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mercredi, janvier 21, 2009
RUSSIE : LES ESCADRONS DE LA MORT TUENT DE NOUVEAU !
Tiré du site des camarades de la CNT-AIT.
Lundi 19 janvier, en plein jour et dans une rue animée du centre de Moscou, l’avocat progressiste Stanislav Markelov et la journaliste qui l’accompagnait, Anastasia Babourova ont été assassinés [d’une balle dans la tête]. Markelov s’occupait de beaucoup de cas, qui n’étaient pas du goût du gouvernement. Il défendait les antifascistes et les militants politiques persécutés, aidait à la libération des manifestants, contre les bavures policières.
Ces derniers temps,il était l’avocat de la famille Kungayev, les parents de la jeune fille sauvagement assassinée par le colonel Boudanov au cours de «nettoyages» sanglants en Tchétchénie. (On peut imaginer quels crimes a pu commettre ce boucher en uniforme, si même les autorités ont été obligées de le trainer devant un tribunal). Boudanov avait été récemment libéré de prison, et Markelov a exigé une révision de cette honteuse décision. Aujourd’hui, l’avocat organisait une conférence de presse pour annoncer de nouveaux plans de campagne pour que les monstres va t’en guerre ne puissent plus jamais être une menace. Sur le chemin de la conférence de presse Markelov a été assassiné de sang-froid - avec la jeune fille, qui par abnégation a tenté d’arrêter l’assassin.
En Russie les «escadrons de la mort» tuent tous ceux qui, femme ou homme, osent dire du «mal» de l’Etat et des structures du pouvoir. «Les escadrons de la mort» systématiquement ferment la bouche de tous ceux qui, de leur point de vue, peuvent atteindre à l’autorité et au presige du pouvoir, ou "offenser" l’Etat, et racontent la vérité sur les bourreaux! Politkovskaïa, Litvinenko [1], Markelov ... Ils sont tous très différents. Mais pour les mafieux des services spéciaux, ils se sont rendus coupables du même crime : ils ont osé dire des choses qui ont outragé le Pouvoir. Et pour cela, ils l’ont payé de leur vie. Nous vivons dans un environnement qui de plus en plus nous fait penser aux dictatures d’Amérique latine [des années 70].
Mais toutes ces dictatures ont connu au final un sort peu enviable. Le peuple les a renversé. Les bourreaux n’ont été sauvé ni par les services officiels de répression, ni par les «escadrons de la mort». Chacun d’entre eux, tôt ou tard, a été tenu responsable. Et leurs confrères russes, eux aussi, devront rendre des comptes. réponse à tout. Pour tout !
Le 6 décembre 2008 en Grèce un adolescent a été tué par la police, et la révolte a commencé dans le pays - des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour exprimer leur protestation, une grève générale a été déclarée... alors que nous, nous devons encore une fois avaler en silence le meurtre d’un autre homme libre ?
Hier Politkovskaïa, Markelov aujourd’hui et demain ... qui ?
Des anarcho-syndicalistes de Moscou
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Le 20 janvier, une action regroupant anarchistes et antifascistes a protesté contre l’assassinat dans le centre de Moscou. La manifestation d’environ 200 personnes, a marché sans incidents avec des slogans comme "A bas l’Etat fasciste", "A bas l`arbitraire fasciste", "Liberté, égalité, communisme anarchiste", "Nous n`oublions pas Markelov et Babourova" et aussi d’autres slogans antifascistes. On a jetté de la boue, des blocs de glaces et des poubelles contre les vitrines des bureaux le long de la manifestation ... [2]
A la fin la manifestation a été dispersée violement par la police spéciale [celle qui est venue se former en France en Avril dernier ... NdT]. Il y a eu une dizaine d’arrestations après la dispersion de la manifestation, dans le métro notamment.
Par ailleurs, dans la journée du 19 janvier, une action avait été menée par des anarchistes moscovites pour essayer d’interrompre le piquet raciste anti-immigré tenu par l’organisation de jeunesse du parti au pouvoir [de Poutine / Medvedev], le MGER.
Contre les slogans racistes (du type « clandestin = voleur »), les anarchistes chantaient « personne n’est illégal ». Les anarchistes ont été arrêté par la police, qui les a frappé et humilié. (vidéo)
D’après des informations de la section russe de l’AIT
mardi, août 12, 2008
Non à la guerre au Caucase!
Un communiqué provenant de la Fédération des travailleurs de l’éducation, des sciences et techniques de la section Russe de l’AIT (KRAS-AIT).(source)
L’éruption des actions militaires en Géorgie et en Ossétie du Sud menacent de se transformer en une guerre à grande échelle entre la Géorgie soutenue par le bloc de l’OTAN, d’une part, et l’état Russe, d’autre part. Des milliers de personnes ont déjà été tuées et blessées - principalement, des habitants pacifiques ; des villes et des villages entiers ont été anéantis. La société a été submergée par un flot boueux d’hystérie nationaliste et chauvine.
Comme toujours et partout dans les conflits entre les Etats, il n’y a pas et ne peut pas y avoir de justes dans cette nouvelle guerre du Caucase, il n’y a que des coupables. Pendant des années ils ont attisé les charbons qui se sont maintenant embrasés dans un feu militaire. Le régime de Saakashvili en Géorgie maintient deux tiers de la population dans un état de pauvreté. Plus s’accroît le mécontentement interne dans son pays, plus s’accroît son désir de trouver une issue à cette impasse, pour faire oublier son bilan, sous forme d’une "petits guerre victorieuse".
Les gouverneurs de la Russie quant à eux sont remplis de la détermination de maintenir leur hégémonie sur le Caucase. Ils voudraient aujourd’hui prendre la pose de défenseur des faibles, mais leur hypocrisie est très claire : en fait, Saakashvili ne fait que répéter ce que la soldatesque Poutiniste a fait, il y a 9 ans, en Tchétchénie. Les cercles dirigeants d’Ossetie comme d’Abkhazie aspirent à renforcer leur rôle exclusif d’alliés de la Russie dans la région, et en même temps à rallier la population appauvrie autour de concepts déjà éprouvés dans ce genre de situation, tels que "le sentiment national" ou encore "la défense du peuple".
Les dirigeants des États-Unis, des Etats européens et l’OTAN, au contraire, veulent affaiblir autant que possible l’influence des dominateurs Russe sur le Caucase, pour se garantir à eux-mêmes le contrôle sur les ressources en pétrole de la région et les moyens de leur livraison (gazoduc et oléoduc). Ainsi, nous sommes devenus les témoins et les victimes du prochain cycle de la lutte mondiale pour le pouvoir, le pétrole et le gaz.
Cette guerre n’apportera rien aux travailleurs - Géorgiens, Ossètes, Abkhasiens ou Russes - si ce n’est du sang et des larmes, des désastres incalculables et des privations. Nous exprimons notre profonde sympathie aux parents, proches et amis des victimes, aux personnes qui sont restées sans un toit au-dessus de la tête et sans moyens de subsistance par suite de cette guerre.
Nous ne devons pas tomber sous l’influence de la démagogie nationaliste qui exige de notre part l’unité avec" nos "gouverneurs battant pavillon de la « protection de la terre natale ». Le principal ennemi des gens simples ne sont pas leurs frère pauvres et dominés de l’autre côté de la frontière ou d’une autres nationalité. Leurs ennemis sont les patrons et les dirigeants de toutes sortes, présidents et ministres, hommes d’affaires et généraux, ceux qui génèrent les guerres pour multiplier leur puissance et leur richesse. Nous appelons les travailleurs en Russie, en Ossetie, en Abkhazie et en Géorgie à rejeter un le piège du nationalisme et du patriotisme et à retourner leur colère contre les riche et les dirigeants des deux côtés de la frontière.
Aux soldats russes, géorgiens, abkhazes et ossètes ! N’obéissez pas aux ordres de vos commandants, tournez vos armes contre ceux qui vous envoient faire la guerre ! Ne tirez pas sur les soldats "adverses" - fraternisez avec eux, la baïonnette plantée dans le sol !
Travailleurs de l’arrière ! Sabotez les efforts militaires, organisez des réunions et des manifestations contre la guerre, organisez vous par vous-mêmes et déclenchez la grève contre la guerre !
Non à la guerre et à ses organisateurs - les dirigeants et les riches ! Oui à la solidarité des travailleurs par dessus les frontières et les lignes de front !
Fédération des travailleurs de l’éducation, des sciences et techniques de la section Russe de l’AIT
La carte des oléoducs et pipeline pétroliers du Caucase :
L’éruption des actions militaires en Géorgie et en Ossétie du Sud menacent de se transformer en une guerre à grande échelle entre la Géorgie soutenue par le bloc de l’OTAN, d’une part, et l’état Russe, d’autre part. Des milliers de personnes ont déjà été tuées et blessées - principalement, des habitants pacifiques ; des villes et des villages entiers ont été anéantis. La société a été submergée par un flot boueux d’hystérie nationaliste et chauvine.
Comme toujours et partout dans les conflits entre les Etats, il n’y a pas et ne peut pas y avoir de justes dans cette nouvelle guerre du Caucase, il n’y a que des coupables. Pendant des années ils ont attisé les charbons qui se sont maintenant embrasés dans un feu militaire. Le régime de Saakashvili en Géorgie maintient deux tiers de la population dans un état de pauvreté. Plus s’accroît le mécontentement interne dans son pays, plus s’accroît son désir de trouver une issue à cette impasse, pour faire oublier son bilan, sous forme d’une "petits guerre victorieuse".
Les gouverneurs de la Russie quant à eux sont remplis de la détermination de maintenir leur hégémonie sur le Caucase. Ils voudraient aujourd’hui prendre la pose de défenseur des faibles, mais leur hypocrisie est très claire : en fait, Saakashvili ne fait que répéter ce que la soldatesque Poutiniste a fait, il y a 9 ans, en Tchétchénie. Les cercles dirigeants d’Ossetie comme d’Abkhazie aspirent à renforcer leur rôle exclusif d’alliés de la Russie dans la région, et en même temps à rallier la population appauvrie autour de concepts déjà éprouvés dans ce genre de situation, tels que "le sentiment national" ou encore "la défense du peuple".
Les dirigeants des États-Unis, des Etats européens et l’OTAN, au contraire, veulent affaiblir autant que possible l’influence des dominateurs Russe sur le Caucase, pour se garantir à eux-mêmes le contrôle sur les ressources en pétrole de la région et les moyens de leur livraison (gazoduc et oléoduc). Ainsi, nous sommes devenus les témoins et les victimes du prochain cycle de la lutte mondiale pour le pouvoir, le pétrole et le gaz.
Cette guerre n’apportera rien aux travailleurs - Géorgiens, Ossètes, Abkhasiens ou Russes - si ce n’est du sang et des larmes, des désastres incalculables et des privations. Nous exprimons notre profonde sympathie aux parents, proches et amis des victimes, aux personnes qui sont restées sans un toit au-dessus de la tête et sans moyens de subsistance par suite de cette guerre.
Nous ne devons pas tomber sous l’influence de la démagogie nationaliste qui exige de notre part l’unité avec" nos "gouverneurs battant pavillon de la « protection de la terre natale ». Le principal ennemi des gens simples ne sont pas leurs frère pauvres et dominés de l’autre côté de la frontière ou d’une autres nationalité. Leurs ennemis sont les patrons et les dirigeants de toutes sortes, présidents et ministres, hommes d’affaires et généraux, ceux qui génèrent les guerres pour multiplier leur puissance et leur richesse. Nous appelons les travailleurs en Russie, en Ossetie, en Abkhazie et en Géorgie à rejeter un le piège du nationalisme et du patriotisme et à retourner leur colère contre les riche et les dirigeants des deux côtés de la frontière.
Aux soldats russes, géorgiens, abkhazes et ossètes ! N’obéissez pas aux ordres de vos commandants, tournez vos armes contre ceux qui vous envoient faire la guerre ! Ne tirez pas sur les soldats "adverses" - fraternisez avec eux, la baïonnette plantée dans le sol !
Travailleurs de l’arrière ! Sabotez les efforts militaires, organisez des réunions et des manifestations contre la guerre, organisez vous par vous-mêmes et déclenchez la grève contre la guerre !
Non à la guerre et à ses organisateurs - les dirigeants et les riches ! Oui à la solidarité des travailleurs par dessus les frontières et les lignes de front !
Fédération des travailleurs de l’éducation, des sciences et techniques de la section Russe de l’AIT
La carte des oléoducs et pipeline pétroliers du Caucase :
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