Blasphegme / mardi 26 septembre 2017
Comme certains auront pu le remarquer, le journal Blasphegme a été mis sur pause. La raison est que je suis seule à le faire, et j’ai décidé de m’envoler de la cage grise dans laquelle je me trouvais, et de partir vagabonder, chercher un peu de beauté, de joie, de complicité, de calme, d’aventure et de réconfort.
Peut-être qu’un jour j’écrirai un texte sur les violences qui m’ont poussé à prendre le large de Paris, sur le dégoût et la déception que je ressens par rapport à un milieu anarchiste qui protège et donne raison aux agresseurs, sur comment il est dur d’exister dans un milieu qui ne reconnaît que les grandes gueules, le charisme, et qui distille les hypocrisies, les manipulations, et les autoritaires; et sur comment il est dur d’exister en tant qu’anarchiste au féminin, dans un milieu qui a du mal à accepter qu’une compagnonne soit capable de penser et d’agir d’elle même, sans aucun homme dont dépendre.