jeudi 31 août 2017
La futilté de la réforme
mercredi 10 décembre 2014
William Morris en français
http://www.marxists.org/francais/morris/index.htm:
"L'art en ploutocratie" (1883).
"La vie ou la mort de l'art" (1884).
"Comment nous vivons et comment nous pouvons vivre" (1884).
"Manifeste de la Socialist League" (1885).
"Où en sommes-nous?" (1890).
"Comment je suis devenu socialiste" (1894).
Tous sont bons.
En plus (mais pas dans l'Internet):
Morris, William. «Comment nous Vivons; Comment nous Pourrions Vivre.» Londres, 1884. Réimprimé et traduit en art d' Elite. Paris: Editions Hermann, 1985. 119-144.
Morris, William "The Society of the Future." Trans. Olivier Barancy. "La Société de l'Avenir." L' Âge de L' Ersatz. Paris: Éditions de L' Encyclopédie des Nuisances, 1996. 59-81.
vendredi 15 août 2014
La guerre et l’orientation socialiste (1914)
Texte adopté par le Parti socialiste de Grande-Bretagne le 25 août 1914, traduit en français par Critique sociale:
samedi 3 mai 2014
Lénine, théoricien du nationalisme
Traduction d’un article publié dans le Socialist standard en mai 1998.
« Dans la vie économique de l’époque actuelle, vous trouverez non seulement la concurrence et le monopole mais aussi leur synthèse, qui n’est pas une formule mais un mouvement. Le monopole produit la concurrence, la concurrence produit le monopole » (Lettre à Annekov , 28 décembre 1846).
« Plus un pays est productif par rapport à un autre sur le marché mondial, et plus les salaires comparés aux autres pays y seront élevés. Ce n’est pas seulement le salaire nominal, mais aussi le salaire réel, qui est en Angleterre plus élevé que sur le continent. L’ouvrier mange davantage de viande, satisfait davantage ses besoins. Mais cela ne vaut pas pour l’ouvrier agricole, seulement pour l’ouvrier de manufacture. Mais il n’est pas plus élevé en proportion de la productivité des ouvriers anglais [que les salaires versés dans d'autres pays] » ( Théories sur la plus-value) .
« Les divers États des divers pays civilisés, nonobstant la multiple diversité de leurs formes, ont tous ceci de commun qu’ils reposent sur le terrain de la société bourgeoise moderne, plus ou moins développée au point de vue capitaliste. ( Critique du programme de Gotha , 1875) .
samedi 29 mars 2014
dimanche 2 février 2014
Le trotskysme répudié
A l’origine document interne distribué en 1950 au sein de la soi-disant « Quatrième Internationale » que Trotsky et une poignée de ses partisans avaient mis en place en 1938, State Capitalism and World Revolution [Capitalisme d'Etat et révolution mondiale] était une contribution à un débat sur son orientation politique, et est ici réédité. La majorité « orthodoxe » voulait s’en tenir à l’avis de Trotsky selon lequel la Russie était encore un « Etat ouvrier » en raison de la propriété étatique et de l’économie planifiée qui y existait, estimant que cela valait mieux que le capitalisme et méritait le soutien de la classe travailleuse.
James a montré que la propriété étatique et une économie planifiée ce n’était pas le socialisme et qu’il était absurde de décrire un Etat comme appartenant aux travailleurs quand ceux-ci y sont opprimés et exploités. Il est allé plus loin et a fait valoir que ce type de capitalisme d’Etat était l’avenir du capitalisme et qu’en le soutenant les trotskystes orthodoxes soutenaient le capitalisme. C’était vrai alors et ça l’est encore aujourd’hui.
James avait tort à propos du capitalisme d’Etat comme prochain stade du capitalisme (mais dans les années 1940, il n’était pas le seul à faire cette erreur) comme dans sa persistance à regarder le coup d’Etat bolchevique comme une « révolution prolétarienne ». Dans la préface de la réédition de 1956, il expliquait cependant :
« Les conclusions politiques de cette analyse économique peuvent se résumer dans son rejet total de la théorie et de la pratique léninistes du parti d’avant-garde pour notre époque. »
State Capitalism and World Revolution est en fait une répudiation totale du trotskysme et mérite d’être lu pour cela.
State Capitalism and World Revolution. By CLR James. PM Press. 2013. Note de lecture parue dans le Socialist Standard de février 2014.
Traduction: http://bataillesocialiste.wordpress.com/2014/02/02/la-repudiation-de-clr-james/
lundi 6 janvier 2014
2014 année de la xénophobie ?
Nous devrons donc cette année, en plus de nos activités habituelles, intensifier le discours socialiste contre le nationalisme et la guerre.
L’expression même "Etat-Nation" suppose que les Etats qui se partagent le monde sont l’expression politique de "nations" pré-existantes. En fait c’est l’inverse: c’est la "nation" qui est une création de l’Etat. Les Etats inculquent à leurs ressortissants qu’ils formeraient une communauté, avec des intérêts communs représentés par l’Etat. Les gens en viennent à se considérer, eux et les autres du même Etat, comme un "nous".
Les socialistes ne parlent pas de "nous" en lien avec les soi-disants "Etats-nations" où ils naissent ou vivent. Nous savons que dans chaque Etat il y a deux classes aux intérêts opposés: la classe de ceux qui possèdent et contrôlent les moyens de production et la grande majorité qui n’a que sa force physique et intellectuelle à vendre pour vivre et qui le fait pour un salaire.
Les guerres ne se font pas entre "nations" mais entre Etats, et les Etats représentent les intérêts de leur propre classe dominante. Les guerres naissent de conflits économiques entre Etats représentants ces classes dominantes, sur les sources de matières premières, les routes commerciales, les marchés, débouchés et zones stratégiques qui les protègent. La boucherie de la Première Guerre mondiale ne fait pas exception.
Le nationalisme est utilisé par les Etats pour obtenir un soutien à la guerre de sa "chair à canon". Mais il peut se révéler contre-productif s’il échappe au contrôle de l’Etat, comme cela risque d’arriver sur la question européenne. L’intérêt de la section dominante de la classe capitaliste britannique, c’est que la Grande-Bretagne reste dans l’union européenne afin d’avoir accès au "marché unique" européen, mais une grande partie de l’opinion publique y est opposée sur des bases nationalistes que l’UKIP exploite.
Tout au long de l’année, nous insisterons: les salariés dans un Etat ont les mêmes intérêts que leurs camarades des autres Etats. Nous sommes tous membres de la classe travailleuse mondiale et avons un intérêt commun à travailler ensemble à l’établissement d’un monde sans frontières où les ressources deviendront patrimoine commun de tous les peuples du monde et seront utilisées au bénéfice de tous.
Editorial du Socialist Standard de janvier, mensuel du Parti socialiste de Grande-Bretagne, traduit par Bataille Socialiste.