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dimanche, mai 16, 2010

"Sleep with the right people" : une solidarité intéressante


Qu'on regarde à peu près n'importe où, on a souvent l'impression que l'ampleur des attaques et des oppressions que subissent les gens mériterait une riposte beaucoup plus forte. Et même en se penchant sur les luttes qui se mènent, on a parfois le malheur de découvrir un corporatisme un peu crasse, souvent dû à un manque de vision globale et/ou à une structure bureaucratique qui empêche à ses membres de vraiment faire quoi que ce soit.

Bref, je viens de découvrir Sleep with the right people, une coalition entre Unite Here!, une organisation syndicale de plus 300 000 membres au Canada et aux États-Unis, et la communauté GLBT (gais, lesbiennes, bisexuelLEs et transgenres). Un bel exemple de solidarité et de reconnaissance de nos intérêts communs au-delà des divisions traditionnelles de sexe, d'orientation sexuelle, d'origine et autres.
We are stronger together than alone when combating wealthy individuals and corporations, who stand in the way of us achieving full civil and economic equality. In recent months, members of the LGBT community and UNITE HERE have joined forces to take on Hyatt, a company that is both anti-worker and anti-gay.
Le mouvement de lutte dans le secteur de l'hôtellerie prend de l'ampleur aux États-Unis, et déjà quelques gros hôtels sont officiellement ciblés par une campagne de boycott. Il y a quelques jours, des militantes et des militants GLBT ont fait une petite action en appui aux travailleurs et aux travailleuses de l'hôtel Westin St. Francis, à San Francisco.

Tandis que plusieurs chaînes d'hôtel du coin misent gros sur le tourisme LGBT (et les événements de la Fierté qui auront lieu en juin), leur action, filmée, a déjà été vue au-dessus de 100 000 fois sur Youtube.

lundi, octobre 20, 2008

Hôtellerie: Les scabs font encore leur sale boulot.



Un article du Devoir de ce matin rapporte que les employé-es du Sheraton Four Point, ont manifesté hier afin de dénoncer la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective. Les 80 travailleurs-euses, syndiqué-es à la CSN sont en lock-out depuis le 25 août 2008.

Les manifestants ont été appuyés-ées dans leur action par d'autres membres de la CSN, soit ceux de l'Hôtel Reine Elizabeth de Montréal et du Holiday Inn de Longueuil, touchés par des conflits de travail.

"Les tensions se sont accrues à ces trois endroits où les syndiqués dénoncent le recours à des briseurs de grève. Selon le président de la Fédération du commerce de la CSN Jean Lortie, les employeurs de ces trois hôtels ont recours à des mineurs, qu'ils déclarent faussement être des bénévoles. M. Lortie soutient que cette pratique a été condamnée par la Commission des relations du travail."

Les principaux points en litige touchent notamment les augmentations de salaire, la diminution de la charge de travail pour les préposés aux chambres et la limitation au recours des agences de personnel.

La Fédération du commerce de la CSN a conclu des ententes avec 28 hôtels de la province depuis le début de ces négociations entamées l'été dernier et les travailleurs-euses de 10 hôtels sont toujours en négociation.

Tiens ça me rappelle un petit texte que l'écrivain Jack London écrivit au début du siècle..

(...)Après que Dieu a achevé de créer le crotale, le crapaud et le vampire, il lui restait encore un peu de substance immonde avec laquelle il créa le briseur de grève.
Le briseur de grève est un animal à deux pattes avec un esprit tordu, un cerveau dilué et une moelle épinière visqueuse et gluante.
À la place du coeur, il a une tumeur de principes pervertis. Quand le briseur de grèves marche dans la rue, les hommes lui tournent le dos, les anges pleurent dans le ciel et les démons eux-mêmes ferment les portes de l'enfer pour l'empêcher d'entrer.
Aucun homme n'a le droit d'être un scab, aussi longtemps qu'il existe une mare pour qu'il s'y noie ou une corde assez longue pour qu'il se pende.
Comparé au scab, Judas était un gentlemen: il eut au moins le courage de se pendre après avoir trahi son Maître(...).

dimanche, octobre 19, 2008

Des employé-es de 2 hôtels font un vidéo revendicatif.

Un petit vidéo fait par les employés-es de l'hôtel du Candlewood et du Holiday Inn Express, pour dénoncer la non reconnaissance du syndicat par la famille Aquilini.

La fièvre du hockey gagne les amateurs, et la fièvre de la solidarité a attaqué depuis 2 ans les travailleuses et les travailleurs d'un hôtel possédé par la famille Aquilini, à Montréal. Les Aquilini sont aussi les propriétaires des Canucks de Vancouver.

jeudi, août 28, 2008

Au tour de l'hôtel Reine Élizabeth de tomber en grève générale...


Après le Hyatt et les différents hôtels de la régions Montréalaise (et de Québec), c'est au tour des 600 travailleurs-euses du Reine Élizabeth de déclencher la grève. Encore une fois le peu qu'ils réclament (similaires aux demandes des autres hôtels) pour accroître minimalement leurs conditions de travail, leur est encore et toujours refusé par les patrons.
D'autres infos suivront...

Solidarité avec les grévistes!

Voici le communiqué:

Près de deux mois après l'échéance de leurs convention collective, les 600 professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth, un hôtel montréalais de 1050 chambres ont choisi de déclencher la grève ce matin. Ils ne reprendront le travail que lorsque leurs représentants et la direction de l'établissement auront convenu d'un règlement satisfaisant de la convention collective. Une rencontre de négociation setiendra cet après-midi. Les travailleuses et les travailleurs du plus important hôtel du Québec, le troisième au Canada, souhaitent régler des problèmes vécus localement au quotidien. Par ailleurs, ils portent les mêmes revendications que leurs collègues d'une quarantaine d'autres syndicats CSN en négociations coordonnées. Ils demandent :

- Une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
- Des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail, pour s'occuper de leurs enfants et de leurs proches ;
- Des dispositions limitant fortement les recours aux agences de personnel ;
- Un partage du coût des assurances plus favorable pour les salarié-es ;
- Huit congés de maladie remboursables à compter de l'an prochain ;
- Un calcul des gains plus favorable pour les salarié-es au regard du régime de retraite ;
- Une augmentation des contributions au REER de 1 % pour chacune des parties au terme de la convention collective ;
- Des augmentations de salaires de 3 % pour chacune des trois premières année et de 4 % pour la dernière année d'un contrat de travail de quatre ans.

Des demandes réalistes

Pour le président de la Fédération du commerce il n'y a pas de raison pour que la négociation ne produise pas des résultats satisfaisant dans les meilleurs délais. "Les revendications que portent les professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth sont pleinement justifiées. Une vingtaine de directions du Québec ont déjà dit : moi, je vais traiter mes employé-es comme de vrais professionnels. C'est grâce à leur travail consciencieux que les hôtels maintiennent une qualité de service cinq étoiles et bénéficient d'une bonne réputation. Or la renommée du Reine-Elizabeth est mondiale. Il est troublant que la direction de l'hôtel risque sa réputation dans un conflit de travail au lieu de négocier comme tous les autres hôtels de la ville, un règlement satisfaisant avec ses salarié-es. Dans un rayon d'un kilomètre, quatre hôtels aux standards comparables ont conclu des ententes : la direction du Reine-Elizabeth est complètement isolée avec sa stratégie."

Conflits de travail en cours

Rappelons que deux autres syndicats CSN de l'hôtellerie de la région montréalaise sont actuellement en conflit de travail. Les salarié-es du Sheraton Four Points sont en grève depuis lundi. Quant aux travailleuses et aux travailleurs du Holiday Inn de Longueuil, ils sont en lock-out depuis cinq semaines. Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd'hui 300 000 membres dans tous les secteurs d'activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l'hôtellerie :

Renseignements: Jean-Pierre Larche, Service des communications de laCSN, (514) 598-2264

vendredi, août 08, 2008

La tournée des hôtels des grévistes...

Un vidéo montrant la journée d'action du 25 juillet 2008 des grévistes et leur tournée des hôtels. Solidarité avec touTes les travailleurs-euses en lutte!!

Montréal se mettent en grève pour faire une tournée des hôtels. Une moitié visitent le Maritime Plaza, l'autre manifestent devant le Delta Centre-ville puis tout le monde se retrouve au Holiday Inn de Longueuil dans le hall duquel ils célébreront une union toute spéciale. La journée se termine par une manifestation d'appui aux grévistes du Hyatt Regency.

mercredi, août 06, 2008

Et ça continue!!


Dans le secteur de l’hôtellerie à Montréal, la grève se poursuit de plus belle. C’est au tour des 600 travailleurEs du Reine-Élizabeth de lutter afin d’améliorer leurs conditions de travail. Leur entrée dans cette grève à débuté mardi soir. À l’heure actuelle, la durée du conflit s’avère indéterminé. La CSN a convoqué ses membres en assemblée générale afin d’obtenir un mandat pour une grève générale illimitée. De plus, mis en lock-out par le patronat, les travailleurEs de l’hôtel des Gouverneurs ont voté en assemblée générale aujourd’hui pour une grève indéterminée. Ils ont entamé leurs moyens d’action dès aujourd’hui en occupant le hall de l’hôtel des Gouverneurs sous le regard des clientEs. Par ailleurs, les travailleurEs du Hyatt Regency en grève depuis bientôt 3 semaines, ont démontré une belle solidarité ouvrière en allant manifester devant l’Hôtel de la place Dupuis afin de démontrer leur appui aux employéEs du Reine-Élizabeth. Ensuite n'oublions pas les travailleurEs du Holiday Inn à Longueuil qui sont toujours en lock-out depuis deux semaines.

En ce moment, près de 5500 syndiquéEs de 41 hôtels au Québec sont en période de négociation avec leurs patrons réciproques. Ainsi, c’est 11 500 chambres que devront nettoyer à eux-seules les cadres tant et aussi longtemps que le patronat s’en-tête à ne pas répondre aux revendications des travailleurEs.

Pour en savoir plus sur les négociations: http://www.fc.csn.qc.ca/nego2008

lundi, août 04, 2008

La grève dans l'hôtellerie: Entrevue de membres de la NEFAC sur les ondes de CKUT.

Des camarades de l'Union Locale de Montréal, on fait un topo sur les grèves au Québec, et plus particulièrement sur la grève dans l'hôtellerie à l'émission "En profondeur" sur les ondes de la radio universitaire de McGill CKUT.

Pour entendre l'entrevue d'une durée d'environ 20 minutes---> entrevue

mardi, juillet 22, 2008

Nouvelles de la grève dans l'hôtellerie...

Un petit vidéo que les travailleurs-euses en lutte dans l'hôtellerie ont mis en ligne suite à leur occupation pacifique de l'hôtel Reine Élizabeth, le 18 juillet.
Solidarité avec touTes ces travailleurs-euses en grève!

Le 18 juillet au matin, un commando composé de 800 membres de 14 syndicats d'hôtels de la grande région de Montréal ont pris d'assaut le Reine-Elizabeth durant plus
d'une heure pour réclamer une intensifi cation des négociations dans tous les hôtels.
Une opération festive réussie que nous entendons bien rééditer si les pourparlers ne progressent pas de façon satisfaisante.


samedi, juillet 19, 2008

Grève dans l'hôtellerie: 800 salarié-es occupent le Reine Élizabeth

Plus de 800 salarié-es d’hôtels, membres de 14 syndicats CSN en négociations coordonnées de Montréal, de Laval et de Longueuil ont fait grève quelques heures aujourd’hui. Ils se sont donné rendez-vous au Reine-Elizabeth, dont ils ont occupé le hall principal durant plus d’une heure.

Au son des percussions de la troupe Kumpa’nia, les syndiqué-es ont fait la démonstration, de façon festive et pacifique, de l’importance qu’ils accordent à ces négociations et de leur détermination à obtenir des règlements satisfaisants.

Pour le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, « c’est un message fort que les employé-es envoient ce matin aux directions hôtelières. Nous sommes unis et solidaires pour défendre nos revendications communes, notamment la réduction de la charge de travail des préposé-es aux chambres. Les hôteliers doivent se le tenir pour dit : on ne lâchera pas tant que nous n’aurons pas des règlements satisfaisants. Nous sommes capables de multiplier les actions comme celle de ce matin. Les employeurs peuvent éviter ces perturbations et les conflits de travail. Ils n’ont qu’à s’asseoir aux tables de négociation et nous déposer des réponses sérieuses aux principaux enjeux de ces négociations ».

Pour sa part, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau réitère l’appui inconditionnel des 300 000 membres de la CSN. « L’hôtellerie est un fleuron important de l’économie montréalaise et québécoise. La réputation des hôtels repose presque entièrement sur le professionnalisme des employé-es. Il est légitime qu’ils réclament leur part de la richesse ». Elle a aussi assuré les salarié-es du Holiday Inn de Longueuil, mis en lock-out hier après-midi, que la CSN les soutiendrait : « À la CSN, la solidarité, c’est presque génétique. Si la volonté de l’employeur était d’atteindre le moral de ses employé-es, le vote sans équivoque de grève générale illimitée qu’ils ont pris ensuite démontre bien qu’ils n’entendent pas lâcher la bataille. La CSN est à leur côté ».

Votes de grève
Les huit syndicats CSN de la région de Québec consulteront leurs membres sur la proposition d’une banque de 72 heures de débrayage, jeudi prochain. On peut donc penser que de nouvelles actions de grande envergure comme celle de ce matin pourraient se tenir un peu partout au Québec au cours des prochains jours.

Les salarié-es de 41 hôtels en négociations coordonnées réclament notamment :

  • la réduction de la charge de travail des préposé-es aux chambres ;
  • un contrat de travail de trois ans, assorti d’augmentations de salaire décentes ;
  • des améliorations au régime de retraite ;
  • des mesures de conciliation famille–travail ;
  • l’élimination des recours croissants au personnel d’agences.
11 500 chambres
Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd’hui 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l’hôtellerie : www.fc.csn.qc.ca/nego2008.

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