Le 16 novembre 2017, 3 personnes ont été incarcérées une semaine à la prison des femmes de Fleury-Mérogis, puis libérées suite à une demande de mise en liberté. Le jeudi 7 décembre elles passent en procès pour « tentative de vol par effraction en réunion », « provocation à s’armer contre l’État » et « refus de signalétique », à la 17e chambre du TGI de Bobigny.
Ce texte a été diffusé sur Marseille en octobre/novembre 2017. Il se veut une contribution à la lutte contre les frontières, le contrôle et l’enfermement en tant que tel, dans un contexte de mobilisation contre les expulsions de personnes considérées par l’État comme indésirables. Des Hautes-Alpes à Vintimille, en passant par la vallée de la Roya et Marseille, nombreux-ses sont celles et ceux qui organisent un soutien matériel, pour aider le passage des frontières et ouvrir des espaces d’hébergement qui ne dépendent pas des logiques de tri et de gestion des institutions et de leurs supplétifs associatifs/humanitaires.
Jeudi 30 novembre 2017, vers 16h, environ une dizaine d’agents en uniforme et en civil de la police cantonale de Zurich ont forcé l’accès aux locaux de la bibliothèque anarchiste Fermento située Josephstr., 102, à l’aide d’un mandat de perquisition. Le délit reproché : « incitation publique à commettre des crimes et des actes de violence ».
Hans Niemeyer a enfin réussi à sortir de prison, après avoir été arrêté en novembre 2011, quand avait explosé prématurément une bombe devant une agence de la banque BCI, dont Hans a gardé un traumatisme auditif. Le bureau du procureur a rapidement construit une affaire, lié Hans à d’autres attaques, et demandé près de 19 ans de prison sous le coup de la loi anti-terroriste :
Par Épicure (342-270 av. J.-C.)
4 décembreMême jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique. Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus. Sont donc appelés à philosopher le jeune comme le vieux. Le second pour que, vieillissant, il reste jeune en biens par (…)
Par André Colomer (1925)
2 décembreVoici le Mur. Il ne cesse de clamer l’héroïque martyre des insurgés de la Commune, tombés debout dans leur révolte. Nous y venons. Oui, nous aussi, anarchistes, avec tout notre individualisme de pensée ; nous plus que tout autres, compagnons de l’ « Insurgé », — fils intellectuels de ce Jules Vallès qui sut combattre avec les fédérés de la Commune.
Par Georges Darien (1890)
2 décembre—Mets-y un clou, eh ! cafard ! gueule Hominard qui a porté la main à sa cartouchière ; mets-y un clou, ou je te fous une balle dans la peau ! Les assassins n’ont qu’à fermer leur boîte, ici, ou on leur crève la gueule comme à des klebs !
Samedi 11 novembre, après la qualification du Maroc pour la Coupe du monde 2018, plusieurs centaines de personnes se sont déployées dans le centre de Bruxelles, détruisant, pillant et incendiant. Vingt-deux policiers ont été blessés et aucune interpellation n’a eu lieu. Voici un tract distribué ces derniers temps à Bruxelles.
Cycle de projections à Paris les 27 novembre & 18 décembre 2017
27 novembrePourquoi regarder ensemble des films de gros monstres, ou kaîju ega, du nom de ces films de genre qui, après King Kong en 1933, deviendront à partir du premier Godzilla (1954) une spécialité japonaise ? Pour le plaisir, d’abord, celui des effets spéciaux, du carton pâte et des maquettes, pour la magie du gigantisme. Et puis parce que ces gros monstres viennent des abysses ou du plus profond de la terre pour renvoyer à l’humanité l’image incarnée de la crainte que lui inspire son propre orgueil, sa propre démesure. Les ravages des kaijū sont la réalisation fatale de la nécessité de détruire un monde qui sans eux n’en finirait pas de perdurer, et finit grâce à eux par s’écrouler dans une apocalypse cathartique.
Le vendredi 24 novembre à la Sorbonne avait lieu une table ronde autour des « droits de l’Homme en prison » organisée par l’association Farapej. Une dizaine de personnes ont perturbé leur « dialogue » avec entre autres Patrice Bourdaret, directeur de la prison de Villenauxe-la-Grande (Aube).
Par Jules Vallès (18 mars 1871)
25 novembreTandis que nous étions à la tribune, un coup de feu avait été tiré, et soudain des armes étaient sorties de toutes les poches. On croyait à une attaque des soudards de l’empire non désarmés, et l’on allait crânement engager la bataille, à coups de pistolet ou de couteau. Les armes disparurent sur un signe, dès qu’il fut entendu qu’il n’y avait pas à se battre.
Dans la nuit de lundi 20 à mardi 21 novembre à Grenoble, le bâtiment appartenant à la municipalité et abritant le centre de culture scientifique technique et industrielle (CCSTI), plus connu sous le nom de la « Casemate », a été dévasté par un incendie. Trois départs de feu ont été constatés au niveau du premier étage qui abrite le showroom, le « Media Lab » et le « Fab Lab ». Les machines, les outils et matériaux ont fondu ou sont partis en fumée. Ce serait principalement le premier étage qui aurait la plus grosse partie des dégâts (poutrelles tordues par la chaleur, vitres explosées, objets et meubles calcinés…). Il y en aurait pour d’ores et déjà plusieurs millions d’euros de dégâts.
Nous nous trouvons face à vous pour être jugés. Coupables ou innocents ? Mais quelle est l’accusation contre nous ? Dans les milliers de pages que la procureur a produit on trouve vingt ans d’histoire de la lutte anarchiste en Italie et pas seulement. On parle de faits spécifiques pour donner un peu de valeurs aux suppositions et aux conjectures, mais cette montagne de papiers, en réalité, de quoi veut-elle nous convaincre ? Elle veut nous convaincre que nous sommes anarchistes. Que nous (…)
Pour rappel, elles avaient été arrêtées à côté d’une maison inoccupée à Montreuil et incarcérées à la prison de Fleury-Mérogis le 16 novembre en attendant leur procès. Elles passaient aujourd’hui devant la 17e chambre du TGI de Bobigny pour une demande de mise en liberté.
Nous sommes contre la prison, parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu.
Jeudi 23 novembre 2017 à 19h : Discussion autour du projet de réforme de la sélection à l’université
22 novembreDe la maternelle à l’université, jusqu’au tombeau, l’école cherche à nous adapter à ce monde, à nous faire accepter la place qui nous y est réservée, à nous caser là où on sera le plus rentable. Cet objectif, on voudrait nous le faire intégrer sous le nom de réussite. Et pour qu’on réussisse, on nous oriente. Pour ne pas perdre de temps et d’argent, on nous sélectionne et on veille à nous éviter l’échec et le redoublement. L’État et ses algorithmes savent ce qui est bon pour nous. C’est bien ça la réforme des (…)
Dans l’affaire de l’incendie de la voiture de flic Quai de Valmy, jugée en septembre dernier, deux personnes restaient en détention. L’une d’elles, Kara a été libérée mardi 14 novembre. L’autre, toujours détenu a été placé depuis samedi au Quartier Disciplinaire (mitard) de Fleury-Mérogis.
Jeudi 16 novembre 2017, 3 camarades ont été incarcérées à la prison des femmes de Fleury Mérogis en attendant leur procès le 7 décembre pour « tentative de vol par effraction en réunion », provocation à s’armer contre l’état et « refus de signalétique ». Elles ont été arrêtées à Montreuil à proximité d’une maison inoccupée. Les copines ont fait des demandes de mise en liberté et au moins l’une d’entre elles passera devant la 17e chambre du TGI de Bobigny ce jeudi 23 novembre.
On s’était dit rendez-vous dans deux mois pour remettre ça mais en journée cette fois. Nous étions une trentaine, ce dimanche 19 novembre sur le lieu de rencard, déter’ à nous approcher de la Maison d’Arrêt des Hommes de Fleury.
Après une rapide caravane de voitures, nous nous rassemblons. Bien que repéré.e.s par les keufs, nous pénétrons dans la forêt et nous nous approchons du bâtiment. Nous n’hésitons pas longtemps avant de franchir l’orée du bois qui débouche sur la pelouse bordant le chemin de ronde. (…)
L’hiver avance. Le sol sur lequel pourrait germer la possibilité d’un autre futur se dessèche. A nous de trouver dans les interstices d’un présent appauvri de quoi nourrir d’autres perspectives, et les partager au-delà des vieilles chapelles qui, de jour en jour, perdent leur sens en s’accrochant pitoyablement à leurs petits potentats, et au-delà des nouvelles communautés réelles et virtuelles qui, de jour en jour, nous étouffent et nous atomisent un peu plus dans des constructions identitaires illusoires. C’est avec une patience sans illusion et une détermination pleine d’espoir qu’on propose ici quelques occasions de reprendre en main des morceaux de passé et des bouts de présents. Toute initiative qui irait dans ce sens sera bienvenue et pourra venir compléter ce programme.
Par Victor Hugo (1871)
20 novembreAyant vu le massacre immense, le combat,
Le peuple sur sa croix, Paris sur son grabat,
La pitié formidable était dans tes paroles ;
Tu faisais ce que font les grandes âmes folles,
Et lasse de lutter, de rêver, de souffrir,
Tu disais : J’ai tué ! car tu voulais mourir.
A propos de prévention des infiltrations policières
19 novembre« Mieux vaut prévenir… Il est indispensable de développer une intelligence commune autour des pratiques policières d’infiltration, de renseignement et de répression. Sans doute que faire du bruit, les rendre publiques permet déjà d’en limiter l’impact (et pas seulement parce qu’on grille les sources). Mais il faut aussi s’attaquer au terrain qui permet aux flics de manœuvrer relativement facilement. Quelles prises nos formes collectives d’organisation et de vie offrent-elles déjà aux flics ? Comment au (…)
Il y a deux nuits, les détenus ont mis le feu aux zones bleues et vertes du centre de rétention (Cpr), rendant inaccessibles différentes pièces. Les gardes sont arrivés immédiatement en distribuant du gaz lacrymogène et des coups, avec les pompiers qui ont jugé bon de rafraîchir les esprits en lavant littéralement leurs prisonniers avec des pompes à eau. Les gardes ont été particulièrement offensifs avec les coups de matraques et des claques surtout dans la zone bleue où de l’intérieur nous avons appris (…)
Trois personnes ont été arrêtées, déférées et incarcérées à la prison de Fleury Mérogis, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion » pour avoir été vues à proximité d’une maison inoccupée. Un rassemblement est appelé samedi à 18h à Montreuil.
Le 18 octobre 2017 à Berlin a eu lieu le procès contre notre ami et compagnon Nero au tribunal de Moabit. On l’accuse d’avoir aveuglé un hélicoptère de la police avec un laser. Le soir-même, un concert a eu lieu à la Rigaer strasse, ce qui a conduit à des affrontements dans la rue. Nero a été arrêté dans la partie sud du quartier de Friedrichshain, frappé au commissariat et relâché le lendemain matin. Un mois plus tard, des flics en civil l’ont attendu sur son lieu de travail et l’ont arrêté à son arrivée. (…)
Ce matin, 14 novembre 2017, Kara, incarcérée depuis le 26 mai 2016 et condamnée à 2 ans de prison ferme et 2 avec sursis dans l’affaire du quai de Valmy est sortie de Fleury-Merogis.
Mardi 31 octobre, notre compagnon Paolo à été arrêté, en compagnie de ses deux complices, juste après le braquage d’un bureau de poste dans un quartier de la banlieue de Cagliari. Après être sorti du bureau de poste, les trois ont essayé de s’enfuir, mais la délation d’un passant a donné des indications trop précises aux flics, qui du coup ont pu boucler le secteur et ont réussi à les intercepter pendant qu’il s’éloignaient.
Voici un compte-rendu de la dernière audience du compagnon parisien qui a eu lieu le 3 novembre dernier. Accusé de violence aggravée contre personne dépositaire de l’autorité publique pendant la contestation du G20, il était incarcéré depuis le 7 juillet à la prison de Billwerder à Hambourg.
Par Fredric Brown (1954)
10 novembreIl était trempé et tout boueux, il avait faim et il était gelé, et il était à cinquante mille années-lumières de chez lui. La lumière venait d’un étrange soleil bleu, et la pesanteur double de celle qui lui était coutumière, lui rendait pénible le moindre mouvement. Mais depuis plusieurs dizaines de milliers d’années, la guerre s’était, dans cette partie de l’univers, figée en guerre de position.
Le 8 novembre 2017, devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris composée de juges spécialisés dans le domaine des délits de presse, devait passer un compagnon accusé d’une double provocation.
Je ne connais pas très bien l’histoire du mouvement libertaire en Catalogne, mais j’imagine qu’il devait y avoir une bonne raison pour qu’en 1934 la CNT, qui se trouvait alors dans la plénitude de sa force, refuse de collaborer à la tentative de proclamation d’un “État catalan sous la forme d’une République catalane”. Je ne fais que l’imaginer. Par contre, ce que je ne cesse de penser, car j’en suis convaincu, c’est qu’il n’y a aucune bonne raison pour qu’une partie de l’actuel mouvement libertaire (…)
A propos de "convergence des luttes" et de synergisme
Exclusif ! Vu à la TV !
9 novembreMais il semble aujourd’hui que rien ne puisse arrêter cette colonisation activiste et gauchiste de feu la mouvance autonome francilienne, enterrée au début des années 2010 par des scissions et quelques mises en examen ou procès (de l’affaire dite « mauvaise intentions » à celle de la solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes). Rien, sauf peut être le temps. Après tout, il y a bien peu de gens dans ce petit milieu qui y restent après avoir entamé leurs carrières, et parfois, meilleure option possible, certains finissent par se lasser, parce que rien n’est plus fatiguant que de courir les rendez-vous sans même savoir pourquoi. Peut être alors que les plus sincères cesseront de nier l’histoire et les propositions du mouvement révolutionnaire réel, celui qui, jamais à la mode mais conséquent, n’a pratiquement pas connu de trêves depuis sa naissance malgré quelques coups de fatigue, comme en témoigne cette époque morbide sous le signe du néant.
Le 6 octobre 1934, à 20 h 10, Lluis Companys faisait son apparition sur le balcon de la Generalitat de Catalogne, dont il était le président, et proclamait la naissance de « l’Etat catalan de la République fédérale espagnole ».
La société dans laquelle nous sommes produits, élevés, formés, formatés et exploités ressemble toujours plus à une énorme machine, avec des ramifications qui s’étendent un peu partout.
« Je veux bien mettre un genou à terre, mais pas les deux ! » Romain L.
6 novembreEn mars dernier s’est tenu le procès de deux prisonniers, Romain Leroy et José T., accusés d’avoir organisé une mutinerie le 27 novembre 2016, au sein du Quartier Maison Centrale du nouveau centre pénitencier de Valence. En l’espace de deux mois, fin 2016, deux mutineries éclataient et révélaient les conditions de détention drastiques et inacceptables, que subissent les prisonniers longues peines stockés par l’AP dans ces nouveaux QMC.
Le 30 octobre, le gouvernement a balancé les grandes idées de la réforme de l’université. Réforme qui doit entrer en vigueur d’ici la rentrée 2018. L’année prochaine quoi. L’idée de cette nouvelle réforme c’est de transformer l’université en une entreprise à accès limité pour les bourges, ce qui par contrecoup va transformer le Lycée en une arène où vont devoir se départager les « ceux qui peuvent y aller » et les « ceux qui sont dans la merde ».
Mercredi 8 novembre à 13h30 17ème chambre TGI de paris, un compagnon passe en procès accusé d’avoir publié un appel à réunion autour de l’incendie de la voiture de flic quai de valmy. La justice cherche à condamner l’expression de notre solidarité, ne la laissons pas accomplir sa sale besogne dans le calme.
Le 7 mars est une journée d’affliction pour les travailleurs de la soi-disante "Union des républiques Soviétiques et Socialistes", qui ont participé d’une façon ou d’une autres aux événements qui se sont déroulé ce jour là à Kronstadt. La commémoration de ce jour est aussi pénible pour les travailleurs de tous pays, car elle rappelle ce que les ouvriers et marins libres de Kronstadt exigèrent du bourreau rouge, le "Parti Communiste Russe", et de son instrument le gouvernement soviétique, en train d’assassiner la révolution russe.
PHAN VAN TRUONG fut de ceux qui, parmi les lettrés, ont planté les premiers jalons de ce qu’on appela à partir des années 1930 la « Révolution indochinoise », et qui n’en est pas moins curieusement une figure absente de l’histoire officielle du Viêt-nam.
Dans la matinée du mercredi 25 octobre à Porto Alegre, quelques heures avant le début du salon du livre anarchiste, la police a perquisitionné plusieurs appartements et centres sociaux.
Dans le dernier numéro de Freie Generation, l’éditeur de la revue a invité ses lecteurs à apprendre la langue qu’on appelle l’espéranto. S’il avait vivement conseillé de lire le Faust de Goethe une fois par an, je ne crois pas qu’il aurait eu plus de succès. Toujours est-il que je suis persuadé que, avant même que paraissent ces quelques lignes, en raison de cette petite phrase de Pierre Ramus, un grand nombre de lecteurs vont, soir après soir, étudier un manuel d’apprentissage d’espéranto.
Il faut (…)
Ce n’est pas juste par des défilés sporadiques et des déambulations mornes que nous pourrons affronter les attaques que l’on subit. On entre pas dans un monde meilleur sans effraction.
Le meurtre de Santiago Maldonado a déclenché une série d’actions en Argentine. Santiago a disparu le 1er août, kidnappé par la gendarmerie et le 20 octobre, il a été confirmé qu’un cadavre trouvé dans la rivière Chubut était celui de notre compagnon Santiago Maldonado. Nous espérons que les responsables subiront la pire vengeance possible.
Puis, la noblesse décomposée était morte ; l’aristocratie avait versé dans l’imbécillité ou dans l’ordure ! Elle s’éteignait dans le gâtisme de ses descendants dont les facultés baissaient à chaque génération et aboutissaient à des instincts de gorilles fermentés dans des crânes de palefreniers et de jockeys, ou bien encore, ainsi que les Choiseul-Praslin, les Polignac, les Chevreuse, elle roulait dans la boue de procès qui la rendaient égale en turpitude aux autres classes.
Mujeres Libres, c’est une organisation libertaire espagnole de masse qui a existé de 1936 à 1939 pendant la guerre civile espagnole et la révolution… Mais les Mujeres Libres, c’est aussi, et à ça ces 20 000 femmes ne peuvent plus grand-chose, une des quelques nouvelles coqueluches d’un certain féminisme d’aujourd’hui et en particulier des défenseurs des pratiques de « non-mixité » qui cherchent, en dépit de tout, à enraciner leur proposition politique dans une histoire des luttes révolutionnaires. A croire que s’inscrire dans une tradition historique (aussi éloignée soit-elle) est un moyen de palier à la faiblesse argumentative qui peut parfois même la masquer.