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Du “petit boulot” au métier : carrières d’animateurs temporaires et trajectoires sociales

From student jobs to occupation : careers of temporary children leisure camp supervisors and social trajectories
Jérôme Camus
p. 209-228

Résumés

Dans quelle mesure l’apprentissage du métier d’animateur en accueil de loisirs mobilise-t-il la trajectoire sociale de ceux qui l’exercent et, en retour, dans quelles conditions celle-ci peut-elle s’infléchir au fil de ces expériences ? L’article analyse les logiques qui, dans les interactions, permettent cet apprentissage et les modalités selon lesquelles se réalisent les carrières. L’intériorisation de façons de faire spécifiques, en tant qu’elles sont porteuses de principes d’action, mobilisent des dispositions dont sont très inégalement porteurs les agents qui occupent les fonctions d’animateur et peuvent entraîner, parallèlement à la trajectoire, une transformation des rapports ordinaires au monde. La dernière partie propose des hypothèses quant aux effets que la carrière d’animateur peut entraîner sur ces trajectoires.

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Entrées d’index

Géographique :

France
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Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en mai 2014.

Plan

Morphologies des carrières
Variabilité des rapports à la pratique et apprentissage
Intériorisation et apprentissage
Devenir un « ancien »
Quitter la jeunesse, achever sa carrière
Conclusion

Aperçu du texte

L’occupation des fonctions d’animateur d’accueil de loisirs est fréquemment perçue comme un “petit boulot”, que l’on exerce lorsqu’on est jeune et qui se distingue à la fois par sa faible rémunération et, pourrait-on dire, par le “supplément d’âme” associé au travail auprès d’enfants. Par ailleurs, l’animation dite “volontaire” s’inscrit au sein de l’espace de l’animation socioculturelle où elle est désignée, soit comme l’héritière d’une forme historique d’éducation populaire marquée par la noblesse et l’authenticité d’un engagement (quasi) désintéressé, soit comme une survivance dont l’animation dite “professionnelle” devrait se distinguer pour renforcer sa reconnaissance.

Parallèlement, d’autres travaux interrogent l’animation de façon contextualisée. Des approches historiques ou socio-historiques replacent l’animation dans des dynamiques institutionnelles plus larges (politiques publiques, rapports avec les métiers concurrents – Bantigny, 2007  ; Besse, 2008  ; Coutant, 2005  ; Le...

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Pour citer cet article

Référence papier

Jérôme Camus, « Du “petit boulot” au métier : carrières d’animateurs temporaires et trajectoires sociales », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs, 11 | 2012, 209-228.

Référence électronique

Jérôme Camus, « Du “petit boulot” au métier : carrières d’animateurs temporaires et trajectoires sociales », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs [En ligne], 11 | 2012, mis en ligne le 01 mai 2014, consulté le 23 mai 2013. URL : http://cres.revues.org/2246

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Auteur

Jérôme Camus

Docteur en sociologie, Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-CNRS. je.camus@wanadoo.fr

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Droits d’auteur

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