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Continuer à appuyer la sécurité communautaire et la cohésion sociale auprès des jeunes touchés par les conflits

17 oct. 2017

image © PNUD Burundi / Patrice Brizard / 2016 - Le projet du ministère de la Jeunesse,
des Sports et de la Culture « Appui à la sécurité communautaire et la cohésion
sociale auprès des jeunes touchés par les conflits », développé en partenariat
avec le FNUAP, le PNUD et le Programme des Volontaires ONU, rassemble les
jeunes dans leur diversité ethnique et politique autour d’intérêts communs, afin
de créer des espaces sains d’échanges et de dialogues communautaires, leur
donner des opportunités d’autonomisation et promouvoir l’esprit du volontariat
pour la paix et la sécurité.

Par Aaron Nsavyimana Kirundo – Depuis 2 ans, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture met en œuvre le Projet « Appui à la sécurité communautaire et la cohésion sociale auprès des jeunes touchés par les conflits ». Il collabore avec deux agences des Nations Unies : le FNUAP et le PNUD, ainsi qu’avec le Programme des Volontaires ONU. Ce projet est financé par le Fonds de consolidation de la paix (PBF) et cible tout particulièrement les jeunes les plus touchés par la crise de 2015.  Il les rassemble autour d’activités de cohésion sociale, de promotion de la paix et de cohabitation pacifique. Ces jeunes, issus de divers milieux sociaux, économiques et politiques, sont originaires de 13 zones de Bujumbura Mairie, des communes de Bujumbura et de Bururi.  Au cours de ces deux dernières années, le projet a touché directement 1300 jeunes filles et garçons et atteint des résultats encourageants, comme la création de 60 associations de formation des entreprises et la création de 600 emplois, la réhabilitation de 118 infrastructures, la mise en place de 26 Clubs de solidarité et de paix pour la médiation communautaire et la réintégration sociale de 220 jeunes détenus impliqués dans les manifestations politiques.   Lire

Un atelier renforce les compétences sur l'analyse économique de la politique en matière de produits de base

26 juin 2017

image © PNUD Burundi / Patrice Brizard / 2017 - L''analyse économétrique au centre des questions de politique liées aux matières premières pour 33 chercheurs burundais, enseignants et étudiants, ainsi que des hauts fonctionnaires de plusieurs ministères et institutions gouvernementales.

L'Institut virtuel a organisé, du 5 au 10 juin, un atelier national sur l'analyse économétrique des questions de politique liées aux matières premières pour 33 chercheurs burundais, enseignants et étudiants, ainsi que des hauts fonctionnaires de plusieurs ministères et institutions gouvernementales. L'atelier, qui était organisé par l'Université du Burundi, par ailleurs membre important de l’Institut virtuel, a été financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Janvier Nkurunziza, de l'unité spéciale sur les produits de base de la CNUCED, a dispensé un programme de formation de six jours, qui a débuté par une discussion sur la façon de concevoir un document de recherche scientifique, et comment faire pour mener à bien ces recherches, afin d'améliorer le processus de décision en matière de politique économique. « L'animateur a présenté les méthodes et techniques utilisées pour écrire un article gagnant », a déclaré le coordinateur, Willy-Marcel Ndayitwayek, membre de l’Institut virtuel. « Cette première leçon démystifie la complexité entourant le processus d'écriture d’un article pour un journal ». L'atelier a ensuite examiné les propriétés de base d'un modèle économétrique et les méthodologies qui sous-tendent l'analyse des séries chronologiques et des données de panel, ainsi que des modèles comportant des variables   Lire

Le PNUD et le ministère du Développement communal soutiennent les coopératives d’épargne et de crédit pour sortir les plus démunis de la pauvreté

26 juin 2017

image © PNUD Burundi / Patrice Brizard / 2017 - William Kezimana aide à sensibiliser les candidats intéressés à recourir au microcrédit pour se sortir de la pauvreté.

« À Rumonge, avec la Coopératives d’épargne et de crédit (COOPEC), nous aidons des initiatives locales de développement à voir le jour en octroyant des microcrédits à des personnes désireuses de créer leur propre activité génératrice de revenus. Ces microcrédits s’adressent en priorité aux plus démunis identifiés comme « pauvres économiquement actifs ».   « Dans le cadre d’une entente entre le PNUD et le ministère du Développement communal (MDC), le Fonds de microcrédit rural (FMCR) du Ministère reçoit un financement du Programme d’appui à la mise en convergence territoriale et l’engagement (PACTE) du PNUD et collabore avec la FENACOBU (Fédération nationale des COOPEC) qui s’est vue confiée l’exécution et le suivi de l’activité de microcrédit, en raison de son implantation délocalisée, via les COOPEC, dans toutes les communes du pays. « La collaboration entre le FMCR et la FENACOBU a fait l’objet d’un contrat entre les deux parties. La FENACOBU prend en charge le personnel, et encadre les groupes en leur octroyant des formations pré et post-crédit. Pour sa part le FMCR effectue des descentes régulières auprès des groupes pour voir si le produit fonctionne bien. À la conclusion du crédit, le FMCR, la FENACOBU, la COOPEC et les groupes se partagent le montant des   Lire

À Bujumbura, les jeunes affectés durablement par la crise s’engagent pour la paix et la cohésion sociale

15 mars 2017

image © PNUD Burundi / Louis Guemou Togba / 2017 - Les jeunes sélectionnés pour le programme « Cash for Work » se sont engagés à travailler ensemble sur des chantiers de réhabilitation, d’entretien et de réfection d’infrastructures publiques telles que les routes, et les caniveaux.

Par Louis Guemou Togba Les violences nées de la crise de 2015 ont impliqué et ont eu un impact sur de nombreux jeunes. Pour leur redonner espoir et les encourager à contribuer au renforcement de la paix et de la cohésion sociale dans leurs communautés respectives, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec l’ONG World Vision (Vision mondiale) et les Scouts du Burundi, a entrepris en 2016 d’engager, dans six des zones les plus affectées par la crise, 780 jeunes, femmes et hommes âgés de 18 à 35 ans, dans des activités temporaires « Cash for Work » (Argent contre travail) et à haute intensité de main d’œuvre (HIMO). Ce projet du PNUD a  bénéficié du soutien financier du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) dans le cadre plus large de son programme de soutien à la protection communautaire et à la cohésion sociale, et de la collaboration du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et des Volontaires des Nations Unies (VNU) avec qui le projet est conjointement mis en oeuvre. Cette initiative, créatrice d’emplois temporaires pendant 78 jours, a permis aux jeunes participants de gagner 3 dollars américains par journée   Lire

L'Afrique, un continent plein d’espoir

07 févr. 2017

Par António Guterres Secrétaire général des Nations Unies Trop souvent, l’Afrique est vue à travers le prisme des problèmes qu’elle connaît. Moi, quand je pense à l’Afrique, je vois un continent à l’énorme potentiel, plein d’espoir et de promesses. Je compte bien tirer parti de ces points forts et mettre en place un cadre de coopération plus ambitieux entre l’Organisation des Nations Unies et les dirigeants et peuples de l’Afrique. C’est indispensable pour permette un développement durable sans exclusive et approfondir la collaboration dans les domaines de la paix et de la sécurité. Tel était le message que j’ai voulu porter lors du récent Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, ma première grande mission en tant que Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. C’est d’abord dans un esprit d’entière solidarité et plein de respect que je me suis rendu en Afrique. Je suis convaincu que le monde a beaucoup à apprendre de la sagesse de l’Afrique, de ses idées et des solutions qu’elle a su trouver. J’étais aussi empreint d’un profond sentiment de reconnaissance.  C’est de l’Afrique que viennent la majorité des soldats de la paix des Nations Unies. Les pays d’Afrique font partie de ceux qui accueillent le   Lire

Égalité de genre et autonomisation des femmes

11 janv. 2017

image © PNUD Burundi / Patrice Brizard / 2017 - Ces dernières années, on constate une certaine reconnaissance de la centralité de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes dans le développement durable.

« Dans beaucoup de pays sous-développés à travers le monde, et notamment au Burundi, les femmes et les filles souffrent encore de beaucoup de discriminations économiques sociales et politiques. On estime qu’elles effectuent 66 % du travail mondial, produisent 50 % de la nourriture mais ne perçoivent que 10 % des revenus et 1 % des titres de propriété[1]. Les femmes passent 30 à 35 heures de travail par semaine aux soins non rémunérés. Les femmes sont également plus exposées à la pauvreté et représentent 70% des pauvres dans le monde[2]. Même lorsqu’elles travaillent, elles restent le plus souvent cantonées aux emplois du secteur informel qui ne leur donnent pas accès à la sécurité sociale, aux congés payés, à l’assurance maladie, à la garde des enfants et à des emplois décents[3]. « Ces dernières années, on constate une certaine évolution de l’engagement des praticiens et acteurs du développement en faveur du genre[4]. On note aussi une certaine reconnaissance de la centralité de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes dans le développement durable. Cependant, l’application effective de l’intégration du genre dans les programmes de développement reste une réalité en devenir, tant le concept touche, d’abord, et avant tout, aux coutumes,   Lire

Juan, Volontaire ONU au Burundi pour défendre les droits de l’enfant

05 janv. 2017

image © UNICEF Burundi / Jean-Gabriel Uwamahoro / 2016 - Juan, Volontaire à l'UNICEF, se concentre sur la narration d’histoires humaines et la communication numérique et multimédia afin de donner la parole à ceux qui sont sans voix. Pour plaider leur cause, il raconte les événements de leur vie quotidienne dans le but d’accroître l’intérêt du public en faveur du soutien des enfants vulnérables du Burundi.

« Je suis arrivé au Burundi en avril 2016 comme Volontaire des Nations Unies chargé de communication à l’UNICEF avec la mission très claire de mettre mes compétences en narration et dans la communication digitale au service des droits de l’enfant au Burundi. Quand j’ai atterri pour la première fois à l’aéroport international de Bujumbura, j’ai vite réalisé combien la situation dans le pays était volatile. Des policiers et des militaires lourdement armés étaient présents à mon arrivée en guise de comité d’accueil dans la capitale du Burundi. « Un matin, après tout juste 7 jours passés dans le pays, J’ai entendu des tirs et des fusillades dans les rues non loin de chez moi. C’était un peu effrayant et j’ai compris alors pleinement le contexte difficile et complexe auquel les employés internationaux sont confrontés dans l’accomplissement de leurs tâches dans des pays en crise comme le Burundi. « Depuis le début de la crise au Burundi en avril 2015, la violence politique a conduit les enfants à vivre dans un environnement de plus en plus fragile, comme en témoignent les cas rapportés régulièrement de violation des droits des enfants. On déplore aussi bien des cas de blessures, que des décès ou des   Lire

« Une journée pour oranger le Burundi » et éliminer les violences faites aux femmes

01 déc. 2016

image © PNUD Burundi / Patrice Brizard / 2016 - Le 29 novembre 2016, le personnel du PNUD Burundi s’est mobilisé pour « Oranger le Burundi », afin de dire NON aux violences faites aux femmes et aux filles.

  « La journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et les 16 jours d’activisme qui s’en suivent sont célébrés à travers le monde, du 25 novembre au 10 décembre 2016. Le thème pour cette année est : « Orangeons le monde et levons des fonds pour l’élimination de la violence faite aux femmes et aux filles ». À cette occasion, le PNUD s’est joint à l’initiative conjointe du Système Nations Unies et des partenaires au développement « Oranger le Burundi », en mobilisant l’ensemble de son staff  et autres contractuels présents sur le site de l’ONU 2 afin de dire NON aux violences faites aux femmes et aux filles. « Les Violences basées sur le genre (VBG) restent un grand défi au Burundi. Elles sont  accentuées par des années de crise et de conflits. De manière générale, le cadre légal de leur répression a évolué positivement mais des défis importants subsistent aujoud’hui. Comme illustration, les droits de succession des femmes sont encore très limités, voire inexistants. « Dans le cadre de l’axe 1 du Cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté  (CSLP II 2012) du Burundi - Promotion de  l’État de droit, consolidation de  la bonne gouvernance et promotion de l’égalité   Lire

L’ABCMAV, satisfaite de sa collaboration avec le PNVJ, souhaite renouveler l’expérience

20 juin 2016

image © PNUD Burundi / Aaron Nsavyimana / 2016 – Michel Ngenzebuhoro et Alice Akimana, deux jeunes volontaires du Programme national de volontariat des jeunes, viennent de finir leur mission auprès d’organisations de la société civile, comme l’ABCMAV. Ils montrent fièrement le certificat de compétences qui vient de leur être remis.

Sylivana « En 2015, le Programme national de volontariat des jeunes (PNVJ), exécuté par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, et soutenu financièrement et techniquement par le PNUD et le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), nous a affecté Michel Ngenzebuhoro, un jeune volontaire du programme.  Michel est psychologue et il a appuyé notre service d’assistance sociale pendant un an pour du counseling, la préparation psychologique des nouveaux arrivants et pour leur apprendre à bien suivre leur traitement. « Avant son arrivée, nous avions un sérieux problème de suivi psycho-social des personnes vivant avec le VIH. Nous éprouvions de grandes difficultés pour assurer leur écoute et leur suivi à domicile. Surtout, nous étions insuffisamment armés pour convaincre ceux qui optent pour une attitude suicidaire en abandonnant leur traitement. Nous avions vraiment besoin de quelqu’un qui prenne en charge le counseling des personnes venues se faire dépister, et surtout lors du retrait des résultats. La présence de Michel a permis de sauver des vies.  « Le PNVJ nous est d’un grand secours, car il vient en complément du soutien de nos partenaires institutionnels : le gouvernement, l’Alliance internationale et l’ambassade des États-Unis qui ne financent pas les postes du personnel,   Lire

Réintégrer durablement les personnes déplacées et rapatriées au Burundi

29 avr. 2016

image © UNHCR / S. Maengesho / 2015 - Au Rwanda des mères font la queue pour enregistrer leurs enfants après avoir fui le Burundi.

Interview de Mme Natalie Boucly Pourquoi le PNUD s’implique-t-il dans la recherche de solutions durables ? « Le PNUD n’est pas le seul partenaire à s’engager dans cette stratégie de solutions durables. En coopération étroite avec le ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre,  le bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies travaille conjointement avec l’UNHCR et  le PNUD pour s’assurer que les personnes déplacées à l’intérieur du Burundi (PDI)[1], les rapatriés et les communautés hôtes soient suffisamment soutenues pour avoir accès aux services de base (l’eau, l’éducation, la santé, la justice, etc. ) ; qu’ils puissent se réintégrer harmonieusement dans leurs communautés sur le long terme. Cet appui multisectoriel vise donc à renforcer les capacités de résilience de ces populations dans les provinces du Burundi les plus touchées. « L’UNHCR et le PNUD sont complémentaires : en effet, la mission de l’UNHCR est d’organiser, dans des conditions dignes, le rapatriement des populations déplacées à l’intérieur du pays et celles qui se sont réfugiées en Tanzanie, Ouganda, Rwanda ou en République démocratique du Congo (RDC) soit 270 000 personnes.  Le PNUD, de son côté, veille à la réintégration durable dans la communauté de ces mêmes populations. Il  y   Lire

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