Ce matin, on pouvait lire sur le compte Twitter de la police nationale de Loire-Atlantique qu’une « opération de police judiciaire d’envergure » avait en réaction aux « graves exactions du 22 février », autrement dit en réaction à la joyeuse manifestation qui avait eu lieu ce jour-là en solidarité avec la ZAD et contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Pour rappel concernant la manif, voir ici et là). Read More
Calais: Il va bien falloir quand même avancer
C’est donc la même maire et la même équipe municipale qui sont reconduites pour les six années à venir. Alors que l’État semble être dans l’incapacité de faire autre chose que ce qu’il a fait ces dix dernières années – même si on peut remarquer quelques ouvertures dans le discours, la situation sur le terrain reste la même – on peut craindre le pire de ce résultat, et dès ces prochaines semaines.
Le campement de la rue Lamy, en face du lieu de distribution des repas, est déjà sous pression, trop visible, trop de tensions, trop près du port, trop de monde. Le campement au bord du Bassin de la Batellerie est aussi d’une grande visibilité, en plein centre ville (on remarquera que ces deux campements sont le résultat direct des expulsions de squats de septembre et octobre derniers). Read More
Caen: Texte distribué lors de la manif du 29 mars
Contre les propriétaires[1] et le capital, guerre sans merci !
« Si tu veux être heureux, nom de dieu, Pends ton propriétaire… »
Prendre la rue et défendre des personnes jetées à la rue est une solidarité bien élémentaire qui est déjà énorme dans le contexte actuel. En appeler au droit au logement est probablement un pas supplémentaire. Toutefois, lutter immédiatement contre des hausses de loyers, contre le fait que des personnes soient à la rue, pour des conditions de vie plus dignes ne doit pas faire oublier que c’est bien le simple fait de payer un loyer qui est une escroquerie. La dignité ne se monnaye pas, pas plus que la liberté ! Comme le disait un tract de l’Assemblée libertaire diffusé au milieu de l’année 2013, « l’une des premières conséquences des politiques d’austérité, c’est l’accès au logement plus difficile encore. Aujourd’hui, il y a plus de 3,6 millions de mal-logéEs en France, et au moins 130 000 SDF. Les expulsions locatives sont quant à elles de plus de 100 000 chaque année. Read More
Tours : logements vides et expulsions
En début de mois, on vous avait présenté des logements vides du quartier Maryse Bastié. Plusieurs maisons, comptant chacune quatre appartements. A part quelques gravats, tous ces logements sont en excellent état. Et pourtant, ils sont condamnés à être démolis histoire de laisser la place à un joli programme immobilier concocté par Bouygues. Entraînant l’expulsion des sans-logis qui y ont trouvé refuge.
Ce vendredi 28 mars, un type envoyé par le groupe 3F-Immobilière Val de Loire installait des panneaux en bois à l’entrée de chacune des maisons. Même si ces logements sont vides depuis plusieurs années, plus question que les sans-logis viennent s’y abriter. Read More
Calais: 1er avril, rassemblement en soutien aux habitant.es des maisons rues Auber, Vic et Massena
Dès 8h au Tribunal Administratif de Calais, Place Crèvecoeur
Fin Février 2014, quatre maisons ont été occupées par le collectif « Salut Ô Toit », collectif pour le droit au logement pour toutes et tous. L’une d’entre elle, située rue Leclercq, a été expulsée le 28 Février, réoccupée le 2 mars par ses habitant.es puis expulsée de nouveau le lendemain. Ces deux expulsions étaient pleinement illégales.
Les trois autres maisons ouvertes, rue Massena, rue Auber et rue de Vic, appartiennent à l’OPH et ont reçu la visite d’un huissier début mars, avec une convocation au Tribunal Administratif pour le 18 mars. A notre demande, un report a eu lieu au 1er Avril. Read More
Calais: ils sont là, toujours – Ville fantôme (3)
Nos promenades dans Calais, intitulées « Calais, ville fantôme », ont montré la présence des exilés dans trois quartiers de la ville, les lieux où ils ont été, les lieux que les autorités murent ou détruisent pour qu’ils n’y soient pas ou qu’ils n’y soient plus. Nous pourrions continuer ces promenades dans Calais, et le ferons sans doute pour transmettre la mémoire de ce que fut et de ce qu’est la présence des exilés dans cette ville.
Ce sont de multiples expériences d’installation dans un interstice, une marge, une dent creuse, une ruine, un espace ou un bâtiment délaissé. On s’y installe pour y dormir, peut-être délogés demain matin par la police. Si l’expulsion ne vient pas, le feu est ce qui rassemble, on se regroupe autour du foyer, on se réchauffe et on chauffe le thé. Une communauté, une vie sociale s’organise, on s’approprie l’espace. Read More
Paris: Sous-marin policier devant une maison occupée
Suite à la révolte du vendredi 14 février au centre de rétention de Vincennes, un feu d’artifice est tiré devant la prison pour étrangers. Deux détenus sont condamnés à deux mois ferme, accusés d’avoir jeté une porte sur les flics et l’un d’eux à deux mois de sursis supplémentaires pour avoir refusé de donner son ADN. Deux autres personnes sont écrouées, accusées d’avoir participé au feu d’artifice, puis d’avoir en garde à vue refusé de donner noms, empreintes, photos et ADN aux flics. Read More
Calais: Défendons les squats, défendons nous, défendons le 62
Le 13 avril les groupes “Jeunesse Identitaire” et “Sauvons Calais” (responsables de nombreuses attaques envers un squat notamment avec des cocktails molotovs jetés sur le toit afin de brûler la maison ), ainsi que de nombreux fascistes et néo-nazis locaux connus, organisent une manifestation à 14h30 Place d’Armes, place centrale à Calais, contre “ l’immigration de masse, l’insécurité, les pros-migrants et les journalistes corrompus”. A Calais, nous savons que ces manifestations servent souvent de prétextes légaux aux facistes pour se rassembler et attaquer les différents squats, campements et individus, comme l’ont démontré les manifestations organisées par “Sauvons Calais” il y a quelques semaines autour d’une ferme squattée. Read More
Istanbul: tentative de squat à Beşiktaş
Le samedi midi 22 Mars 2014, un groupe de près de 50 personnes de différents cercles militants se sont réunis à la Statue de l’aigle centrale dans le quartier de Beşiktaş (sur la rive européenne d’Istanbul) pour occuper conjointement une ancienne école grecque située à proximité, et qui a rapidement été vide pendant de nombreuses décennies déjà. Les militants ont tenté de libérer l’espace et de le transformer en un centre social non-commercial.
Leur tentative a suscité des réactions négatives de la part des résidents conservateurs, ainsi que l’agression immédiate par les fascistes, qui portaient des bâtons de bois, et ont harcelé le groupe aussitôt qu’ils sont entrés dans le bâtiment. Read More
Calais: Situation juridique des maisons squattées le mois dernier. Calais, ville fantôme (2)
L’huissier est venu constaté l’occupation des trois nouvelles maisons – Rue Massena, rue Auber et rue de Vic – et y a déposé les assignations à comparaitre. La date initiale des procès était très proche de celle des ouvertures. Notre avocate a cependant réussis à obtenir un délai. La prochaine convocation a était fixée au premier Avril, ce qui nous laisse peu de temps. Pour l’instant, nos habitations sont hors de danger. Elles sont habitées, aménagées, réparées par différentes communautés. Nous nous sommes engagé-e-s dans la constitution de dossier pour les défendre.
[Info publiée le 23 mars sur le blog de Calais Migrant Solidarity.]
Calais, ville fantôme, l’expression est bien sûr exagérée. Mais les 10% de logements vides, dont la moitié depuis plus d’un an, comme les bâtiments industriels abandonnés et les terrains vagues laissés par les constructions détruites, marquent le paysage urbain, avec plus ou moins de densité selon les endroits. Logements à louer ou à vendre pendant des mois, maisons murées, usines désertes, friches, façades donnant sur le vide d’un bâtiment détruit parsèment les rues. Si ce n’est pas une ville fantôme, on peut parler des fantômes de la ville, ces lieux qui ont été vivants, où des gens ont vécu, dans lesquels on pourrait parfois vivre encore. Read More
Bordeaux: Présentation du Streum et semaine de travaux
Salut à touTEs !
Après quelques batailles, le « Streum » est finalement ouvert rue des Bouviers à Bordeaux ! On va donc commencer les travaux et à s’installer un peu plus, avec pas mal de projets en tête (bibliothèque/ludothèque/infokiosque, salle info, ateliers bricolages, vélo, sérigraphie, linogravure, cuisine, salle de répète, de sport, de projection…) et la place qu’il faut ! (espérons juste qu’on se fera pas dégager trop tôt.) Read More
Lyon: Réunion familles sans logement à la Bourse du Travail
Depuis la rentrée, plusieurs mobilisations ont eu lieu, dans les établissements scolaires, pour loger des familles d’élèves à la rue.
Au collège Barbusse, à Vaulx-en-Velin, à l’école Gilbert Dru, les parents et enseignant-e-s en sont arrivé-e-s à occuper leurs locaux pour alerter les pouvoirs publics.
En décembre, des habitant-e-s du 1er arrondissement de Lyon ont appelé à un rassemblement qui s’est soldé par l’occupation du collège Truffaut, désormais vide, et toujours chauffé.
Le minimum obtenu (par exemple réquisition de logements de fonction à Barbusse, logements précaires du 115, place en centre d’hébergement quai Perrache) l’a été par la lutte.
Cependant la préfecture et le Grand Lyon restent le plus souvent sourds aux demandes et la solidarité avec les familles à la rue reste le fait des personnes impliquées dans ces luttes. Les pouvoirs publics dans le Rhône sont particulièrement déterminés à ne pas remplir leur devoir en terme de logement d’urgence. Read More
Tours: Et soudain, au détour d’une rue, des logements vides…
200 personnes qui dorment dehors tous les jours, 5 000 logements vides. L’équation semble simple à résoudre… et pourtant le préfet et le maire, qui y sont autorisés, ne réquisitionnent pas. Pour leur donner des idées on est allé faire quelques photos.
Tous les soirs à Tours ce sont au minimum 200 personnes, femmes, enfants et hommes, qui dorment dehors. 200 personnes qui appellent quotidiennement le 115 dans l’espoir de trouver une solution d’hébergement. Read More
Lyon: Vendredi 18 avril, procès pour l’expulsion de 12 familles
Le Grand Lyon a demandé l’expulsion d’une quarantaine de personnes qui occupent un bâtiment désaffecté, propriété de Notre-Dame des Sans-Abri. Rassemblement devant le TGI de Lyon le 18 avril 2014 à 8h30.
42 personnes (de 3 mois à 60 ans) précédemment installées dans des cabanes Cours d’Herbourville, expulsées sans aucune proposition de relogement début janvier s’étaient installées depuis dans un bâtiment appartenant au Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, en voie de préemption par le Grand Lyon. Read More