Affichage des articles dont le libellé est 1er mai. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 1er mai. Afficher tous les articles

lundi, avril 25, 2011

Soulignez le 1er mai avec nous!

Dimanche 1er mai prochain, l'UCL vous invite à souligner avec elle la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Cette année, des activités sont organisées à Jonquière, Québec et Montréal.

* * * * *

Manifestation syndicale

Le Collectif de l'UCL à Montréal vous invite à rejoindre le contingent pour un syndicalisme de combat dans la manifestation syndicale du 1er mai.

Midi, au coin des rues Marie-Anne et Chapleau

Manifestation anticapitaliste

« C’est la crise, la minorité s’enrichie et la majorité s’appauvrit! Face à de telles injustices, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui se révoltent, joignons-nous à eux! »
Manifestation organisée par la Convergeance des luttes anticapitalistes (CLAC-Montréal).

15h, Place Émilie-Gamelin (métro Berri-UQAM)

lundi, septembre 06, 2010

Fêter le travail?

Drôle d'idée, quand même, que de fêter le travail. Vous saviez déjà ça, j'imagine, mais le terme « travail » nous vient du latin tripalium, un instrument de torture. Signifiant « trois pieux », ou « trois poutres », les condamnéEs y étaient généralement attachéEs, torturéEs, puis leurs corps brûlés.

 Béni soit le travail - Louez le seigneur 

Aujourd'hui, donc, on fête le travail. On fait pas mal juste ça en Amérique du Nord. Partout ailleurs, c'est le 1er mai, journée des travailleurs et des travailleuses et de commémoration des luttes ouvrières, qui est un congé férié. Ici, c'est le gouvernement canadien qui adopte une loi, vers 1894, pour officialiser que le premier lundi de septembre soit "Fête du travail". Il souhaite ainsi s'assurer d'un support au sein de la classe ouvrière... et par le fait-même encadrer le mouvement syndical.

samedi, juin 12, 2010

Des images du 1er mai anticapitaliste à Montréal

Comme vous le savez, le 1er mai 2010 s'est tenue à Montréal, en plus de la syndicale, une manifestation anticapitaliste. Que vous y ayez participé ou pas, les images ont le mérite, d'une part, de prouver la répression débile des forces de la paix sociale, qui fouillent, menacent et chargent, sans aucune raison autre que d'assumer leur rôle de maintien de l'ordre capitaliste insensé.

D'autre part, ça permet à quiconque d'estimer soi-même la participation à la marche. On voit bien, contrairement à ce que disaient les grands journalistes collés au pouvoir, qu'il y avait plus de 300 personnes. Mais ça, ça n'étonne plus personne : dans les médias bourgeois, la participation à un événement est chaque fois minimisée proportionnellement à son degré d'opposition au système.

dimanche, mai 02, 2010

Les bonnes nouvelles du premier mai

Certains camarades profitent de cette période de l'année haute en signification et en lutte pour nous annoncer de bonnes nouvelles!

Nos alliés, dont certains étaient auparavant organisé autour du réseau de militants du Michigan-Minnesota Anarchist Group (MMG) ont finalement formé une organisation: le First of May Anarchist Alliance (M1). Basé dans le midwest américain, ils rejoignent enfin les autres fédérations anarchistes régionales comme Common Cause en Ontario, la NEFAC dans le nord-est des États-Unis, Common Action dans le nord-ouest et nous, l'UCL au Québec. Prochainement ils nous ferons part de leurs positions et de leurs campagnes courantes. Nous leur envoyons nos salutations les plus fraternelles!

Lisez leur communiqué

Puis, les camarades du Workers Solidarity Alliance en on profité pour lancer (ou plutôt relancer) leur périodique Ideas & action en format en ligne seulement cette fois-ci. Faut souligner que c'est un journal qui a déjà une certaine histoire puisque le premier numéros est sorti en 1981

Lisez leur communiqué

jeudi, avril 29, 2010

Premier mai: Fête internationale des travailleurs et travailleuses


Les rendez-vous de l'UCL

Cette année encore, l'UCL vous invite à participer aux différentes activités organisées dans le cadre de la Fête internationale des travailleurs et travailleuses.

Face au budget rétrograde et fortement antisocial du gouvernement, les mouvements sociaux se mobilisent pour construire une opposition à cette mesure. Les manifestations monstres de Montréal et Québec ces dernières semaines sont un signe que la grogne est largement partagée et qu'une lutte chaude s'entame en ce moment même. Soyons de la partie!

À Chicoutimi
=========

Le Collectif Emma Goldman (UCL-Saguenay) participera le 30 avril prochain à la marche étudiante qui part de l'Université du Québec à Chicoutimi et se rend au vieux-port afin de joindre le rassemblement des organisations sociales et syndicales. Un pique-nique du "1er mai" est organisé afin de souligner la journée internationale des travailleurs et travailleuses. Nous serons organisé en cortège funèbre, de noir vêtu, et transportant la tombe de l'éducation et de la santé gratuite au Québec. Nous voulons ainsi souligner notre indignation face au budget antisocial déposé récemment par le gouvernement.

Départ de l'UQAC à 11h00 devant le pavillon principal.

Pour le 1er mai, nous irons rejoindre les camarades du Collectif La nuit pour participer aux activités qui se déroulent à Québec.

À Québec

=======

Le Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec) participera au pique-nique et à la manifestation organisée par les groupes populaires.

Le 1er mai, démasquons les vrais clowns ! Non au cirque de la privatisation et des hausses de tarifs !

==> Pique-nique familial et manifestation

Rendez-vous à 11h00 sur le parvis de l'Église Saint-Roch.
Organisé par le RÉPAC 03-12

==> Cabaret-spectacle du Premier mai

Plus tard en soirée, dès 19h, ne manquez pas le Cabaret-spectacle du Premier mai. C'est à l'agitéE (251, Dorchester). C'est contribution volontaire, tous les profits sont reversés à la librairie sociale autogérée La Page Noire.

À Montréal
========

Le collectif local de l'UCL à Montréal sera présent à la manifestation syndicale ainsi que la manifestation anticapitaliste qui suivra. Nous vous invitons également à nous rejoindre au spectacle du 1er mai anticapitaliste qui aura lieu en soirée.

==> Manifestation syndicale

RASSEMBLEMENT à midi derrière la station de métro Lionel-Groulx dans la Petite-Bourgogne. Le cortège se dirigera au parc Saint-Gabriel à Pointe Saint-Charles.

Pour un système de santé public, gratuit et universel; Un réseau public d'éducation accessible et de qualité; Des conditions de travail décentes pour tous et toutes; L'accès à la syndicalisation et à une libre négociation; De vraies mesures pour contrer la pauvreté; Pour la sauvegarde des services publics, non à toute forme de privatisation.

==> Manifestation anticapitaliste

Grande manifestation organisée dans le cadre de la Journée internationale es travailleurs et des travailleuses

Rendez-vous à 16H00 Au Carré St-Louis (en face du métro Sherbrooke)

Organisée par la Convergence des luttes anticapitaliste 2010 (CLAC 2010).
http://www.clac2010.net/

==> Spectacle du 1er mai anticapitaliste

Spectacle du 1er mai anticapitaliste pour la Journée internationale des travailleuses et travailleurs

Avec :
Gadji-Gadjo, Jean-François Lessard, Balthazar, Micros Armés, des membres de Nomadic Massive, Ivy et Chaotic Insurrection Ensemble.

Samedi 1er mai 2010 20 h 30 (ouverture des portes 19 h 30)

Théâtre Plaza
6505, rue St-Hubert, Montréal
Contribution volontaire suggérée : 5 $
http://www.spectacle1ermai.org

mardi, avril 21, 2009

Appel international de la CNT pour un 1er mai de lutte de classe

Voici un appel pour un 1er mai de lutte de classe signé par une trentaine d'organisations autour du monde.


La crise actuelle du capitalisme met aujourd’hui les travailleurs devant deux options bien définies : continuer de subir un système économique et social inégalitaire et autoritaire, ou construire des résistances pour imposer une redistribution réelle, juste et égale, des richesses et faire respecter nos acquis, nos droits et nos libertés.

Nous, syndicalistes révolutionnaires, anarcho-syndicalistes et syndicalistes de luttes de classe, avons clairement fait notre choix. Nous refusons de continuer à négocier nos défaites et, au contraire, nous voulons organiser nos victoires. Pour cela, les grèves générales interprofessionnelles et reconductibles, comme elles s’esquissent actuellement dans certains pays, sont nécessaires pour faire plier nos dirigeants économiques et politiques. La solidarité internationale sans faille de tous les travailleurs, du Nord comme du Sud, de l’Ouest comme de l’Est, est le garant pour ébranler le système politique et économique capitaliste qui écrase sauvagement et quotidiennement nos droits et nos libertés...
NOUS NE PAIERONS PAS LEUR CRISE !!!

Voir le site de la CNT pour la suite du texte et la liste des signataires.

dimanche, avril 12, 2009

Premier mai anticapitaliste 2009

On ne payera pas pour leur crise!

Dans la foulée des protestations contre la crise qui se déroulent à travers le monde, une manifestation contre le capitalisme est organisée pour le Premier Mai, Fête internationale des travailleuses et des travailleurs. Du parc Cabot dans le secteur ouest du centre-ville, la manifestation se dirigera vers le bureau principal de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans le quartier des affaires (1000, place Jean-Paul-Riopelle, dans le Vieux-Montréal).

(Lien vers l'appel intégral, sur le CMAQ.)

Le capitalisme a fait son temps. La vie peut et doit être meilleure. Le Premier Mai, à travers le monde, les travailleurs, les travailleuses, les sans-emploi et les oppriméEs vont manifester contre le capitalisme. Nous aussi nous allons nous lever, notre colère est trop grande!

Manifestation anticapitaliste le vendredi 1er mai.
Rassemblement à 17h30 - Départ à 18h30.
Au Parc Cabot (coin Atwater et Ste-Catherine – métro Atwater).


Manifestation anticapitaliste du 1er mai 2008.
Le Service des Porcs et de la Volaille de Montréal
était bien entendu au rendez-vous.


Spectacle anticapitaliste!

Spectacle anticapitaliste du 1er mai au Petit Café Campus, ouverture des portes à 20h30, contribution volontaire suggérée de 5$.

Avec: Paul Cargnello and the Frontline, Fred Dubonnet, Chaotic insurrection ensemble, membres de Nomadic Massive, Micros Armés, Son un poco politicas.

C'est la crise! Le capitalisme serait malade? Qu'il crève, et nous danserons sur sa tombe! Le 1er mai, c'est la journée internationale des travailleuses et travailleurs!

jeudi, février 26, 2009

1er mai anticapitaliste


Vers un Premier Mai 2009 anticapitaliste à Montréal !

L'heure est grave. Le monde entier traverse une crise économique, environnementale et sociale sans précédent. Une crise qui a des répercussions désastreuses sur la vie de milliards d'êtres humains ; pertes massives d'emploi, baisses de salaires, faillites à la chaîne, sous-alimentation, appauvrissement, guerres et désespoir grandissant.

Comment en sommes-nous arrivés là? Comment des sociétés qui produisent autant de richesses peuvent-elles être plongées dans une insécurité économique d'une telle ampleur? La raison est simple, elle réside dans la fixation maladive de surenchère du profit des grands argentiers. C'est cette même fixation qui dicte les lois de la production, de la surconsommation, de l'endettement et de la spéculation.

Tous les soirs aux nouvelles, politicien-ne-s et hommes d'affaires nous servent la même vieille salade pourrie. Ils tentent de nous faire avaler qu'il ne s'agit là que d'un mauvais moment à passer et que le système capitaliste n'est pas à remettre en cause. Pour eux, la solution se trouve dans l'augmentation de la production, des réductions de salaires et de grasses subventions à leurs petits copains, les propriétaires d'industries polluantes et autres banquiers véreux.

Alors que ce sont ces mêmes banquiers qui nous ont mis dans le pétrin, alors que tout le monde s'entend pour dire qu'il est urgent de remédier au désastre écologique actuel et que plus d'un milliard de personnes souffrent de la faim, nos gouvernements préfèrent continuer de nous gaver de fausses illusions plutôt.

Parce que de toute façon, les répercussions de la crise, ce ne sont pas eux qui les vivent. Au contraire, ils profitent de la situation pour nous faire passer des mesures toujours à droite sous prétexte qu’il faut se serrer la ceinture; augmentation des tarifs d’électricité et de transports, coupe dans les programmes sociaux, privatisation de la santé etc. Ce qu’ils oublient de mentionner, c’est que pendant que le monde crève de faim, eux, continuent de vivre sur notre dos.

On ne se fera pas avoir par leurs menteries! Nous n'avons aucune raison d'espérer que les parlementaires et les gros bigshots de la finance mondiale vont nous tirer du gouffre dans lequel nous nous enfonçons, pour la simple et bonne raison que ça fait leur affaire. Et ce n'est pas la nomination d'Obama à la tête des États-Unis qui va y changer quelque chose.

Nous ne pouvons pas non plus nous contenter de petites réformettes gauchistes qui ne seraient rien de plus que de la vulgaire poudre aux yeux. Le problème, ce n'est pas la crise, c'est le capitalisme! Le capitalisme est un monde ou la majorité de la population souffre, où la guerre est un moyen comme un autre de faire de l'argent et ou la destruction de la planète est un « mal nécessaire » à un certain progrès.

Tant qu'on vivra dans un système fondé sur l'accumulation irrationnelle du profit et non sur les besoins humains, tant qu'on vivra dans une société qui permet à une infime minorité de concentrer une part grossièrement disproportionnée des richesses, et ce, au détriment des conditions de vie de la majorité d'entre-nous et de l'environnement, aucune issue n'est possible!

La vie peut et doit être meilleure. Nous devons nous organiser et lutter ensemble pour renverser ce système qui a fait son temps! Partout à travers le monde, le 1er mai, les travailleurs, les travailleuses, les sans-emploi et les opprimé-e-s manifestent contre la misère, la pauvreté et les injustices. Cette journée commémore le souvenir de la grève de Chicago en 1886. Les grévistes qui revendiquaient la réduction des heures de travail ont étés sévèrement réprimé-e-s, certain-e-s y laissèrent leur peau. Le 1er mai c'est aussi l'occasion de se rassembler et de dire qu'on en a assez de ce monde pourri.

Pour la première fois à Montréal, en 2008, une manifestation autonome et anticapitaliste était organisée sur une base unitaire à l'occasion de la Fête internationale des travailleuses et travailleurs. Une foule de plus de 800 personnes a pris la rue pour crier sa colère contre le statu quo. Cette manifestation a subi la répression policière, mais nous ne devons pas leur donner la satisfaction que leurs tactiques d'intimidation fonctionnent en restant sagement à la maison.

C'est pourquoi, cette année encore, nous appelons à la tenue d'un Premier Mai anticapitaliste à Montréal! Disons haut et fort que nous en avons assez de cette clique de privilégiés qui n'ont jamais assez de profits!

Les groupes signataires de cet appel vous invitent à vous joindre à eux et à mobiliser pour faire du Premier Mai 2009, une journée historique!
Pour information : 1ermai2008@gmail.com.

Une invitation des groupes suivants : La Pointe Libertaire, Le Parti communiste révolutionnaire, L’Union des Communistes Libertaires - Montréal, RASH, ANTIFA, ANARKIA, Le Comité des sans-emploi Montréal-Centre, La Coalition contre la Répression et les Abus Policiers.

mardi, juin 24, 2008

Le 1er mai en vidéo

Un petit film produit par Santiago Bertolino dans le cadre de la manifestation révolutionnaire et autonome du 1er mai sauvagement réprimé par les flics.
Pour voir d'autres de ses films-ici.

Un film étrange ce court-métrage que je viens de réaliser, étrange comme la tactique des policiers ce jour-là... L'atmosphère de cette vidéo est lourde, chargée de l'inquiètude que nous avions au moment où l'escouade anti-émeute s'est pointée comme ça sans raison apparente...

Retour sur la manif du 1er mai
réalisation: Santiago Bertolino
entrevue: Nicolas Van Caloen



jeudi, mai 08, 2008

La Police met fin brutalement à une manifestation du 1er mai !

Le Comité BAILS et l’OPDS-RM, deux groupes communautaires intervenant auprès des personnes défavorisées du quartier Hochelaga-Maisonneuve, dénoncent la brutalité policière dont ont été victimes les quelques 800 personnes réunies pour la manifestation du 1er mai. Cette manifestation, qui se tenait dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, avait comme thème «Le capitalisme est notre misère, manifestons notre colère !».

Après s’être rassemblé à la Place Valois (coin Ontario et Valois), le cortège de plusieurs centaines de personnes s’est mis en marche, en empruntant la rue Ontario vers l’ouest. Alors que la manifestation arrivait à l’intersection des rues Ontario et Parthenais, dans un geste aussi rapide qu’incompréhensible, les policiers sont intervenus massivement afin de disperser le cortège. Utilisant plusieurs outils répressifs, poivre et matraques, ils ont fait usage d’une force démesurée et sauvage. Des dizaines de personnes âgées, dont plusieurs venues avec le Comité BAILS et l’OPDS ainsi que des dizaines d’enfants ont été impliqués dans ces incidents. Plusieurs de nos membres, dont certains sont âgés et malades, ont été matraqués, poivrés ou bousculés par les policiers anti-émeute. Des enfants ont même été aspergés de poivre, sans compter que des policiers ont poussé l’audace jusqu’à fouiller des poussettes, devant des enfants apeurés et en pleurs.

Le Comité BAILS et l’OPDS n’entendent pas en rester là. Plusieurs recours pourront s’offrir à nous et chacun d’eux sera évalué. Une chose est certaine, nos deux organisations continueront à lutter pour la cause des plus démunis et pour une meilleure justice sociale. La répression dont nous avons été victimes, bien qu’elle nous ait ébranlée, n’a pas réussi à nous dissuader de continuer notre lutte.

Nous invitons toutes personnes et toutes organisations préoccupées par la justice sociale à joindre leur voix à la nôtre afin de faire comprendre, au Service de police de la ville de Montréal ainsi qu’à tous les élus, que leurs tentatives d’intimidation ne fonctionneront pas. Notre colère est justifiée et ce ne sont ni les matraques, ni le poivre qui l’arrêtera !

Jonathan Aspireault-Massé
Coordonnateur par intérim au Comité BAILS
514-522-1817

Catherine Fortin
OPDS-RM
514-527-0700

vendredi, mai 02, 2008

Communiqué du comité de liaison de la manifestation autonome et révolutionnaire du 1er mai

Voici un communiqué du comité de liaison de la manifestation autonome et révolutionnaire du 1er mai.

(Montréal, le 2 mai 2008) Dans une intervention aussi brutale qu’injustifiée, la police de Montréal a attaqué hier soir la manifestation anticapitaliste du 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses. Organisée à l’initiative d’une vingtaine de collectifs et de groupes sociaux, communautaires et politiques (voir liste plus bas), la manifestation a rassemblé environ 800 personnes dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve – un des quartiers les plus pauvres au Canada, où l’exploitation est vécue le plus durement.

Toute la journée, la Place Valois, coin Ontario et Valois, a été animée par les militantes et militants du comité BAILS, qui ont dénoncé la gentrification du quartier, les hausses de loyer et les conditions de plus en plus difficiles que connaît la population du quartier. Vers 17h, la Place s’est remplie pour un repas communautaire, de l’animation et quelques discours. L’ambiance était à la fête, avec la présence de nombreuses personnes du quartier, des travailleurs et travailleuses de tous âges, des familles entières avec leurs enfants. Le contraste était saisissant entre l’ambiance qui régnait et la présence déjà fort agressive du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), qui semblait déjà chercher un prétexte pour interdire la manifestation; au moins deux officiers supérieurs du SPVM étaient d’ailleurs présents avec leur mégaphone, prêts à décréter qu’il s’agissait d’un « rassemblement illégal », alors que rien d’illégal ne se produisait et que les participants et participantes ne souhaitaient qu’exercer le droit de manifester officiellement reconnu par les lois canadiennes.

Vers 18h30, la manifestation s’est mise en marche sur la rue Ontario en direction Ouest. La manifestation était animée; la foule criait des slogans et les badauds étaient nombreux à s’approcher pour s’y joindre et s’informer de la raison d’être de la manifestation.

Soudainement, deux personnes notoirement connues dans le quartier comme étant des militants néo-nazis organisés, déguisés avec tout leur attirail, sont apparus au détour d’une intersection pour narguer les manifestantes et manifestants, dans ce qui apparaissait comme une véritable provocation. Rapidement, des manifestantes et manifestants vigilantEs se sont approchés d’eux pour leur faire comprendre que leur présence était pour le moins inappropriée et qu’il était sans doute préférable pour eux de s’éloigner rapidement. Une douzaine de patrouilleurs à vélo du SPVM étaient présents à côté des deux provocateurs lorsqu’ils se sont pointés mail ils n’ont rien fait pour les isoler des manifestantEs.

Après cet incident, il n’a fallu que quelques minutes pour que des hordes de policiers de l’escouade anti-émeute accourent de tous les côtés et se lancent brutalement et sans avertissement sur les manifestantes et manifestants, à coups de matraques et en faisant usage de poivre de cayenne. Rappelons que la foule comprenait un bon nombre de familles, d’enfants et de personnes âgées, ce que les officiers du SPVM présents au rassemblement avaient eux-mêmes pu constater. Les manifestantes et manifestants ont alors tenté de se regrouper pour défendre le rassemblement. Un certain nombre ont réussi à poursuivre la manifestation sur des rues environnantes et à se rendre jusqu’à la station de métro Papineau, où la manifestation s’est terminée.

Le comité de liaison de la manifestation anticapitaliste du 1er mai dénonce avec vigueur cette nouvelle bavure du SPVM et cette attaque aux libertés démocratiques. Nous tenons à réfuter tout particulièrement la prétention du SPVM qui affirme être intervenu parce que « des bagarres ont éclaté entre des manifestants ». La vérité est qu’il n’y a jamais eu aucune « bagarre » à l’intérieur de la manifestation; au contraire, l’atmosphère était particulièrement festive et solidaire, dans l’esprit du 1er mai. Comme nous l’avons relaté, l’incident qui est survenu fut le fait de deux provocateurs totalement étrangers à la manifestation. Que les policiers aient préféré se servir de cet incident pour attaquer et disperser une manifestation légitime plutôt que de simplement neutraliser ces provocateurs en dit long sur le fait que leur idée était faite à l’avance : pour eux, les manifestations anticapitalistes n’ont pas droit de cité et il leur appartient de décider si l’orientation politique de telle ou telle manifestation convient à ce qu’ils sont prêts à entendre. De toute évidence, les partisans de l’État policier qui dirigent le SPVM sont plus préoccupés à « neutraliser » les anticapitalistes qu’à s’occuper des néo-nazis qui sèment le trouble dans les quartiers populaires.

Nous dénonçons également le fait que la police ait procédé à au moins trois arrestations; l’une des personnes arrêtées comparaîtra cet après-midi (vendredi) pour faire face à des accusations dont la teneur ne nous est pas encore connue. Nous exigeons sa libération complète et immédiate.

En dépit de cette intervention illégale, injustifiée et brutale du SPVM, la manifestation anticapitaliste du 1er mai aura connu un vif succès. L’enthousiasme des quelque 800 participantes et participants en a fait l’un des plus importants rassemblements anticapitalistes des cinq dernières années à Montréal. Contrairement à la volonté du SPVM, il y aura d’autres manifestations anticapitalistes dans les semaines et les mois qui viennent. Aux militantes et militants anticapitalistes se joindront alors tous ceux et celles qui défendent le droit de manifester et les libertés démocratiques et refusent de vivre dans un État où les flics font leur loi.

Entre temps, nous faisons appel à votre solidarité. Faites parvenir toute information concernant l'intervention du SPVM, les arrestations, les personnes ayant subi des blessures (incluant photos et vidéos) à:

1erMai2008@gmail.com.


Quand le droit de manifester est sauvagement réprimé ou chroniques d'un état policier...

Un bref résumé de la manifestation d'hier, d'autres informations suivront...

Hier se déroulait la manifestation révolutionnaire et autonome dans le cadre du 1er mai. Cette manifestation fut le travail d'une coalition de différentes forces anarchistes et communistes sous le slogan unitaire « un monde meilleur est possible, sans le capitalisme! »

Après quelques discours et de la bonne bouffe au carré Valois, au coeur d'Hochelaga-Maisonneuve, un quartier populaire frappé de plein fouet par la gentrification depuis quelques années, les gens commencèrent à défiler. Quelques centaines de personnes marchèrent en scandant slogans et chants révolutionnaires sous les drapeaux noirs et rouges (et/ou noirs ou rouges!) le long de la rue Ontario.

Les flics fidèles à leurs habitudes étaient légions à nous accompagner tout au long du parcours. Baveux, arrogants et méprisants, comme à l'habitude, mais jusque là rien d'anormal. Une manifestation enthousiaste mais sans problèmes et sans casse.

Moins de 45 minutes après le départ, la manifestation fut stoppée nette à la hauteur de la rue Delorimier par une première charge de l'anti-émeute. Personne n'a trop compris pourquoi les fascistes de l'anti-émeute du SPVM décidèrent de nous faire goûter à la bonne vieille recette des états répressifs. Matraquage en règle et poivre de cayenne commencèrent dès lors d'une façon aussi brutale qu'aléatoire à s'abattre sur nos camarades, sans aucune discriminations d'âge ou de sexe. Chacun tentant alors de fuir les coups dans une dispersion assez chaotique. Quelque uns tentèrent bien de résister, mais sans grands résultats face à l'armée de flics casqués qui nous fonçaient dessus tant à la tête qu'à la queue de la manif. Oui bien sûr, ils auraient donné un avis de dispersion mais qui évidemment n'a été entendu que par une minorité de personnes au sein de la manif.

Des scènes de violences aussi absurdes que révoltantes. Les flics ont tabassé tout ce qui leur passait à portée de main. Des camarades ont été témoin de divers arrestations brutales et totalement illégales. Et tout ça à proximité de parents qui avaient des enfants en poussette. Un camarade fut même témoin d'un tabassage en règle d'un itinérant qui ne faisait même pas partie du contingent. Trois agents du SPVM auraient même été jusqu'à battre son chien à grand coup de bottes, parce que le chien japait en réaction au rossage de son maître!!!D'autres on vu un caméraman indépendant se faire détruire à grands coups de pied sa caméra. Les gens dispersé-es en petits groupes furent alors écoeurés et intimidé-es par les flics qui tentaient de gonfler leur "prise de guerre" de militant-es. Puis, ils y'auraient eu par la suite quelques arrestations au métro Papineau.

Une fois l'opération terminée, ils quittèrent à tout allure dans leurs véhicules avec gyrophares et sirènes comme si une catastrophe venait d'arriver.

Aucun bilan, n'est jusqu'à maintenant dévoilé. Les médias, à l'exception de CTV, sont demeurés silencieux. Peut être devrions-nous, à l'exemple des médias lors de la finale des Bruins contre le Canadien, demander à la population sa collaboration pour fournir photos et films incriminants contre cette pourriture en uniforme. Et pourquoi pas médiatiser les agissements et le visage de ces dignes représentants de la répression, afin de démontrer à Mr et Mme Tout le Monde, que la vrai violence, ce n'est pas 2-3 voitures de flics qui crament, mais bien la répression violente et gratuite que ces salopards nous ont fait subir au nom de la soi-disante sécurité de la population. Et d'ailleurs où sont-ils ce matin tous ces connards de parlementaires qui s'insurgeait contre les agissements de quelques casseurs lors du match à Montréal?

Le fait que l'État et ses flics nous empêchent de participer à une manifestation non encadré nous démontre bien encore une fois le glissement vers l'État policier. Le droit de manifester est un droit fondamental des soi-disants pays "démocratiques", et encore une fois ce droit a été bafoué violemment.

Comme gueulait un camarade hier aux flics qui faisaient leur sale besogne :"C'est la journée des travailleur-euses, pourquoi vous faites pas comme nous, pis que vous vous trouvez pas une crisse de job au lieu d'être des parasites improductifs?"...




jeudi, mai 01, 2008

Notre misère engraisse vos salaires!

Aujourd'hui premier mai, est la journée internationale des travailleurs-euses. Nos camarades de la Nuit, on mis un bon texte sur leur blogue, résumant bien l'historique du premier mai (ici).

Mais depuis les fameux évènements de 1871, jusqu'aux luttes du début du 21ième siècle, nos conditions de travail ont-elles réellement augmentées de façon si significative? Oui, bien sûr le niveau de consommation a augmenté, la qualité de vie est meilleure, l'espérance de vie s'est accrue etc.. Mais en parallèle, la précarité et l'écart entre les classes s'accroit toujours en de plus en plus, nos acquis sociaux sont détruits les uns après les autres, notre droit à la grève est de plus en plus menacé et l'éducation est de moins en moins accessible....

Un bref tour de l'actualité du jour nous permet de constater que le capital fut, est et demeurera toujours le pire ennemi des travailleurs et nous rappelle que le 1er mai, n'est pas une "fête" des travailleurs-euses ou du "travail", mais bel et bien un jour de commémoration des luttes ouvrières et des travailleurs-euses qui se sont sacrifié-es pour elles. Nous devons nous aussi reprendre la rue, et démontrer aux puissants de ce monde que la lutte des classes n'a pas été jetée aux oubliettes, mais qu'elle est toujours bien présente et sera toujours aussi menacante pour cette classe qui a le droit de vie et de mort sur nous.

Statistiques Canada nous le rappelle bien aujourd'hui, en publiant "Recensement de 2006 : Gains, revenus et coûts d'habitation". Dans leur étude, il démontre que l'augmentation de la richesse des années 1990 n'a favorisé que les riches, augmentant ainsi l'écart entre les riches et les pauvres. Selon leurs données, le salaire médian des Canadiens a augmenté de 53 $ en 25 ans (41 348 $ en 1980 et 42 401 $ en 2005). Il s'agit d'une hausse d'à peine 1 $ par semaine. Et les pauvres n'en ont même pas bénéficié.

Par ailleurs, pour cette même période, les gains médians de la tranche supérieure de 20 % des personnes touchant un revenu d'emploi à temps plein toute l'année ont progressé de 16,4 %(les 20% des travailleur-euses les plus fortuné-es). Chez le cinquième inférieur, en revanche, ils ont chuté de 20,6 % (20% des travailleurs-euses les moins fortuné-es). Les gains moyens de la tranche de 20 % du milieu ont stagné, augmentant d'à peine 0,1 %.

Les données du recensement montrent que 11,4 % de la population totale, ce que l'on estime correspondre à 3 484 625 personnes, était à faible revenu, après impôt, en 2005.
On estime que 879 955 d'entre elles avaient 17 ans ou moins et vivaient dans une famille à faible revenu en 2005.


Les taux de faible revenu culminent chez les enfants et les jeunes. En 2005, 14,5 % de tous les enfants de 5 ans et moins faisaient partie d'une famille à faible revenu. Le taux descendait pour s'établir à 13,0 % chez les enfants de 6 à 14 ans et à 11,4 % chez les adolescents de 15 à 17 ans.

Statistique Canada définit une famille à faible revenu si elle consacre 20 pour cent de plus que la moyenne à combler ses besoins essentiels dont l'alimentation, le loyer et l'habillement.Pour une famille de quatre dans une grande ville, le seuil a été fixé à 38 610 $. Il est de 26 579 $ dans les régions rurales.

Heureusement, on nous a annoncé en grande pompe, la grande nouvelle du jour pour les 254 000 travailleur-euses au salaire minimum du Québec, soit la hausse de 0,50$ du salaire minimum, qui atteindra donc 8,50$/heure. Pour les travailleur-euses à pourboire, le salaire passera de 7,25$ à 7,75$/heure. Pour un travailleur à temps plein, ça représente donc un fantastique 20$ et des poussières de plus par semaine!! Un hausse qui devrait être "une incitation pour les gens sans emploi à retourner au travail" a affirmé hier le ministre du Travail, David Whissell. Faut vraiment être un gros con fini pour croire que les sans emplois coureront immédiatement porter leur CV pour combler un poste de merde, afin de rémédier à la pénurie de main d'oeuvre qui angoisse la classe possédante!

D'ailleurs, récemment, le Front des non-syndiqués demandait au gouvernement du Québec d'augmenter le salaire minimum pour qu'une personne qui travaille 40 heures par semaine ait un revenu annuel équivalent au seuil de faible revenu, établi à 20 000$ avant impôt par Statistique Canada pour une personne seule.
Selon ses calculs, le salaire minimum en 2008 devrait donc atteindre 10,16 $ l'heure. Le taux horaire régulier du salaire minimum au Québec est depuis aujourd'hui de 8,50 $. A ce taux, une personne qui travaille à temps plein, soit 40 heures par semaine, gagne un salaire hebdomadaire d'environ 340 $ et un salaire annuel brut d'environ 17 680$. Cela représente moins de 90 % du seuil de faible revenu!! Mais on devrait peut être vous remercier pour tant de bonté?

De toute façon, cette hausse du salaire minimum est déjà en partie annulée par les hausses de tarifs d'électricité (13% depuis 2003), du logement (15% depuis 2000) et de l'alimentation (11% en deux ans). Et avec la crise alimentaire qui s'amorce en occident, l'augmentation du coût de l'alimentation devrait s'accroître de plus en plus!!

Cette journée de lutte des travailleur-euses est donc un moment pour nous touTes d'exprimer notre écoeurement face au capitalisme meurtrier. Venez donc manifester sous la bannière "LE CAPITALISME EST NOTRE MISÈRE! MANIFESTONS NOTRE COLÈRE!", jeudi 1er mai 2008, journée internationale des travailleurs, des travailleuses et des oppriméEs du monde entier!
Rendez-vous à 18h00, départ de la manifestation à 18h30 au coin des rues Ontario et Valois (Montréal)...

Cause Commune #20 enfin disponible!


Le numéro 20 de Cause commune, le journal de la NEFAC au Québec, est maintenant disponible sur le web. 4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantEs libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause Commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement.

Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de la NEFAC le plus près de vous.
Un pdf à basse résolution --format tabloïd-- est disponible sur notre site (Ici).

Au sommaire du no 20


À Montréal, Cause Commune est disponible entre autre à la Librairie L'Insoumise (2033 boul. St-Laurent) , au DIRA (2035 boul. St-Laurent 3e étage), et au Resto-Coop Touski ( 2361 Ontario est.)

mardi, avril 29, 2008

CONFÉRENCE SUR L’HISTORIQUE DU 1er MAI

CONFÉRENCE SUR L’HISTORIQUE DU 1er MAI
Organisé par le comité Libertad du Cégep du Vieux Montréal
:::::::::::: ::::::::: ::::::::: ::::
Mardi le 29 avril
à 18h00
Café étudiant L’Exode
Cégep du Vieux Montréal
255, rue Ontario Est
:::::::::::: ::::::::: ::::::::: ::::

Le 1er mai, les travailleurs et travailleuses prennent la rue pourmanifester leur mécontentement face à la précarité de leurs conditions detravail et pour commémorer les luttes passées.

Cette journée tire ses origines des perturbations sociales de 1886 àChicago qui menèrent à l'obtention de la journée de travail de 8 heures àl'échelle du pays. Malheureusement, cette grève ne fut pas sans perte pourle mouvement ouvrier; 5 militants furent exécutés.

Dans plusieurs pays, le 1er mai est un congé payé, dans d'autres, unejournée de grève. Par contre, au Québec, depuis l'application de la loi C-43, les centrales syndicales sont contraintes de se plier aux menaces deretrait du droit de grève, matant ainsi toute contestation.

Pour souligner la Journée Internationale des Travailleurs etTravailleuses, nous vous invitons le 29 avril, au café étudiant l'Exode, àune agréable soirée où deux conférenciers démêleront les idées préconçuesentourant cet événement. La présentation sera suivie de discussions dansune atmosphère musicale avec de la bière pas chère.

dimanche, novembre 11, 2007

Le 11 novembre, les anars se souviennent aussi!


Le 11 novembre, ce n'est pas que le jour du souvenir de tous ces soldats morts pour leur patrie, c'est aussi une date importante pour tous les libertaires. Il y'a 120 ans aujourd'hui, soit le 11 novembre 1887, étaient executés 4 des "martyrs" de Haymarket soient: George Engel, Adolf Fischer, Albert Parsons and August Spies.
Pour faire un bref résumé de l'histoire, le 1er mai 1886, les syndicats américains IWPA et AFL, ainsi que le journal anarchiste The Alarm, lancèrent une grève pour la journée de 8 heures sans perte de salaire. Après plusieurs jours de grève à Chicago, la police tuera quatre manifestants. Le 4 mai lors d'un meeting de protestation à Haymarket Square, une bombe explosa dans les rangs des policiers faisant de nombreux morts . Des militants anarchistes (Spies, Fischer, Engel, Lingg and Parsons) seront arrêtés et condamnés à mort après un procès truqué. Lingg se suicidera dans sa cellule. Les cinq innocents seront réhabilités plus tard. Que ce soit des soldats ou des victimes de la répression de l'État, le 11 novembre est un jour qui nous remémore les victimes de la machine Étatique...
Pour lire un article plus détaillé paru dans le Cause Commune sur le massacre du Haymarket.