Quelques mois après la parution du minidisque Sorry Eyes, Aliocha propose maintenant l’album complet. De quoi charmer, de l’Atlantique au Pacifique.
Aliocha a 23 ans, de l’assurance, un visage d’ange et des chansons pleines de ferveur, très bien construites. Il a acquis dernièrement beaucoup d’expérience de scène, ayant fait l’ouverture des spectacles de Charlotte Cardin et d’Alex Nevsky.
Son frère Niels excelle au cinéma. Pour Aliocha, doué aussi pour le jeu, c’est la musique qui fait vibrer le plus. Le Franco-Québécois puise ses inspirations à plusieurs sources, particulièrement dans la musique américaine folk rock des années 60. Ses chansons, qui fusionnent l’acoustique et l’électrique, ne sont pas rétro pour autant, mais elles conservent la délicieuse ferveur du rêve californien. Ajoutez-y l’ivresse amoureuse de la jeune vingtaine et voilà, le charme opère.
Sur les 11 chansons en angais, Aliocha en remet quelques-unes du minialbum, encore tout frais, dont Sarah et Flash in the Pan.
Si l’on reconnaît les influences musicales de ses compositions accrocheuses, c’est surtout la voix d’Aliocha qui séduit. Il y a autant d’urgence que de vulnérabilité dans ce chant à fleur de peau et plein de conviction. Une voix qui rappelle par moments Damien Rice, en moins abattu.
C’est le réalisateur Samy Osta (Feu! Chatterton, Juniore, Da Brasilians, La Femme) qui a pris les commandes de ce premier disque officiel, enregistré en Suède et à Paris. Aliocha donnera plusieurs spectacles au Québec dans le prochain mois. S’il passe dans votre coin, laissez-vous charmer!
Compléments :
- Les amours modernes
- Nouvelle chanson française