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mardi, octobre 27, 2009

EN GRANDE PREMIÈRE A MONTREAL: MYTHS FOR PROFITS


Ce documentaire explore le rôle du Canada dans l'industrie de la guerre. À l'aide d'entrevue, il dévoile les intérêts spécifiques et les profits réalisés par certaines sociétés,individus et agence gouvernementale.

Le gouvernement canadien et l'armée voudraient que nous croyions que nos soldats sont des soldats de la paix, altruistes, aidant les peuples et les gens dans le monde, mais qu'en est-il vraiment?

Ce documentaire tente de démythifier le rôle de pacification, de défense et d’aide.

*EN GRANDE PREMIÈRE A MONTREAL*
(version originale anglaise avec sous-titres français)
15 novembre 19:30hr
La Grande Bibliothèque (475 Blvd. De Maisonneuve. E)
FREE-GRATUIT

*AFTER-PARTY, DANSE TOUTE LA NUIT!!!*
21 hr Cinémathèque Québécoise
GRATUIT-FREE!
DJ Aaron Maiden-ska-raggae-dancehall
Dirty Boots-artypunkrock and new-nowave
Julie D-Dubstep danceyourfaceoff

*POUR LES RETARDATAIRES...*
18 novembre, 20hr
Cinémathèque Québecoise
FREE-GRATUIT
(version originale anglaise avec sous-titres français)

Dans le cadre des Rencontres Internationales Du Documengtaire De Montréal
http://www.ridm.qc.ca
En collaboration, Cinema Politica
http://www.cinemapolitica.org/

Pour tout savoir sur le documentaire cliquez plus bas:
http://www.wideopenexposure.com/M4P.php

mercredi, mars 04, 2009

L’impasse afgane (4/6) : Une guerre pour les femmes ?


Un de nos camarade du collectif de Montréal, publiera 6 chroniques dans le mensuel d'Alternative Libertaire. La chronique s'intitule L'impasse Afghane. Nous publions donc ici la quatrième partie (Vous pouvez lire la première, la deuxième et la troisième partie)..

En octobre 2001, l’armée états-unienne et ses alliés envahissent l’Afghanistan en représailles aux attentats du 11 Septembre. Le prétexte étant mince, les États occidentaux ont également brandi la « libération des femmes afghanes ». Un mensonge de plus.

Le 29 janvier 2002, dans son discours sur l’état de l’Union, George W. Bush déclarait : « La dernière fois que nous étions réunis dans cet hémicycle, les mères et les filles de l’Afghanistan étaient captives chez elles ; il leur était interdit de travailler ou de faire des études. Aujourd’hui, les femmes sont libres et elles font partie du nouveau gouvernement de l’Afghanistan. » [1]

C’est que la « libération des femmes » était devenu un puissant prétexte idéologique à la guerre sanglante contre le régime taliban, mis en place en 1996, et qui avait pourtant auparavant été financé et soutenu par Washington.

Les féministes afghanes contre l’intervention US

Pourtant, la plus importante et la plus courageuse organisation féministe afghane, Rawa, s’était prononcée contre l’intervention militaire occidentale. Fondée en 1977, l’Association révolutionnaire des femmes afghanes (Rawa) se battait pour les droits des femmes et revendiquait l’établissement d’un gouvernement démocratique [2].

Puis vint l’occupation soviétique en 1978. Le régime du Parti démocratique populaire d’Afghanistan, à la botte de Moscou, permit que pour la première fois, les femmes afghanes soient libérées de la burqa et que les filles puissent apprendre à lire et à écrire, aller à l’université et devenir enseignantes ou scientifiques. Rawa poursuivit néanmoins son travail d’agitation, mobilisant à la fois contre l’occupant soviétique et contre les islamistes fondamentaux, ces « combattants de la liberté » financés par les États-Unis. Plusieurs des fondatrices de Rawa furent sauvagement assassinées en 1987 par le Khad (le KGB afghan) avec l’approbation des groupes fondamentalistes.

En 1992, les moudjahidins de l’Alliance du Nord, présentés comme des héros par l’Occident, prirent le pouvoir et limitèrent fortement les droits des femmes : obligation de se voiler, interdiction du maquillage et de rire en public. Les enlèvements, les meurtres, le viol et la vente des jeunes femmes pour la prostitution devinrent le lot quotidien des afghanes [3].

Les talibans ou l’occupation ?

La prise du pouvoir par les talibans en 1996 enleva les dernières parcelles de droits aux femmes. En parallèle, une campagne aux États-Unis (Feminist Majority) regroupant différentes personnalités se mit en branle pour dénoncer « l’apartheid sexiste » en Afghanistan, alors que Washington recevait avec les honneur les dirigeants talibans. Feminist Majority soutiendra la guerre de 2001, sous prétexte qu’elle permettrait aux femmes de reconquérir leurs droits, grâce à la mise en place d’une « démocratie ». Alors que Rawa, au même moment, dénonçait les bombardements, arguant que seule une insurrection populaire pouvait débarrasser l’Afghanistan d’Al-Qaida et des talibans. Une fraction entière des féministes occidentales s’aligna ainsi sur le discours de Washington, contre les intérêts des femmes afghanes [4].

Dire que cette guerre est nécessaire pour les femmes afghanes, c’est décider qu’il vaut mieux pour elles mourir sous les bombes, mourir de faim, mourir de froid, que de vivre sous le joug des fondamentalistes que l’Occident leur a imposées. Les dés ont été lancés, les États-Unis se donnant bonne conscience en justifiant leur guerre impérialiste au nom des femmes. Après sept ans de combats, de viols, de meurtres et de lapidations, cette guerre a-t-elle réellement permis aux femmes afghanes d’être libres ?

[1] www.america.gov/fr
[2] www.rawa.org/rawa_fr.htm
[3] Ellis D., Women of the Afghan War, Praeger Publishers, 2000.
[4] Dupuis Déri F., L’Éthique du vampire. De la guerre d’Afghanistan et quelques horreurs du temps présent, Lux, 2007.

mardi, février 03, 2009

L’impasse afghane (3/6) : Injustice sans limite


Un de nos camarade du collectif de Montréal, publiera 6 chroniques dans le mensuel d'Alternative Libertaire. La chronique s'intitule L'impasse Afghane. Nous publions donc ici la troisième partie.

Le 7 octobre 2001, les États-Unis entament des représailles contre l’Afghanistan, à la suite des attaques du 11 septembre 2001. Pourtant, ces attaques ont été commises par 19 terroristes provenant du Liban, des Émirats arabes unis, d’Égypte et d’Arabie saoudite.

Le 11 septembre 2001, quatre avions sont détournés aux États-Unis et s’écrasent sur différentes cibles dont le World Trade Center, tuant 2 973 personnes et faisant des milliers de blessés. Le lendemain, le président George W. Bush qualifie ces attentats d’« acte de guerre » et réclame la constitution d’une coalition internationale contre le terrorisme, à laquelle l’Otan adhère. Le 13 septembre, le gouvernement états-unien accuse Oussama Ben Laden d’être le commanditaire des attentats et exige des talibans afghans de leur livrer le suspect, faute de quoi ils attaqueraient l’Afghanistan. Et ce bien qu’aucun des terroristes ne soit d’origine afghane. L’état d’urgence est décrété et 50 000 réservistes sont rappelés. Le Conseil de sécurité de l’Onu exige, à l’unanimité, la remise « immédiate et inconditionnelle » d’Oussama Ben Laden. Les États-Unis déploient des troupes dans le Golfe et avec l’aide d’une quarantaine de pays alliés forment alors la coalition Infinite Justice (Justice sans limites). À ce moment, un million et demi d’Afghanes et d’Afghans prennent le chemin de l’exode pour fuir la riposte américaine à venir. Les talibans refusent en exigeant des preuves permettant de justifier l’extradition de Ben Laden [1].

Georges s’en va t’en guerre

Quelques jours plus tard, le nom de la campagne est changée en Enduring Freedom ( Liberté immuable), et le gouvernement états-unien fait adopter à l’unanimité la résolution 1 373 à l’Onu, justifiant sous prétexte de légitime défense une attaque contre le territoire afghan. Ce qui est d’ailleurs absurde, puisqu’une attaque subséquente d’un territoire dont on présume qu’il est la base d’opération des agresseurs, alors que les attaques ont cessé, est une agression pure et simple, interdite par le droit international ! Parallèlement, ils invoquent l’article 5 de l’Otan stipulant que : « Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles […] sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties. […] Les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée […] » [2].

Puis les événements se précipitent : en octobre, les talibans proposent de remettre Ben Laden au Pakistan, pour qu’il soit jugé par un tribunal international, ce à quoi la Maison-Blanche rétorque qu’« il n’y aura ni discussions, ni négociations avec les talibans » [3]. C’est qu’entre temps, l’objectif a changé. Il n’est plus de capturer les terroristes mais bien de renverser le régime taliban. L’avantage majeur, mais non dit, est bien sûr de se positionner dans la zone d’influence de la Russie et d’y justifier l’installation de bases militaires pour permettre le contrôle de cette zone en plus de satisfaire momentanément la colère de la population américaine. Les premiers bombardements américains et britanniques sur les grandes villes afghanes sont entamés et ce sera le début d’une guerre sans merci.

Du terrorisme à la terreur

Sept ans après le début du conflit, plus de 13 000 civils afghans tués directement par les combats [4], des millions de réfugiés et de nombreux crimes de guerre dont la torture et le viol commis par les forces de la coalition [5], le conflit se poursuit et la plupart des pays de l’Otan affirment vouloir augmenter leurs effectifs en Afghanistan dans leur guerre au terrorisme. Une guerre au terrorisme qui paradoxalement utilise les mêmes méthodes que celles supposément combattues, soit la terreur contre la population civile.

[1] http://www.monde-diplomatique.fr

[2] http://www.nato.int

[3] Dupuis-Déri F., L’Ethique du vampire. De la guerre d’Afghanistan et quelques horreurs du temps présent, Lux, 2007.

[4] http://www.unknownnews.net

[5] Amnesty International. Rapport annuel 2006



mardi, janvier 06, 2009

L’impasse afghane (2/6) : Quand Washington était pro-islamiste.

Un de nos camarade du collectif de Montréal, publiera 6 chroniques dans le mensuel d'Alternative Libertaire. La chronique qui s'intitule L'impasse Afghane, a débuté dans le no. du mois de novembre. Nous publions donc ici la seconde partie.

Pendant presque vingt ans, les Américains et leurs alliés ont financé et entraîné les moudjahidin puis les talibans en Afghanistan. Une politique étrangère impérialiste, dans le but de protéger les intérêts énergétiques états-uniens dans le golfe Persique.

Officiellement, la CIA aurait débuté son aide aux moudjahidin en 1980, quelques mois après l’invasion soviétique. Cependant, Robert Gates, l’ancien directeur de la CIA, affirme dans ses mémoires que l’opération Cyclone d’assistance clandestine aux opposants du régime pro-soviétique de Kaboul, fut signée par le président Carter en juillet 1979, six mois avant l’invasion soviétique [1].

La fabrication d’un jihad « anticommuniste »


Ensuite, les Russes vécurent leur propre Vietnam. Les opérations d’entraînement et d’armement s’effectuèrent par l’intermédiaire des services secrets pakistanais (ISI) et ont été appuyés financièrement par plusieurs autres pays, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, la France, la Grande-Bretagne, Israël, l’Iran, le Japon et la Chine. Cette opération permit la formation de plus de 100 000 hommes, entre 1978 et 1992, avec un budget annuel américain qui culmina à 630 millions de dollars US en 1987. En 1983, plus de 10 000 tonnes d’armes et de munitions en provenance de Chine ont transité par le Pakistan. Le commandant Massoud, Gulbuddin Hekmatyar et Jalaluddine Haqqani, pour lequel Ben Laden était en charge du recrutement, furent les seigneurs de guerre les plus financés par la CIA [2].

Il est bien évident que les pays finançant cette guerre préféraient soutenir des moudjahidin fondamentalistes et les éléments les plus réactionnaires pour chasser les soviétiques, plutôt que des groupes pro-démocratiques puisque ceux-ci, en se battant pour leur indépendance, auraient nui aux intérêts politiques et financiers. En 1989, les Russes se retirent et le gouvernement américain peut enfin prendre le contrôle du golfe Persique.

Après dix ans de guerre, avec plus d’un million de civils tués et le quart de la population afghane dans des camps de réfugiés, une guerre civile s’enclenche jusqu’en 1992, entre les différentes factions moudjahidin. Les attaques de Hekmatyar contre Kaboul, sur plus de trois ans, firent plus de 10 000 morts et déstabilisèrent encore le pays. En 1993, des activistes islamistes entraînés dans ses camps firent exploser une bombe à New York dans le sous-sol du World Trade Center.

Hekmatyar et l’appui aux talibans

Les gouvernements américain et pakistanais décident alors de neutraliser Hekmatyar par le biais de nouvelles milices religieuses, les talibans, qui promettaient au peuple afghan de ramener l’ordre, la loi et une certaine moralité [3]. Appuyés par ces gouvernements, et par la puissante compagnie pétrolière états-unienne Unocal, porteuse d’un projet de gazoduc vers le Pakistan, les forces talibanes passèrent de 2 000 à 25 000 miliciens de 1994 à 1995 et prirent le contrôle du pays. Ces milices imposent un islamisme brutal et rendent obligatoires la prière, la barbe pour les hommes, la burka pour les femmes, interdisent la télévision, la musique et ferment les écoles pour filles. L’avantage pour les américains réside dans le fait que, contrairement au parti islamiste de Hekmatyar, les talibans ne désirent pas mener d’offensive contre l’Occident, ce qui diminue alors l’influence de l’Iran, de l’Inde et de la Russie dans la région. Les dilemmes moraux sont vite esquivés par les intérêts financiers. Un support qui ne prendra fin qu’en 1998, à la suite d’attentats commis par Ben Laden contre des ambassades américaines en Afrique, qui ont tué 224 personnes dont 12 Américains. Des pertes suffisantes pour rejeter les talibans, alors que la politique américaine des vingt années précédentes a provoqué la mort de millions d’Afghans. Les ex-combattants de la liberté ne savaient alors pas qu’ils deviendraient quelques années plus tard la raison officielle d’une nouvelle guerre.

[1] Jauvert V., « Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes… », Le Nouvel Observateur, nº1732, janvier 1998.

[2] Wikipedia : Opération Cyclone.

[3] Dupuis Déri F., L’Ethique du vampire. De la guerre d’Afghanistan et quelques horreurs du temps présent, Lux, 2007.

jeudi, décembre 04, 2008

Chronique L’impasse afgane (1/6) : Quand l’occupant était russe

Un de nos camarade du collectif de Montréal, publiera 6 chroniques dans le mensuel d'Alternative Libertaire. La chronique qui s'intitule L'impasse Afghane, a débuté dans le no. du mois de novembre. Nous publions donc ici la première partie.

Entre 1979 et 1989, l’Afghanistan a connu une terrible guerre opposant l’Armée rouge aux moudjahidin. Les arguments pour justifier l’intervention soviétiques ressemblaient singulièrement à ceux de l’Otan.

L’URSS est présente en Afghanistan dès 1919, et y joue un rôle important : en 1978, son aide financière fournit 40 % du budget afghan [1]. En avril 1978, le Parti démocratique populaire d’Afghanistan prend le pouvoir sous la direction de Taraki et se rapproche de l’URSS. Les États-Unis tentent alors de déstabiliser le pays, en finançant une trentaine de groupes de moudjahidin. Le président Taraki est assassiné par Amin, dont le coup d’État déclenche une guerre civile. Plus de 600 membres du parti communiste sont alors exécutés [2]]]. Mais ce chef d’État est à son tour assassiné en décembre 1979, par un homme de main du KGB à Kaboul.

70 ans de présence soviétique

L’Armée rouge envahit à ce moment l’Afghanistan, sous prétexte d’une attaque imminente des États-Unis, qui mettrait en péril la révolution Afghane. Elle invoque une intervention en conformité avec le Traité soviético-afghan, à la demande d’un gouvernement ami aux prises avec une insurrection subventionnée par les États-Unis (article 51 de la Charte des Nations unies). Selon la Pravda, cette intervention humanitaire devait prévenir l’instauration d’un régime terroriste, protéger le peuple afghan d’un génocide et repousser une éventuelle agression étrangère [3].

La propagande à l’Est et à l’Ouest

Mais les dirigeants de l’Occident voient la réalité d’une toute autre façon, et soutiennent la guérilla anticommuniste, qu’ils jugent tout à fait légitime. Ronald Reagan compare même Ben Laden et un groupe de rebelles afghans, qu’il reçoit, à « l’équivalent moral des pères fondateurs des États-Unis » 1. Car l’Occident sait que l’URSS a des intérêts impérialistes dans le contrôle des ressources du Moyen-Orient. Un intérêt crucial également pour les pays de l’Otan, car le nord de l’Afghanistan constitue une route alternative pour le pétrole du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan, deux régions qui représentent 4 à 5 % des réserves mondiales de pétrole et de gaz naturel [4].

Les peuples n’aiment pas les libérateurs bottés

En mars 2008, dans des débats au parlement canadien, un soldat soviétique, qui a servi en Afghanistan en 1987, déclare que « son unité livrait de la nourriture, du bois de chauffage, des vêtements […] aux Afghans ordinaires. Elle a construit des lignes de transport d’électricité, protégé les médecins soviétiques ». Ces soldats considéraient donc « que toute personne qui leur offrait une résistance était nécessairement mauvaise », puisqu’ils étaient là pour aider ces gens [5]. Récemment, une militaire canadienne déclarait : « Ce sont les Américains qui font la guerre. Nous, on est en Afghanistan pour la paix. On bâtit des écoles, on essaie d’aider le monde. » [6] Malheureusement, en dépit des « nobles intentions », autant des soviétiques que de l’Otan, tous se foutent éperdument de la population afghane.

Pendant plus de neuf ans, 250 000 soldats soviétiques ont constamment occupé le pays, 14 000 ont été tués et 75 000 blessés. De l’autre côté, 1 242 000 morts Afghans sont estimés, dont 80 % de civils. Aujourd’hui, comment l’occupation de l’Otan, qui repose sur les mêmes raisons fallacieuses que celle de l’URSS, peut-elle espérer réussir avec 70 000 hommes ?


[1] Dupuis Déri F., L’Ethique du vampire. De la guerre d’Afghanistan et quelques horreurs du temps présent, Lux, 2007.

[2] PCUS, Report on Events in Afghanistan on 27-28 December 1979, sur www.alternativeinsight.com.

[3] Lyahovsky, A. A., & Zabrodin, V. M., Taini Afganskoi Voini [Secrets of the Afghan War], Moscow, Planeta, 1991.

[4] Genté R., « Du Caucase à l’Asie centrale, « grand jeu » autour du pétrole et du gaz », Le Monde diplomatique, juin 2007.

[5] http://www2.parl.gc.ca

[6] « S’engager… sans vouloir combattre », La Presse, 12/10/08.

dimanche, novembre 09, 2008

Urgent!Levée de fond afin de financer un documentaire:Myths for Profit: Canada's Role in Industries of War and Peace.


Des camarades tentent actuellement de finaliser un documentaire intitulé:Myths for Profit: Canada's Role in Industries of War and Peace. Comme vous vous en doutez, les coupures effectuées par le gouvernement Harper nuisent grandement au travail des réalisateurs indépendants, et surtout si ils et elles dénoncent les politiques du gouvernement canadien et sa politique étrangère.

Les fonds amassés serviront à finaliser le documentaire et à permettre aux réalisateurs d'aller présenter leur film dans plus de 40 communautés au Canada afin de faire de l'éducation populaire.

Afin de financer le documentaire, vous êtes invité-e en tant qu'individu ou en tant que groupe à acheter en pré-vente le dvd au prix suggéré de 15$.

Il est aussi possible, si vous êtes membre d'un groupe pour la paix ou d'un groupe luttant pour la justice sociale, d'être un commanditaire pour le film.

Si vous êtes intéressé-e à commander en pré-vente votre copie de "Myths for Profit: Canada's Role in Industries of War and Peace", vous pouvez l'acheter via paypal à amy@resist.ca ou effectuer un virement bancaire par courriel, si vous posséder un compte bancaire canadien. Il est aussi possible de payer par chèque en le postant au nom de
Amy Miller
6674 Rue Alma, Montreal, QC H2C 2W5

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter leur site web.

Voici un extrait du documentaire...bon visionnement.

jeudi, juin 26, 2008

400 ans de militarisme : il faut que ça cesse ! De Québec à Kaboul, pas d’armée dans nos cités !



Venez manifester le JEUDI LE 3 JUILLET à 10H00 AU PARC DE L’AMÉRIQUE FRANÇAISE afin de dénoncer la cérémonie du droit de cité et la parade militaire des Forces armées canadienne

La cérémonie du droit de cité donne la permission aux militaires du 22ième régiment d'entrer dans l'enceinte de la ville. Cette mascarade vise à mousser la popularité de l'armée au Québec et à faire la promotion de la mission canadienne en Afghanistan, il est de notre devoir d'agir pour rappeler notre opposition à cette guerre ainsi qu’à cette célébration qui donne le droit aux soldats de circuler librement dans la ville.

La guerre livrée en Afghanistan sous le prétexte de l'aide humanitaire n'apporte pas d’amélioration significative à la situation des Afghans et Afghanes. Motivée par des intérêts stratégiques et économiques, elle ne vise qu’à étendre le contrôle des pays occidentaux sur le Moyen-Orient.

Nous exigeons le retrait du droit de cité

Nous exigeons le retrait immédiat des troupes canadiennes d’Afghanistan

Nous exigeons la fin du recrutement et de la propagande effectuée par l’armée

À l'appel de la coalition Guerre à la guerre, Bloquez l'Empire! vous
invite à rejoindre les rangs de la dissidence et à manifester
énergiquement contre cette démonstration écoeurante de la domination
coloniale et du pouvoir impérial. Notez que la convergence, de façon
générale, sera à caractère familial.

Pour lire le communiqué de Bloquez l'Empire!

*EMBARQUEZ-VOUS POUR QUÉBEC*

Des autobus partiront de Montréal le 3 juillet, à 7 h PILE, du 1455 De
Maisonneuve ouest (métro Guy-Concordia), pour rejoindre la manifestation
à Québec.

Veuillez réserver votre place par téléphone (514-848-7583) ou par
courriel (blocktheempire@gmail.com blocktheempire@gmail.com>) AU
PLUS TARD LE 30 JUIN. Veuillez aussi nous indiquer votre numéro de
téléphone pour que nous puissions communiquer avec vous advenant tout
changement d'ordre logistique. Des membres de Bloquez l'Empire! pourront
aussi vous appeler pour vous réveiller vers 5h30, si vous le désirez,
pour inciter tout le monde à rejoindre les autobus à temps. Veuillez
nous indiquer lors de votre réservation si vous souhaitez recevoir un
appel « réveille-matin ».

Nous demandons une contribution de 10 $ par personne pour arriver à
payer les coûts de location des autobus. SVP, donnez plus si vous le
pouvez. Personne ne sera refusé pour des raisons monétaires. Les dons
peuvent être versés à l'embarquement.


*IMPLIQUEZ-VOUS!*

Finalement, les individus et groupes intéressés à participer à la
coordination où à soutenir les efforts d'organisation (aide financière,
prêt de véhicules, mobilisation et réseautage, arts, soutien légal,
etc.) peuvent communiquer immédiatement avec nous à
blocktheempire@gmail.com blocktheempire@gmail.com>.

INFO: blocktheempire@gmail.com blocktheempire@gmail.com> --
514-848-7583
http://j3.amp-montreal.net <http://j3.amp-montreal.net/>

Visitez http://www.coalition-valcartier-2007.resist.ca/


www.guerrealaguerre.resist.ca

endossé par :
Bleuets pour la Paix
Bloquez l’Empire
Coalition de Québec pour la paix
Comité Fahad
CRAC Saguenay
Échec à la guerre
Regroupement autonome des jeunes de l’Estrie
Alternatives
Collectif du 19 juillet (Sherbrooke)
Organisation québécoise de solidarité internationale pour les droits humains
Collectif anarchiste La Nuit (Québec)
Parti communiste du Québec (PCQ)
Parti marxiste-léniniste du Québec (PMLQ)
Parti Communiste Révolutionnaire (PCR)
Collectif Piranha (Québec)
Union locale de Montréal (Nefac)

mercredi, juin 18, 2008

Le nouveau numéro de la Galère est disponible.


Le nouveau numéro de la Galère, le journal de rue Trifluvien est maintenant disponible. Un journal écrit et distribué en bonne partie par des jeunes de la rue. Un journal de rue, qui sans être à proprement parlé libertaire, est quand même sympathique à nos idées. Une presse alternative qui vaut le coup d'oeil. Le thème de ce nouveau numéro est la guerre.

Engagez-vous pour ... La Paix!
Au sommaire:
-Entrevue avec Francis Dupuis-Déri sur la guerre en Afghanistan
-Texte de Normand Beaudet, membre fondateur du centre de ressource sur la non-violence
-Textes d'anciens militaires
et bien d'autres petits plaisirs littéraires.

Un de nos camarades de l'Union Locale de Montréal, y publie d'ailleurs un texte, que nous vous mettons ici afin de vous donner un avant-goût de ce numéro.

Quand le prédateur devient la proie…

On parle souvent des victimes de la guerre, mortes au « champ d’honneur » ou simple victime civile qualifié de « dommage collatéral » au nom de la liberté et de la démocratie. Avec 2 conflits majeurs dans lesquels les États-Unis et le Canada participent militairement en tant que force d’invasion, soit l’Irak et l’Afghanistan, est-il encore possible de croire que les soldats, une fois de retour au pays, sont réellement sortis du bourbier? L’histoire du capitalisme du 20ième siècle et de ses guerres au nom du dieu vert nous a démontré à maintes reprises le contraire. Le suicide, la désertion, les homicides et crimes violents, les problèmes de santé mentale et l’itinérance ont été et sont encore le lot pour des milliers d’entre eux de retour au pays.

Suicide et désertions

Les soldats nord-américains désertent de plus en plus. L’an dernier, selon l’Associated Press (1), le nombre de déserteurs dans l’armée étatsunienne a franchi un sommet datant de 1980. En effet, 4 698 soldats auraient déserté en 2007, une hausse de 80% depuis le début de la guerre en Irak, un bond de 42% depuis l’an dernier.

Des chiffres qui demeurent inférieurs à ceux recensés durant la guerre du Vietnam, mais, à l’époque, la conscription était en vigueur. Ces statistiques de l’armée nous apprennent aussi qu’environ 9 soldats sur 1 000 ont déserté au cours de 2007 comparativement à 7 pour 1 000 en 2006. Du côté canadien, même si peu de statistiques sont disponibles, on nous rapporte que le nombre de désertions serait passé de 340 en 2000 à 708 en 2005 (2).

The Times (3) rapportait récemment qu’au moins 6 256 vétérans américains se seraient suicidés en 2005, soit une moyenne de 17 par jour. Des drames qui seraient principalement liés au syndrome post-traumatique. Le taux de suicide aux États-Unis est de 22,9 sur 100 000 chez les jeunes vétérans âgés de 20 à 24 ans. Ce qui équivaut à près de 4 fois la moyenne pour la même tranche d’âge dans la population civile!

Des chiffres astronomiques si on les compare aux pertes militaires qui sont d’environ 4400 depuis le début de l’invasion Irakienne, soit une moyenne de 2,34 par jour depuis le début du conflit (en date du 18 avril 2008 (4)). Autrement dit, il y a 7 fois plus de militaires qui se suicident qu’il n’y en qui se font tuer au combat. Du côté de l’Afghanistan, ce n’est guère plus reluisant, soit 798 depuis le début du conflit, dont 82 canadiens ((en date du 18 avril 2008 (4)). Évidemment, ces statistiques ne nous révèlent pas le nombre de hauts gradés et de généraux morts au combat ou qui se sont enlevés la vie pour cette même période…

Criminalité et violence

Récemment, une enquête du New York Time, rapportait une hausse des homicides aux États-Unis commis par des militaires ou des vétérans. Le journal a dénombré plus de 121 homicides commis pas des vétérans de longue date de l'Irak ou de l'Afghanistan. Ces meurtres rapportés par le quotidien vont de la fusillade aux attaques à coups de couteau, en passant par des noyades dans une baignoire. 120 de ces meurtres ont été commis par des hommes.

Par ailleurs, 349 homicides impliquant du personnel militaire en service et de soldats qui ont quitté l'armée depuis seulement six ans sont rapportés, soit une hausse de 89 % par rapport à la précédente période de six ans. Environ 75% de ces meurtres impliquent d'anciens combattants en Irak et en Afghanistan. Le journal rapporte que le tiers des victimes étaient des épouses, des conjointes, des enfants ou des proches du meurtrier. Parmi ces victimes, une fillette de 2 ans, dont le père de 20 ans, ayant eu des lésions au cerveau suite à l'attaque de Falluja, la violemment assassinée en la frappant sur un mur. Une autre victime, soit un soldat, a quant à lui été poignardé et brûlé par des collègues au lendemain de leur retour d'Irak.

Itinérance

L’itinérance est aussi une fatalité pour de nombreux vétérans de retour au pays. Des statistiques provenant des États-Unis, nous apprennent qu’à l’automne 2007, 1 personne itinérante sur 4 était un vétéran de la guerre. Des données recueillies en 2005 par le département des Affaires aux Vétérans, démontraient, par ailleurs que des 744 313 itinérants aux États-Unis, 194 254 étaient des vétérans de la guerre. Par contre, de son côté, le National Alliance to End Homelessness estime que plus de 495 400 vétérans étaient itinérants en 2006 (6). Soit une différence de plus de 300 000! Censure gouvernementale ou mauvais calcul mathématique? D’ailleurs, au moins 10 000 d’entre eux seraient des vétérans des guerres en Irak et en Afghanistan selon le groupe Veterans for America (7). Mais comme vous pouvez l’imaginer, le manque des ressources est flagrant, et les divers organismes d’aide à l’itinérance, estime de leur côté qu’une aide suffisante pour aider ces vétérans, se chiffrerait à quelques milliards de dollars supplémentaires de la part de l’État. On nous parle de reconstruction en Irak et en Afghanistan, mais la priorité ne devrait-elle pas être de fournir un toit à ses propres citoyens?

Santé mentale

En avril 2008, une étude d’un groupe de recherche indépendant (RAND Corp.) rapportait que plus de 300 000 soldats étatsuniens de retour de l’Irak et de l’Afghanistan, souffraient de syndrome post-traumatiques ou de dépression, et que la moitié d’entre eux-elles ne recevaient aucune aide médicale. En effet, plus de 18,5% des 1 500 000 soldats déployés dans les 2 pays souffriraient de dépression ou de troubles anxieux. Une autre étude indépendante (RAND) estime tant qu’à elle, que les divers coûts reliés aux problèmes de santé mentale, dans les 2 dernières années, auraient atteint les 6,2 milliards de U$ (8). Plus près de nous, pour la seule région de Québec, plus de 700 militaires à la retraite vivent avec des problèmes de santé mentale résultant de leur travail au front (9). Il faut croire que publiciser la réalité de ces vies détruites au nom du libéralisme économique ne cadre peut être pas assez avec la campagne de recrutement féroce lancée dernièrement par les Forces canadiennes?

Et pourtant on recrute…

Malheureusement, le recrutement est tout de même en hausse tant au Canada qu’aux États-Unis. En effet, au Canada, entre avril 2006 et mars 2007, le nombre de recrues dans les forces régulières a atteint 6 536 personnes, soit une augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente. Le nombre de recrues réservistes a quant à lui augmenté de 5 %, pour un total de 6326 (10). Allez y comprendre quelque chose...

L'horreur de la guerre se poursuit en dehors du champ de bataille, et pourtant, il y’a encore des gens assez stupide pour croire que "les petits gars bien de chez nous" sont là pour faire la paix et apporter la démocratie. Même si ces soldats sont les victimes des politiques belliqueuses néolibérales, il ne faut tout de même pas oublier les milliers de victimes dans l’autre camp, qui subissent eux aussi les horreurs de ces professionnels formés par l’État. Car, après tout, les militaires ici en occident, ne sont plus des conscrits, mais bel et bien des gens qui choisissent consciemment d’exercer ce métier de leur plein gré…

Camarade, réfléchit avant de t’enrôler sous les drapeaux!
Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes...

(1) Associated Press. Army Desertion Rate Up 80 Pct. Since ‘03. 17 novembre 2007
(2) http://aqoci.qc.ca/ceg/assets/files/recrutement/education_vs_militarisme...
(3) The Times. America suffers an epidemic of suicides among traumatised army veterans. 15 novembre 2007.
(4) http://icasualties.org/oif/

(5) The New York Times. Across America, Deadly Echoes of Foreign Battles. 13 janvier 2008.

(6) The Associated Press. Study: 1 Out of 4 Homeless Are Veterans. 8 novembre 2007.

(7) IPS/GIN. Across America, Domestic disputes leave Iraq war veterans homeless. 30 juin 2007.

(8) Reuters. Study says 300,000 U.S. troops suffer mental problems. 17 avril 2008.

(9) La Presse. Émue, la ministre Verner annonce un programme d’aide aux anciens combattants. 17 novembre 2007

(10) Le Devoir. L’armée séduit de plus en plus. 19 et 20 mai 2007.

mercredi, avril 23, 2008

Le peuple a faim? Qu'il fasse la guerre!!

Les journaux du jour font la joie des grands capitalistes de l'économie de la mort et de la destruction. On peut y apprendre que le Canada, en grande nation pacifique, accroît encore et toujours son budget militaire, pour apporter la paix et la démocratie en Afghanistan.
Récemment, un billet sur le blogue relatait l'achat d'un nouveau joujou technologique, soit le nouvel obus à 150 000$ des militaires canadiens.

Un article du Devoir rapporte que les Forces canadiennes vont bientôt équiper leurs soldats avec un nouveau gadget technologique de communication permettant "(...) grâce à des satellites, des GPS et des lunettes numériques, d'atteindre un niveau d'efficacité en terrain hostile jadis réservé au monde irréaliste du jeu vidéo (...)". Le ministère de la Défense entend faire une entente avec ses "amis" de l'industrie militaire d'ici les 4 prochaines années.

Les coûts estimés du projet seraient de plus de 310 millions de dollars sur dix ans soit de 2004 à 2014. Les militaires enthousiastes à l'idée d'envoyer leurs p'tits gars tester leur nouveau matériel, espèrent que les soldats pourront être équipés d'ici 2012. Malheureusement, puisque la mission risque officiellement de prendre fin en 2011, nos combattants de la liberté, devront se trouver un autre pays à envahir pour rentabiliser leur investissement. Selon leur porte-parole, Tanya Barnes: «Ce montant inclut les coûts relatifs à l'équipe de gestion du projet, les coûts liés aux tests et à la mise en service, en plus du coût relatif à l'achat de l'équipement. Ce montant comprend aussi le soutien pour les deux premières années. Ceci est un coût estimé et non pas un budget final». Évidemment, lorsqu'on conclue un marché avec l'industrie militaire, les dommages collatéraux budgétaires, sont toujours des risques inhérents.

La technologie dénommée "soldat du futur", dans le milieu de la défense et «projet d'équipement intégré du soldat» (PEIS), par l'armée est un système digne des classiques de la science-fiction.

(...)D'abord, les soldats seront équipés de capteurs insérés dans le tissu de leurs vêtements de combat. Ces petites puces électroniques communiqueront sans arrêt avec un satellite qui pourra inscrire en temps presque réel (délai de quelques secondes) leurs déplacements sur une carte géographique de l'endroit. Les commandants à la base pourront suivre de près l'opération (...)
(...) Les soldats en mission pourront eux aussi savoir où se trouvent leurs collègues déployés, puisque tous les fantassins auront sur eux un système GPS, lui aussi relié au satellite. L'image satellite permettra également de voir le déplacement des ennemis presque en temps réel. Grâce au GPS, le soldat saura si un insurgé se déplace de l'autre côté de la colline ou à l'arrière d'un immeuble (...)
(...) Si un soldat repère un tireur embusqué ou une cible à abattre, il communique l'information par radio à son commandement, qui décidera ensuite si une frappe aérienne ou un mouvement de troupe est nécessaire pour appuyer les hommes en mission. Si les coordonnées sont erronées ou que la cible bouge sans que les corrections soient apportées, c'est l'erreur assurée et un chiffre de plus dans la colonne des «dommages collatéraux». Le système de visée intégré aux lunettes du soldat permettra au contraire d'enregistrer la position exacte de la cible et son mouvement. Les données seront donc plus précises. (...)

En plus du Canada, la multinationale franco-allemande EADS équipe aussi les autres pays de la coalition, tels que la France, la Grande-Bretagne, l'Espagne, les États-Unis, l'Australie et l'Allemagne. Selon, EADS, cette technologie pourrait être aussi utilisée pour tout déploiement d'envergure qui nécessite de bien contrôler et comprendre le terrain, tel que les Jeux olympiques ou une catastrophe de grande envergure.

À quand l'utilisation de cette technologie de contrôle par nos flics et nos patrons?

Par ailleurs, des journalistes ont obtenu copie d'un rapport de la Défense nationale daté du 25 janvier 2008, révélant que le coût de la mission militaire canadienne est d'environ un milliard de dollars par année. Un coût représentant plus du double des estimations de 402 millions de $.

Une crise alimentaire planétaire, des gens qui crèvent des horreurs du capitalisme à chaque jour, des coupures dans les services publics de tous les pays occidentaux, mais des budgets militaires qui ne cessent de s'accroître en occident...Messieurs les politichiens, auriez-vous peur de la colère des précaires?


lundi, avril 07, 2008

Manifestation ce jeudi au centre de recrutement de l'armée.

affiche tiré du blog

Jeudi 10 avril, 17:30 à 19h, en face du centre de recrutement de l’armée: 1420 Ste-Catherine O. (coin Ste-Catherine et Bishop, métro Guy-Concordia
Non à la propagande guerrière ! Non à l’occupation de l’Afghanistan ! Non à la répression policière envers les opposants à la guerre !

L’armée canadienne est dans sa plus grande campagne de recrutement, et donc de propagande, depuis la 2e Guerre mondiale. L’armée va même jusqu’à nous dire qu’on fait la guerre en Afghanistan pour y amener la paix et pour apporter à la population locale la «liberté» et la «démocratie». Or, cette démocratie et cette liberté qu’ils prétendent vouloir implanter en Afghanistan fait cruellement défaut ici même !

Les militaires ne semblent pas avoir la capacité d’accepter que l’on exprime notre opposition à leur propagande meurtrière. Lors de la dernière manifestation au centre de recrutement il y a un mois, ils ont usé de moyens douteux de répression et de tentatives d’intimidation dans l’espoir de faire taire les opposant(e)s à la guerre qui étaient présents.

Deux militants ont été illégalement séquestrés à l’intérieur du centre de recrutement par des agents du SPVM et de la police militaire alors qu’ils n’avaient commis aucune infraction (ils ont été détenus illégalement car ils n’était accusés de rien). La police a également usé de violence pour déplacer et faire taire d’autres militant(e)s en raison de leurs opinions considérées comme dérangeantes.

La police militaire et le SPVM ne réussiront pas à faire taire l’opposition à la guerre !

Continuons d’exiger la fin de l’implication du Canada en Afghanistan et la fin de cette propagande guerrière !

(Avis aux policiers militaires et du SPVM qui lisent ceci ; à l’avenir, des représentants des médias seront présents dans nos manifestations pour documenter vos agissements illégaux et vos différentes formes d’abus de pouvoir. Contrairement aux militaires, nous, civils, avons des droits et allons les faire respecter.)

********

Une ligne de piquetage a lieu mensuellement devant le centre de recrutement de l’armée de Montréal pour dénoncer l’agressive campagne de recrutement des Forces Canadiennes. Joignez-vous au mouvement : le piquetage est le 2e jeudi de chaque mois, de 17h30 à 19h, 1420 Ste-Catherine Ouest (coin Ste-Catherine et Bishop, métro Guy-Concordia)

L’armée canadienne est dans sa plus grande campagne de recrutement depuis la 2e Guerre mondiale. Cette campagne de propagande est insidieuse; on veut nous faire croire que les guerres sont une nécessité, que l’industrie de l’armement est un secteur d’investissement légitime et que la carrière de militaire est un engagement humaniste. Rien n’est plus faux !

Cette propagande vise à justifier que les gouvernements dépensent de plus en plus de milliards de dollars pour une guerre sanglante, au détriment des services sociaux. On coupe notamment dans l’éducation pour investir dans l’armée ; ensuite on promet à des étudiants (dont la situation est de plus en plus précaire) des études subventionnées en échange de joindre l’armée. Personne ne devrait avoir à s’enrôler, à apprendre à tuer, pour pouvoir avoir accès à des études supérieurs !

AFFIRMONS NOTRE OPPOSITION À LA PROPAGANDE MILITAIRE ET À LA GUERRE D’OCCUPATION EN AFGHANISTAN !

Organisé par Opération Objection, la campagne d’opposition au recrutement militaire

Source


mercredi, avril 02, 2008

Grève générale des dockers étatsuniens de l'ILWU le 1er mai contre la guerre.


"No Peace No Work Holiday"

Les dockers étatsuniens de l'ILWU(International Longshore and Warehouse Union)ont adoptés en assemblée, la fermeture de tous les ports de la côte Ouest aux USA pendant 8 heures, le 1er mai, afin d'exiger le retrait des troupes américaines du Moyen Orient et la fin de la guerre et de l'occupation en Irak et en Afghanistan. Un mouvement de masse ouvrier, comme celui de l'Allemagne et de la France de la première guerre est-il encore possible afin de mettre fin à cette guerre impérialiste? En espérant que les travailleurs canadiens suivent l'exemple des travailleurs américains afin de mettre fin nous aussi à l'occupation de l'Afghanistan...

À la guerre impérialiste opposons la guerre sociale!

Pour lire le texte
Le communiqué en anglais

dimanche, mars 30, 2008

Manifestation anti-militariste du 28 mars.

Communiqué de la manifestation de vendredi tiré du blogue de nos camarades de la Nuit de Québec.

Environ 300 antimilitaristes ont défilé vendredi le 28 mars dans les rues de Québec. Fait rare, les principaux groupes anticapitalistes de la capitale ont marché ensemble, en compagnie de délégations de quelques autres villes, comme Montréal et Sherbrooke, pour commémorer le 90e anniversaire des émeutes contre la conscription et pour manifester leur opposition à la guerre en Afghanistan.

==> Notre photo-reportage

Québec antimilitariste

«Québec n’est pas qu’une ville de garnison, elle a aussi un fier passé antimilitariste» a déclaré Mathieu, de la Fédération des communistes libertaires du Nord-Est (NEFAC). Ce n’est certes pas au programme d’un 400ème insipide mais, il y a 90 ans, les habitantEs de la ville se soulevaient contre la conscription. Cinq jours d’émeutes ouvrières qui ont enflammé les quartiers centraux et qui se sont terminés par un bain de sang en basse-ville quand l’armée a ouvert le feu sur une foule de civils faisant 4 morts et 35 blessés. «C’est cette histoire populaire que nous voulons tirer des oubliettes» a ajouté le militant libertaire.

Résistance à la guerre

Aujourd’hui, le Canada est encore impliqué dans une guerre impérialiste. Il est remarquable que, malgré une campagne de propagande militaire soutenue, l'opposition populaire se maintienne sondage après sondage. Malheureusement, cette opposition à la guerre trouve peu d'espace pour s'exprimer. «De nombreuses personnes au Québec s'opposent à la mobilisation de leurs impôts dans cette aventure guerrière, faut que ça cesse!» a déclaré Antoine, de Gauche socialiste. «Ils font la guerre en notre nom, sans nous demander notre avis. L’opposition à la guerre doit pouvoir s’exprimer, c’est pourquoi nous avons participé à la manifestation de vendredi»

Rassemblement dans Saint-Roch

La manifestation a débuté à 17h par un rassemblement dans Saint-Roch, devant la bibliothèque Gabrielle-Roy. Après quelques discours et slogans, les antimilitaristes ont pris la rue pour aller dans le quartier Saint-Sauveur, au coin des rues Saint-Vallier et Saint-Joseph, là où se trouve un monument à la mémoire des morts de 1918. La marche s'est terminée au Parc Durocher et a été suivi d'une conférence antimilitariste organisée par Alternatives à l'AgitéE.

Les organisateurs

La manifestation du 28 mars est une initiative de la Fédération des communistes libertaires du Nord-Est (NEFAC). Elle a été organisée conjointement par le Collectif anarchiste La Nuit, le Collectif Piranhas et Gauche socialiste. Les groupes suivant l'ont formellement appuyé et se sont mobilisés: Québec Solidaire Capitale-Nationale, le Regroupement autonome des jeunes, le PCR-Québec, Personne n’est illégal-Montréal, Bloquez l’empire-Montréal, l’Association des Étudiantes et des Étudiants en Histoire, la Convergence l’Autre 400e et le PCQ-Québec. Cette diversité anticapitaliste large fait probablement de cette manifestation l'une des plus grande mobilisation ouverte de l'extrême-gauche politique dans la capitale depuis le Sommet des Amériques.

mardi, mars 25, 2008

150 000$ l'obus!!!


Les troupes canadiennes en Afghanistan ont maintenant le feu vert afin d'utiliser des obus Excalibur guidés par un système GPS. L'obus Excalibur est présenté comme la nouvelle génération de munitions d'artillerie la plus sophisitiquée. Il s'agit aussi de la plus coûteuse des munitions conventionnelles jamais employées par l'armée canadienne.

En effet la Compagnie Raytheon qui produit cette horreur technologique vend son petit dernier à plus de 150 000$/obus. Il est même possible de consulter les informations de la munition comme si ce n'était qu'un simple bidule électronique inoffensif (ici).

La firme étatsunienne Raytheon a d'ailleurs eu un chiffre d'affaire de 21,3 milliards de U$ en 2007, ce qui fait d'elle le cinquième fournisseur de contrats d'armements au monde. Plus de 90% du chiffre d'affaire de Raytheon provient de contrats de défense. Encore une fois nos politichiens choisissent bien leurs amis qu'ils doivent financer.

L'armée américaine, qui utilise quant à elle ces munitions depuis 2006 en Irak, a d'ailleurs fait débloquer un budget de 1,4 milliards de U$ afin d'acheter un peu plus de 30 000 de ces joujoux technologiques(source).

Les promoteurs d'Excalibur font l'éloge de cet obus qui est d'une extrême précision et dont la trajectoire peut être corrigée en vol. Ils estiment que cette arme permettrait de réduire le nombre de victimes innocentes lors de frappes aériennes en Afghanistan.

150 000$ l'obus!! Comme si ce n'était déjà pas assez absurde que ces bourgeois tentent de légimiter le massacre en Afganistan, nous devrons maintenant accroître les budgets militaires de façon exponentielle afin d'utiliser le dernier cri de l'industrie de la mort! Évidemment puisque personne ne souffre de la faim ou d'être sans abri ici, et puisque l'éducation est gratuite et accessible, tout comme notre système de santé, et bien j'imagine qu'il faut dépenser nos surplus dans quelques petites extravagances par ci et par là à l'occasion??

Non mais quelle connerie!

dimanche, janvier 13, 2008

Assassins au boulot, assassins au repos...

Dans les médias aujourd'hui, une enquête rapporte une hausse des homicides aux États-Unis commis par des militaires ou des vétérans (New York Times). Le journal a dénombré plus de 121 homicides commis pas des vétérans de longue date de l'Irak ou de l'Afghanistan. Ces meurtres rapportés par le quotidien vont de la fusillade aux attaques à coups de couteau, en passant par des noyades dans une baignoire. 120 de ces meurtres ont été commis par des hommes.

Par ailleurs, 349 homicides impliquant du personnel militaire en service et de soldats qui ont quitté l'armée depuis seulement six ans sont rapportés, soit une hausse de 89 % par rapport à la précédente période de six ans. Environ 75% de ces meurtres impliquent d'anciens combattants en Irak et en Afghanistan. Le journal rapporte que le tiers des victimes étaient des épouses, des conjointes, des enfants ou des proches du meurtrier. Parmi ces victimes, une fillette de 2 ans, dont le père de 20 ans, ayant eu des lésions au cerveau suite à l'attaque de Falluja, la violemment assassinée en la frappant sur un mur. Un autre victime, soit un soldat, a quant à lui été poignardé et brûlé par des collègues au lendemain de leur retour d'Irak.

L'horreur de la guerre se poursuit en dehors du champ de bataille: suicide, désertion et homicide en sont les conséquences désastreuses. Et y'a encore des gens assez stupide pour croire que "les petits gars bien de chez nous" sont là pour faire la paix et apporter la démocratie...Non mais quelle connerie!!

lundi, novembre 19, 2007

Hausse de la désertion et des suicides dans l'armée étatsunienne.


Selon l'Associated Press, le nombre de déserteurs dans l'armée étatsunienne a franchi un sommet depuis 1980. 4698 auraient désertéEs en 2006, une hausse de 80% depuis le début de la guerre en Irak.

Les chiffres, qui restent très inférieurs à ceux recensés durant la guerre du Vietnam, période où la conscription était encore en vigueur, montrent une hausse régulière au cours des quatre dernières années et un bond de 42% depuis l’an dernier.

Selon l’armée, environ neuf soldats sur 1.000 ont déserté au cours de l’année fiscale 2007, qui a pris fin le 30 septembre, soit au total 4.698, contre près de sept pour 1.000 l’année précédente (3.301).

Cette augmentation survient alors que l’armée de terre supporte l’essentiel de l’effort de guerre, nombre de ses hommes effectuant des missions longues et répétées en Irak et en Afghanistan. Des efforts ont été engagés pour augmenter les effectifs de l’armée de terre du corps des Marines afin de permettre aux GI de bénéficier d’une coupure plus longue entre deux déploiements.

Malgré la hausse du nombre de désertions, une étude des statistiques du Pentagone montre que l’armée fait peu d’efforts pour tenter de retrouver ceux qui font défection et poursuit rarement en justice ceux qui se font prendre. Certains sont autorisés à retourner simplement dans leurs unités alors que d’autres sont renvoyés.

source

Par ailleurs, le journal The Times rapportait la semaine dernière qu'au moins 6 256 militaires vétérans américains se seraient suicidéEs en 2005, soit une moyenne de 17 par jour. Des drames qui seraient principalement liés au syndrome post-traumatique. Le taux de suicide aux États-Unis estde 22,9 sur 100 000 chez les jeunes vétérans agés de 20 à 24 ans. Ce qui équivaut à près de 4 fois la moyenne pour la même tranche d'âge chez la population civile!

Des chiffres astronomiques si on les compare aux pertes militaires qui sont d'environ de 3 873(en date du 18 novembre) depuis le début de l'invasion Irakienne, soit une moyenne de 2,4 par jour. Des chiffres qui font réfléchir mais qui ne semblent pas attirer énormément l'attention des étatsuniens et des canadiens. Et pourtant le recrutement est en hausse tant au Canada (texte de nos camarades de La Nuit) qu'aux États-Unis. En effet, au Canada, entre avril 2006 et mars 2007, le nombre de recrues dans les forces régulières a atteint 6536 personnes, en hausse de 2 % par rapport à l'année précédente. Le nombre de recrues réservistes a quant à lui augmenté de 5 %, culminant à 6326 (ici). Allez y comprendre quelque chose...

Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes...




lundi, octobre 29, 2007

Retour sur la journée pan-canadienne contre la guerre de samedi.

Une manif relativement tranquille contre la guerre en Afghanistan samedi. Selon les chiffres officiels, nous étions 300 à défiler sous la pluie. La NEFAC était présente et visible, malgré le temps horrible. La marche s'est terminé devant le sempiternel Complexe Guy Favreau, et nous sommes tous reparti trempé et pour plusieurs sceptiques devant les répercussions de cette manif...
Pour lire l'Article du Devoir

Par contre, à Québec, certains camarades ont fait une action surprise en défilant dans les centres commerciaux du boulevard Laurier (Pour lire le billet de nos camarades NEFACiens de La Nuit).

vendredi, octobre 26, 2007

Journée d'action pan-canadienne contre la guerre.

Nous vous invitons à rejoindre le contingent de la NEFAC pour la Journée d'action pan-canadienne contre la guerre.

Le Communiqué:

Il est temps de mettre fin au bain de sang – non pas en 2009, comme le suggèrent les politiciens – mais maintenant. Le Collectif Échec à la guerre et l’Alliance canadienne pour la paix appellent la population du Québec et du Canada à manifester le 27 octobre 2007 et à réclamer le retour immédiat des troupes canadiennes. Ce jour-là, au Canada et aux États-Unis, nous marcherons pour mettre fin à la guerre.


À MONTRÉAL :
MANIFESTATION, samedi le 27 octobre
départ à 13h, du Square Dorchester (coin Peel et René-Lévesque)
rassemblement à partir de 12h30
Mobilisez dans votre organisme, votre milieu de travail, votre école ou votre quartier ! Parlez-en à tous vos parents et amiEs !

Pour les gens de la région de Trois-Rivières: le Comité de solidarité/Trois-Rivières organise le transport . Inscriptions avant le 23 octobre prochain par téléphone au 819-373-2598.
Source