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BOLO BOLO






" On pourrait nommer cet ensemble d'idées une PRAGMATOPIE, un agenda, une shopping list de l'alternative du capital. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce ne sont pas de grandes discussions idéologiques sur l'égalité, la socialisation des moyens de production, la question du pouvoir, la propriété, etc. Mais une espèce de tableau de la répartition des tâches ménagères planétaires, un peu à l'image de ceux sur lesquels fonctionnaient les belles communautés des années 70 (ou en tout cas celles dont je faisais partie)."


BOLO-BOLO

PM
1983


"S'évader du capital est vital pour Nous" écrivait Tony Negri. Cet idéal de Vivre en dehors mais à côté du système, au sein de communautés anti-capitalistes, qu'elles soient éco-autonome, anarchiste, libertaire, éphémère, pré-révolutionnaire, ou néo-hippie, domine aujourd'hui largement la pensée subversive de ceux et celles, impatient-e-s, qui refusent d'attendre un hypothétique "Grand Soir", déplorent "l'urgence impossible de la Révolution" et prônent, au-delà des modèles, un "changement" immédiat : il s'agit, selon Holloway, de Change the World Without Taking Power, de se maintenir à distance de l'appareil d'Etat, plutôt que de l'affronter directement. 


Suisse : le référendum d’initiative populaire




Selon Jean-Pierre Gaudin, en France, la notion de participation citoyenne a le vent en poupe à travers divers débats publics, consultations, concertations, exercices de démocratie directe et de proximité. Cette notion vague est utilisée pour définir toutes sortes de formes d'exercice de soi-disant démocratie directe : participer à une consultation ; avoir l’accès à de l’information concernant un problème ou un projet public ; se voir ouvrir un dossier, apporter des précisions, obtenir les justifications d’une démarche, etc. Mais l’objectif de la démarche reste très circonscrit : il s’agit seulement d’être consulté. Ensuite, plus largement, on peut aussi participer à un débat public organisé, où puissent explicitement se confronter de multiples points de vue. Le temps de la discussion a alors été prévu et aménagé. La scène du débat reconnaît à plusieurs opinions le droit de s’exprimer. Cet objectif était, par exemple, inscrit en France dans certaines des premières démarches dites de «concertation locale » des années 1970. Au-delà, enfin, on peut être convié à participer aux choix eux-mêmes. Cette conception, la plus ambitieuse, correspond à la volonté d’associer directement les citoyens aux prises de décision. Pour aboutir, disent certains, à une sorte de « coproduction » des choix publics par les élus et les citoyens concernés.