Les grèves ces derniers mois n’ont pas respecté la traditionnelle trêve électorale et avec 51% d’abstention aux législatives, les travailleuses et travailleurs rejettent clairement la destruction annoncée des derniers murs de notre « modèle social ». Plus rien ne doit retarder la contre-offensive populaire. En tirant les leçons des échecs récents.
Le camp des patrons Avec Macron plus que jamais la bourgeoisie applique l’adage : tout changer pour que rien ne change. En apparence du neuf, mais toujours la même politique anti-ouvrière. Les député-e-s macronistes ? 50% de patrons, DRH et autres avocat-e-s d’affaires et 50% de politicien-ne-s opportunistes recyclé-e-s des Verts, du PS, du Modem et des Républicains mais 100% serpillières ! Avec le vote des pleins pouvoirs, cette élite renouvelée (...) Suite »
Un lieu permettant d’expérimenter l’autogestion et la démocratie directe, c’est le projet que des militantes et militants de Fougères (Ille-et-Vilaine) font vivre depuis le 1er mai.
Depuis le mois de février des militants, des militantes, des habitants et habitantes de Fougères, sous-préfecture du nord de l’Ille-et-Vilaine, en Bretagne, louent un local afin d’en faire un lieu qui permettra d’expérimenter l’autogestion et la démocratie directe. Ce lieu est politique, il a comme objectif de proposer un espace de rencontre, de construction des luttes, de partages de savoirs et de compétences. Des activités seront organisées en (...) Suite »
Le nouveau livre du Comité invisible témoigne d’une réflexion en mouvement. Ce n’est plus tant l’insurrection qui vient mais le bonheur de la rater et d’essayer encore. Une poétique de la révolution qui recouvre d’absolu bien des simplismes, un peu d’arrogance et quelques contradictions.
D’une plume virtuose et tranchante (mais réservée comme d’habitude aux universitaires), les auteurs de Maintenant précisent longuement dans cet ouvrage leur vision d’un monde où tout aurait implosé, la destitution devenant le geste final, la pichenette révolutionnaire qui balaierait les ruines fantomatiques du capitalisme. Cette description apocalyptique touche l’ensemble de la société et de ses institutions, y compris et largement celles et ceux qui (...) Suite »
Près de 52 % d’abstention. C’est donc avec le suffrage de moins de 16 % des inscrit.es que les macronistes vont emporter, dimanche prochain, entre 67 et 74 % des sièges au Palais-Bourbon. Puis elles et ils se mettront hors jeu pour laisser l’Élysée et Matignon gouverner par ordonnances. Ainsi le parlementarisme est-il mis à mort à la fois par l’électorat et par les député.es. Jamais cette démocratie n’a paru plus factice.
La séquence électorale du printemps 2017 confirme cette tendance de fond : passée l’élection présidentielle – « la seule qui compte » – la population se désintéresse complètement de l’Assemblée nationale, pour deux raisons. Primo, les député.es ne représentent nullement leurs électrices et électeurs. Porteurs d’aucun mandat précis, soumis à aucun contrôle des électeurs, elles et ils ne représentent qu’eux-mêmes. Secundo, pour préserver leur carrière, ils et elles (...) Suite »
Alors que la contestation populaire – et le gouffre économique des précédents jeux – ont conduit plusieurs capitales à retirer leur candidature, la France non seulement reste en lice, mais candidate aussi pour l’exposition universelle !
L’élection d’Emmanuel Macron profite à la candidature française, déjà bien médiatisée, pour les jeux Olympiques de 2024. A peine investi, il a rencontré le comité international olympique alors en visite d’évaluation à Paris. Pourtant cette candidature a déjà fait scandale à plusieurs niveaux : son coût – 6,2 milliards d’euros, alors que la plupart des infrastructures sont déjà construites –, les revirements politiques auxquels il a donné lieu – Anne Hidalgo a (...) Suite »
La révolution espagnole avait bien commencé, mais dès 1937, sous l’impact des coups staliniens comme des erreurs des anarchistes, elle recule.
La révolution espagnole de 1936 constitue une page, voire la plus importante page, de l’histoire de notre courant, avec la mise en pratique de masse de notre idéal communiste libertaire. Cette dynamique créatrice est, hélas, empêchée puis stoppée à partir de décembre 1937. Le recul du processus révolutionnaire est dû à des causes externes (l’avancée des armées franquistes) mais aussi à des causes internes au camp antifasciste : le poids du stalinisme d’une (...) Suite »