1er mai : Journée internationale de la classe ouvrière

Le

Le 1er mai 1886 débute à Chicago une grève de plusieurs jours organisée par les syndicats de salarié.es afin d’obtenir la réduction du temps de travail journalier de 12 à 8 heures impulsée principalement par un syndicalisme révolutionnaire et libertaire. Le mouvement s’inscrit dans la longue lutte autour de la journée des huit heures, revendication du mouvement ouvrier dans tous les pays depuis ses origines, notamment en France, à l’occasion de la première « journée internationale des travailleuses et des travailleurs ».

Pour la CNT, cela ne fait aucun doute : le 1er mai reste celui de la lutte des classes, comme nous le rappelle quotidiennement la triste réalité du monde capitaliste : chômage, précarité, casse des services publics et des statuts, profonde remise en cause du code du travail. Le gouvernement balaye 70 ans de conquête sociale, à nous de porter collectivement nos choix pour un autre futur !

Avec les cheminot.es, construisons la convergence des luttes !

Depuis le début de l’année, plusieurs secteurs se mobilisent contre les attaques successives du gouvernement : à la SNCF, dans les EHPAD, les hôpitaux, à CARREFOUR, les facultés et lycées.

Le gouvernement s’attaque en premier lieu au cheminot.es (dernier bastion syndical ayant de longues années de traditions de luttes) : ce n’est pas le fruit du hasard, tant idéologiquement que stratégiquement. Dans son arrogance et sa violence sociale, le gouvernement sait que s’il réussit la réforme ferroviaire, il pourra l’imposer à l’ensemble des fonctions publiques !

Le choix politique du gouvernement, dans la lignée des logiques libérales de Rocard (...)

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