Mercredi 20 juin au matin, au moins neuf lieux ont été perquisitionnés à Bure, dans les villages alentours et en région parisienne. Sept personnes ont été placées en garde-à-vue, dont l’un des avocats du mouvement, fait plutôt rare qui marque la montée en puissance de la répression contre la lutte anti-nucléaire.
Mercredi 20 juin dès 7h, des perquisitions ont eu lieu à la Maison de Résistance à Bure (deux arrestations), ainsi que dans des maisons à Ancerville, à Chennevières, à Cirfontaines-en-Ornois (une arrestation), Verdun (une arrestation), Montier-sur-Saulx, Commercy (deux arrestations) et Biencourt-sur-Orge. Le domicile d’un avocat du mouvement à Paris a aussi été perquisitionnée, avant qu’il soit placé en garde-à-vue.
Les perquisitions sont effectuées «dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction» portant sur trois faits commis en 2017″, a indiqué à l’AFP le procureur de la République à Bar-le-Duc, Olivier Glady. Les trois faits concernés sont : un départ de feu en juin dans l’hôtel-restaurant du laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), des dégradations sur l’écothèque, bâtiment appartenant également à l’Andra, et la manifestation du 15 août. « Plus de 200 gendarmes, enquêteurs et militaires destinés au maintien de l’ordre » ont été mobilisés pour mener les perquisitions.