé de la propre main de Jean-Loup Lapointe.

mercredi, mars 10, 2010

La déontologie vue par un flic du SPVM

Un policier en uniforme en a profité le 8 mars dernier, à l'occasion d'un rassemblement pour la Journée Internationale des Femmes, pour se moquer de la déontologie policière devant la caméra.

Bon, on savait déjà qu'une plainte en déontologie policière contre un flic qui abuse de son pouvoir, ça finit presque toujours en « conciliation », quand elle n'est pas rejetée d'emblée. La « conciliation » c'est quand la victime obtient une rencontre avec le policier pour tenter de régler leur « différent ». On ne parle pas bien sûr de disputes du genre « ton chien a chié sur ma pelouse » mais plutôt d'amendes injustifiées, d'arrestations illégales ou encore de gestes violents de la part d'agents de la paix. Ce n'est que très rarement qu'un flic visé par une plainte soit cité devant le Comité de déontologie : en 2008, sur 650 plaintes, seulement 3 ont progressé jusqu'au Comité [1]. Puis encore là, les sanctions sont invariablement les mêmes : quelques jours de suspension avec ou sans salaire. Jusqu'à maintenant, on pouvait compter sur les membres de la force constabulaire pour défendre le processus de déontologie, ce supposé rempart contre les abus policiers et l'impunité.

Cependant, l'agent Pascal Tassé du SPVM, lui, il sait à quoi ça sert vraiment une plainte en déontologie. Pas à protéger protéger le public contre les abus policier, non madame! La déontologie, ça sert à accumuler du temps supplémentaire payé à $40/h!



Avancez à 2:30 pour visionner l'interaction avec l'agent Tassé

Avec un salaire médian d'environ $49000 (échelon 4) [2], on peut calculer que l'agent Tassé a probablement cumulé pas loin de 125 heures en déontologie l'an dernier. Avec notre aide, peut-être qu'on pourrait l'aider à battre son record cette année?

[1] Bilan du SPVM en chiffres
[2] Conditions de travail d'un policier permanent à la Ville de Montréal

Source du vidéo et transcription

mardi, février 09, 2010

On nous fiche... Ne nous en fichons pas!


Voici un évènement très intéressant organisé par nos camarades de La Pointe libertaire ainsi que par les services juridiques de Pointe Saint-Charles.

Nous sommes surveillé-e-s….. Comment, par qui ? Qui utilise ces informations, dans quel but ? Pourquoi s’inquiéter ? Telles sont les questions qui seront abordées par nos conférenciers.


Au nom de la sécurité, des mesures de toute sorte sont mises en place par nos gouvernements : notre utilisation d’Internet et nos déplacements sont surveillés ! Pensons aux listes de citoyen-e-s interdit-e-s de vol ou de voyage, aux permis de conduire Plus, à la carte Opus, aux scanners corporels dans les aéroports, aux certificats de sécurité, etc.

Nos droits sont ainsi bafoués. Avec les progrès des technologies, le Canada se dirige dangereusement vers une société de surveillance. Qu’en est-il du droit à la vie privée, de la liberté d’expression, du droit de manifester ? Ne nous laissons pas ficher !


Conférenciers


Dominique Peschard
(Ligue des Droits et Libertés)

et

Alexandre Popovic
(Coalition contre la répression et les abus policiers)


Jeudi 18 février @ 18h30
Carrefour d’éducation Populaire
(2356, Rue Centre, Métro Charlevoix)

Veuillez réserver votre place au numéro suivant
514-933-8432
ou par courriel
servjur@bellnet.ca

mercredi, décembre 09, 2009

La version de Jean-Loup Lapointe

Mise en garde, l'image suivante est très troublante : on y voit l'ampleur des blessures subies par le courageux, vaillant et téméraire Jean-Loup Lapointe, agent de la paix n'ayant eu d'autre choix que d'assassiner Fredy Villanueva au mois d'août 2008. L'écart entre l'évènement et le dévoilement public de sa version? Pas grave, le pauvre chou a vécu toute une aventure, valait mieux lui laisser le temps de se ressaisir. Pendant la dernière année et demie, on a vu la famille Villanueva et un tas de tatas défiler dans les rues et pleurer aux nouvelles; on n'a jamais pris un instant pour se demander comment s'en sortait le brave constable!! Comme je le disais, la photographie efface tout soupçon que nous, braves citoyennes et honnêtes citoyens, aurions pu avoir face au charmant flic ou à son sécuritaire corps policier.

Pour ne pas trop brusquer, d'ailleurs, voici quelques extraits du rapport de Jean-Loup Lapointe. Vous saurez donc un peu à quoi vous en tenir avant d'être exposéE directement à la brutalité à laquelle il a dû faire face.

«Frappé au dos, dans les côtes et sur la mâchoire»
« étranglé »
«agrippé et serré au niveau de la gorge»
il craignait que ces assauts le « blessent gravement » et le « fassent perdre connaissance, ne serait-ce qu’un instant »
« À cet instant, la peur d’être blessé gravement et de mourir m’envahit », ajoute-t-il.

C'est pourquoi il prétend avoir été forcé de tirer dans les « masses de corps ».

Ça a vraiment pas dû être drôle, hein. Le pauvre agent voulait seulement faire respecter la loi et empêcher de vilains d'jeunes de voir leurs âmes corrompues par le jeu des dés et il se fait sauter dessus, machin-machin, jusqu'à avoir peur pour sa vie. T'sais..! Alors voilà, finit le faux suspense plate, voici la photo qui vaut mille mots, qui explique mieux que n'importe quel rapport ce qui a bien pu se passer ce jour-là.


Eh oui. C'est tout. Le comble, c'est que sa collègue-complice prétend n'avoir rien vu de tout ça, trop occupée qu'elle était à tenir Dany Villanueva au sol (pendant qu'il frappait l'autre porc au visage, je présume).

lundi, décembre 07, 2009

Grèce : Le premier anniversaire de la mort d'Alexandros Grigoropoulos tourne à l'émeute.

Le 6 décembre 2008, lors d'une manifestation à Athènes, Alexandros Grigoropoulos, un camarade âgé de 15 ans, a été assassiné, de sang froid, d'une balle policière à la poitrine.

Un an plus tard, les commémorations de samedi à lundi ont eu lieu dans tout le pays notamment à Athènes et Salonique. Des manifestation appelées principalement par les partis d'extrême gauche, les groupes anarchistes et autonomes et quelques syndicats. Pour la deuxième journée de manifestation à Salonique, entre 8000 et 10000 manifestant-es auraient défilé. Du côté d'Athènes c'est plusieurs milliers de personnes qui ont pris la rue. Évidemment les flics ont attaqué les contingents et de dures batailles de rue se sont déroulées; jets de pierre et molotov contre matraques, grenades assourdissantes et lacrymos. À Salonique des sources rapportent que les policiers auraient attaqués à coup de lacrymogènes les contingents, ce qui aurait provoqué une riposte bien méritée de la part des manifestant-es.

La manif a d’abord été attaquée au moyen des gaz, mais sans se scinder ni permettre aux flics d’approcher — jets de pierres. Après la manif, une AG était prévue à Polytechnique. Sans raison, les antiémeute ont pénétré une troisième fois en trois jours dans l’espace universitaire, frappant, gazant et arrêtant les gens. Leur intention de tuer ou d’estropier ne peut pas faire de doute à qui était là. Les étudiants occupent le bâtiment principal de l’Université où une assemblée (ouverte à tous après les derniers événements) doit avoir lieu.source




De samedi à lundi, au moins 823 personnes ont été arrêtées dans tout le pays, parmi lesquelles 159 ont officiellement été gardées à vue et inculpées. Ce sont les chiffres officiels, on se doute que le nombre est beaucoup plus élevé. La dictature des colonels n'est pas très loin dans ce pays hautement répressif...

Voici quelques images...


State and Capital assassinate every day and not with bullets alone. We live the causes, we don’t wait for any occasions. Everyone to the streets: For dignity, for freedom, for Anarchy. Open anarchist assembly for multiform action.








Pour plus d'infos, images et vidéos...

samedi, octobre 03, 2009

Mexico: "dos de octubre no se olvida!"


Hier, partout au Mexique avait lieu les marches commémoratives du massacre de Tlatelolco ( la Place des Trois Cultures) qui a eu lieu en 1968. Des marches qui ont lieu chaque année depuis. Elles rassemblent toujours de milliers de personnes afin qu'on n'oublie jamais la brutalité de l'État, mais aussi pour que justice soit rendu aux victimes et que les coupables soient condamnés. C'est aussi une occasion pour dénoncer une situation qui perdure encore aujourd'hui au Mexique: la violence, les assassinats, les disparitions et la répression.

Faut dire aussi que cette année la marche avait une signification particulière avec la crise qui frappe fort la population mais aussi toutes les politiques d'austérité du gouvernement, l'augmentation des frais et des impôts et la militarisation complète du pays sous couvert du combat contre le narcotrafique.

Cette année, il y avait quatre marches qui partaient de différents point dans la ville de Mexico. Les marches n'avait pas encore commencé que les "fiers-a-bras" du gouvernement (les fameux "porros") étaient présents sur les lieux pour provoquer la foule et forcer l'intervention de la police. Finalement ce n'est que plus tard que la police interviendra, après qu'elle eut intimidé et harcelé les marcheurs: barrages, bousculades, gaz lacrimogènes. L'affrontement principal, qui eu lieu apres la fin de la marche, a mené a plus de 25 arrestations.

Voici quelques liens pour ceux qui lisent l'espagnol:
kaosenlared...
La Jornada...
centro independiente de noticias... avec plein de photos

jeudi, août 06, 2009

Rappel: Ce samedi et dimanche marche pour commémorer la mort de Fredy Villanueva/Hoodstock

Le 9 août 2008, Fredy Villanueva perd la vie parce que Jean-Loup Lapointe lui tire trois balles dessus. Accompagné de sa coéquipière, Stéphanie Pilote, les deux agents interceptent un groupe de jeunes jouant aux dés. S'en suit une altercation tragique au cours de laquelle deux autres jeunes, Denis Méas et Jeffrey Sagor-Métellus, sont également atteints par les balles de ce pauvre Lapointe qui prétend, ô surprise!, avoir eu peur.

Un an après les événements, le coupable n'est toujours pas tenu responsable de ses actes et continue de porter son arme, ce qui nous rappelle à quel point la justice est un mot creux. Les raisons qui permettent aux policiers de se sentir à l'aise de tirer et de faire des interventions musclées au sein des « quartiers chauds » de la ville comme celui de Montréal-Nord sont toujours les mêmes : « ils font le ménage des gangs de rue ! » L'escouade Éclipse, sous le couvert de la lutte antigang, est un véritable promoteur du profilage racial et de la discrimination par ses manœuvres d'intimidation et de provocation constantes.

Dernièrement au parc Carignan, un agent dégaine son gun et le pointe en direction d'un groupe de jeunes. C'est la preuve que rien n'a changé… un nouveau crime policier peut survenir à tout moment. C'est pourquoi nos revendications sont plus que jamais à l'ordre du jour. Qu'on se le tienne pour dit : l'insécurité sociale est une conséquence inévitable de la pauvreté, et non le résultat des gangs de rue.

Dans le cadre du Hoodstock, la famille Villanueva et la CRAP vous invitent à participer à une marche de commémoration de la mort de Fredy Villanueva, qui se tiendra le dimanche 9 août à compter de 17h heures au parc Aimé-Léonard. Ensemble, nous tenons à rappeler la mémoire de Fredy et à réclamer justice pour toutes les victimes d'abus et de répressions policières.

---

Pour se rendre au parc Aimé-Léonard en utilisant les transports en commun :

Du terminus de la station Henri-Bourassa
1. Prenez la 49 Maurice-Duplessis (dir. Est) ou la 89 Perras (dir. Est) jusqu'à l'arrêt Léger / L'Archevêque
2. marchez sur Léger dans la même direction que l'autobus jusqu'à l'avenue Pigeon
3. tournez à gauche et marcher jusqu'à Gouin vers le nord
4. vous apercevrez le parc Aimé-Léonard à votre gauche

Aidez-vous de ce plan Google Maps au besoin : http://tinyurl.com/nxtcqn



source : La CRAP

vendredi, juillet 24, 2009

Le scoop du siècle!


Attachez vos ceintures, agrippez-vous à quelque chose de solide, faites ce que vous voulez mais préparez-vous : le scoop est renversant. Selon le juge derrière l'enquête publique entourant la mort de Dziekanski, il semblerait, après dix ans d'utilisation en Amérique du Nord et au moins 300 décès plus tard que, peut-être, potentiellement, (attention ça s'en vient..!) les gouvernements et leurs chiens de garde auraient pu s'informer un peu mieux pour assurer une utilisation plus « adéquate » du pistolet Taser, qui pourrait, on présume, peut-être avoir contribué, qui sait, aux décès de ces gens qui allaient bien avant de se prendre une décharge de 50000 volts.

Je retombe et retombe en bas de ma chaise, tellement je suis surpris qu'on puisse supposer de telles choses. Pauvre flicaille, toujours pointée du doigt quand elle tire sur le petit monde.

Trève de sarcasme, la suite de l'enquête publique sur la mort de Dziekanski a d'ailleurs été reportée au mois de septembre, après la mise à jour d'un courriel de la GRC qui laissait sous-entendre que, bien avant leur intervention, les toutous comptaient utiliser le taser contre l'immigrant polonais.


Pourquoi laisse-t-on à la police ce pouvoir de nous tirer dessus? Le problème, c'est le Taser ou le flic? L'oeuf ou le poulet?

Et une question plus théorique pour vous. Mes bases en physique/électro-magnétique remontent à bien loin et peut-être que vous pourrez m'éclairer : comment ça se fait que la chaise électrique utilisée spécifiquement pour tuer ne nécessite qu'une première décharge de 2000 volts suivie d'une autre de 500 volts (pour éviter que le corps ne prenne feu), tandis que le taser envoie 50 000 volts sans être considéré létal? Question d'ampérage?

mardi, juillet 21, 2009

Flics-assassins.net : mise à jour

[Veuillez afficher et transmettre cette mise à jour largement]

Le 9 août 2009 prochain marquera le premier anniversaire de la mort de Fredy Villanueva, 18 ans, à Montréal-Nord, aux mains de la police. Plus de vingt ans après que Anthony Griffin, 19 ans, ait été abattu à NDG par le SPVM, l’impunité sévit toujours.

Bien que, quotidiennement, les agents du SPVM harcèlent, injurient, recourent au profilage, attaquent et même tuent, leurs actions n’entraînent pratiquement jamais de réprimandes sérieuses. Lorsque les familles des victimes exigent que des comptes soient rendus et que les enquêtes sur ces abus soient menées en toute transparence, la police recoure à l’intimidation juridique pour tenter d’empêcher les enquêtes publiques (à preuve la récente tentative par la Fraternité des policiers et policières de Montréal de faire annuler une enquête du coroner sur les circonstances entourant la mort de Mohamed Anas Bennis à Côte-des-Neiges, le 1er décembre 2005). Et comme c’est toujours des policiers qui enquêtent sur les abus et les bavures d’autres policiers, ces derniers bénéficient systématiquement d’un traitement préférentiel (voir les premières étapes de l’enquête dans l’affaire Villanueva, où il été révélé que les enquêteurs de la SQ n’ont jamais interrogé les officiers impliqués dans l’assassinat de Fredy).

Depuis son lancement, en avril 2009, ce site a retenu l’attention de la police, dont les porte-parole n’ont pas hésité a qualifié l’initiative de « haineuse » dans les médias de masse. Leur réaction révèle surtout leur paranoïa et leur peur : la même paranoïa et la même peur qu’ils manifestent brutalement dans nos rues et dont les membres de nos communautés font les frais.

Ce site Internet est voué au souvenir et s’oppose à l’oubli : nous voulons que la résistance à la brutalité policière s’enracine dans la connaissance particulière des victimes de l’impunité. Nous avons tenté d’accomplir cela en documentant et en rendant publique une campagne de graffitis portant simplement le nom et l’âge des personnes assassinées par la police de Montréal.

La suite, et tout le nouveau contenu, sur flics-assassins.net.

lundi, mai 25, 2009

Pauvre tueur

Supposons que je me promène en voiture. Je décide de m'arrêter et d'aller voir un groupe de jeunes, par exemple, qui jouent aux dés dans un parc. Je les fais chier un peu, et l'histoire se termine avec une mort et des blessures, causées par les balles de mon arme à feu.

En temps normal, je me fais arrêter, et si on parvient à prouver que j'ai bel et bien tiré quatre coups de feu sur ces gens, je peux dire bonjour à une peine d'emprisonnement. Par la suite, pas grand'monde ne va se préoccuper de ma santé mentale ou de mon intégrité physique.

À moins bien sûr d'être flic au SPVM!


On apprenait aujourd'hui que Jean-Loup Lapointe, le porc qui a tué Fredy Villanueva, a reçu la permission de porter son arme en dehors de ses heures de travail, parce que le pauvre a dit être inquiet pour sa sécurité, malgré qu'il n'ait reçu aucune menace de quoi que ce soit. Et les gens, dans les parcs de Montréal-Nord et d'ailleurs, qui ressentent de l'inquiétude pour leur sécurité lorsque des flics s'approchent, est-ce qu'ils et elles ont le droit de porter une arme pour se défendre?

Au mois d'avril, les avocats des flics ont obtenu du tribunal une interdiction de publier des photos des assassins. J'pense que vous pouvez arrêter d'en rajouter : on l'a compris que les flics peuvent nous tuer en toute impunité. Malheureusement (?), leurs photos sont déjà un peu partout sur internet.

J'en profite pour vous inviter à aller lire la lettre de la Coalition contre la Répression et les Abus Policiers envoyée au coroner Robert Sansfaçon responsable de l'enquête sur la mort de Fredy Villanueva, qui explique les motifs de son retrait de l'enquête et d'une «désagréable impression que vous êtes animé d'un parti-pris en faveur de la police. »

mercredi, avril 15, 2009

Flics Assassins (Montréal)‏


De nombreux graffitis sont apparus sur les murs de Montréal récemment, rappelant les 43 assassinats commis par le Service de Police de la Ville de Montréal depuis 1987. Les graffitis font référence à un site:www.flics-assassins.net que nous vous invitons à aller visiter. Nous saluons l'excellent travail de ces camarades qui tentent à leur façon de dénoncer l'impunité policière. Voici l'introduction provenant de leur site:

De la mort violente d’Anthony Griffin, 19 ans, à l’extérieur d’un poste de police de NDG, en 1987, à l’exécution de Fredy Villanueva, 18 ans, au Parc Henri-Bourassa de Montréal-Nord, c’est 43 personnes qui ont été assassinées impunément par le Service de police de la ville de Montréal.

Que ce soit par balles, poivre de cayenne, chocs électriques, passages à tabac (ou dans un cas, écrasé par une voiture de police) le SPVM s’en est toujours sorti en parfaite impunité.

Les meurtres policiers représentent les cas les plus extrêmes de cette impunité systémique. Au quotidien, la police de Montréal se prête au profilage racial et social, y compris l’intimidation et le harcèlement des jeunes, des marginaliséEs et des membres des « minorités visibles ».

Récemment, un groupe de MontréalaisES ont rappelé ces 43 meurtres policiers en distribuant de simples graffitis dans les quartiers de la ville : de Rivière-des-Prairies à Côte-des-Neiges, du centre-ville à Ville Saint-Laurent, chaque individu assassiné par le SPVM depuis 1987 a été dûment commémoré (ainsi que sept personnes dont l’identité est inconnue). Au cours des prochaines semaines, nous ajouterons des textes et des renseignements relatifs aux meurtres policiers.

(Plus particulièrement, nous citerons des extraits du texte « D’Anthony Griffin à Mohamed Anas Bennis : Enquête sur 40 personnes tuées par la police de Montréal en 20 ans (1987-2006) », publié par le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP). Veuillez prendre note que ce site Internet n’est aucunement affilié au COBP; leur document est librement accessible sur plusieurs sites Internet).

Ce site Internet a été conçu par un groupe autonome et anonyme de MontréalaisES outréEs par la brutalité policière et le climat d’impunité qui règne dans cette ville. Nous ne sommes affiliéEs à aucun groupe, collectif ou coalition en particulier. Nous n’apportons qu’une modeste contribution aux efforts soutenus visant à contrer l’offensive policière dans nos communautés.

Alors que les flics de Montréal et leur Fraternité (ainsi que les politiciens qui les soutiennent) s’efforcent de justifier leurs assassinats, de nier le profilage racial, de faire échouer des enquêtes publiques et d’encourager des mesures publiques qui n’ont pour effet que d’accroître le pouvoir de la police et de pérenniser l’impunité, nous nous portons solidaires de ceux et celles qui, avec courage et ténacité, confrontent la répression policière.

mardi, janvier 27, 2009

Le SPVM veut se faire respecter

Le Service de Police de la Ville de Montréal fait face à un constat : le monde les aime pas. C'est d'ailleurs là-dessus que s'est penchée leur Fraternité. Normalement, dans un cas semblable, quiconque souhaitant être appréciéE davantage se poserait la question : «Ai-je fait quelque chose pour mériter ça?»

Hélas, faudrait pas leur en demander trop, à ces agentes et ces agents de la paix sociale. Se poser trop de questions ébranlerait la structure-même de leur fonction de chiens de garde de l'État. Ça fait qu'au lieu de se demander si leur harcèlement, leur profilage, leur brutalité, leurs meurtres, leurs tickets, leur intimidation et tous leurs privilèges peuvent avoir quelque chose à voir là-dedans, les «Cochon[s], poulet[s], mangeux d'beignes»1 tentent une fois de plus de faire passer une loi qui leur permettrait de remettre un constat d'infraction à quiconque les insulterait.

«Le but est d'inculquer la notion de respect envers les policiers, une notion qui se perd à Montréal», a affirmé M. Francoeur, président de la Fraternité.

Oui, M. Rancoeur, on en a plein le cul d'endurer les agissements abusifs de vos paramilitaires. Vous avez choisi de travailler à faire appliquer bêtement des lois qui nous font chier, qui servent d'abord et avant tout à protéger la sacro-sainte propriété privée de vos patrons pis d'leur gang; vous pouvez ben m'endurer, quand je vous croise, et que je m'exclame sur mon envie soudaine de bouffer des cuisses de poulet.

D'ailleurs, là-dessus, une suggestion (avec une mise en garde) tirée du site du Collectif Opposé à la Brutalité Policière : «Ce qui veut dire qu'il faut en profiter pour insulter les policiers car ce qui n'est pas (encore) interdit est (toujours) permis, bien que cela peut vous entraîner des désagréments tels que: tickets, brutalité, voire la mort.»


1 - Je ne fais que citer un article de cyberpresse, jamais je traiterais un policier ou une policière comme ça, hein!

vendredi, janvier 16, 2009

La cagoule une menace pour l'État!


Quel ne fut pas ma surprise en lisant cette brève dans le journal ce matin...

La Ville de Montréal entend interdire «cagoules, masques et autres façons de se masquer le visage» pendant les manifestations et étendre le règlement sur la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l'ordre publics à tout le territoire de la métropole.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) estime que la présence de personnes masquées mène plus souvent qu'autrement à des gestes de violence. Le projet de règlement sera soumis au Conseil municipal lundi prochain.
source


Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) estime que la présence de personnes masquées mène plus souvent qu'autrement à des gestes de violence?

Et le premier mai l'an passé? C'était les cagouléEs qui ont réprimé et tabassé les manifestantEs? C'est des gens cagoulés qui répriment au quotidien au nom de la loi? Qui intimident au quotidien les jeunes, les précaires, les marginaux?Qui tabassent et tuent des itinérantEs?Qui abattent des jeunes dans Montréal Nord? Et pour Griffin?Lizotte?Whaley? Garcia?Lafrance? Presley? Mckinnon? Berniquez?Anas Bennis?Bref, pour les 41 personnes que le SPVM a abattu en 20 ans (voir le rapport du COBP), c'est des cagouléEs qui les ont abattus? On ne porte pas d'accusation sur des flics assassins, mais on voudrait criminaliser le port de la cagoule?

Si votre souci c'est "la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l'ordre publics à tout le territoire de la métropole", alors c'est les flics qu'il faut encadrer. Y'a tout de même des limites à se déresponsabiliser!!
Déjà que manifester n'est plus un droit respecté, faudrait maintenant que les fonctionnaires de la ville de Montréal criminalisent l'habillement des manifestants?
Non mais quel absurdité!!

mardi, janvier 06, 2009

Alerte 2009 : assassins toujours en liberté

Pour commencer l'année 2009 du bon pied, un chien en bleu a décidé qu'un meurtre était de mise. Ça se passe à Oakland, dans une station de métro, quelques heures après le nouvel an. J'me demande bien quelles résolutions ce porc avaient bien pu prendre pour 2009...

Évidemment, les chiens responsables des communications avec les vautours ont servi leur charogne habituelle : Bla bla bla.. Non, Madame la journaliste, c'est trop tôt pour dire quoi que ce soit. Soyez assurée qu'une enquête impartiale est en cours, et que nous voulons nous aussi connaître toute la vérité entourant la mort de ce jeune bum de race non-blanche.

Des témoins ont raconté qu'Oscar Grant était couché au sol, à plat ventre, et qu'il ne menaçait en rien la vie des flics lorsqu'un d'entre eux a décidé de le tirer dans le dos. Et comme d'habitude, gageons que l'assassin a de bonnes chances d'être innocenté. La machine policière était d'ailleurs déjà à l'oeuvre pour protéger son petit tueur. Les agents et agentes de la paix ont saisi les cellulaires des témoins, ont affirmé que la caméra de la station de métro n'enregistrait pas d'images, pour se corriger en disant que les images étaient enregistrées, mais qu'on n'y trouvait rien de pertinent pour l'enquête. Le nom du bourreau, qui a été transféré vers des tâches "administratives", n'a toujours pas été révélé. Quelques images ont néanmoins échappé aux flics :



Le 1er janvier, dans une station de métro d'Oakland en Californie, la police procède à une série d'interpellations qui dégénèrent: de nombreuses personnes présentes s'opposent aux arrestations et filment la scène avec leur téléphone portable. Dans la panique, un policier sort son pistolet et tire dans le dos d'Oscar Grant, un jeune homme de 22 ans qui était maintenu au sol par plusieurs policiers. Rendue publique dimanche 4 janvier, cette vidéo a déclenché l'ouverture d'une enquête.


jeudi, décembre 11, 2008

Les manifestations en Grèce s'étendent au reste de l'Europe.

Après 6 jours de manifestations et d'affrontements contre la flicaille en Grèce, les manifestations se sont déplacées au reste du continent européen. L'Espagne et l'Italie vivent maintenant des manifestations et des émeutes pour protester contre la mort de notre jeune camarade de 16 ans, Alexandros Grigoropoulos. Voici une dépêche du journal Le Monde (via AFP).


Nous sommes une images du futur...(graffiti dans l’université occupée d’Economie d’Athènes)



Le peuple aura le dernier mot/ Ce sont les nuits d’Alexis.(slogan scandé dans les rues d'Athènes)

Les manifestations contre la mort d'un jeune Grec gagnent d'autres villes européennes

Tandis qu'en Grèce, pour la sixième journée consécutive, quinze établissements universitaires et une centaine de lycées étaient toujours occupés, jeudi 11 décembre au matin, le mouvement de protestation contre la mort d'un adolescent tué samedi à Athènes par la police a, de façon inattendue, gagné l'Espagne et l'Italie mercredi soir, où des manifestations ont dégénéré en affrontements avec la police.
A Barcelone, près de 400 jeunes, dont un grand nombre d'origine grecque, ont défilé à partir de 21 heures avec des pancartes afin de protester contre la mort du jeune Grec, certains brûlant du mobilier urbain ou attaquant des agences bancaires. A la suite d'affrontements avec la police, deux manifestants, dont une jeune fille d'origine grecque, ont été arrêtés et deux policiers locaux légèrement blessés.
La tension a été plus vive à Madrid, où quelque 200 jeunes ont attaqué un commissariat du centre-ville, près de la Gran Via, brisant les vitres aux cris de "police assassine", selon le quotidien El Mundo. Plusieurs policiers auraient été blessés. La police anti-émeute est intervenue, arrêtant cinq manifestants, avant de poursuivre les protestataires dans les rues alentours et d'en arrêter quatre autres après que des conteneurs ont été brûlés et une agence bancaire criblée de pierres dans le centre-ville, selon un reponsable de la police.
Des incidents similaires se sont par ailleurs produits en Italie, lors de manifestations à Rome et à Bologne. A Sofia, en Bulgarie, des manifestants se sont aussi rassemblés devant l'ambassade de Grèce en signe de protestation.
NOUVELLE MANIFESTATION PRÉVUE À ATHÈNES

A Athènes, dans le quartier d'Exarchia, où a été tué l'adolescent samedi, les jeunes et les policiers se faisaient toujours face aux abords de l'Ecole polytechnique : tôt jeudi matin, une quarantaine de jeunes ont jeté des pierres contre les forces anti-émeutes, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène pour les disperser. Trois personnes ont été interpellées.
A Salonique, des dizaines de jeunes restaient retranchés dans l'enceinte de l'université de la ville, où selon la loi, la police n'a pas le droit d'intervenir. Des déprédations ont eu lieu au sein de l'établissement : plusieurs professeurs ont indiqué aux médias locaux que leurs bureaux avaient été saccagés et leurs archives déchirées.
Les étudiants doivent se réunir de nouveau jeudi pour décider de la poursuite de l'occupation des universités alors qu'une nouvelle manifestation d'étudiants est prévue jeudi soir à Athènes, selon le ministère de l'intérieur.