Un accord a été signé avec la municipalité, qui s’engage à trouver un emplacement approprié pour toutes les activités du centre social à partir de lieux (tous à Bologne) déjà proposés par XM24. Mais « la résistance continue », indiquaient clairement les militant-e-s. Les personnes qui étaient restées sur le toit du centre social depuis ce matin sont descendues. Après la réunion au quartier général de la police avec l’administration municipale, le mégaphone des soutiens dans le parc en face du bâtiment a annoncé que « la négociation s’est très bien passée ».
La journée d’aujourd’hui représente « une victoire de détermination et de solidarité », car « des centaines de personnes sont descendues dans la rue de 4 heures du matin à 7 heures du soir, le 6 août, sous la moiteur de Bologne, personne ne les a jamais vues. Et qui plus est, l’expulsion d’aujourd’hui est « une expulsion qui se termine sans aucune plainte ». « Les camarades qui sont sur le toit descendent victorieu-x-seus et ce résultat a été atteint grâce à tou-te-s et à chacun-e », ont crié les militant-e-s, ajoutant : « Nous respectons à l’expéditeur les déclarations du maire Merola qui compare les bulldozers du XM24 aux hypothétiques bulldozers des fascistes de Casa Pound ». Le Conseil bolognais du PD « a agi avec XM24 de manière sérieuse, avec les bulldozers, comme l’actuel ministre de l’intérieur et il n’y a aucune différence ». Read More
Bologne (Italie): Nouvel espace pour XM24 d’ici le 15 novembre
Bologne (Italie): expulsion en cours par la police du centre social autogéré XM24
Depuis 6h du matin, les camarades du centre social XM24 et les solidaires résistent aux pelleteuses qui détruisent un lieu historique de Bologne.
Des feux d’artifice ont accueilli les flics ce matin. Une fois rentrés, des gens étaient dans la piscine en train de chiller, d’autres faisaient du cirque et d’autres encore jouaient des pièces de théâtre ou des instruments. Des gens sont sur le toit, d’autres dans la cour et plein de monde est dehors. Les flics interdisent à l’avocat d’aller sur le lieu.
Un rassemblement est prévu pour toute la journée ! Read More
Strasbourg: vive la Maison des Peuples de Strasbourg, vive l’Hôtel de la Rue !
Hello tout le monde,
Vous avez peut-être déjà appris qu’un squat avait ouvert en ce début de semaine [du 22-28 juillet 2019] au parc Gruber de Koenigshoffen à Strasbourg, face à l’urgence climatique et sociale. Grâce au dévouement de dizaines de personnes, environ 35 personnes de la rue s’y sont installées ce jeudi 25 juillet, en pleine canicule. Des familles tchétchennes, des hommes du campement du glacis, un couple d’anciens junkies… bref, ça fait un sacré monde là-dedans, dans ce palace gigantesque avec air climatisé dans certaines chambres, pour les personnes vulnérables. Il y a même un ascenseur pour PMR (personne à mobilité réduite) dans le hall d’entrée, il manque juste une clé (ça peut se régler facilement) ! Read More
Jérusalem (Israël-Palestine): émeutes du logement le vendredi 26 juillet
Vendredi 26 juillet 2019, dans le quartier Wadi al-Hummus de Jérusalem-Est, des dizaines de Palestinien·ne·s ont participé aux mobilisations hebdomadaires du vendredi, cette fois pour protester en particulier contre les démolitions de logements qui ont lieu de façon intensive ces dernières semaines à Jérusalem-Est, généralement près du « mur de l’apartheid ». Read More
Marseille: petite histoire de la Maison du Peuple
La Maison du peuple (MdP) a ouvert le samedi 1er juin 2019, dans la foulée de l’acte 29. Elle est née de la volonté de disposer d’un lieu de convergence, d’organisation, de vie collective, de mobilisation, d’auto-défense, de formation et de diffusion de culture politique dans un espace public et ouvert à tou.tes.
En plein dans la dynamique du mouvement des gilets jaunes, ce n’est pas un hasard si la Maison du peuple a vu le jour sous la forme de l’occupation d’un espace vide. A Marseille, cette démarche d’occupation populaire est un signal fort dans une ville marquée par le logement indigne, les délogements et évacuations, comme le maintien à la rue des personnes les plus précaires. Ce n’est donc pas un hasard non plus si le projet de Maison du peuple a mûri collectivement dans des rencontres au 59 St Just, reine des occupations marseillaises, bateau-phare de la lutte contre les expulsions et pour la réappropriation de la ville contre les profiteurs. Read More
Angers: Rassemblement en soutien aux expulsé-e-s de la Grande Ourse
Suite à l’expulsion du squat de la Grande Ourse, une partie des habitant-e-s seulement a été relogée à l’hotêl, et uniquement pour une durée de cinq jours. Nous appelons à un rassemblement ce lundi pour demander une réelle prise en charge des ancien-enne-s habitant-e-s et la fin de la politique de l’autruche pratiquée par les autorités.
Après le campement rue du Maine, la Grande Ourse a été expulsée mercredi 31 juillet. Seulement 5 nuits ont été proposées à certain-e-s habitant-e-s le temps d’une enquête sociale, qui aurait dû être faite bien avant l’expulsion. Assignations à résidence et obligations de quitter le territoire français sont aujourd’hui les seules réponses apportées par la préfecture. Pendant ce temps, seul le petit déjeuner est assuré et les expulsé-es n’ont toujours pas eu l’occasion de rencontrer de travailleurs-ses sociaux. La préfecture a profité de l’été pour rendre discrète l’expulsion, faisons du bruit pour qu’elle soit au contraire connue de tout-e-s ! Read More
Grèce: « No pasaran » devient la devise d’Exarchia !
Voici l’affiche en cours de collage sur les murs du quartier rebelle et solidaire d’Athènes, depuis ce matin. Après avoir été inscrit, pour la première fois il y a deux semaines, sur la banderole qui barre encore la rue Notara au nord-ouest du quartier, le slogan de la révolution de 1936 en Espagne commence à se répandre un peu partout. Les collectifs et les lieux autogérés d’Exarcheia n’ont pas peur des ruines et le disent haut et fort.
Voici le texte de l’affiche :
« Face à la répression de l’État, ni abandon ni trêve
CONSTRUISONS LES BARRICADES DE LA SOLIDARITÉ
contre l’attaque répressive imminente
NO PASARAN ! »
Cette affiche est cosignée et imprimée par plusieurs des lieux emblématiques d’Exarcheia, à commencer par le K*Vox (connu pour être la base de Rouvikonas), Notara 26, Spirou Trikoupi 17, etc.
Dans le silence des médias occidentaux, l’État le plus au sud-est de l’Europe, au carrefour de l’Afrique et de l’Asie, se prépare à piétiner un de ses lieux de résistance et de création les plus mythiques. Read More
Angers: la Grande Ourse expulsée !
Ce mercredi 31 juillet 2019, les habitant-e-s de la Grande Ourse, une quarantaine de personnes, ont été réveillé-e-s vers six heures du matin par la police pour être expulsé-e-s. L’opération a été bien préparée, aucune information n’a fuité. En plus des policiers, une cinquantaine de gendarmes mobiles ont bloqué le boulevard et une nacelle a été amenée pour contrer l’occupation éventuelle du toit. Globalement 80 à 100 personnes ont donc été mobilisées pour mener à bien l’expulsion de la Grande Ourse. Read More
Pise: le squat Galeone expulsé
Le 30 juillet 2019, Galeone Occupato, squat anarchiste existant depuis le 26 mai 2017, situé Via Lucchese 65 à Pise, a été expulsé. Les forces de l’ordre en grand nombre, ainsi que des pompiers, sont arrivés près du bâtiment vers 10 h 30. Après le raid, une compagne a été arrêtée (elle a été libérée par la suite) et une autre compagne s’est barricadée sur le toit de l’immeuble pour tenter de résister le plus longtemps possible à l’expulsion, tandis que des soutiens étaient présent-e-s à proximité. Finalement, le Galeone a été vidé après quelques heures.
Une douzaine de personnes seront convoquées devant la justice, accusées d’occupation illégale, de vol d’électricité et de dommages aux compteurs d’Enel (la compagnie d’électricité). Dans le cadre de ces enquêtes, le procureur de la République avait initialement demandé des interdictions de séjour et des obligations de pointer au commissariat pour un certain temps. Read More
Grèce: la chasse aux anarchistes est ouverte !
Le nouveau gouvernement est en train de mettre en place une offensive sans précédent contre le mouvement libertaire et autogestionnaire, devenu gênant et réputé au fil des années.
Le premier ministre fraichement élu et chef de la droite, Kyriakos Mitsotakis, a promis de « nettoyer Exarcheia » durant l’été et d’ « en finir avec Rouvikonas ». Au-delà du célèbre quartier libertaire et de l’insaisissable groupe anarchiste, c’est toute la nébuleuse révolutionnaire et le réseau squat qui sont visés, au moyen de divers outils et procédés répressifs.
Une fois de plus, ce qui se passe en Grèce donne à réfléchir sur ce qui se prépare également ailleurs en Europe, tant l’exemple grec a clairement montré la voie, par le passé, du nouveau durcissement du capitalisme sur le continent et d’une société toujours plus autoritaire.
Le gouvernement va commencer par réactiver des lois scélérates déjà mises en place durant les années 20, qui visaient alors tout autant le parti communiste grec que les anti-autoritaires. Read More
Villeurbanne: Expulsion au 26 avenue Monin à la Feyssine
Ce mardi 30 juillet, à 6h30 à la demande de la mairie de Villeurbanne et de la préfecture (50 policiers, 6 fourgons 5 voitures banalisées dont la BAC) ont expulsé le squat où vivait des familles albanaises et Roms situé au 26 avenue Monin à Villeurbannne, quartier de la Feyssine.
La maison avait d’abord hébergé des mineurs isolés puis des familles albanaises et Roms avec enfants. La mairie de Villeurbanne a assuré reloger les familles avec enfants mais pas les adultes et autres personnes vulnérables en situation de handicap ou non et sans enfants.
La mairie de Villeurbanne par l’intermédiaire d’une de ses représentantes a dit lorsqu’il lui a été posé la question de savoir où seront logés les adultes « ils sont grands ils n’ont qu’à se démerder. » Elle a assuré que la mairie de Villeurbanne va signer cette après-midi le rachat de la maison à l’ancien propriétaire (un particulier). Elle a commenté le projet de la ville sur cette parcelle encore habitée du quartier de la Feyssine, en expliquant qu’ils souhaitaient construire des stades de foot en compensation du rasement d’autres stades situés dans la ville. La représentante assure d’un projet imminent alors que plusieurs maisons sont encore habités (location, propriétaire, etc.). Read More
Nantes: communiqué de la Maison du Peuple
Prochaines assemblées du lieu : mardi et vendredi 19h. Poussez la porte du 15 rue Jules Ferry, là où « la vie est belle ».
(Commissions en cours de constitution)
Toulouse: rassemblement contre l’expulsion de la Maison du Peuple
Le 25 juillet 2019, Le verdict du tribunal d’instance pour la Maison du Peuple est tombé : les habitants et habitantes ont 8 jours pour quitter les lieux et évacuer leurs affaires personnelles et vider le hangar du matériel entreposé.
Il a été jugé que l’appel à venir exercer à la maison du Peuple des activités politiques et culturelle « dénature l’occupation des lieux » et ne fais pas d’eux de réels précaires.
Nous dénonçons cette décision absurde : mettre à la rue 5 personnes précaire, à l’heure d’une période caniculaire et alors que le délai d’obtention d’un logement social est de 36 mois est honteux. D’autant plus au vue de l‘absence d’activité dans ce batiment acheté avec de l’argent publique.
Par ailleurs, nous dénonçons une fois encore la répression entretenue contre les Gilets Jaunes et leur tentative de s’organiser pour obtenir plus de justice sociale.
Nous appelons donc à un rassemblement contre l’expulsion de la Maison du Peuple, mercredi 31 juillet à 13h, sur le parking de Jolimont (ligne A). Read More
Montpellier: sursis pour le squat le Court-Circuit
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées mardi 23 juillet devant la préfecture de l’Hérault, à Montpellier, pour dénoncer l’expulsion programmée du squat le Court-Circuit, situé boulevard de Strasbourg, qui héberge depuis plus d’un an une soixantaine de personnes, notamment des exilés Albanais, dont de nombreux enfants. Le tribunal administratif de Montpellier avait accordé huit mois de délais au squat, faisant planer la menace d’une expulsion à partir du 24 juillet. À l’issue du rassemblement, appelé par le collectif Bienvenue migrantEs 34 et « Un toit pour tous », un entretien a eu lieu avec un fonctionnaire de la préfecture, qui s’est engagé à ne pas recourir à la force publique d’ici fin août. Les personnes hébergées et leurs soutiens veulent éviter une confrontation avec à la police lors de l’expulsion et trouver des situations de relogement qui ne soient pas individualisées, mais collectives. Read More