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samedi, juillet 10, 2010

Marche de solidarité pour le vingtième anniversaire de la crise d'Oka


(Via Regroupement de solidarité avec les Autochtones)


Montréal, le 5 juillet 2010 - Le Regroupement de solidarité avec les Autochtones, un collectif de militants et de militantes formé au début de la crise de l'été 1990, invite la population à participer à la marche qui commémorera le vingtième anniversaire de cet événement à Oka et Kanehsatake, le dimanche 11 juillet. Des transports sont organisés en autobus à partir de Montréal. Le départ se fera à 8h30 du Parc-Émilie Gamelin, coin Berri et Maisonneuve, à Montréal. Il faut réserver une place en téléphonant au (438) 288-4081 ou en en ligne à l'adresse http://rsa.site.koumbit.net/content/marche-de-solidarité-avec-les-mohawks .
photo banniere
Ce sont des Mohawks de Kanehsatake, dont la porte-parole de la communauté à l'été 1990, Ellen Gabriel, qui organise la marche pacifique visant à rappeler l'attaque tragique de la Sûreté du Québec contre leur territoire traditionnel, vingt ans jour pour jour plus tôt.

Le Regroupement de solidarité avec les Autochtones est né au lendemain de cette attaque et a poursuivi ses activités tout au cours de la crise qui a suivi. Cette solidarité active a permis à des milliers de personnes, de tous âges et de toutes origines, de s'opposer aux gestes de leurs propres gouvernements et de faire entendre un contre-discours. Plusieurs personnalités en vue ont exprimé leur solidarité avec les Mohawks lors des nombreuses manifestations ou assemblées organisées par le Regroupement, dont le syndicaliste Michel Chartrand, les militantes syndicales et féministes Madeleine Parent et Léa Roback, l'écrivain Pierre Vallières, l'anthropologue Rémi Savard, le chanteur Richard Desjardins et le sculpteur Armand Vaillancourt.

Après la crise, le RSA a pendant une dizaine d'années appuyé activement plusieurs autres batailles menées par les peuples autochtones pour le respect de leur droit, multipliant les manifestations et les conférences données par des porte-parole des communautés en lutte.

Le Regroupement, qui a récemment repris ses activités, considère que la solidarité est toujours aussi nécessaire, parce que rien n'a été réglé pour les Mohawks de Kanehsatake et les peuples autochtones, malgré les belles promesses prononcées par les gouvernements au sortir de la Crise. Le Regroupement en veut pour preuves les projets de développement minier et domiciliaire qui menacent encore le territoire mohawk de l'ancienne Seigneurie des Deux Montagnes,  de même que le refus des gouvernements canadiens et québécois d'endosser sans conditions la Déclaration universelle sur les Droits des peuples autochtones pourtant adoptée à la quasi-unanimité par les pays membres de l'ONU.
François Saillant pour le
Regroupement de solidarité avec les Autochtones

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D'ailleurs pour ceux et celle qui voudraient voir ou revoir ce classique d'Alanis Obomsowin, Kanehsatake: 270 ans de résistance.

lundi, juin 08, 2009

À bas toutes les Frontières! solidarité avec Akwesasne

Depuis déjà une semaine le poste frontière canadien situé sur l’Ile de Cornwall en territoire Mohawk est fermé à la circulation. Impossible d’utiliser le pont pour se rendre sur le territoire ou pour en sortir, il est bloqué par la police. Dans la nuit du 31 mai dernier, alors qu’ils devaient recevoir leur nouvelles armes a feu selon les directives du gouvernement, les douaniers décident de quitter leur poste de travail prétextant que leur sécurité est en jeu.

Quelques semaines auparavant les gens de la communauté Mohawk avaient initié une mobilisation pour que les douaniers situés à l’intérieur de leur territoire ne portent pas d’armes. Pourquoi ? Parce que les douaniers ont un historique d’harcèlement. En effet chaque famille de la réserve a une histoire a ce sujet : fouille abusive, harcèlement, injures, menaces sont le lot quotidien pour une communauté séparé par deux frontières (voir la carte). Ceci ne va pas sans nous rappeler le cas de deux grands-mères arrêtées et trainées en cour l’an dernier. De plus le poste frontière en situé a quelques pas de maisons et de commerces, pas tout a fait le type d’endroit ou une arme peu être utilisé !

Bien que la mobilisation ait été initiée par le conseil de bande, un système illégitime imposé par le gouvernement dans l’optique d’assimilation, tous sont unis pour dénoncer l’absurdité des frontières et de la présence d’une force armée étrangère sur un territoire souverain.

Le gouvernement canadien insiste pour dire qu’il est en négociation avec les mohawk... mais seulement pour faire retirer l’équipement de leur poste frontière ! Maintenant, le Ministre Van Loan parle de changer la location du poste frontière afin de résoudre le problème.

La riposte s’organise ; la communauté en Tyendinaga a bloqué le pont sur leur territoire et demain soir il y aura un évènement au Centre d’Amitié Autochtone de Montreal avec un représentant d’Akwesasne et de Six Nation.

Une lutte à suivre et qui risque d’être chaude puisque le gouvernement semble mettre de la pression en continuant de publiciser a grand renfort de sensationnalisme les « descentes » dans les réserves Mohawks et tout en nous faisant écouter la musique du « jack-in-the-box » de la contrebande de cigarettes qui fait perdre tant de millions au pauvre petit gouvernement (qui lui n’hésite pas a dépenser des milliard en armement et interventions étrangère !). Les médias et le gouvernement alimentent le racisme et les préjugés envers les mohawks.

Déjà beaucoup d’encre a coulé a ce sujet (malheureusement presque tout en anglais) alors je vous laisse quelques liens d’interet.


article
:
ici
ici
ici
ici
et ici
radio
http://www.radio4all.net:8080/files/jaggisingh@gmail.com/2840-1-sakoiepah-final.mp3
photos
http://www.flickr.com/photos/lavagabunda/
video
http://www.youtube.com/watch?v=eRM6ev4FBVg

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16 juin: La défense de la terre (Centre d'amitié autochtone de Montréal)

Les luttes pour l'auto-détermination et la souverainté à Six Nations et Akwesasne


Présentations par:
Jacqueline House de Six Nations du territoire Grand River
et
Un membre du Conseil traditionnel des hommes à Akwesasne


Depuis 2006, des membres de Six Nations du territoire de la Grand River réclament leur terres des développeurs et du gouvernement, une revendication territoriale qui continue jusqu'au présent.

Présentement, la communauté Mohawk d'Akwesasne est uni pour résister le droit aux armes des gardes de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) sur leur territoire. L'opposition communautaire a eu comme résultat l'abandon de leurs postes par les agents frontaliers de l'ASFC à Akwesasne.

Venez nous joindre pour une soirée d'information et de discussion au sujet de ses luttes pour l'auto-détermination autochtone et la souveraineté sur l'Île de la Tortue.

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Mardi, le 16 juin, 18h30
Centre d'amitié autochtone de Montréal
2001 boulevard St. Laurent
(métro St-Laurent)
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L'évènement est GRATUIT. Les dons sont appréciés.
Accessible au fauteuils roulants.
Garde d'enfants disponible avec 48 heures de préavis (tel: 514-848-7585).
Présentations en anglais, avec traduction chuchotée vers le français.

Organisé par le Comité de solidarit
é autochtone du Bloc Action mondial des peuples (AMP) et Personne n'est illégal - Montréal

INFO: 514-848-7583 – nooneisillegal@gmail.com


mercredi, juin 18, 2008

Une grand-mère Mohawak brutalisée par des gardes de l'agence Canadienne des Services Frontaliers


Samedi dernier, un véhicule avec 2 activistes Mohawk(Kanion'ke:haka)à son bord dont Kahentinehta, une dame âgée de 68 ans, a été intercepté à Akwesasne alors qu'il traversait des États-Unis vers le Canada. Akwesasne, est une communauté autochtone Kanion'ke:haka(Québec, New York, Ontario) dont les membres de cette communauté traversent régulièrement des États-Unis vers le Canada.

Les gardes de l'Agence Canadienne des services frontaliers, après avoir demandéà la dame de quitter son véhicule, chose qu'elle a refusé de faire, l'ont brutalement arrêté, plaquée au sol, menotté et c'est à ce moment qu'elle a eu un malaise cardiaque. Cette arrestation a été, selon les témoins, une arrestation brutale mené par aux moins 4 gardes frontaliers. Par la suite, la femme a été transporté à l'unité de soins d'urgence de l'hôpital de Cornwall en Ontario, où elle est demeuré pendant 3 jours. Elle a été par la suite transporté à Ottawa, où elle subira possiblement une intervention chirurgicale.


Le texte qui suit, n'est pas sans rappelé les évènements sombres de la crise d'Oka. Il démontre bien que la répression politique contre les militants autochtones est encore et toujours à l'ordre du jour pour le gouvernement canadien. Pour lire le compte-rendu des évènements (en anglais) tiré du blogue de No One is Illegal-Montréal