De retour au militantisme

Un petit mot pour vous dire que j’ai récemment décidé de recommencer à militer. Les mesures d’austérité du gouvernement Couillard m’ont convaincu de reprendre du service. Je suis retournée dans les rangs du collectif Subvercité, un collectif anti-capitaliste à Québec. J’espère toujours la renaissance d’une organisation anarchiste au Québec (comme le fut l’UCL), mais d’après moi, ce n’est pas pour tout de suite.

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4 Réponses to “De retour au militantisme”

  1. Content de l’apprendre, quoique ce soient des conditions extrêmes qui t’aient poussé à revenir au militantisme!

  2. Je présume à ce point que je dois faire chier avec mes interventions irrégulières, mais je me demande en quoi les « mesures d’austérité du gouvernment Couillard » sont-elles si exceptionnelles par rapport aux administrations précédentes, ou les gouvernements de d’autres provinces ou pays? L’austérité est une politique globale, qui vient d’acteurs et de leur institutions à échelle globale, bien ça soit appliqué par des gouvernances nationales ou plus locales.

    Le focus réaffirmé des élites militantes sur un pantin national (une autres grosse merde avec un nom qui a même pas besoin d’être détourné!) du pouvoir financier global me semble être un signe précurseur de la même vieille faille analytique qui a mené à la « trèce électorale » de 2012. Parce que bon, le problème c’était les gros méchants Libéraux et leur hausse, donc on vous offre une belle élection sur un plateau d’argent, et… ZAP! La GGI au congélateur pour quelques années, en attendant un retour des coupures et de la hausse qu s’est pas fait attendre.

    Quest-ce que c’est que trois ans, après tout? Voyons voir…

    La durée d’un Bac, ou d’une technique collégiale. Probablement en communications ou en sciences po. Dans un CÉGEP ou Uni dont les assos étudiantes sont contrôlées par le PQ.

    Ah-ha! La grève étudiante mise à nu. Du moins pour une bonne partie du mouvement, dont même les socialistes et « trots » et les maos derrière l’ASSÉ et la Main Rouge.

    Je sais pas… je connais plus trop bien le milieu militant étudiant de l’intérieur, et aussi c’est pas facile d’avoir une perspective d’ensemble, mais j’ai cette impression que beaucoup d’entre vous pensez au ralenti… que vous analysez pas trop les enjeux par vous même, au-delà du courant dominant, ou des « débats » sur Facebook ou Radio-Canada. Je souhaite sincèrement, du moins, qu’autant votre analyse que votre agence briseront leurs chaînes cette fois-ci.

    Aussi… qui a besoin qu’une autre orga formelle? J’ai l’impression que ce beaucoup de gens, dont moi, ont besoin, c’est surtout d’une communauté de fait qui soit solidaire et active.

  3. Premièrement, je ne suis pas dans le mouvement étudiant. Je ne suis plus étudiante depuis le printemps 2010 ! Je ne vais pas répéter en quoi les mesures d’austérité actuelles sont pires que celles ayant eu lieu dans le passé. J’ai autre chose à faire de mon temps. Faut vraiment vivre dans un trou pour ne pas s’en rendre compte !

  4. En fait je vivais dans un terrier depuis un long bout… 😀 Mais c’est vrai que c’est un point de ralliement de plusieurs luttes quand même inévitable. Je nie pas l’existence d’une guerre économique sur les prolos par l’austérité, depuis quelques décennies, que certain-es appellent « néolibéralisme ».

    J’exprimais juste mon grief avec cette rhétorique superficielle que de démoniser un pantin politique en particulier, ce qui nous remet collectivement en position de se faire mettre une fois de plyus par la classe politique comme durant la trève électorale.

    Grosse nouvelle, ‘tite nouvelle: se débarrasser de Couillard et des Libéraux va pas abolir le capitalisme, et les choix qu’on fait et actions qu’on pose ont beaucoup à voir avec notre conception des choses…

    Bon retour, et fais attention à toi.

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