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mercredi, mai 02, 2012

Projection-débat : La domination masculine 9 mai 19h DIRA





L'UCL organise une activité Projection-débat sur le masculinisme le mercredi 9 mai prochain à 19h au DIRA (2035 St-Laurent).

Le documentaire La domination masculine sera projeté, suivi d'une brève présentation d'une conférencière et d'une discussion collective.

Au plaisir de vous y voir, et n'hésitez pas à inviter les personnes qui pourraient être intéressées!

P.S. English subtitles or translations will be available.

* * *

Présentation du film :

« Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle », c’est ce que disait Patric Jean en tournant « la domination masculine ».

Peut-on croire qu’au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un « compagnon dominant » ? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, « comme on achète une grosse voiture » ?

Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours. L’illusion de l’égalité cache un abîme d’injustices quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où chacun joue un rôle.

A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.

« La Domination masculine » jette le trouble à travers le féminisme d’un homme qui se remet en question. Une provocation qui fera grincer des dents…

Après le déterminisme social (les enfants du Borinage, lettre à Henri Storck) et la criminalisation de la pauvreté (la Raison du plus fort), Patric Jean s’attaque à nouveau à un phénomène social tabou : le patriarcat.


Les principales influences dans l'écriture du film ont été:

Simone de Beauvoir: "Le deuxième sexe" 1949

Françoise Héritier: "Masculin Féminin" 1996

Judith Buthler "Gender Trouble: Feminism and the Subversion of Identity" 1990

Christine Delphy: "L’Ennemi principal 1, Économie politique du patriarcat" 1 et 2, 1998 et 2001

lundi, mai 16, 2011

[Alternative libertaire] Derrière le cirque médiatique : l’oppression sociale et patriarcale.

Vous avez probablement tous et toutes entendu parler de "l'affaire DSK", c'est-à-dire le directeur du FMI qui aurait possiblement agresser sexuellement une femme de chambre. Une histoire qui à mon avis rappelle sans aucun doutes, "Le journal d'une femme de chambre" de Mirbeau, une critique virulent de la bourgeoisie. À ce sujet, nos camarades d'Alternative libertaire, ont publié aujourd'hui un communiqué en solidarité avec les femmes victimes du patriarcat. Le voici:

DSK aurait tenté de violer une femme de chambre dans un hôtel de New York.
Une partie des politiques, prompt-es à condamner les petits voleurs ou les supposé-es fraudeurs du RSA, crient à la présomption d’innocence. D’autres vont à la curée, trop heureux et heureuses de voir disparaître un concurrent de poids. On en trouve même pour déplorer un piège qui nuit à l’image de la France.
Et personne pour rappeler qu’il s’agit d’abord d’un problème d’oppression sociale et patriarcale, lorsque des hommes riches et de pouvoir agissent selon ce qu’il croient être leur bon droit, agresser sexuellement une travailleuse qui les côtoie.
Alternative libertaire exprime sa solidarité à toutes les femmes agressées et à toutes les femmes de chambre que les hommes de pouvoir pensent faire partie des meubles. Et regarde avec mépris le cirque médiatico-politique qui démarre autour d’enjeux électoraux dont les travailleurs et travailleuses n’ont rien à attendre.
Alternative Libertaire, le 16 Mai 2011
Source 

jeudi, mars 18, 2010

Les femmes, un « groupe identifiable »?

Jean-Claude Rochefort, ce vieux misogyne, a été arrêté le 4 décembre dernier pour possession illégale d'arme à feu et menaces de mort. Ses sites web glorifiaient notamment Marc Lépine : « STP Marc, rends-nous service : tue toutes ces salopes ». Pour lui, le 6 décembre est le jour de la Saint-Marc, « pour le souvenir de la première contre-attaque contre les féminazies [sic] dans la guerre contre les hommes. »

Cette semaine, la Couronne songe à déposer une nouvelle accusation d'incitation publique à la haine, mais l'avocat du macho y oppose un argument de poids : les femmes en général ne seraient pas un « groupe identifiable », contrairement aux homosexuels ou aux Juifs, précise-t-il..

Bref, on aura bientôt le loisir d'assister au spectacle d'un ou d'une juge qui, le plus sérieusement du monde, nous dira si oui ou non, les femmes sont un « groupe identifiable ». Un moment unique, aucune jurisprudence n'existant sur cette question, ma foi, fort, fort complexe...

jeudi, décembre 24, 2009

Après Berlusconi, Benoît XVI y passe


Le Pape Benoit XVI a un nouveau point en commun avec le président de l'Italie, Silvio Berlusconi. En effet, outre le fait que tous deux sont réactionnaires, protégés par la police italienne, et possèdent un pouvoir destructeur, voilà que le souverain pontif s'est, tout comme Berlusconi dernièrement (voir article ici), fait agressé par une personne que les médias se sont empressés de qualifier de déséquilibrée... C'est donc la deuxième bonne nouvelle en provenance de la péninsule italienne en peu de temps!

En effet, le représentant de Dieu sur Terre s'est fait bousculer alors qu'il se déplaçait avec son cortège pour aller donner la messe de minuit (plutôt donnée à 22h vu l'état de l'homme) à la basilique St-Pierre lorsqu'une femme a traversé les clôtures de sécurité et a provoqué une bousculade, faisant tomber Benoît XVI et cassant, en même temps, le fémur du cardinal français Roger Etchegaray. Le souverain pontif s'est toutefois relevé rapidement.

Inutile de rappeler que c'est ce même Pape qui a déjà dit que "le condom fait empirer le problème du SIDA en Afrique", qui croit que l'homosexualité est un crime, que les moyens de contraceptions ou l'avortement mérite l'excommunication etc. On ne peut que se réjouir, donc, de la chute d'un autre des pilliers mondiaux du conservatisme!

jeudi, avril 03, 2008

Sexe et politique.


Un autre texte intéressant tiré du mensuel de nos camarades d'Alternative Libertaire et qui porte sur le conditionnement patriarcale de nos relations sexuelles auquel nous sommes tous-tes soumis-ses.

Faire de la pénétration vaginale la norme de la sexualité et conditionner les gens, à grands renforts de publicité, à vouloir toujours plus de sexe entraîne souffrances et frustrations. La libération sexuelle n’est pas finie mais la libéralisation sexuelle est bien installée.

L’orgasme vaginal serait-il un mythe ? On sait que le clitoris est le principal organe à l’origine de l’orgasme des femmes. Même s’il arrive que certaines jouissent lors de la pénétration, c’est que celle-ci permet indirectement la stimulation du clitoris. En faisant de la pénétration vaginale le paradigme de la relation sexuelle, nos sociétés n’ont-elles pas empêché l’accès des femmes à une sexualité heureuse et épanouie en les rendant dépendante du savoir de leurs partenaires ? [1]

Les mythes de l’orgasme vaginal

Il y a une vieille version freudienne du mythe de l’orgasme vaginal : « Si tu ne jouis pas lors de la pénétration, c’est que tu es restée infantile. » Pour répondre aux injonctions de Freud, Marie Bonaparte, une de ses fidèles disciples, s’est fait déplacer chirurgicalement le clitoris. Elle sentait bien qu’elle jouissait grâce à son clitoris, mais elle voulait jouir du vagin. Elle a donc rapproché l’un de l’autre. Ça n’a pas marché, étonnant, non ? Cette vieille version a depuis laissé place à la version moderne : « Si tu ne jouis pas, c’est que tu n’as pas trouvé ton point G » ou plutôt qu’il ne l’a pas trouvé.

Pour lire la suite.

mercredi, mars 12, 2008

Patrie, famille, travail!!


C'est aujourd'hui que le chef de l'ADQ déposait sa motion à l'Assemblée Nationale afin d'empêcher que les libéraux augmentent de 10 000 le nombre de nouveaux immigrants au Québec. D'ailleurs plus tôt cette semaine un billet était paru sur le blogue à ce sujet (ici).

Dumont dans son plaidoyer cite d'ailleurs une étude du démographe Marc Termote qui estime que les francophones seront minoritaires à Montréal dès 2021. De son côté le ministère de l'immigration vient de publier un rapport qui indique que la proportion de nouveaux arrivants parlant français est passée à 60 % comparativement à 37 % en 1995.

Une guerre de chiffres idéologique qui autant d'un côté que de l'autre n'annonce rien de reluisant pour les immigrantEs actuels et les futurs immigrantEs. L'état sécuritaire, le discours anti-immigration, la protection de la langue et la culture, tous des éléments clé d'un discours populiste qui tranquillement se banalise et deviennent des enjeux électoraux cruciaux.

Par ailleurs, Mario Dumont, afin de compenser pour la diminution de l'immigration, nous propose une politique nataliste tout à fait original. En effet, le chef de l'ADQ propose que :

"(...) en plus de l'allocation de 100 $ par semaine par enfant ne fréquentant pas la garderie, l'ADQ proposera une prestation non imposable de 5000 $ pour le troisième enfant. Il suggère aussi une carte rabais pour permettre aux familles de trois enfants ou plus de profiter de certains rabais dans les transports en commun, au restaurant ou au cinéma.(...)".

Bref, en plus de préconiser le remplacement des 10 000 immigrants par des petits québécois pure souche, il met de l'avant une politique patriarcale datant du siècle dernier consistant à favoriser le retour des femmes à la maison afin qu'elles s'occupent des enfants comme à la belle époque.

Encore une fois cette proposition semble tout droit calquée du programme du Front National, à même titre que son discours anti-immigration. Voici ce que le FN propose quant à lui pour la relance de la natalité française:

" Création d’un revenu parental destiné à offrir, pendant la période souhaitée, aux mères ou aux pères de famille la possibilité de choisir librement entre l’exercice d’une activité professionnelle et l’éducation de leurs enfants. Description du dispositif : versement du SMIC pendant 3 ans pour le 1er enfant, renouvellement d’une durée de 3 ans pour le 2e enfant et d’une durée de 10 ans pour le 3e enfant. "

La similitude est presque troublante...

Il ne manque que le slogan du régime de Vichy "Patrie, famille, travail" et nous revoilà replonger dans le vieux discours d'extrême droite. Parions que la radicalisation du discours idéologique de droite de l'ADQ, du PQ et du PLQ nous dévoilera bientôt la vraie nature réactionnaire des partis à l'Assemblée Nationale.

dimanche, janvier 27, 2008

Activité publique à Sherbrooke: Brisons les chaînes de l'oppression!

Une présentation sur l’anarchisme, le communisme libertaire, la lutte desclasses,le féminisme, l’anti-racisme et l’anti-impérialisme donnée par desmilitantEs de la Fédération des Communistes Libertaires du Nord-Est(NEFAC).

Quand? Jeudi 7 février 2008, 19H00

Où? Au Tremplin, 97 rue Wellington Sud

Évidemment gratuit!

Organisée dans la perspective de former un collectif de la NEFAC àSherbrooke.

mardi, septembre 25, 2007

Les forces du marché : une force pour l’égalité des sexes?



Selon une étude de la Banque Toronto Dominion, les « forces du marché » pourrait diminuer et même éliminer les écarts de salaires entres les hommes et les femmes (L'article de la Presse). On nous rapporte que d'ici les 10 prochaines années, les femmes se retrouveront de plus en plus dans les universités et dans le secteur des services, leur permettant d'assurer « la prospérité future au Canada ». Par contre, les spécialistes ont omis de mentionner si leurs salaires allaient augmenter ou si le nivellement par le bas des conditions de travail allait plutôt permettre un rattrapage inverse. De plus, les auteurs de cette savante étude mentionnent que «les employeurs deviendront de plus en plus dépendants des femmes pour combler leur pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». Les femmes peuvent donc se réjouir, elles pourront combler les postes d’employés qualifiés avec des conditions aussi précaires que les hommes. Et comme si la farce n’étaient pas encore assez grosse, nos 2 éminents analystes mentionnent que «les marchés deviendront les meilleurs amis des femmes intéressées à travailler». Évidemment, travailler dans la précarité c’est la meilleure façon de devenir un-e ami-e du marché à condition de ne pas être syndiqués-ées. Pour conclure, l’étude mentionne que « certaines barrières sont toutefois demeurées intactes jusqu'à maintenant (...) les femmes n’occuperaient que 10 % des postes de supervision financière dans les entreprises, et ne compteraient que pour 12 % du membership des conseils d'administration ». Comme quoi l’amitié à toujours ses limite et le patriarcat est toujours aussi bien ancré.