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samedi, décembre 10, 2011

Guerre en Irak : les soldates américaines en danger

« Pardon? Les recruteurs ne m'ont jamais parlé de ça! »


Le journal anglais The Guardian publiait hier un article à propos d'une situation vécue par les femmes de l'armée américaine en Irak. On se souvient bien sûr des nombreuses déclarations par des politiciens américains – George W. Bush en tête – et des responsables de l'armée des États-Unis selon lesquelles la libération du peuple irakien et plus particulièrement des femmes irakiennes comptaient (ou comptent toujours, on ne sait plus trop) parmi les objectifs principaux de la guerre.

samedi, juillet 11, 2009

Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka


Il y a dix neuf ans aujourd'hui, la Sureté du Québec donnait l'assault sur les barricades des mohawk de Kanehsatake, deux barricades érigées sur une route en terre insignifiante mais qui allait devenir tristement célèbre par la suite.

Vous voulez vous remémorer ces extrèmement tristes évènements? Je vous conseille fortement de vous louer ce soir 270 ans de résistance d'Alanis Obomsawin ou encore de suivre ce lien pour consulter les archives de Radio-Canada.

Malheureusement, après 19 ans rien n'est réglé...

D'ailleur voici une lettre écrite par Ellen Gabriel dans le cadre de cet anniversaire:

Territoire Mohawk de Kanehsatà:ke


Pour le 11 juillet, 2009


Le vol frauduleux des terres Mohawk par la municipalité d’Oka


19 ans se sont écoulés depuis l’avènement de la « Crise d’Oka », lorsque les promoteurs de la municipalité d’Oka, de connivence avec les gouvernements provinciaux et fédéraux, ont tenté de priver frauduleusement les peuples Mohawk de Kanehsatà:ke de leurs Pins ancestraux afin de permettre l’expansion d’un terrain de golf de 9 trous et le développement de condominium.


19 ans plus tard, rien n’a changé puisque la municipalité d’Oka, avec l’approbation du gouvernement fédéral, continue de priver frauduleusement les peuples Mohawk de leur territoire et de ses ressources par les développements immobiliers, un vol effectué à travers la nationalisation du parc d’Oka et la Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanehsatake.


Durant la dernière année, j’ai rédigé 3 lettres à la municipalité d’Oka, en joignant une copie aux gouvernements fédéraux et provinciaux ainsi qu’à la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, concernant mes préoccupations quant à la fraude commise par la municipalité d’Oka et ses promoteurs. Jusqu’à maintenant, je n’ai reçu aucune réponse des paliers gouvernementaux ni des individus.


L’évènement qui a provoqué la crise a été le vol flagrant de nos terres d’origine, la souveraineté des peuples Mohawk sur ce territoire ainsi que les efforts continus des gouvernements pour nous retirer nos droits humains internationaux relatifs à nos terres d’origine.


L’accélération du développement depuis 1990 est incroyable, elle est basée sur l’exploitation de la détresse et des violations des droits humains dont les peuples Mohawk et leurs alliés ont souffert durant la crise de 1990. En effet, aucun palier gouvernemental, en particulier la Municipalité d’Oka, ne s’est excusé pour les violations flagrantes des droits humains, qui comprennent le refus d’offrir de la nourriture, des médicaments et la sécurité aux peuples Mohawks. Des hommes Mohawks ont été battus et torturés par la Sureté du Québec et les membres des forces armées canadiennes. À la mi-août 1990, les membres de la communauté de Kahnawake ont été assaillis par des pierres lorsqu’ils ont tenté de quitter leurs communautés en passant par le pont Mercier, tandis que la SQ est restée là sans rien faire. Durant la nuit, des effigies mohawks ont été brûlées par des citoyens racistes de Châteauguay qui ont refusé de comprendre que le blocus du pont Mercier protégeait la communauté de Kanehsatà:ke des attaques des policiers et de l’armée. Aujourd’hui, les gouvernements du Canada et du Québec, la Sureté du Québec et la Municipalité d’Oka doivent présenter leurs excuses pour les indifférences face aux violations des droits humains durant la crise d’Oka de 1990.


Les peuples Mohawks attendent depuis plus de 300 ans pour une paix qui jamais ne semble arriver. Une paix bloquée par des gouvernements arrogants et racistes et leurs politiques d’assimilation forcée qui consolident leur convoitise de nos terres et ressources à travers leurs législations.


Et alors, durant les 19 dernières années, qu’est-ce qui a changé? Il est évident que très peu a changé et que la fraude continue, non seulement envers les peuples Mohawks de Kanehsatà:ke pour nos terres et l’accès aux ressources, mais également envers tous les peuples autochtones au Canada.


Dans ce contexte, les recommandations suivantes sont présentées au gouvernement du Canada et aux autres paliers gouvernementaux qui tombent sous sa juridiction :


1. qu’une injonction soit placée sur tous les plans de développements futurs et actuels sur le territoire Mohawk, particulièrement sur ceux qui sont réalisés au sein de la municipalité d’Oka, comme le parc d’Oka, Pointe Calumet, Ste. Marthe, St. Joseph, St. Eustache etc.


2. que Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake soit annulée vu que la validité du processus est questionnable et affectera défavorablement les droits des peuples de Kanienkehá:ka.


3. qu’une révision judiciaire soit conduite par un tribunal international des droits humains concernant le processus utilisé par le Canada pour l’adoption de S-24 et que le Canada paie les coûts de ce tribunal.


4. que l’on accorde du temps à la nation Kanienkehá:ka (Mohawk), et en particulier à la communauté de Kanehsatà:ke, pour entamer un processus de planification stratégique afin de protéger nos terres et ses ressources pour les générations futures


5. que l’on entame un processus afin de créer une politique pour l’approbation de développements sur nos territoires par le gouvernement traditionnel de la confédération Iroquoise.


6. que des excuses pour les violations des droits humains et toutes les propagandes criminalisant le peuple Mohawk soient présentées par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec et la municipalité d’Oka aussi vite que possible afin de commencer le processus de réconciliation.


7. qu’un programme de développement durable soit mis en œuvre à travers le territoire Kanienkehá:ka (Mohawk).


8. que le gouvernement du Canada mette en œuvre la norme du consentement libre et éclairé pour toute politique, législation ou développement qui peuvent potentiellement affectés défavorablement les droits des peuples autochtones au Canada.


9. que le gouvernement du Canada rende des comptes pour les fonds qu’il détient au nom des peuples autochtones, incluant le fond des Six Nations, et que ce soit rendu public de manière honnête et transparente.

Ce ne sont que quelques recommandations nécessaires pour que le processus de réconciliation et que l’état de droit soient respectés par le gouvernement du Canada. Il ne s’agit que du strict minimum pour que l’honneur de la Couronne soit conservé.


En paix,

Ellen Gabriel

Clan tortue

Kanienkehá:ka de Kanehsatà:ke


“ Il ne faut pas beaucoup de mots pour dire la vérité ” Chef Joseph, NezPercé



SOLIDARITÉ AVEC NOS SOEUR ET FRÈRES QUI LUTTENT ENCORE AUJOURD'HUI!

jeudi, juin 11, 2009

Massacre au Pérou


Après deux mois de grève générale et d’actions contre les nouvelles politiques du gouvernement d’Alan Garcia qui permettront d’exploiter plus facilement les ressources naturelles de l’Amazone, les 30 000 autochtones mobilisés ont du faire face aux attaques de la police et des militaires le 5 juin dernier. Les autochtones demandent simplement d’avoir droit sur leur terres ancestrales et communales, eux qui sont protecteur de la Terre-mère.

Entre 30 et 115 personnes sont mortes suites aux attaques et plusieurs autres sont blessés. Les rapports font état d’hélicoptères ouvrant le feu sur la foule, d’hôpitaux refusant les soins aux blessés et de corps jetés dans les rivières par les militaires.

On peut faire un lien entres ces tristes évènements et la signature du Traité de Libre-Échange entre les gouvernements Péruvien et Américain. Le libre-échange est toujours synonyme d’une augmentation de l’exploitation, dans ce cas-ci, des gens vivant dans la région mais aussi de la destruction de la forêt pour son bois et pour faire place a des cultures servant a fabriquer des bio-carburants et l’extraction de ressources pétrolières et minières.

La majorité des compagnies qui veulent prendre part au pillage des ressources sans tenir compte de l’opinion des gens qui y habitent sont américaines mais aussi canadiennes comme Pétrolifera une compagnie basé en Alberta.

On fait aussi état de plusieurs personnes « disparu » et de mandats d’arrestations dans une région maintenant en état de siège ou l’armée impose un couvre feu.

Les anarchistes Péruvien appel à la solidarité. Voici leur communiqué :

Déclaration internationale libertaire


Le communiqué suivant est une initiative de solidarité libertaire internationale avec les peuples originaires et amazoniens du Pérou dans leur lutte en défense de leurs terres et culture ancestrale. Celle-ci est atteinte et menacée par le gouvernement péruvien en alliance avec l’impérialisme, les multinationales et la droite (principalement l’APRA, l’Union nationale et le fujimorisme), à travers des décrets législatifs inconstitutionnels et violateurs, dans le cadre de la signature du Traité de Libre Commerce avec les Etats-Unis. ».

Nous, Unión Socialista Libertaria, exhortons les organisations anarchistes, libertaires et proches du monde entier à signer ce document, à le faire vôtre et à diffuser son contenu à travers vos espace virtuels, listes e-mail, journaux, revues, bulletins, communiqués, peintures murales, forums, actions publiques, culturelles, politiques, etc… avec l’objectif d’établir une claire position libertaire et militante sur ce qui se passe au Pérou

Pour cela nous appelons les camarades libertaires à organiser, en relation avec d’autres secteurs proches et en lutte, des mobilisations et des rassemblements devant les ambassades du Pérou dans chaque pays, pour dénoncer les actions de l’Etat et des multinationales dans notre pays.

Nous en appelons à la vocation solidaire qui nous caractérise comme révolutionnaires libertaires pour faire cause commune, pour nos frères amérindiens et pour leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls, que leurs luttes sont les nôtres, jusqu’à parvenir à la véritable société de pleine liberté, autonomie, progrès humain, sans exploités ni exploiteurs.


Solidarité avec la lutte des peuples de l’Amazonie du Pérou !


Les communautés amazoniennes et originaires de la forêt péruvienne (en particulier à Loreto, San Martín, Amazonas, Ucayali, Huánuco, Cuzco et Madre de Dios) font de nouveau sonner leurs tambours de lutte et de résistance contre les assauts du modèle économique néo-libéral préconisé par le gouvernement péruvien (avec le parti apriste à sa tête) et comme une moyen de force lancent l’appel à la rébellion populaire après la grève générale illimitée massivement suivie depuis le 9 avril de cette année. Ces communautés sont depuis plus de 50 jours engagées dans une lutte qui ne manquera pas de représenter un clair exemple de courage, d’héroïsme et d’organisation.

Ce processus intense de la lutte indigène et amazonienne a commencé après que l’État péruvien, en contradiction avec ses propres traités internationaux, ait violé systématiquement la Convention 169 de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui prévoit une consultation préalable des peuples amérindiens ou originaires avant toute intervention dans leurs territoires par des instances étrangères à leurs propres communautés.

Cela signifie que le gouvernement apriste a lancé (ou plutôt, a relancé) une nouvelle phase de pillage et de vente au plus offrant auprès des multinationales des terres qui, de par la tradition et l’histoire, appartiennent à chaque communauté (Awajun-Wampis, Quechua , Arabela, Huaronis, Pananujuris, Achuar, Murunahus ou Chitonahuas, Cacataibo, Matsés, Candoshis, Shawis, Cocama-Cocamilla, Machiguenga, Yines, Ashaninkas, Yanesha et autres, y compris les “sans contact” ou isolés) qui affirment leur droit à l’existence et à la résistance.

lire le reste ici...

plus de photos ici...

mercredi, juillet 30, 2008

Cadets ou enfants soldats?


Une analyse intéressante provenant de la Campagne d'opposition contre le recrutement militaire. Dans ce texte paru sur le CMAQ, ils analysent les Cadets comme étant un organe de recrutement volontaire des Forces canadiennes, et non comme un mouvement indépendant de l'armée (c'est ce que l'armée tente de faire croire). Tant qu'à y être, allez jeter un coup d'oeil sur le site et sur leur excellent dossier sur les cadets. Une campagne qui semble avoir fait beaucoup de bruit dans les médias.

Le Bureau des cadets refuse obstinément de reconnaître son mouvement comme un organe de recrutement des Forces canadiennes. Il souligne que ce "Mouvement jeunesse VOLONTAIRE" n'est pas un mécanisme de recrutement, mais un outil CIVIL permettant aux jeunes "de se familiariser avec les Forces Canadiennes", et qu'il y a là une importante nuance. A ce jour, les informations recueillies par notre équipe de travail ne permettent pas de reconnaître cette nuance:

- L'armée finance ce "Mouvement d'intéressement à l'armée" à coup de près de 200 millions de $ par année. Pour peu dire que l'intérêt des Forces pour ce "mécanisme d'intéressement" est manifeste.
- L'armée finance les diverses Ligues de cadets, ces fondations qui rendent prétendument le mouvement civil. Revenu Canada considère les Ligues de cadets comme étant des organismes de charité, et les autorise à émettre de reçus pour exemption d’impôts. Cette réalité permet aux Corps de cadets de ramasser des fonds qui servent souvent à financer des activités de sensibilisation aux Forces Canadiennes (participation à des spectacles aériens, événements naval, visite de musés militaires, parades militaires, compétitions de fanfares, compétitions de tir, etc....).
- L'armée fournit et finance toute une gamme d'infrastructures et d'équipements, tant pour l'entraînement régulier des cadets dans les écoles pendant l'année scolaire, que pour les camps d'été.
- L'armée fournit les infrastructures administratives pour les "Bureaux des cadets", qui gèrent souvent le mouvement à partir de bases militaires. Les commandants régionaux des cadets sont des militaires de carrière qui relèvent de l’autorité du Quartier Général de la Défense Nationale.
- Les activités de plusieurs Corps de cadets dépendent d'un soutien et d'un lien étroit avec leur unité de réserve régionale et en porte aussi leurs couleurs, badges et nom de régiment.
- L'armée fournit les uniformes, calqués sur chacune des uniformes des trois forces: Cadets de l'air, de la Marine et de l'armée de terre.
- La structure hiérarchique des cadets provient de celle de l'armée, tant pour les cadets eux même, que pour leurs instructeurs.
- Les forces de réserve de l'armée inspirent le fonctionnement des Corps de cadet au cours de l'année scolaire: l'horaire et le contenu des formation sont similaires, à l'exception des notions de combat.
- Les forces régulières de l’armée inspirent le fonctionnement des camps estivaux des cadets qui se font sur des bases militaires. On reproduit le quotidien des " vrais de vrais militaires" grâce aux infrastructures et à une gamme d’équipements mis à la disponibilité des jeunes. Les jeunes en camp de vacance, s’acclimatent au quotidien de la vie sur une base.
- Comme pour les militaires, le cadet se familiarisent avec les armes à feu, apprennent à en prendre soin, à la monter, à la démonter, il y a même des compétitions du genre. Certains cadets participent à des compétitions de tir et, deviennent "tireurs d'élite", comme c'est le cas pour les "snipers" de l'armée. Ultimement, comme le militaire, l’enfant intègre l'idée que sa vie peut dépendre de son arme.
- Les entraîneurs des cadets, qui font parti du Cadres des instructeurs cadets, étaient considérés comme membres de la réserve jusqu'en 2006. Dorénavant, ils sont considérés comme faisant partie de "la cinquième branche des Forces Canadiennes". C’est une question de sémantique, ils sont toujours rémunérés par les Forces Canadiennes, en fonction d'échelles salariales similaires, bénéficient des mêmes gammes de bénéfices et on réfère aux mêmes mécanismes d'ancienneté et de hiérarchie que dans l'armée régulière.

En somme, tout comme les militaires, les cadets portent l'uniforme militaire, sont soumis à la hiérarchie militaire en étant conditionnés à obéir au doigt et à l'œil (drill), simulent les missions armées que mènent les véritables soldats (scheme), sont en contact avec une panoplie d'équipements de combat (TTB, Tanks, fusils d’assaut) et apprennent même de façon limité, le maniement des armes. Plusieurs cadets soulignent l'importance de cette discipline prétendument volontaire.

Pour la majorité de la population, tout comme pour nous, malgré les centaines de protestations reçues, il est très difficile de voir en quoi cet organisme jeunesse peut être indépendant de l'armée. Pour ce qui est de la différence, qui selon les membres du mouvement est ÉNORME entre un "mécanisme d'intéressement" et un "mécanisme de recrutement" de l'armée, nous vous laissons le soin de porter vos propres conclusions.

Les prétendues nuances relèvent beaucoup plus de la novlangue Orwellienne utilisée par l’armée, que d’une réalité factuelle.

Campagne

www.antirecrutement.info

lundi, avril 07, 2008

Manifestation ce jeudi au centre de recrutement de l'armée.

affiche tiré du blog

Jeudi 10 avril, 17:30 à 19h, en face du centre de recrutement de l’armée: 1420 Ste-Catherine O. (coin Ste-Catherine et Bishop, métro Guy-Concordia
Non à la propagande guerrière ! Non à l’occupation de l’Afghanistan ! Non à la répression policière envers les opposants à la guerre !

L’armée canadienne est dans sa plus grande campagne de recrutement, et donc de propagande, depuis la 2e Guerre mondiale. L’armée va même jusqu’à nous dire qu’on fait la guerre en Afghanistan pour y amener la paix et pour apporter à la population locale la «liberté» et la «démocratie». Or, cette démocratie et cette liberté qu’ils prétendent vouloir implanter en Afghanistan fait cruellement défaut ici même !

Les militaires ne semblent pas avoir la capacité d’accepter que l’on exprime notre opposition à leur propagande meurtrière. Lors de la dernière manifestation au centre de recrutement il y a un mois, ils ont usé de moyens douteux de répression et de tentatives d’intimidation dans l’espoir de faire taire les opposant(e)s à la guerre qui étaient présents.

Deux militants ont été illégalement séquestrés à l’intérieur du centre de recrutement par des agents du SPVM et de la police militaire alors qu’ils n’avaient commis aucune infraction (ils ont été détenus illégalement car ils n’était accusés de rien). La police a également usé de violence pour déplacer et faire taire d’autres militant(e)s en raison de leurs opinions considérées comme dérangeantes.

La police militaire et le SPVM ne réussiront pas à faire taire l’opposition à la guerre !

Continuons d’exiger la fin de l’implication du Canada en Afghanistan et la fin de cette propagande guerrière !

(Avis aux policiers militaires et du SPVM qui lisent ceci ; à l’avenir, des représentants des médias seront présents dans nos manifestations pour documenter vos agissements illégaux et vos différentes formes d’abus de pouvoir. Contrairement aux militaires, nous, civils, avons des droits et allons les faire respecter.)

********

Une ligne de piquetage a lieu mensuellement devant le centre de recrutement de l’armée de Montréal pour dénoncer l’agressive campagne de recrutement des Forces Canadiennes. Joignez-vous au mouvement : le piquetage est le 2e jeudi de chaque mois, de 17h30 à 19h, 1420 Ste-Catherine Ouest (coin Ste-Catherine et Bishop, métro Guy-Concordia)

L’armée canadienne est dans sa plus grande campagne de recrutement depuis la 2e Guerre mondiale. Cette campagne de propagande est insidieuse; on veut nous faire croire que les guerres sont une nécessité, que l’industrie de l’armement est un secteur d’investissement légitime et que la carrière de militaire est un engagement humaniste. Rien n’est plus faux !

Cette propagande vise à justifier que les gouvernements dépensent de plus en plus de milliards de dollars pour une guerre sanglante, au détriment des services sociaux. On coupe notamment dans l’éducation pour investir dans l’armée ; ensuite on promet à des étudiants (dont la situation est de plus en plus précaire) des études subventionnées en échange de joindre l’armée. Personne ne devrait avoir à s’enrôler, à apprendre à tuer, pour pouvoir avoir accès à des études supérieurs !

AFFIRMONS NOTRE OPPOSITION À LA PROPAGANDE MILITAIRE ET À LA GUERRE D’OCCUPATION EN AFGHANISTAN !

Organisé par Opération Objection, la campagne d’opposition au recrutement militaire

Source


mardi, mars 25, 2008

150 000$ l'obus!!!


Les troupes canadiennes en Afghanistan ont maintenant le feu vert afin d'utiliser des obus Excalibur guidés par un système GPS. L'obus Excalibur est présenté comme la nouvelle génération de munitions d'artillerie la plus sophisitiquée. Il s'agit aussi de la plus coûteuse des munitions conventionnelles jamais employées par l'armée canadienne.

En effet la Compagnie Raytheon qui produit cette horreur technologique vend son petit dernier à plus de 150 000$/obus. Il est même possible de consulter les informations de la munition comme si ce n'était qu'un simple bidule électronique inoffensif (ici).

La firme étatsunienne Raytheon a d'ailleurs eu un chiffre d'affaire de 21,3 milliards de U$ en 2007, ce qui fait d'elle le cinquième fournisseur de contrats d'armements au monde. Plus de 90% du chiffre d'affaire de Raytheon provient de contrats de défense. Encore une fois nos politichiens choisissent bien leurs amis qu'ils doivent financer.

L'armée américaine, qui utilise quant à elle ces munitions depuis 2006 en Irak, a d'ailleurs fait débloquer un budget de 1,4 milliards de U$ afin d'acheter un peu plus de 30 000 de ces joujoux technologiques(source).

Les promoteurs d'Excalibur font l'éloge de cet obus qui est d'une extrême précision et dont la trajectoire peut être corrigée en vol. Ils estiment que cette arme permettrait de réduire le nombre de victimes innocentes lors de frappes aériennes en Afghanistan.

150 000$ l'obus!! Comme si ce n'était déjà pas assez absurde que ces bourgeois tentent de légimiter le massacre en Afganistan, nous devrons maintenant accroître les budgets militaires de façon exponentielle afin d'utiliser le dernier cri de l'industrie de la mort! Évidemment puisque personne ne souffre de la faim ou d'être sans abri ici, et puisque l'éducation est gratuite et accessible, tout comme notre système de santé, et bien j'imagine qu'il faut dépenser nos surplus dans quelques petites extravagances par ci et par là à l'occasion??

Non mais quelle connerie!

mercredi, janvier 30, 2008

Affichage sur le centre de recrutement des forces armées canadienne

Des objecteurs de conscience ont fait ce weekend une action contre le centre de recrutement des forces armées canadienne au coin de Bishop et Ste-Catherine. Du beau travail!
Voici quelques photos:






Pour d'autres photos


Pas de guerres entre les peuples, pas de paix entre les classes!

dimanche, janvier 13, 2008

Assassins au boulot, assassins au repos...

Dans les médias aujourd'hui, une enquête rapporte une hausse des homicides aux États-Unis commis par des militaires ou des vétérans (New York Times). Le journal a dénombré plus de 121 homicides commis pas des vétérans de longue date de l'Irak ou de l'Afghanistan. Ces meurtres rapportés par le quotidien vont de la fusillade aux attaques à coups de couteau, en passant par des noyades dans une baignoire. 120 de ces meurtres ont été commis par des hommes.

Par ailleurs, 349 homicides impliquant du personnel militaire en service et de soldats qui ont quitté l'armée depuis seulement six ans sont rapportés, soit une hausse de 89 % par rapport à la précédente période de six ans. Environ 75% de ces meurtres impliquent d'anciens combattants en Irak et en Afghanistan. Le journal rapporte que le tiers des victimes étaient des épouses, des conjointes, des enfants ou des proches du meurtrier. Parmi ces victimes, une fillette de 2 ans, dont le père de 20 ans, ayant eu des lésions au cerveau suite à l'attaque de Falluja, la violemment assassinée en la frappant sur un mur. Un autre victime, soit un soldat, a quant à lui été poignardé et brûlé par des collègues au lendemain de leur retour d'Irak.

L'horreur de la guerre se poursuit en dehors du champ de bataille: suicide, désertion et homicide en sont les conséquences désastreuses. Et y'a encore des gens assez stupide pour croire que "les petits gars bien de chez nous" sont là pour faire la paix et apporter la démocratie...Non mais quelle connerie!!

lundi, novembre 19, 2007

Hausse de la désertion et des suicides dans l'armée étatsunienne.


Selon l'Associated Press, le nombre de déserteurs dans l'armée étatsunienne a franchi un sommet depuis 1980. 4698 auraient désertéEs en 2006, une hausse de 80% depuis le début de la guerre en Irak.

Les chiffres, qui restent très inférieurs à ceux recensés durant la guerre du Vietnam, période où la conscription était encore en vigueur, montrent une hausse régulière au cours des quatre dernières années et un bond de 42% depuis l’an dernier.

Selon l’armée, environ neuf soldats sur 1.000 ont déserté au cours de l’année fiscale 2007, qui a pris fin le 30 septembre, soit au total 4.698, contre près de sept pour 1.000 l’année précédente (3.301).

Cette augmentation survient alors que l’armée de terre supporte l’essentiel de l’effort de guerre, nombre de ses hommes effectuant des missions longues et répétées en Irak et en Afghanistan. Des efforts ont été engagés pour augmenter les effectifs de l’armée de terre du corps des Marines afin de permettre aux GI de bénéficier d’une coupure plus longue entre deux déploiements.

Malgré la hausse du nombre de désertions, une étude des statistiques du Pentagone montre que l’armée fait peu d’efforts pour tenter de retrouver ceux qui font défection et poursuit rarement en justice ceux qui se font prendre. Certains sont autorisés à retourner simplement dans leurs unités alors que d’autres sont renvoyés.

source

Par ailleurs, le journal The Times rapportait la semaine dernière qu'au moins 6 256 militaires vétérans américains se seraient suicidéEs en 2005, soit une moyenne de 17 par jour. Des drames qui seraient principalement liés au syndrome post-traumatique. Le taux de suicide aux États-Unis estde 22,9 sur 100 000 chez les jeunes vétérans agés de 20 à 24 ans. Ce qui équivaut à près de 4 fois la moyenne pour la même tranche d'âge chez la population civile!

Des chiffres astronomiques si on les compare aux pertes militaires qui sont d'environ de 3 873(en date du 18 novembre) depuis le début de l'invasion Irakienne, soit une moyenne de 2,4 par jour. Des chiffres qui font réfléchir mais qui ne semblent pas attirer énormément l'attention des étatsuniens et des canadiens. Et pourtant le recrutement est en hausse tant au Canada (texte de nos camarades de La Nuit) qu'aux États-Unis. En effet, au Canada, entre avril 2006 et mars 2007, le nombre de recrues dans les forces régulières a atteint 6536 personnes, en hausse de 2 % par rapport à l'année précédente. Le nombre de recrues réservistes a quant à lui augmenté de 5 %, culminant à 6326 (ici). Allez y comprendre quelque chose...

Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes...