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dimanche, décembre 14, 2008

Archives vidéo: Front libertaire (1975)

(Tiré de Voix de Faits)

En 1975, des membres de l'Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) ont eu la possibilité de faire une tribune libre sur un poste de télévision français (FR3). Voilà un témoignage vidéo rare du renouveau communiste libertaire des années 1970. À voir, c'est quelque chose...

Cliquez pour aller voir le film (ça dure 15 min)

mardi, octobre 07, 2008

Entrevue sur l'abstention de la NEFAC Montréal.


Des camarades de la NEFAC ont fait une entrevue à l'émission En Profondeur à CKUT, portant sur notre campagne abstentionniste.

Pour écouter l'entrevue (19 à 29 ième minute) ici.

mardi, septembre 23, 2008

Kibboutz et anarchisme:Une conférence en mp3.


Les camarades du groupe Workers Solidarity Movement (WSM) en Irlande, ont mis en ligne une conférence donnée à Dublin sur les Kibboutz et ses liens avec le mouvement anarchiste.

Les kibboutzim(hébreu :assemblée ou ensemble) sont des communautés (ou villages) collectivistes, localisées dans tout l'Israël, et créées en 1909 pour le premier d'entre eux, Degania, par le mouvement sioniste sous l'influence des idées du socialisme associatif.
Avant la création de l’Etat israélien, dans le premier quart du 20e siècle, un mouvement anarchiste était déjà apparu parmi des Palestiniens et des Juifs, qui s’opposèrent à la création d’un Etat juif et oeuvrèrent au contraire pour une société pluraliste, sans Etat, à la démocratie directe, rassemblant Juifs et Arabes. Les sections anarchistes du mouvement « communautaire », inspirées par la collaboration d’anarchistes juifs aussi éminents que Gustav Landauer et Rudolf Rocker, formèrent la base du mouvement des kibboutz à ses débuts en Palestine et, selon Noam Chomsky, constituaient le sens original du terme « sioniste » (ici).

Globalement, les kibboutzim se revendiquaient de 4 grands principes, très près des positions des communistes libertaires:

1-Le volontariat, donc l’association libre, et son pendant, le possible abandon ou départ également volontaire.

2-L’égalité absolue à tous les niveaux, et une sorte pratiquée de communisme libertaire, malgré une relative rareté des biens produits(...) La répartition se fait en fonction des besoins, non du travail fourni, un adulte âgé, un infirme ou un jeune enfant prétendant aux mêmes droits qu’un actif dans la force de l’âge. Le principe d’égalité solidaire est essentiel.

3-L’autogestion ou démocratie directe existe presque partout malgré d’inévitables dérives centralistes. Il s’agit bien en théorie d’un « monde sans pouvoir ni coercition », et d’un monde « sans État » (...) La démocratie directe repose sur la primauté de l’Assemblée Générale, expression fondamentale de tous les membres, qui au début était au moins hebdomadaire, et qui exerçait les trois pouvoirs législatifs, judiciaire et surtout exécutif, comme l’a développé Menachem ROSNER.

4-Le collectivisme parfois quasiment intégral, est pratiqué avec parfois des formes coopératives plus modérées.(ici)

Malgré les critiques possibles, l'organisation des kibboutzim, demeurent une forme d'organisation inspirante qui mérite qu'on lui porte plus d'attention...

Pour écouter la conférence (en anglais), cliquez ici.

vendredi, août 08, 2008

Antifa: Chasseurs de skins, en grande primeur...

Voilà, la sortie officielle du DVD en France et la Commune vous ajoute en ligne le documentaire au complet...
Pour plus d'infos, voir le billet précédent...
Bon visionnement...

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Partie 4

Partie 5

Partie 6

La tournée des hôtels des grévistes...

Un vidéo montrant la journée d'action du 25 juillet 2008 des grévistes et leur tournée des hôtels. Solidarité avec touTes les travailleurs-euses en lutte!!

Montréal se mettent en grève pour faire une tournée des hôtels. Une moitié visitent le Maritime Plaza, l'autre manifestent devant le Delta Centre-ville puis tout le monde se retrouve au Holiday Inn de Longueuil dans le hall duquel ils célébreront une union toute spéciale. La journée se termine par une manifestation d'appui aux grévistes du Hyatt Regency.

dimanche, août 03, 2008

L'économie participative: Une stratégie réformiste?

Une critique paru sur Anarkismo, par Wayne Price (un membre de la NEFAC de New York), a produit quelques remous sur différents sites et forums communistes libertaires et/ou luttes de classistes.

Wayne y critique le parecon(participatory economy ou écopar; économie participative) et plus principalement sa stratégie réformiste et non révolutionnaire d'être mise en application.

En résumé l'écopar est:
(...)un modèle économique d’inspiration libertaire dont Michael Albert, militant américain bien connu[, et Robin Hahnel, professeur d’économie à l’Université de Washington, sont les créateurs et il suscite, depuis quelques années, un intérêt croissant.(...) Si on veut décrire très sommairement cette économie, on pourra dire qu’elle veut distribuer de manière équitable les obligations et les bénéfices du travail social; assurer l’implication des membres dans les prises de décision à proportion des effets que ces décisions ont sur eux; développer le potentiel humain pour la créativité, la coopération et l’empathie; enfin, utiliser de manière efficace les ressources humaines et naturelles.(...)(en source et autre source)

Une des principales critiques que Wayne y fait, est principalement sur l'oubli, pour la classe ouvrière, de moyens de se protéger de la contre-révolution, de la répression et des mouvements réactionnaires. À la lecture de l'histoire des différentes révolutions, quelles soient russes, espagnoles, allemande de l'après première guerre, cet "oubli" démontre un ignorance volontaire d'une quasi-constante historique, c'est à dire l'importance de préserver les acquis de la révolution par tous les moyens nécessaires, que ce soit contre les éléments réactionnaires de tout acabit, la gauche réformiste, ou l'extrême gauche autoritariste (par exemple les bolchéviks).

L'article est par contre en anglais, mais la discussion et les commentaires qui suivent l'article valent aussi la peine d'être lu.

At the 2008 New York City Annual Anarchist Bookfair, I was on a panel with a spokesperson for “Parecon” (“participatory economics”; Albert, 2003). Discussing the work of Michael Albert, co-inventer of the Parecon program, I stated that his strategy for getting from capitalism to Parecon was reformist, or at least non-revolutionary. This was vigorously denied by the Parecon spokesperson. This is the topic I want to cover here. I am not discussing Parecon itself, which is a vision of a post-capitalist economy managed neither by the market nor by central planning. Instead there would be planning from below by repeated negotiations among workers’ and consumers’ councils. Without going into it, I believe that this idea has enriched the discussion of how a libertarian socialism might work. My question is how to achieve this new society.

I have previously discussed the reformist strategy of Robin Hahnel (2005), the other co-founder of Parecon (Price, 2005). But Albert states (2006) that the two of them have become estranged (as if Marx and Engels were to split up!). We cannot assume that what Hahnel says is what Albert believes.

Albert has not written much about tactics and strategy for reaching Parecon, as compared to his writing on how a pareconist society might work. One work which did focus on strategy was a little book, The Trajectory of Change: Activist Strategies for Social Transformation (2002). His approach for a movement is stated summarily:

“Short term, we raise social costs until elites agree to implement our demands or end policies we oppose. Longer term, we accumulate support and develop movement infrastructure and alternative institutions, while working toward transforming society’s defining relations.” (2002; p. x)

That is, we cannot force the state to end a particular war or to grant universal health care, but it may do it if the rulers fear that there will be a spread of radicalization among the people; if there is increased militancy among workers, youth, soldiers, and People of Color; if society becomes increasingly polarized and ungovernable. This is precisely what happened in the 60s and which led to the end of legal racial segregation and of the Vietnam war.

So far, so good. A revolutionary anarchist would completely agree with this orientation. As opposed to the liberal strategy of permeating the centers of power and making changes from above, it proposes to pressure the state and capitalists from outside and below. It demonstrates why a revolutionary perspective is relevant even in non-revolutionary periods (which are most of the time): the more militant and disrespectful a movement is (that is, the more revolutionary it is), the more likely it is even to win reforms.
suite de l'article...

Aussi, pour ceux et celles qui voudraient en apprendre un peu plus, voici un petit vidéo qui explique les grandes lignes de l'écopar...



Ainsi qu'une conférence au salon du livre de New York, où Wayne Price y a débattu de l'écopar...

lundi, juillet 14, 2008

Un lundi matin en hip hop...

Un petit vidéo, pour entamer votre production hebdomadaire de plus-value...
Rocking' Squat a fondé dans les années 80 avec Solo et DJ Clyde, le groupe hip hop bien connu Assassin. En 2002, il entame sa carrière solo sous le nom de Rocking' Squat. Un artiste engagé, avec des textes dénonciateurs et une critique sociale qui vaut la peine d'être entendu. Bref, la suite logique d'Assassin.

Voici un petit vidéo tiré de l'album "Libre vs Démocratie Fasciste" (2004). C'est un montage non officiel, mais qui donne tout de même un bon aperçu de Rocking' Squat...

samedi, juillet 12, 2008

Un petit souvenir

Y'a des fois, comme ça, où y'a pas grand chose d'autre à rajouter. De hier à aujourd'hui, les mêmes mots s'appliquent...

lundi, mai 12, 2008

Une nouvelle émission de radio animée par le collectif du 19 juillet de la NEFAC de Sherbrooke


À partir de mardi le 20 mai, le collectif du 19 juillet tiendra une émission de radio hebdomadaire sur les ondes de CFLX, la radio communautaire de l'Estrie. Durant 2 heures nous nous intéresserons aux luttes sociales à Sherbrooke, au Québec et dans le monde. Ainsi, nous nous intéresserons autant à l'actualité qu'à l'histoire des mouvements sociaux en y intégrant une perspective libertaire.
C'est donc une invitation à tous et toutes à écouter "la rage du peuple" tous les mardi de l''été entre 16h et 18h au 95,5 fm ou sur internet au http://www.cflx.qc.ca/index.php?page=direct

mercredi, avril 16, 2008

En grande primeur: Le programme politique des primitivistes enfin expliqué...

































L'anarcho-primitivisme est une doctrine politique qui s'appuie sur un rejet radical de la civilisation industrielle, celle-ci étant considérée comme la source principale des différentes formes d'aliénation qui pèsent sur la liberté humaine.

Les anarcho-primitivistes prônent alors l'avènement d'une société qui s'inspirerait des sociétés pré-industrielles, en arguant que les sociétés primitives étaient des exemples convaincants de sociétés anarchistes.

Les principaux "arguments" des anarcho-primitivistes sont les suivants :
-Critique de la culture symbolique.
-Rejet de la domestication de l'environnement (agriculture et élevage)
-Rejet du pouvoir patriarcal vu comme conséquence de la domestication.
-Critique de la division du travail et de la spécialisation des tâches.
-Rejet de la science moderne et mécaniste.
-Critique de la technologie.
-Rejet de la production et de l'industrialisation.
-Rejet de la société de masse.
-Défense de la révolution comme moyen de changement social.
etc etc etc...

(source--et oui, ils utilisent largement l'internet pour diffuser leurs propagande anti-civilisationnelle et anti-technologie..)

Quelques citations pour agrémenter le tout:

« De plus est-il possible de préserver et de "démocratiser" l'écriture sans nuire à l'environnement? »
La Mauvaise Herbe vol.7 no.1

« Tel un cancer, la multiplication de ces cellules comporte la possibilité grandissante de tuer l'organisme hôte qu'est la Civilisation. »
La Mauvaise Herbe vol.7 no.1


En attendant que nous devenions tous et toutes des chasseurs-cueilleurs, vous pouvez toujours en apprendre un peu plus sur « l'idéologie » primitiviste et sur leur "gourou" idéologique, John Zerzan, en lisant l'excellente critique en anglais d'Andrew Flood, un camarade de la Workers Solidarity Movement.

Une traduction approximative en français a aussi été faite.