Clémence Petit
Engagement militant et politisation
des mobilisations au sein des
oppositions urbaines à Istanbul
EchoGéo | numéro 16 | 2011
Tout au long de l’année 2010, Istanbul a célébré son statut de « Capitale Européenne de la Culture ». Outre le soutien de nombreux projets culturels et artistiques, l’Agence 2010 créée pour l’occasion avait en charge le développement du tourisme à Istanbul et la mise en oeuvre de projets de protection du patrimoine architectural [1]. Et c’est précisément la « Direction des projets urbains » qui a été le principal bénéficiaire du budget alloué par l’Union européenne, les administrations publiques turques (en particulier le Ministère de la Culture et du Tourisme) et plusieurs investisseurs privés. Mais si de nombreux projets de « restauration » ont ainsi été financés dans le cadre d’Istanbul 2010, l’événement a également joué un rôle de catalyseur pour des projets de rénovation urbaine consistant à transformer radicalement le tissu urbain et social de quartiers entiers, aussi bien dans les zones centrales historiques « dégradées » que dans les quartiers périphériques « informels ».
![](//web.archive.org./web/20190403144247im_/https://3.bp.blogspot.com/-G9Hs0P4mvdw/TsF2ZHVAuvI/AAAAAAAADAs/tdk6WyEMbgE/s640/Istanbul-02.jpg)
![](http://web.archive.org./web/20190403144247im_/https://3.bp.blogspot.com/-G9Hs0P4mvdw/TsF2ZHVAuvI/AAAAAAAADAs/tdk6WyEMbgE/s640/Istanbul-02.jpg)