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mardi 8 janvier 2013

"Un message de la part des camarades du Café Aquin"

Chers étudiants et chères étudiantes,

En cette rentrée de la session hiver-2013, vous avez sûrement constaté que le Café Aquin est fermé. Le verrouillage d’une partie du pavillon Hubert-Aquin a été imposé unilatéralement par l’administration de l’UQAM, tant au Café Aquin qu’aux associations étudiantes situées au deuxième étage, et ce, pour une durée indéterminée. Considérant que l’ampleur des travaux à effectuer a dû nécessiter plusieurs semaines de préparation, l’équipe du Café Aquin s’explique mal que l’UQAM n’ait laissé que quelques heures de préavis avant la fermeture forcée des locaux, à 17h le 20 décembre dernier, précipitant la fin des services au Café prévue pour le lendemain.

Cette décision de l’administration a plusieurs retombées fâcheuses sur les travailleurs et travailleuses que vous croisez quotidiennement derrière le comptoir de votre café étudiant. Il est à noter que pour notre équipe de travail constituée de 15 personnes, ces emplois n’ont rien à voir avec un revenu d’appoint ou une source de divertissement. Ceux-ci sont plutôt la première source de revenu de ses travailleurs et travailleuses qui concilient travail-étude, voire travail-étude-famille. Et cela sans compter les conséquences particulières pour les étudiants étrangers et les étudiantes étrangères dont le statut contraint les possibilités d’emploi hors du campus uqamien.

L’équipe a donc entrepris des démarches pour trouver réponse à nos multiples interrogations concernant la durée indéterminée des travaux, l’absence de préavis et de consultation des parties impliquées, ainsi que le manifeste oubli d’octroyer une compensation financière pour les pertes encourues par les travailleurs et travailleuses relativement à leur source de revenu. Nous attendons une réponse de l’UQAM dans les plus brefs délais. Évidemment, nous n’avons pas l’intention de rester cois et coites advenant un silence prolongé de l’administration.

Dans un effort de solidarité et par souci de transparence, l’équipe du Café Aquin entend diffuser à la communauté uqamienne les informations quant à l’évolution de la situation. L’équipe souhaite de tout cœur que ce problème se résorbe dans les délais les plus brefs, pour permettre que tous et toutes puissions retrouver nos lieux d’organisation politique, de rencontre et d’activités sociales et culturelles, autour d’une délicieuse dose de caféine.

Solidairement

L’équipe du Café Aquin

mercredi 19 décembre 2012

Parce que l'UQAM nous hait EDIT: ALLEZ CHERCHER VOS CHOSES DANS LA ZONE

Dans la grande série “L'UQAM nous hait et veut qu'on brule », le dernier épisode consiste à nous enfermer à l'intérieur du quadrilatère des assos dans le 2e étage du A. Le but est de nous enfermer ou de contrôler l'entrée à ce secteur politiquement et socialement très actif? L'un ne va pas sans l'autre malheureusement. On parle en fait de contrôle d'espace pour des buts “sécuritaires”. Comme d'habitude on peut se demander, la sécurité de qui, de quoi?

(Come on! Les portes qui vont maintenant séparer tous les gens de cet endroit fourmillant des grosses portes/sorties de secours, ça va être des tites portes simples!!! Et qu'est-ce qui se passe sur l'heure du midi? On fait des files? Et que font les handicapé-es? Et en cas de feu? BRA-VO pour votre obsession de la “sécurité”! Vous êtes complètement ridicules et dangereu-ses!)

Le contrôle les contrôle, l'UQAM est complètement obsédée par le contrôle, la sécurité, et la surveillance. Maintenant, pour avoir accès aux assos et au Café Aquin quand illes vont décider de contrôler les portes (des les barrer) il va falloir passer par un chemin choisi par l'UQAM. Illes ne veulent pas nous empêcher d'y aller. Juste rendre ça plus difficile et nous faire passer par des endroits où la surveillance est mieux organisée

Je dis “l'UQAM” ou “illes”, mais c'est l'administration de l'UQAM qui peut prendre ce genre de décisions. Et comme c'est un projet de moins de 100 000$, le CA de l'UQAM n'a pas eu à en être avisé, ni un appel d'offres n'a dû être fait. C'est une décision de l'administration.

Demain en revenant à l'UQAM, il y aura 4 portes de plus pour contrôler nos allées et venues dans un espace que nous avons pourtant passé beaucoup de temps à nous approprier. Où nous nous sentons totalement à l'aise et où nous échangeons énormément d'idées. Les 4 portes seront les suivantes:
1. À côté de l'AEMH
2. Au bout du corridor à côté de Union Libre
3. À côté des escaliers roulants menant au troisième (à côté du bureau de l'entretien)
4. À côté de l'espace où y a des chaises et des tables dans le corridor menant au département de sciences juridiques (à gauche des ascenseurs)








C'est de la provoc? De la naïveté? Une mauvaise compréhension des dynamiques entre l'UQAM et les gens qui occupent cet espace? L'UQAM veut attendre qu'on fasse un 5 à 7 au Café Aquin, va fermer les portes, laisser monter l'eau, et nous noyer pendant que les gens vont quand même pouvoir utiliser l'ascenseur? Pas de farces ça va beaucoup trop loin ce genre d'initiatives prises avec la «sécurité» comme excuse, quand c'est une question de contrôle sur des éléments jugés perturbateurs par notre belle administration toute puissante qui ne lâche un peu de son pouvoir que pour mieux le donner aux main du Service de prévention et sécurité de l’UQAM (SPS) (Uqamien-nes on se rappelle qu'il y a quelques jours illes voulaient nous passer à la va-vite un nouveau règlement donnant plus de pouvoir au SPS pour contrôler les étudiant-es de l'université... D'ailleurs c'est encore un dossier à surveiller, ça doit revenir en CA en janvier) .

Et maintenant? On réagit comment?

Edit: UQAMIEN-NE-S, FAITES CIRCULER: La zone du Pavillon Aquin autour du Café contenue entre des murs depuis tantôt sera inaccessible à partir de demain le 20 décembre à 17h, et ce au moins jusqu'au 3 janvier. Prenez vos choses qui traînent demain parce que vendredi ce sera pas possible. Je suis pas certain mais il se pourrait que le Café aussi soit inaccessible.

Ça ne fait que quelques heures que j'ai écrit ce billet, mais déjà tout change... J'ai vraiment l'impression que ce sont des murs temporaire qui vont leur servir à faire quelque chsoe à l'intérieur pendant qu'on ne verra rien. Reconstruction? Fouille en règle? Vidage des lieux? Ça sent mauvais... Allez chercher vos affaires...

Et j'en profite pour diffuser cet évènement:  https://www.facebook.com/events/420412761361871/

lundi 10 septembre 2012

Ben c'est ça...

Ou de 100 jours?

Ou jusqu'au Sommet machin éducation?
...

Je suis en train d'effacer la liste de liens de grève sur le côté du blog. Si on m'avait dit qu'il allait rester là presque 7 mois et que j'allais avoir un petit pincement en l'effaçant...
On me dit qu'on a gagné mais je ne ressens rien comme un sentiment de victoire.
Pourtant les gains sont indéniables. Avoir eu 2 ministres et un Premier ministre, être la cause d'une loi spéciale bravée avec brio, que le gouvernement nouvellement élu ait pris l'engagement d'annuler la hausse, et sans oublier (!!!) ces nouveaux liens, cette nouvelle expertise, cette nouvelle créativité et ce nouveau champ des possibles pour des milliers de personnes.

Ça donne le sourire quand même dit comme ça...

( Je dis ça comme ça, mais la petite bannière sur le côté du blog qui "supporte la gratuité scolaire à tous les niveaux" elle est là depuis 2008...si c'est pas 2007... Ouf! On lâche rien!)

vendredi 24 août 2012

La résistance uqamienne s'organise!

Selon les votes de reconduction décidés par les assemblées générale, nous serons donc l'AFEA, l'AFESH, l'AEMSP et l'AECSSP à résister activement à partir de lundi... Ces assos seraient le coeur de la résistance à l'UQAM? Quelle surprise! < /sarcasme>; Je vois sur bloquonslahausse qu'urbanisme et études urbaines sont aussi en grève, mais je ne sais pas à quel point c'est effectif... D'une manière où d'une autre, les gens vont devoir s'entraider pour les levées de cours.

Pour nous encourager voici les deux bonnes nouvelles d'hier; tout d'abord le syndicat des profs de l'UQAM (SPUQ) a décidé en assemblée générale de défier la loi 12 si les conditions normales d'enseignement ne sont pas respectées. Bref, s'il y a perturbation les profs et leurs déléguéEs syndicaux devront en prendre note et illes sont prêts à arrêter d'enseigner s'il le faut. La CSN les appuiera dans cette démarche.

Ensuite, une résolution adoptée par la Comission des études. Celle-ci indique que le message envoyé le 20 août (vous vous rappellez quand l'UQAM nous avertissait que les cours allaient commencer le 27 coûte que coûte?) doit être corrigé par un message réitérant la légitimité des votes de grève.

Que de bonnes nouvelles! :)

Rendez-vous devant les locaux de l'AFÉA à 7:30 lundi


Les libellés exacts:

- Résolution adoptée le 23 août par la Commission des études de l'UQAM -

Conditions de reprise des cours de la session d'hiver 2012

ATTENDU que la Commission des études a reconnu "que la reprise des cours est conditionnelle au vote de retour en classe des associations étudiantes" (résolution 2012-CE-12049 adoptée à la réunion du 5 juin 2012);
ATTENDU la résolution 2012-A-15714 du Conseil d'administration qui a reçu la résolution 2012-CE-12049 sans la prendre en compte;
ATTENDU le message à toute la communauté de l'UQAM envoyé par la direction le 20 août 2012;

IL EST PROPOSÉ que la Commission des études :

RÉITÈRE que la reprise des cours est conditionnelle au vote de retour en classe des associations étudiantes;
DEMANDE à la direction de corriger dès maintenant son message à la communauté diffusé le 20 août 2012 par un nouvel envoi réitérant la résolution de la Commission des études.

- La proposition adoptée par le SPUQ -

ATTENDU le climat d’incertitude et le contexte extraordinaire de la rentrée;

ATTENDU les votes pris et à venir des associations étudiantes de l’UQAM concernant la reconduction de la grève;

ATTENDU la reconnaissance explicite des libertés politiques et universitaires dans la convention collective des professeures, professeurs et celle des maîtres de langue;

ATTENDU que, tel que stipulé dans un message de la Direction paru sur le site Web de l’UQAM, « les professeures, professeurs, maîtres de langue et chargées de cours, chargés de cours ne peuvent enseigner à des salles vides ni lorsque la sécurité des personnes présentes ne peut être assurée ni encore lorsque les conditions pédagogiques minimales (calme, écoute, disponibilité pour suivre un cours) ne sont pas réunies » [page consultée le 5 juillet 2012];

ATTENDU que le fait de ne pas offrir sa prestation d’enseignement peut constituer, suivant certaines circonstances, un non-respect de la convention collective, du Code du travail et de la loi 12 (projet de loi 78);

ATTENDU que l’Assemblée générale a été informée des conséquences qui peuvent découler d’un non-respect de la convention collective, du Code du travail et de la loi 12 (projet de loi 78);

IL EST RÉSOLU QUE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE :

INVITE les membres touchés par des actions ou circonstances perturbant fortement les conditions normales d’enseignement à exercer leurs libertés politiques et universitaires conformément aux conventions collectives. La décision de ne pas offrir de prestation d’enseignement est prise de concert avec une déléguée, un délégué syndical en concertation avec le Comité exécutif et la FP-CSN. Cette évaluation est faite ponctuellement, pour chaque séance de cours;

MANDATE le Comité exécutif du SPUQ pour déclencher un arrêt de prestation d’enseignement dans des programmes ou des facultés dans l’éventualité où les conditions normales d’enseignement ne sont pas réunies pour ces programmes ou ces facultés et que la prestation de travail est tout de même exigée par l’Université.

mercredi 20 juin 2012

Je donne à nous



Je donne à nous est un OBNL indépendant de collecte de fonds en soutien au mouvement étudiant et social et à la contestation de la loi spéciale.

Nul n’aurait pu prédire l’ampleur que prendrait ce mouvement étudiant. La mobilisation est désormais populaire.

Les enjeux auxquels nous faisons face sont :
1) Contestation de la « Loi 78 »
Cette loi antidémocratique n’épargne personne. Elle restreint la liberté d’expression, le droit de manifester, laisse place au profilage puis s’imbrique dans une volonté de bâillonner toute opposition au gouvernement.
2) Soutien légal
Pour favoriser une défense juste et équitable des 3000 personnes judiciarisées dans le cadre de ce mouvement de contestation populaire. C’est un nombre record dans l’Histoire du Québec.
3) Besoins associatifs
En raison de la durée exceptionnelle de la grève, les finances de nombreuses associations étudiantes sont à sec. Elles ont besoin de support pour poursuivre leur engagement et leurs activités, essentiels au maintien de la mobilisation.

Avançons ensemble!

Numéro de téléphone: 438-930-JDAN | 438-930-5326
Courriel: info@jedonneanous.org
Site web: http://www.jedonneanous.org
Page fb

mardi 3 avril 2012

Les scabs, les baillons, et nous

Une fois n’est pas coutume; aujourd’hui j’ai vécu une expérience qui m’a beaucoup bouleversée et que j’aimerais partager avec vous. Ajoutez à ça que nos exécutantEs d’assos facultaires en grève ont reçu une injonction dans la gueule, et je trouve que ma journée s’est passée sous le signe des scabs et de la répression. De la laideur et de l’individualisme. De l’arrogance et de la violence.

Tout d’abord, un accro pendant blocage des pavillons des sciences de l’UQAM ce matin. Au-delà du fait qu’il me semblait que les gens qui auraient du savoir ne connaissaient pas si bien le terrain, et ses nombreux tunnels de pavillons à pavillons, c’est surtout un incident physique qui m’a remuée, mentalement et physiquement.

Nous voyons un groupe de gens devant une porte discuter très fort. Nous nous approchons pour constater que des gens étaient derrière la porte, tout en filmant à travers la fenêtre, ils voulaient faire entrer les gens de l’extérieur qui insultaient les gens qui bloquaient pour entrer. Nous embarquons dans la discussion tout en se plaçant devant la porte, et à mon grand déplaisir, une dame qui semble avoir des traits asiatiques nous engueule en anglais en disant qu’elle avait décidé de venir au Québec pour travailler et que si c’est pas ça qu’on veut faire, qu’on a juste à s’en aller du Québec. Elle continue à vociférer que tout ce qu’elle veut faire c’est aider l’économie et que nous on fait rien. Pendant ce temps les prix nobels qui étaient à l’intérieur poussent sur la porte en hurlant (toujours en se filmant) qu’on les empêche de sortir, qu’on les empêche d’utiliser une sortie, et que c’est illégal (gang de morons vous aviez même pas de manteaux, on vous a vu venir de loin… pendant que vous vous trouviez sûrement ben intelligents)! On se rend compte que techniquement c’est vrai qu’on doit les « laisser sortir » (i.e. ouvrir la porte), mais il n’était quand même pas question de laisser entrer la gang qui voulait « aider l’économie » (sic).

À partir de là, tout est allé très très vite. Je me suis fait pousser vers l’intérieur entre la gang qui ouvrait la porte et la gang qui poussait pour entrer. Je me suis ramassée dans les escaliers qui montaient et j’ai fait la seule chose que mes réflexes m’ont permis de faire : avec mes deux mains, je me suis accrochée de toutes mes forces aux deux rampes d’escalier. Ce faisant, je bloquais encore une partie des gens qui avaient voulu entrer et celui qui était devant moi était un grand homme beaucoup plus large et grand que moi, qui criait très fort en anglais et qui me poussait fort. Dans le brasse-camarade des secondes qui ont suivi, j’ai perdu pied dans l’escalier et il m’a allégrement marché dessus dans sa passion féroce pour aller travailler. J’ai crié. Beaucoup. Parce que j’ai eu mal, parce que j’avais la rage, et parce que j’étais désorientée. Mais j’ai crié. J’ai crié fort. Évidemment, le tout encore filmé par le taouin qui se découvrait sûrement un grand talent de caméraman et qui pense sûrement que cet enregistrement constitue la preuve ultime de « nous les méchantEs bloqueurEs ».

Si vous voyez un YouTube d’une fille qui hurle dans un vidéo antigrève « LÂCHE MOI! TU ME FAIS MAL! TU ME MARCHES DESSUS! AHHHHHHHHHHH!», c’est moi.

Je pense que j’ai de la difficulté à en revenir à cause des images qui me reviennent et du sentiment d’horreur qui ne s’en va pas.

- Qui veut tellement aller travailler qu’il est prêt à marcher sur quelqu’un pour le faire?
- Pourquoi filmer pour nous « prendre au piège » (par la porte « fermée », par la violence, par l’altercation)? Il me semble qu’une attitude beaucoup plus humaine aurait été d’essayer de calmer le jeu au lieu de mettre de l’huile sur le feu.
- De la même manière, leur petit mensonge (« laissez nous sortir! ») n’a été fait qu’à l’intention de la caméra. Ils voulaient monter de toutes pièces un vidéo qui les montre comme victimes. Et le scénario de ce vidéo n’avait comme finalité que d’exister en lui-même. Les gens qui ont fait ce vidéo n’ont jamais eu l’intention que ça se passe bien, ils espéraient que ça se passe mal, et j’ajoute même que de faire entrer leurs camarades était accessoire. Ils voulaient prouver un point par un vidéo.

Je suis profondément bouleversée par cet épisode. Ce n’est pas comme un flic en uniforme duquel tu t’attends à te faire tabasser (quand ça arrive ça choque, mais on s’y attend quand même…), c’est un dude normal. Ce sont des civils normaux qui nous ont piégés, et qui nous ont poussés. C’est un civil normal qui m’a poussée qui m’a marché dessus… parce qu’il voulait aller travailler.

Je pense que dans la bousculade, après m’être relevée de terre je l’ai empoigné et tiré en lui criant de s’en aller, de me laisser tranquille. Je ne sais plus… L’autre gros cave doit le savoir lui sur sa caméra…

***

Dans un ordre d’idée pas si lointain, je vous présente Maude N. Béland. Maude a contribué activement à espionner des pages et des profils Facebook d’individus et de comités dans le but de les donner à son maître, euh s’cusez, son employeur, qui est l’UQAM, dans le but de produire une injonction de 300 pages avec tout plein de captures d’écran. Rien de moins.


Belle perruche, tu auras un biscuit.

D’ailleurs… Ne paniquons pas, nous avons déjà vu ce genre d’initiatives dégueulasse de la part de l’UQAM. À l’époque tout était tombé, les exécutantEs de l’époque n’avaient rien eu à payer et personne n’est allé en prison. Par contre je me rappelle que ça avait donné un coup dur au moral. Ce qui ne doit pas arriver aujourd’hui. Le cégep d’Alma ces jours-ci nous prouve qu’il y a moyen d’être créatifVEs pour empêcher les cours.

Disons que je nous donne tous et toutes la soirée pour revenir de nos émotions. Demain matin on repart en feu.

mercredi 28 mars 2012

Demain: La Grande mascarade!


J'ai très hâte! Ça va être carnavalesque (genre comme le carnaval de Rio ou de Cologne... Pas comme à Québec... J'espère...)!

Chère police,
On te donne le trajet, est-ce que ça veut dire que tu ne vas pas nous frapper/poivrer/gazer?

Parce que l'AFESH trouverait ça drôle...

jeudi 19 janvier 2012

Gens de l'UQAM: allez à vos assemblées générales! (Et autres activités de la rentrée pour tous et toutes)


C'est rare que je prends un ton impératif, c'est peut-être parce que je manque de temps pour faire un beau billet, ou parce que je suis lousse tout simplement, qui sait? Je reproduis ici le "Calendrier des activités de la rentrée" du "Journal Grève générale", vous savez le magnifique journal brun que vous pouvez trouver sur les tables devant les locaux commun de l'AFESH et de l'AFESPED (dans le trou entre le J, le A et le R). Profitez-en pour aller vous chercher toutes sortes d'informations et de publications pertinentes à la lutte qui est enclanchée, pour prendre des carrés rouges ou de jolis macarons "Ensemble bloquons la hausse".


J'en profite pour vous rappeller l'existence du site www.bloquonslahausse.com qui contient une foule d'informations pertinentes comme la liste des mandats de grève générale illimitée pour l’hiver 2012, ce qu'est la CLASSE (Coalition large de l’ASSÉ), des affiches, et plein d'autres choses.


Bonne rentrée de session de grève générale illimitée!

19 JANVIER 12:30
- AG des Arts
- AG de Science politique et droit (première d'une série de trois qui auront lieu les prochains jeudis... Ambition quand tu nous tiens...)
- AG de Science humaines
- AG d'Éducation

LUNDI 23 JANVIER 12:30
- AG de Langues et communication

28-29 JANVIER
- Camp de formation de la CLASSE (Coalition large de l'ASSÉ). Vous pouvez vous inscrire auprès de votre association étudiante. C'est aussi elle qui paie votre inscription.

1er FÉVRIER
- AG de grève de l'AFESH

2 FÉVRIER
- Manifestation spéciale regroupant les institutions d'enseignement montréalaises (à reconfirmer)

16 FÉVRIER
- Action de blocage de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics: BLOQUONS LE CENTRE DE COMMERCE MONDIAL!

23 FÉVRIER
- Grande manifestation de la CLASSE (détails à venir)

samedi 12 novembre 2011

"Le gouvernement libéral se sert de notre identité", et autres batailles sur les internets...

Bon je pense que cette nouvelle a déjà fait le tour:

En réponse aux étudiants, le ministère de l'Éducation a investi 50 000 $ dans la création d'un site internet sur les droits de scolarité, qui peut être trouvé en tapant le nom des associations étudiantes dans un moteur de recherche. Une initiative qui provoque la colère du mouvement étudiant.


L'expression FEUQ, recherchée en moyenne 1000 fois par mois sur Google Canada, est vendue à environ 10 sous par clic. FECQ, avec 720 recherches par mois, coûte le même tarif.



L'expression «Association étudiante», avec 2400 recherches par mois en moyenne au Canada, est plus dispendieuse, avec un tarif approximatif de 1,21$ par clic.


Évidement, c'est un site internet ou il n'y a aucune place pour poser des questions ou écrire des commentaires...

Je me suis fait dire que c'était légal puisque ce n'était pas exactement du vol de nos noms, mais d'autres personnes ont été moins convaincues de la légalité du truc... Ça recherche...

Par contre le meilleur moyen que nous avons trouvé jusqu'à maintenant c'est de monopoliser ces clics déjà payés. Étant donné qu'il y a un nombre limité de clics par jour, nous voulons les épuiser le plus vite possible à chaque jour pour que le reste de la journée, les gens qui tappent le noms de nos associations étudiantes arrivent sur les bons liens. Bref, a tous les jours on épuise le nombre de clics! "ASSÉ", "AFESH", "FECQ", "FEUQ", "TACEQ", "association étudiante", et compagnie! À vos souris!

Aussi, il y a quelqu'un qui s'est donné la peine de trouver et de mettre ensemble toutes les adresses courriel des députés libéraux dans le but de remplir leurs boîtes courriel, et de leur rappeller qu'on ne lâchera pas. Vous pouvez mettre un message personalisé ou juste écrire que vous êtes contre la hausse. Vous pouvez aussi ajouter tous les autres députés que vous voulez et recommencer aussi souvent que vous le voulez.

IMPORTANT- Juste un moyen de pression comme un autre..
1. Copier la liste des courriels des députés libéraux dans la case destinataire.


ministre@mddep.gouv.qc.ca; vauclair-vimo@assnat.qc.ca; cbachand-arth@assnat.qc.ca; ministre@finances.gouv.qc.ca; line.beauchamp@mels.gouv.qc.ca; lbergman-dmg@assnat.qc.ca; dbernard-rnt@assnat.qc.ca; rbernier-mont@assnat.qc.ca; sbillette-hunt@assnat.qc.ca; m.blai......s@aines.gouv.qc.ca; ministre@msss.gouv.qc.ca; ministre@mess.gouv.qc.ca; mcarriere-chap@assnat.qc.ca; jchagnon-wsl@assnat.qc.ca; fcharbonneau-miil@assnat.qc.ca; lcharlebois-soul@assnat.qc.ca; gchevarie-idlm@assnat.qc.ca; ministre.mapaq@mapaq.gouv.qc.ca; cabinet@sct.gouv.qc.ca; jdamour-rdl@assnat.qc.ca; jpdiamond-mask@assnat.qc.ca; adrolet-jele@assnat.qc.ca; edubourg-viau@assnat.qc.ca; ministre@msp.gouv.qc.ca; ministre@justice.gouv.qc.ca; cabinet@mri.gouv.qc.ca; mgaudreault-hull@assnat.qc.ca; hfgautrin-verd@assnat.qc.ca; ministre@mrnf.gouv.qc.ca; jgonthier-meco@assnat.qc.ca; ministre@mtq.gouv.qc.ca; fhoudapepin@assnat.qc.ca; phuot-vani@assnat.qc.ca; ministre.famille@mfa.gouv.qc.ca; ministre.autochtones@mce.gouv.qc.ca; clecuyer-pont@assnat.qc.ca; glehouillier-levi@assnat.qc.ca; ministre@mamrot.gouv.qc.ca; ministredelegue@mtq.gouv.qc.ca; gmamelonet-gasp@assnat.qc.ca; ymarcoux-vaud@assnat.qc.ca; pmarsan-roba@assnat.qc.ca; pmarsan-roba@assnat.qc.ca; mmatte-port@assnat.qc.ca; ministre@tourisme.gouv.qc.ca; ministre.saic@mce.gouv.qc.ca; nmorin-mois@assnat.qc.ca; gouellette-chom@assnat.qc.ca; fouimet-marq@assnat.qc.ca; ministre.delegue@finances.gouv.qc.ca; pparadis-brmi@assnat.qc.ca; mpigeon-chlb@assnat.qc.ca; preid-orfo@assnat.qc.ca; frotiroti-jmv@assnat.qc.ca; ministredelegue@mrnf.gouv.qc.ca; gsklavounos-lado@assnat.qc.ca; dstamand-trri@assnat.qc.ca; circonscription@mcccf.gouv.qc.ca; circonscription@mcccf.gouv.qc.ca; ministre@travail.gouv.qc.ca; svallee-gati@assnat.qc.ca; yvallieres-ricm@assnat.qc.ca; ministre.deleguee@msss.gouv.qc.ca; cabinet@micc.gouv.qc.ca; dwhissell-arge@assnat.qc.ca


2. Objet du message, copier et coller ceci: JE SUIS QUÉBECOIS-E ET JE M'OPPOSE À LA HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ. 

3. Ajouter votre nom dans le corps du message pour personnaliser. 
4. Appuyer sur envoyer. Une belle petite surprise aux députés à l'ouverture de leur bureau demain. C'est pas grand chose, mais c'est mieux que ne rien faire.


Et dans un autre ordre d'idées, mais pas si lointain, la FECQ est déjà en train de s'avancer sur le terrain de l'impôt post-universitaire... Attention FECQ, on te surveille... J'en profite pour vous communiquer une étude sur le sujet réalisée par la Cadeul et l'AÉLIÉS. Voyez-vous même à quel point c'est laid. Franchement, et l'impôt progressif? C'est pour les chiens?

J'espère que vous avez plein d'énergie parce que là, ça va jouer dur.

C'est parti!

jeudi 21 juillet 2011

Une avocate vs GAMMA


(...) De ces quatre personnes arrêtées, trois sont membres de l’exécutif de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante, l’ASSÉ, qui compte quelque 45 000 membres. L’autre est impliquée au sein de l’Association des étudiants en sciences humaines à l’UQAM, qui est proche de l’ASSÉ et de son exécutif.


La procédure
Les accusations sont portées par voie sommaire, c’est-à-dire par la voie d’une procédure allégée, qui ne permet pas aux accusés de bénéficier d’une enquête préliminaire ou d’opter pour un procès devant jury. Lors de telles accusations, ces choix ne s’offrent pas. La peine maximale à laquelle ils s’exposent est de 5 000$ d’amende ou six mois de prison, peine plus douce que lorsque les accusations sont portées autrement.


(...) Or selon ce qu’on en sait, car le SPVM n’a jamais annoncé, expliqué ou justifié l’existence de GAMMA, l’escouade existerait depuis deux ans, et les arrestations ont toutes eu lieu dans les dernières semaines. C’est donc dire que les membres de cette escouade filent, épient, espionnent les individus qui participent à des manifestations et non pas seulement les manifestations elles-mêmes. Il ne serait pas étonnant, pas plus que cela ne relèverait d’un délire paranoïaque, de penser que leurs lignes téléphoniques soient écoutées, et leurs textos lus. Des micros lors des assemblées? Des agents policiers d’infiltration qui font mine de manifester? Fort probablement.


D’ailleurs, mes jeunes clients arrêtés ont été interrogés longuement non seulement sur leur implication, mais sur l’implication de ceux qui partagent les mêmes convictions qu’eux. Aussi, pour son enquête sur les activités de l’ASSÉ, l’escouade semble se servir d’un agent-source, c’est-à-dire d’un étudiant qui fait la sale besogne de donner ou de vendre des informations, qu’elles soient fausses ou pas, sur ses camarades. On ne peut pas parler d’une escouade ponctuelle avec de tels moyens d’enquête. 

(...) Il est outrageant de qualifier de marginal ou d’anarchiste l’individu qui s’implique collectivement dans la promotion et la défense des droits de la personne. Est-ce par manque de culture ou pour affoler le bien-pensant, manière subliminale de s’assurer de son appui, qu’on emploie ces mots non seulement injurieux mais anachroniques? 


Un marginal est un inadapté, un paumé, un asocial. Plume dirait un malotru. 


Un anarchiste, attribut galvaudé par les siècles, était un tenant d’une philosophie politique prônant l’abolition des hiérarchies et de l’État. 


Mes clients ne sont pas anarchistes, ils sont étudiants. Et ils revendiquent des droits. Par les mêmes moyens que je le faisais à leur âge.

– Véronique Robert, avocate

samedi 4 avril 2009

UQAM en grève!

Un petit tour dans nos archives pour me rendre compte que nous sommes encore en 2008. uqamengreve.org et nonaudegel.com ont disparu du net, et uqamengreve.com est apparu il y a quelques jours. J’ai remis notre section à jour. Belle initiative et bon contenu. J’aurais aimé qu’ils indiquent qui y participe (étudiants-es? Profs?). À cause des photos (hihi! Nous avons du nous croiser, j’ai les mêmes évènements en photo) je soupçonne une initiative étudiante (sc po?), mais ça ne change rien à la pertinence du contenu. (Via La Commune).

La grève, la grève…

Tous les étudiants, sauf Science, sont en grève. Je suis surprise d’y voir autant de gens qui font tranquillement leurs travaux. Je dois admettre que cette année je suis complètement dépassée par la situation… Pas en demi-grève, mais en grève totale dans tous mes cours. J’essaye de rester à jour dans mes travaux, mais je suis pas mal sure que c’est déjà un lamentable échec.

Participé à quelques levées de cours. Un cours de psycho avait verrouillé sa porte et quand nous avons réussi à entrer (en tassant la déléguée qui avait été volontaire pour « s’occuper des grévistes ») ça criait de tous les côtés : « Ça fait deux semaines qu’on fait pas de cours pour être solidaires des profs, ça suffit! », « De toute façon votre grève ne nous concerne pas, psycho veut se désaffilier de l’AFESH! ».

Quand c’est moi qui prends la parole, je parle de manière globale. Jamais je ne parle de « grève d’appui aux profs ».

Je ne fais pas la grève pour appuyer les profs!

Je fais la grève pour les mêmes raisons que l’année passée. Pour attirer l’attention sur la manière déplorable dont l’éducation est entreprise au Québec (« entreprise » t’a pognes tu?^^) et dont la situation à l’UQAM (idées sur la gouvernance/ méthodes et distribution du financement/ considération des employés-ées/ idée marchande du but de l’institution) n’est qu’une des représentations parmi tant d’autres. Évidemment que je veux que la situation particulière de sous-financement à l’UQAM et aux universités se règle au pc, mais la racine du problème est plus loin.

Je vois bien que les membres du SPUQ ne se peuvent plus d’être solidaires entre eux. Je trouve ça beau à voir. Je sais bien que la visibilité (enfin!) du mouvement a été possible parce que nous les avons rejoints, et non parce que les étudiants seuls sont en grève (pauvres naïfs-ves qu’on était l’année passée). Mais je ne peux pas m’empêcher de remarquer que dans les manifs, la majorité des profs sourient de manière condescendante ou gênée en entendant les étudiants scander et que quand on se rend au local du SPUQ, nous sommes reçus froidement. Comme tout bon militant en feu, se sont les plus engagés dans la grève qui se manifestent le plus pour nous parler de « bâtir des solidarités » et de « défendre l’éducation ». Ils sont méga! Des fois j’y crois pour de vrai, jusqu’à temps que je perçoive une froideur… et que je recommence à être sceptique.

« Et s’ils se font proposer une offre en or à condition de laisser tomber le refinancement ou les revendications sur la gouvernance? »

N'oublions pas que tout ceci est dans un contexte de négociation de convention collective. De rapport entre un patronat et une partie de ses salariés.



Néanmoins, je ne suis pas inactive. Je participe en espérant que nous ne servirons pas de « chair à canon », comme disait si bien quelqu’un en AG.


Yay! Bloquer le pont qui mène au casino! En fait, les forces de l’ordre l’avaient déjà fait quand nous sommes arrivés;). Nous nous sommes installés. Pas assez longtemps à mon goût (la SPVM peut se montrer convaincante) et deux d’entre nous se sont fait coller une contravention dans le processus.


La manifestation d’hier était très bien, même sous la pluie. J’adore vraiment les percussionnistes de la CSN^^. J’ai même reçu un diplôme d’une des usines à diplôme qui posent devant le bureau de la ministre. En revenant, nous avons voulu reprendre la rue. Un gros bravo/merci de la solidarité aux deux professeures d’urbanisme qui sont resté avec nous (les seules), même quand les policiers-ères ont commencé à nous rouler dessus avec leurs vélos et leurs fourgonnettes.


En reprenant la rue, je me suis questionnée étant donné que les profs nous regardaient d’un drôle d’air. Puis j’ai bien ri quand j’ai entendu : « Ils ont juste à nous accepter comme on est! ».

Voilà

À QUI L’UQÀM?
À NOUS L’UQAM!

mardi 31 mars 2009

Je n'ai pas voté la grève

Autre AG aujourd'hui... Ben oui j'y vais. Je ne suis pas allée à l'université depuis la dernière, que j'ai trouvé plus que désastreuse.

J'ai une copine qui est allée au Conseil de grève de vendredi:"Je ne me sentais tellement pas à ma place. Tout ce qu'il y a eu c'est des obstinages et des procès d'intentions. Moi qui croyais qu'hier (le 26 mars, après les états généraux et la grosse manif), on était le matin du Grand soir... Je suis vraiment désillusionnée".

Le Conseil de grève qui a eu lieu hier a pris la décision (autant de gens qui ne voulaient pas ou qui se sont abstenus que de gens qui ont voté pour) de pondre un texte qui dit que "nous sommes critiques face à la grève des profs, notre appui n'est pas inconditionnel".

Je me suis étouffée en sachant ça.

Des fois je me sens vraiment dans un sitcom... avec des rires en canne et des effets sonores comiques.

L'AFESH a voté la grève là-dessus.

Notamment :

Étant donné la radicalisation de la base professorale et l’approfondissement du discours des professeurs actuellement en grève, discours qui va maintenant clairement au-delà des revendications salariales

Oui c'est vrai, mais nous savons qu'au moment où leurs revendications salariales vont être prises au sérieux, cette belle radicalisation va s'envoler... Pourquoi les coller à nous dans notre libellé? (En plus la première phrase!)

Étant donné que le SPUQ, l’AFEA et l’AFELC se sont dotés de mandats de grève reconductibles, et que l’AEMSP tient actuellement un vote de grève générale illimitée,

Ok et? L'AFÉA (par exemple) dit clairement dans son libellé que c'est une grève d'appui au SPUQ. Pourquoi se coller sur eux? Pourquoi ne pas ouvrir notre marge de manoeuvre à la place de juste faire du copier/coller?

L’embauche de 300 nouveaux et nouvelles professeurEs à l’UQÀM ;

Ça je ne m'embarque même pas là dedans tellement c'est le copier/coller le plus grossier et le plus insultant pour mon intelligence (Et je me méfie d'à qui cette facture va être refilée). Ça écrit ça dans une proposition de grève et APRÈS ça veut se dissocier en écrivant des "textes critiques pour qu'ils sachent que notre appui n'est pas inconditionnel".

C'est pour ça et plus encore que je n'ai pas voté sur la proposition de grève la semaine passée, et surement cette semaine aussi.

Si l'AFESH voulait prendre en compte toute la communauté uqamienne, elle lui aurait demandé son avis et n'aurait pas avalé tout rond les revendications des profs.
Si l'AFESH voulait faire une grève à son propre compte (hihi! On l'a bien fait l'année passée), dans un contexte de sous financement et de mise en tutelle officieuse de notre université par le gouvernement Libéral, elle l'aurait fait.

Nous sommes donc assis entre deux chaises. Pas du tout proches de la communauté uqamienne, qui commence à regarder les étudiants d'un drôle d'air, et pas de ligne directrice générale qui nous appartient.

Je n'ai donc pas peur de le dire: le mouvement de grève étudiant, tel qu'il est, ne servira qu'aux profs et seulement à eux.

C'est pour ça qu'il n'est pas question que je m'embarque dans les levées de cours.

Dans un ordre d'idée pas si lointain, on se rappelle de ça?
Et bien ça ne s'est pas du tout passé comme ça. Ce qui a été rapporté est même tout croche. La SÉTUE ne s'est pas expliquée.

Je déteste les affirmations toutes croches, encore plus quand c'est pour m'embarquer dans des affaires...

Le jour où nous rentrerons en classe, j'aurai à regarder mes profs dans les yeux. Ma conscience sera claire.

jeudi 26 mars 2009

Négation de la réalité

Ce n’est pas le symptôme de quelque chose ça?

Le vice-recteur à la vie académique a écrit un message aux étudiants, pour rappeler le rôle de la Comission des études en situation de retour d'une grève.

Je suis paranoïaque, j’ai bloqué sur l’ avant-dernière phrase : « Par ailleurs, je vous rappelle que, sauf avis contraire de l’Université, les cours donnés par les chargés de cours sont maintenus. »

L’administration nie encore les grèves étudiantes, pourtant il y a trois associations facultaires et une modulaire qui sont en grève... c'est quand même quelques milliers de personnes.


Les revendications étudiantes et professorales ont, en autres, en commun la dénonciation de la place du privé dans les institutions publiques.


Disons donc que la manifestation prévue depuis longtemps tombait à pic dans le contexte mutigréviste uqamien.


Belle et longue manif:)! la foule d’étudiants-es, syndicalistes et féministes était imposante, mais perdait des participants régulièrement pendant tout le long.


La seule violence constatée fut seulement à la toute fin et se voulait symbolique devant un endroit, à mon avis, beaucoup plus symbolique.




Quelqu’un avait pensé à amener une représentation du capitalisme (?) à bruler. La Ville en viendra peut-être à la conclusion que des poubelles en plastique intégrées au poteau du lampadaire sont plus problématiques quand elles prennent en feu qu’une bonne vieille poubelle en métal...

mercredi 25 mars 2009

J’accepte de subir

J’arrive tout juste de l’AG de l’AFESH.

Niaisage!!

Niaisage entre progrèves :
« Faut embarquer dans le train immédiatement/ les autres sont déjà en grève »
Vs
« Faut attendre la semaine prochaine/l’assemblée des profs/ la réaction à l’injonction/ de s’organiser… »

Niaisage entre progrève et antigrève
« Si socio, histoire et philo veulent une grève qu’ils la fassent, mais si sexo, psycho et linguistique n’en veulent pas, ils devraient avoir le choix! »
Vs
« C’est en groupe qu’on peut changer les choses et se sentir vivants! »

Niaisage de ne pas se questionner. Plusieurs personnes ont pris le micro pour dire que nos revendications ne devraient pas être collées sur celles des profs, même si tout est relié. C’est en assemblée que nous aurions pu en parler, mais la majorité s’en crissait vraiment. C’était beaucoup plus vital de se demander quand nous pouvions voter la grève plutôt que de se pencher sur la formulation exacte (et plus nuancée!) de nos revendications.

Niaisage d’amendements et de sous amendements… Allo!? Quand on vote contre une mise en dépôt d’une proposition, c’est insultant de voter sur un amendement qui remet la prise de décision à une assemblée subséquente!

Niaisage de rester coller sur une seule proposition pendant des heures, ce qui fait que c’est juste elle qui fini par représenter la question pour ou contre la grève. C’est niaiseux. Il y avait d’autres personnes dans la salle qui avaient des propositions de grève (bien meilleures à mon avis!), mais c’est juste là dessus qu’on s’est étendu.

Mention spéciale pour le niaisage du plus gros nombril : « Si les profs se souciaient vraiment de notre enseignement, ils ne feraient pas la grève (accompagné d’une petite moue boudeuse sur son petit visage trop maquillé)! »

Réflexion… Quelqu’un au micro a parlé de vigilance en mentionnant une possible instrumentalisation des étudiants de la part des professeurs. Ça m’a fait penser à ce qu’une chargée de cours me disait cette semaine : « Quand le haut de la chaîne alimentaire va voir le bas de la chaîne pour lui soutirer un appui, ça veut dire quelque chose…».

Je suis partie avant le vote de grève, quand je me suis rendu compte que la proposition sur laquelle je voulais voter n’allait pas être apportée parce la dynamique de l’assemblée faisait que la première proposition était devenue la seule question « pour ou contre la grève ».

Demain il y a la grosse manif nationale de l’ASSÉ, c’est sûr que j’y vais. Mais je pense que les levées de cours et les assemblées interminables ça suffit pour moi.

À quelques semaines de la fin de mon bac, je retourne dans la majorité silencieuse (Heille! Je le vois que vous ne me croyez pas :P).

J’accepte de subir.


Présentement, l’AFELLC (langues et communication), l’AFEA (arts), Science politique (mais pas Droit), sont en grève. Sciences ont voté une levée de cours pour demain, et Gestion a voté une levée de cours pour demain, et a une AG de grève en début de semaine prochaine.

J’irai voir tantôt sur le site de l’AFESH… Je ne suis vraiment pas stressée…

samedi 1 novembre 2008

Vite vite...

Semaine d'inscription...
-Ah ben oui... la majorité de ceux que j'aurais voulu faire ne "sont pas disponible en hiver 2009". Prendre des cours "bof" parce que rendue là, je veux vraiment finir en juin.
-Entendre les profs mettre la baisse d'inscription (donc la baisse de choix de cours) sur le dos de la grève de l'hiver dernier. Euh? Allo? On est dans une université en grave déficit. On coupe partout, dans les chargés de cours, dans les livres à la bibliothèques, dans les employés de soutient, dans les services au étudiants, mais tout est de la faute de notre grève? Belle mauvaise foi...

Semaine de lecture + semaine d'examens intra et de remise de travaux...

-Beaux nouveaux fauteuils en cuir à la bibliothèque (pour aller avec les centaines de nouvelles caméras pas si cachées que ça?). Désolée, ils m'écoeurent. Je n'ai juste aucune envie de m'assoir dessus. De toute façon je n'ai pas le temps, je dois aller dans les bibliothèques de d'autres universités pour trouver les livres qu'ils n'ont pas ici. Belles priorités de ceux qui ont eu l'argent entre les mains...

Enfin une assemblée générale assez nombreuse pour en faire une...

-Yay! Pour la formation d'un nouvel exécutif de l'AFESH. "Révélations choc" sur un exécutant par intérim qui lors d'un congrès de l'ASSÉ ne semblait pas prendre sa représentation assez sérieusement. La chicane pogne entre partisants: "C'est pas fin de dire des affaires de même! Étant donné que la personne était presque toute seule depuis 2 mois ben c'est normal qu'a prenne des breaks". Ouf! Moi je suis cruelle (ou rationnelle?) envers ceux qui font de la politique: vos petits sentiments je m'en fous. La "révélation" en question n'était pas sans importance et en procédure de vote, tout ce qu'on peu apprendre sur les candidats est pertinent. Bel enfantillage d'avoir de la peine parce que ce n'est pas toute l'assemblée qui vote pour toi ou pour ton candidat préféré...

Le Grand Prix sous perfusion...
-Je travaille dans le coin ou il est supposé avoir "des millions de dollards en retombées économiques" et vous savez ce que j'en dis quand même? Est-ce qu'on peut passer à une autre activité? Celle là est morte. Pouvons-nous être créatifs? Bel argent public qui ne devrait pas aller dans les poches de promoteurs d'activités qui ne sont pas (vraiment pas) accessibles à tous...

Éléctions état-uniennes...

-Heille! Bien sur qu'on veut tous que Obama gagne (pour plein de raisons évidentes). Mais on va arrêter de niaiser... le monsieur il est C-A-P-I-T-A-L-I-S-T-E, il ne va pas transformer le pays, mais faire en sorte que tout le monde, même les pauvres, puisse encore surconsommer dans la joie. Et ce n'est pas parce que les pauvres et les jeunes le soutiennent qu'il va passer, mais parce que Wall Street (ce qu'il en reste...i.e. les plus forts) et Washington le soutiennent. Belle naïveté de le voir en "socialiste"...
-Hihi! J'en profite pour dire que j'ai beaucoup de plaisir à écouter The Colbert Report et The Daily Show with Jon Stewart dont les épisodes sont tous disponibles sur internet. Malheureusement le CRTC ne veut pas qu'on l'écoute directement sur les sites des artistes... Nous nous rabattons sur un autre site, canadien, donc notre beau CRTC nous le permet... Amen.

mercredi 2 avril 2008

Fin dure à digérer...

Je suis entrée en assemblée générale hier avec l'intention de ne pas reconduire la grève.

Je pense sincèrement qu'une grève étudiante fait partie d'un ensemble plus large de mouvements. Je me disait qu'àprès toutes ces semaines nous avions enfin réussi à apporter un minimum d'attention médiatique sur nous, que notre administration et notre direction comprenait que le mot "grève" était sérieux et que notre volonté l'était tout autant et surtout, nous avons réussi, après plusieurs semaines, à intéresser des étudiants qui, peut importe leur opinion, connaissaient maintenant les enjeux. On entendait les gens en parler à la bibliothèque, dans les corridors, à la cafétéria...

Je pensais qu'il était temps d'en sortir, mais toujours en gardant la tête haute, comme nous l'avons eu tout au long.

Mais c'était sans compter la polarisation des opinions qui s'étaient creusées tout au long de ces semaines...

Quelqu'un voulait faire une proposition qui me plaisait. Rester en grève jusqu'à temps que notre recteur fasse une sortie publique qui admet un sous-financement en éducation et qui encourage le gouvernement à prendre des mesures.

Le recteur avait déjà le crayon à la main, il l'avait signifié aux étudiants! Pour lui, faire cette affirmation ne le faisait pas mentir et ne l'engageait pas à prendre des mesures immédiates, tandis que pour nous c'était terminer en douceur et avec en donnant une certaine illusion au public non étudiant que notre recteur était "avec nous"... La lutte n'est pas terminée! Et nous le savons très bien, mais il fallait que les deux camps aient un petit quelquechose pour que ça finisse en douceur justement...

J'ai vraiment sous-estimé les "jusqu'au bouttistes"...

La première proposition qui à été présentée m'a jetée par terre... Ils voulaient rester en grève jusqu'à temps d'avoir nos revendications, sans même retourner en assemblée générale!

Euh... non.

J'ai beaucoup de respect pour mes exécutants (comme quoi on s'attache) mais il n'était pas question que je ne décide pas pour moi même si je suis encore en grève ou non... Je n'aime pas particulièrement les assemblées mais je sais ce qui s'est passé pendant la semaine, nos gains, nos pertes, les opinions...

Ça n'a pas passé...mais là, la salle s'est échauffée.

Quand j'ai bien vu que la proposition que je valorisais ne pourrait pas être proposée, j'ai voté oui pour la reconduction à la condition de revenir en assemblée lundi prochain... mais il était déjà trop tard...

Quand à voulu être offerte la proposition qui m'intéressait, ce n'était plus du tout le bon moment. Les gens qui venaient d'entrer et qui n'étaient là que pour voter contre se sont fâchés en soutenant qu'ils venaient de voter "contre" quelquechose et ne comprennaient pas comment on pouvait apporter une autre proposition étant donné que le cas était supposé être réglé par des votes précédant...

Pour ceux qui se foutent de comment ça se passe... il était incompréhensible de voter d'autre fois sur d'autres proposition concernant différantes modalités de comment la grève allait être reconduite ou non. Ils se sont crus piegés, et voulaient juste en finir le plus vite possible.

Ajoutez à ça, le proposeur de ce qui m'intéressait qui va au micro juste pour pluguer sa proposition en plein milieu d'une autre... mauvais calcul politique...

Les contres se sont sentis piégés par une assemblée qui semblait leur sortir des proposition de reconduction de grève d'un chapeau de magicien, et les pour qui n'étaient pas extrémistes se sont retrouvés à presque tout refuser en bloc (la reconduction jusqu'au bout mais aussi le retour en classe immédiat) en attendant de mettre sur la table une solution plus centriste qui finalement n'a jamais été mise sur la table étant donné les procédures et l'incompréhension...

Une femme en travail social à fini par proposer quelque chose qui commence par (je paraphrase) "étant donné la division dans le mouvement étudiant...".
T'es en travail social toi? Et tu commence tes phrases par couler dans le béton une divergeance d'opinion?!?

Évidement j'ai voté contre, le libéllé m'a donné mal au coeur. Surtout parce que depuis les quatres dernières semaines les gens qui étaient contre la grève étaient simplement contre l'action. Je peux compter sur 2 doigts les gens à qui j'ai parlé au cours de cette grève qui ont dit "ben là c'est normal de payer plus". Alors commencer en parlant de division... j'ai trouvé ça petit.


Le résultat du vote sur la proposition de reconduction de grève est :

*POUR : 394 (44,4 %)*

*CONTRE : 463 (52,2 %)*

*ABSTENTION : 30 (3,4 %)*


...

À propos du blog... Natacha m'n parlait en disant qu'il était un peu comme un vampire... nous pouvons le faire revenir à la vie quand il faut (mais surtout quand nous en avons le temps;) ). J'aime bien ça^^

Parce que la lutte étudiante uquamienne est loin d'être terminée, qu'il nous reste encore quelques sessions pour finir notre bac, et que j'aime bien me défouler dans l'écriture une fois de temps en temps.

...

Bonne fin de session à tous les étudiants et les étudiantes!

samedi 15 mars 2008

Carnet d'une greviste... semaine 5...

Je vous entends, mais ne vous écoute pas…
-Corbo à l’AFESH lors de la « rencontre » de la semaine 4 de la grève…



Tellement frustrée…


Je me sens brimée dans mon droit le plus fondement celui de m’exprimer, de dire mes opinions.


Pensais jamais vivre une telle insulte à mon intelligence, jamais être dans une université que j’aime tendrement et qui me le rend si mal. J’ai le goût de lui souhaiter une belle mort heureuse à cette université là. J’ai comme le goût d’aller à l’UdeM, le programme en Histoire est moins « bon », ils paient plus cher (les frais effrayants *afférents*)mais mon BAC va tellement être beau sur le marcher lucratif du travail. Histoire… C’est clair qu’avec un diplôme de l’UdeM, l’avenir est à moi !! Puff… n’importe quoi, je suis dans une profession de passion et non pas lucrative. Je le savais depuis le début… Je suis amère ce matin.


J’aime l’UdeM, je pensais même y faire ma maîtrise. Je n’aime juste pas l’idée de quitter le navire parce qu’il est en feu et que son capitaine Corbo me dit : Natacha, toi et des maudites idées de révolutions sociales, CRÈVE… pas GRÈVE… CRÈVE et va dont ailleurs, NOUS l’UQÀM te disons OUI OUI OUI À LA MARCHANDISATION !! NON NON NON À VOTRE ÉDUCATION (référence à une chanson de « manif »)


Ce n’est pas comme si je disais des âneries… pas comme si je méritais la potence pour sottise chronique (oui Pwel, sur le bord de perdre le fil et de parler des mes impôts).
Entre nous, j’ai dû mal à dormir… Je réfléchis trop, ça me trouble trop...

Corbo sale gredin, tu vois ce que tu me fais ? Argh …


Bref, pour aller à l’université et comment j’ai fait pour y rester cette session-ci c’est dû à l’aide providentielle d’une amie et de ma maman partie en Alberta gagner nos vies. Elle sort aux 3 semaines… Ses premiers mots ont été : ENCORE !!!


Que dire à ma mère si loin ?


- Sté Maman, tu travailles fort… ben moi aussi ???


Nah! De toute façon, ma mère est plus de gauche que de droite, mais elle l’oublie parfois. Elle n’est pas la plus conscientisée. Or ce matin, presque sur le bord de manger les bords de portes par la frustration et le manque de sommeil nous échangeons à peu de mots près cette conversation :


- Mômannnnn !!! Corbo est horrible !! Il NOUS à collé une injonction de la cour !!!
- Bon, reste tranquille là. Tu peux rien faire contre la loi… C’est la vie. C’est plus fort que toi la loi ça Natacha.
- MAMAN ! je peux aussi enlever mon chandail et les laisser essuyer leurs pieds sur mon dos ! FRANCHEMENT !!
- Tu viens de me dire que vous pouvez pas être plus que 5 (un groupe c’est 5 selon la loi), faites des petits groupes de 4, assis un peu partout, en silence avec des affaires sur vos sacs d’écoles. C’est pas bête ça ! non ? 50 petits groupes, c’est un bon symbole ça de comme tu dis, l’oppression !


Moment de silence… Crime, c’est pas si bête… pufff !! Elle qui venait de me dire de me faire et de me laisser faire, elle me donne des idées. Je sais que ma mère veut mon bien et moi, je veux le bien de ma société. On est pour le bien-être finalement et puis elle sait que je ne resterais pas à la maison tranquillos à ne rien faire ….


- Wouah ! bonne idée… Je vais écrire « censure de l’administration Corbo » sur un drap blanc….et… découper ce slogan pour en faire plein de petits… faut dénoncer !!
- Va au village des valeurs Natacha. Tu vas toutes trouvée. Va juste pas en prison, ok ?
- Ça me tente pas maman d’aller en prison… Mais…
- Je connais pas le dossier, mais laisses-toi pas guider par tes émotions…
- Ok maman… promit…

Promesse tenue… J’ai toute la fin de semaine pour y penser plus longuement… Récapitulons… Lundi 2 heure, je vais y aller avec toute mon indignation crier pour la liberté au palais de justice. C’est à 100 mètres de l’UQÀM, peut pas croire !! Ensuite, set-in pour dénoncer la censure de l’administration Corbo. Je suis même sur le bord de créer un groupe sur facebook…

vendredi 14 mars 2008

"A la suite de perturbations étudiantes à l'UQAM le 13 mars, la Cour supérieure émet une ordonnance de sauvegarde"

MONTREAL, le 14 mars /CNW Telbec/ - L'Université du Québec à Montréal
(UQAM) a déposé ce matin à la Cour supérieure une requête pour l'émission
d'une injonction provisoire, interlocutoire et permanente, et visant
l'Association étudiante sectorielle des sciences humaines, l'Association
facultaire étudiantes des lettres langues et communications, l'Association
facultaire des étudiants en arts, l'Association étudiante du module de science politique et tous les membres de l'exécutif de ces associations, tous leurs
officiers, leurs employés ou leurs membres.
L'Honorable juge Pierre Béliveau de la Cour supérieure a prononcé une
ordonnance de sauvegarde ordonnant aux défendeurs, c'est-à-dire aux
associations étudiantes précitées, leurs représentants et leurs membres, ainsi
qu'à toute personne ayant connaissance des ordonnances à intervenir, à
savoir :

<<
a) donner libre accès et sorties à pieds ou par tout moyen de transport
aux pavillons et résidences de l'UQAM à tout étudiant, professeur,
chargé de cours, professionnel, visiteur, administrateur, fournisseur,
locataire, personnel administratif, et d'une façon générale, à toute
personne en relation d'affaires avec l'UQAM ainsi qu'au public en
général;

b) de cesser immédiatement toute forme d'obstruction que ce soit à
l'intérieur ou à l'extérieur de tous les pavillons et résidences de
l'UQAM, occupés par elle ou par ses locataires, des chemins et
terrains menant aux stationnements, garages, bureaux, établissements,
pavillons, bâtisses, salle de cours, laboratoire ou autres
installations de l'Université ou occupés par elle ou par ses
locataires ainsi que des centres commerciaux où elle occupe des
locaux;

c) de s'abstenir d'intimider, de menacer, d'importuner, de molester ou de
séquestrer les employés, professeurs, chargés de cours, cadres,
administrateurs, fournisseurs, locataires, personnels administratifs,
les officiers et représentants de l'UQAM ainsi que toute autre
personne voulant entrer ou sortir des pavillons et résidences occupés
par l'Université et ses locataires;

d) de s'abstenir d'ordonner ou de conseiller, de quelque façon que ce
soit, directement ou indirectement, à toute personne, de commettre les
actes mentionnés aux paragraphes a), b) et c) ci-dessus et de les
soutenir, les encourager ou les appuyer;

e) de communiquer la teneur de l'ordonnance de sauvegarde aux membres des
associations concernées, ainsi qu'à toute personne agissant pour
elles.
>>

L'Honorable juge Pierre Béliveau a ordonné aux associations concernées, à
leurs représentants, leurs officiers et à toute autre personne agissant ou non
sous leurs instructions de cesser immédiatement tout attroupement ou
manifestation aux accès, sorties et à l'intérieur des pavillons et résidences
de l'UQAM et dans un rayon de 100 mètres de ceux-ci. Il a enjoint les
associations et les personnes visées de donner les ordres et de prendre les
mesures nécessaires afin qu'aucun des actes précités n'ait lieu. Il les a de
plus enjointes de publier avant 14 heures aujourd'hui la teneur de
l'ordonnance de sauvegarde à leurs membres, ainsi qu'à toute personne agissant
pour elles.
L'ordonnance de sauvegarde est en vigueur jusqu'au 17 mars à 17 heures.
Le tribunal a fixé l'audition de l'injonction interlocutoire provisoire à
14 heures le 17 mars.


Et dire que tu n'a même pas encore eu le temps de nous conter ton avant-midi d'hier Nat...

Ouf... Ça jette par terre... je me sens dans la Matrice...

mardi 11 mars 2008


Voici les derniers updates de la situation sur le plan national, ya pas mal de chose qui bouge cette semaine!!!



AG cette semaine




  • Lundi, 10 :AFESH reconduit à 62,3%

  • Mardi, 11 :AG de reconduction : Socio (UdeM) Service Social (UdeM) Littérature comparée (UdeM) AG de grève : Anthropo cycles supérieurs (UdeM)

  • Mercredi, 12 : AG de reconduction : AEMSP (module de Sc. Pol. UQAM)AG de grève : AFELLC (lettres, langues et communication UQAM) AG de déclanchement : Anthropo (UdeM)

  • Jeudi, 13 : AG ordinaire : Histoire (UdeM)

  • Vendredi, 14 : AG de grève : AFESPED (Faculté de Sc. Pol et Droit UQAM) Aussi en grève mais on n'a pas les dates d'AG de reconduction : Art visuel, Études Littéraires (deux modules de l'AFEA, faculté d'art à l'UQAM) Assos ayant un mandat conditionnel à l'atteinte d'un plancher (5 au local): Socio cycles supérieurs (UdeM) Assos qui devraient tenir éventuellement une AG de grève : Crimino (UdeM)

À tous et à toutes, bonne semaine de revendications !!