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jeudi, août 23, 2012

Blanc bonnet, bonnet blanc

Je me souviens plus comment je suis tombé sur ça, mais je voulais le partager avec vous et puis, ça tombe bien, ce soir c'est le lancement de ce nouveau web magazine nommé Nous Autres d'où est tiré l'article.

Au delà de la loi en tant que tel, c'est le jeu politique derrière qui m'a fait le plus sourire; les acteurs, plusieurs encore sur scène, ont des positions opposées a celles d'aujourd'hui, on entends les mêmes bla-blas, les indignations creuses, les larmes de crocodiles et tout le tralala du triste spectacle politicien. Une autre époque, qui nous rattrape aujourd'hui avec la mise en application du fameux article 500,1 du code de la sécurité routière, mais aussi un aide mémoire pour nous rappeler que rouge ou bleu, ils nous saignent a blanc!

* * *

DE LA ROUTE À LA RUE : 
PETITE HISTOIRE POLITIQUE D'UN INSTRUMENT DE RÉPRESSION POLICIÈRE


Ministres et députés sont bien concentrés à débattre des virgules et des termes exacts d’un projet de loi qui pourra les protéger des moyens de pression populaires. Une déclaration récente du premier ministre témoigne de leur état d’esprit : « Il faut que les gens comprennent que ça ne sert à rien de se dresser contre un gouvernement, contre une population [1]».  Pour ces personnes au sommet de l’appareil étatique, il est hors de question que la rue dicte la conduite de l’État, même s’il faut que la Sûreté du Québec intervienne brutalement contre des regroupements citoyens ou que la Ligue des Droits et Libertés en vienne à condamner les méthodes excessives du gouvernement québécois [2].

On se croirait presque en 2012

Pourtant, lorsque ce scénario défile, ce sont les camionneurs indépendants qui dévient de la ligne droite de l’ordre établi, les grandes entreprises de transport qui leur mettent des bâtons dans les roues à coup d’injonctions, le Parti québécois qui tente de freiner leur élan et Lucien Bouchard qui a les deux mains sur le volant du pouvoir. Les enseignants enseignent et les étudiants étudient, après avoir eux-mêmes défié les anciens ministres de l’Éducation Pauline Marois en 1996 (menace de dégel des frais de scolarité) et François Legault en 1999 (contrats de performance universitaires). Nous sommes au printemps 2000 et le gouvernement péquiste se prépare à adopter sans opposition le projet de loi 130 [3] modifiant le Code de la sécurité routière (CSR) [4].

L’une des modifications en jeu, l’ajout de l’article 500.1, contient des dispositions et amendes semblables à la loi 12 (projet de loi 78) du printemps dernier [5]. En mettant en place cette nouvelle mesure législative, le ministre des Transports Guy Chevrette espère surtout qu’elle aura un effet dissuasif sur les camionneurs et, éventuellement, fournira au gouvernement un outil punitif pour réagir à de nouveaux blocages des voies de circulation majeures. Ce n’est qu’une douzaine d’années plus tard que l’article 500.1 sera utilisé abondamment pour justifier les arrestations par centaines de manifestants exprimant pacifiquement et publiquement leur mécontentement politique. Signe du destin, l’objet principal du projet de loi est de permettre et d’encadrer le virage à droite au Québec.

lire la suite ici

mercredi, avril 11, 2012

Vive les études libres! Vidéo en anglais sur la grève étudiante québécoise


Des camarades de l'Ontario ont réalisé un bon petit vidéo pédagogique sur la grève étudiante au Québec (pour lutter entre autres contre le silence médiatique ailleurs au Canada).

À faire circuler!


dimanche, mars 18, 2012

APPEL POUR UN CONTINGENT ANARCHISTE
Prenez part à la manifestation du 22 mars avec des libertaires



L'Union communiste libertaire lance un appel pour l'organisation d'un continent anarchiste lors de la manifestation étudiante le 22 mars prochain. Joignez-vous à ...nous!

Rendez-vous à 12h30, au coin de la rue du Square Dorchester et de Peel, devant la caisse Desjardins. Pour nous trouver ensuite, cherchez les drapeaux rouge et noir.


La présence libertaire dans les mouvements sociaux

Les anarchistes prennent une part active à la lutte étudiante et leur influence directe et indirecte se manifeste de façon sentie : l’indépendance vis-à-vis des partis politiques, la démocratie directe, la place primordiale accordée à la mobilisation et les actions directes sont des principes et des outils au coeur de la lutte. Plusieurs idées libertaires font ainsi leur bout de chemin, et nous pouvons nous en féliciter collectivement! La manifestation sera un moment pour mettre de l’avant ces revendications et d’afficher notre présence!

Si vous êtes intéressé-e-s à préparer du matériel pour l’occasion (bannière, pancartes, tracts), nous vous invitons à venir nous rejoindre à notre atelier de travail la soirée précédant la manifestation, soit le mercredi 21 mars à 19h. Plus de détails sous peu.

Contre les reculs sociaux et la répression

Pour préserver leurs privilèges, les élites nichées au sommet des structures étatiques, capitalistes et patriarcales ne lésinent pas à utiliser tous les moyens. Outre le contrôle de l’agenda politique et social, les campagnes de peur et le profilage de militants et militantes,
le bras armé de l’État est mis à contribution pour intimider et réprimer les contestations.

Face à cette surveillance et cette répression, la formation d’un contingent libertaire permet d’éviter l’isolement de personnes et de créer un espace de sécurité et de solidarité. Au-delà de nos divergences respectives entre libertaires, nous subissons toutes et tous cette répression et pouvons lutter collectivement contre celle-ci.

C’est donc animé-e-s de cet esprit de soutien que nous vous invitons à vous joindre à nous!

Au plaisir de vous y voir,


Les militants et militantes de l’Union communiste libertaire

dimanche, septembre 11, 2011

Les campus se mettent en branle


Depuis le début de la rentrée scolaire, les cégeps et universités font parler d’elles. Du côté des étudiants et des étudiantes, l’ASSÉ lançait son début de campagne contre la hausse des frais de scolarité par la mise en vente symbolique de 4 cégeps et 2 universités afin d’illustrer la privatisation de l’éducation. Du côté des employéEs de soutien de l’Université de Sherbrooke et de Mcgill, une grève a été menée afin de revendiquer des améliorations aux conditions de travail. Deux luttes différentes qui ont plusieurs points en communs. Tout d’abord, les médias tentent de discréditer les membres de ces mouvements en les montrant comme des « enfants gâtés » qui ne veulent pas faire leur part dans un contexte difficile; alors qu’il s’agit en réalité d’un choix idéologique. En effet, l’argent existe, mais la distribution est inégale et on n’ose pas aller la chercher chez ceux qui en ont le plus. Face à cette situation, les employéEs et la population étudiante doivent lutter contre la montée de la droite qui entraîne une privatisation des services publics ainsi qu’une précarisation du marché de l’emploi. Espérons que les deux mouvements sauront s’appuyer mutuellement afin de lutter contre le même ennemi…

lundi, mars 21, 2011

[Vidéo] Contre les frais de scolarité : le 31 mars, dans la rue avec l'ASSÉ!

Nous relayons un appel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) à prendre la rue, le jeudi 31 mars.



Le 31 mars sera le moment de lancer un ultime avertissement au gouvernement libéral : s’il ne fait pas marche arrière sur son projet de hausser les frais de scolarité, les étudiantes et les étudiants déclencheront un mouvement d’opposition généralisé.

Parce que nos frais de scolarité ne cessent d’augmenter ;
Parce que l’accessibilité aux études est attaquée de toute part ;
Parce que l’éducation est un droit et non un privilège ;
Parce que le gouvernement a lancé une attaque sans précédent contre l’ensemble de nos services publics ;

Parce que d’autres alternatives existent !
Manifestons le 31 mars !

Jeudi, 31 mars 2011

13h00

Rendez-vous devant le Centre de Commerce Mondial
747, rue du Square-Victoria, Montréal (métro Square-Victoria)

vendredi, octobre 22, 2010

[France] Synthèse de la mobilisation au 21 octobre.

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit et se radicalise de plus du côté de la France. Nous vous publions donc ici un texte de nos camarades d'Alternative libertaire sur les évènements d'hier, le 21 octobre.

MANIFESTATIONS

Plusieurs dizaines de milliers de lycéen-ne-s et étudiant-e-s en manifestation partout en France.

En région parisienne :

- rassemblement à Jussieu puis départ en manifestation à 14h des lycéens, étudiants et UL CGT du 6-7, convergence avec le cortège des territoriaux de Paris et d’Ile de France à Denfert.

- manifestations interprofessionnelles au départ de plusieurs villes Bobigny, Saint-Denis, Aubervilliers, Montreuil, Noisy, Bondy, Aulnay (PSA)…, convergentes devant la Bourse du travail et la préfecture

- Plus de 25 000 personnes en manifestation à Toulouse à l’appel de l’intersyndicale locale

lundi, octobre 04, 2010

9 octobre : fondation d'un regroupement anticapitaliste étudiant

L'appel ci-dessous est lancé par le RAGE :

Devant les hausses de frais et de coûts, les coupures, le chômage, les renvois et toutes les autres agressions du capitalisme, nous devons répliquer!

Partout où se manifestent les attaques contre les populations, partout où les gouvernements - québécois, canadiens ou internationaux - manigancent, nous devons attaquer!

Lors du dernier G20 à Toronto, le RAGE a activement travaillé à la mobilisation pour dénoncer les plus puissants; ...aujourd'hui, nous ne comptons pas rester les bras croisés devant la mise en application des décisions adoptées là-bas . Les États cherchent maintenant tous les moyens possibles pour faire saigner davantage les couches populaires afin de rembourser les subventions aux banques et aux grandes entreprises. C'est pourquoi nous appelons à l'organisation, au débat et à l'action. Il faut mettre sur pied un mouvement anticapitaliste en milieu étudiant et chez les jeunes, qui défendra les intérêts de la majorité et qui s'attaquera à ce qui profite à une minorité de riches.

La première assemblée du RAGE propose d'abord de perturber la rencontre des partenaires de l’éducation, ces rencontres fantoches des dirigeant-e-s du monde scolaire qui ne serviront qu'à mieux justifier l'augmentation prévue de nos factures. Que vous soyez déjà militant-e-s ou que vous souhaitez vous opposez aux mesures de crise du capitalisme et des gouvernements qui le servent, on vous attend le 9 octobre pour jeter les bases d'une mobilisation étudiante et anticapitaliste!

Samedi 9 octobre 2010 à 17h00
1710 rue Beaudry (Montréal)
Souper spaghetti à 3$ pour financer la salle

(Vous pouvez même jeter un coup d'oeil aux propositions du RAGE quant aux structures qui pourraient être adoptées.)

jeudi, décembre 03, 2009

Rire de la FEUQ...

..c'est toujours aussi plaisant!

Si vous ne connaissez pas, la Fédération Étudiante Universitaire du Québec est une structure de concertation représentant des universitaires. Leurs principes de bases? Lobbyisme, opportunisme, récupération, gestion de coupures et anti-démocratie. Sans parler de la fonction carriériste de la FEUQ, véritable club-école du PQ.

Bref, de ce temps-ci, y'a l'association étudiante de l'Université du Québec à Trois-Rivières qui est en campagne de désaffiliation. Pour la FEUQ, cela veut dire moins de membres et est donc dramatique. D'abord parce que le membership est pour cette bureaucratie syndicale un symbole de leur pseudo-crédibilité auprès des politiciens, mais aussi parce que les "officiers" de la FEUQ reçoivent des bourses du gouvernement en fonction de la quantité de membres représentéEs. Une désaffiliation entraîne donc moins de fric pour les grosses têtes, et c'est donc pas étonnant de les voir chaque fois faire des pieds et des mains pour empêcher leurs membres de quitter la fédération. Les histoires sont tristes, nombreuses et vérifiables.

Mais cette fois, la FEUQ a peut-être compris qu'elle ne sert à rien d'autre qu'à faire chier la base étudiante et a décidé de joindre l'inutile à l'agréable. Vous avez dit « laxatif »?

mardi, octobre 27, 2009

Occupation de l'université de Vienne

19 octobre, Académie des Beaux-Arts de Vienne, des étudiantes et des étudiants en ont assez. Assez d'étudier dans des institutions sous-financées, peu accessibles et dirigées par des gestionnaires-bureaucrates. Marre des inégalités. Des assemblées sont organisées, on cherche à faire bouger les choses. Les profs donnent leur appui.

21 octobre, ça décolle. L'amphithéâtre principal de l'université de Vienne, l'Audimax, est sous occupation. À ce jour, au moins six universités autrichiennes sont en partie occupées. Leurs revendications ont l'intérêt de déborder le cadre strictement corporatiste auquel nous a habitué (au moins) une partie du mouvement étudiant de chez nous.
  • Pour un enseignement qui ne soit pas exclusivement professionnalisant (pas facile de traduire « Bildung statt Ausbildung » !)
  • Libre accès aux études
  • Démocratisation des universités.
  • Meilleur financement des universités.
  • Application de la loi permettant aux étudiants handicapés d’avoir les mêmes droits que les autres.
  • Fin des contrats précaires dans les universités.
  • 50% de femmes dans tous les métiers représentant le personnel de l’université.
L'occupation et ses alliéEs de partout ont jusqu'à maintenant réussi à se coordonner de façon assez intéressante, notamment grâce aux sites Twitter, Facebook et cie. Certaines personnes ont vraisemblablement tenu à rappeler le caractère bien réel de la lutte, faisant écho au célèbre poème chanté de Gil Scott-Heron, The revolution will not be televised.

Site web de l'occup : unibrennt.at (« l'uni brûle! »)
Petit montage vidéo (3m14s).
Pour les plus voyeurs, des livestreams diffusent ce qui se passe dans l'Audimax, en direct.
Le blogue d'un type qui a eu la gentillesse d'écrire un article là-dessus et de traduire quelques informations pertinentes.
Ledit type a aussi pris quelques photographies (en date du 26 octobre).

samedi, mai 23, 2009

Lois 107 et 110 : la Courchesne ne démord pas


La ministre de l'éducation, Michelle Courchesne, revient à la charge sur la question de la gouvernance des cégeps et des universités. En octobre 2008, elle avait déposé deux projets de loi - 107 et 110 - visant, selon le site du ministère, à « moderniser la gouvernance des établissements d'enseignement supérieur. »

« Les principes de gouvernance mis de l'avant dans les projets de loi visent à assurer une plus grande indépendance des conseils d'administration. Pour les universités, un minimum de deux tiers des membres du conseil d'administration devraient être des membres indépendants. Par ailleurs, au moins le quart des membres proviendrait de la communauté universitaire. Pour les cégeps, le conseil compterait généralement 11 embres (sic) indépendants, 2 étudiants, 2 enseignants, un autre membre du personnel de l'établissement et le directeur général. »

Indépendance de qui, de quoi? Par membres indépendants, on parle évidemment d'acteurs externes, provenant principalement du secteur économique. Pourquoi ces gens devraient-ils être majoritaires (et donc exercer un contrôle certain) sur les instances décisionnelles de ces institutions qui ne devraient pas - qui ne peuvent pas - être gérées sur le même modèle qu'une entreprise. L'automne dernier, ces deux projets de loi ont été abandonnés en raison de l'opposition qu'ils ont soulevé dans le milieu étudiant. Mais ce n'était semble-t-il que partie remise.

La ministre Courchesne repasse à l'attaque et compte bien obtenir cette « gouvernance modernisée » qui n'est, au final, qu'un rouage de la vision qu'elle et sa gang se font de l'éducation : une usine où l'on produit de la main d'oeuvre. Pas surprenant que les patrons veulent avoir leur mot à dire!

Hier, en entrevue à Radio-Canada, la vice-première ministre Normandeau a confirmé que Courchesne allait réouvrir la plaie en déposant un nouveau projet de loi sur la gouvernance des institutions d'enseigment. N'étant pas complètement déconnectée de la réalité, elle prévoit toutefois de la résistance du milieu universitaire et espère avoir la collaboration du PQ parce qu’« on va foncer ». Pour preuve, le SÉtuE a mis la main sur une offre d'emploi du ministère de l'éducation, du loisir et du sport qui recherche déjà une personne qui aurait pour mandat d'«implanter correctement les nouvelles mesures en matière de gouvernance découlant des projets de loi sur la gouvernance dans les universités et les établissements d'enseignement collégial.»

Les personnes qui étudient et qui travaillent dans ces établissements ne sont-elles pas mieux placées pour gérer ce milieu de vie qui est le leur que des grosses têtes du milieu économique qui ne pensent qu'en terme d'investissement et de rentabilité?

mardi, avril 07, 2009

Occupation de l'UQAM

Blog en direct de l'occupation de l'UQAM
occupationuqamlive.blogspot.com

Minuit tappant, nous occupons l'UQAM!

Une centaine d'étudiant-e-s occupent présentement le 2e étage du pavillon Hubert-Aquin. Les grévistes revendiquent un réinvestissement massif en éducation post-secondaire ains que la démocratisation des instances d'administration de l'université dans une perspective d'autogestion. Nous sommes en appui aux revendications des professeur-e-s en grève, ces dernières touchant la qualité de l'éducation prodiguée a l'université. Nous tenons régulièrement un conseil pour décider démocratiquement de la suite des événements. Des barricades ont été érigées très rapidement, mais non moins solidement, et sont tenues fermement par les grévistes déterminé-e-s à faire entendre leurs revendications et à démontrer par leur action l'extrême urgence d'un règlement de crise à l'UQAM.

D'après nos informations, l'anti-émeute se prépare à l'extérieur. Aucun avis d'éviction n'a encore été donné, et nous sommes en contact avec l'administration. Si vous lisez ce blog dans les minutes suivantes, venez à l'UQAM rapidement. Nous avons besoin d'appui extérieur.

mardi, avril 29, 2008

CONFÉRENCE SUR L’HISTORIQUE DU 1er MAI

CONFÉRENCE SUR L’HISTORIQUE DU 1er MAI
Organisé par le comité Libertad du Cégep du Vieux Montréal
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Mardi le 29 avril
à 18h00
Café étudiant L’Exode
Cégep du Vieux Montréal
255, rue Ontario Est
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Le 1er mai, les travailleurs et travailleuses prennent la rue pourmanifester leur mécontentement face à la précarité de leurs conditions detravail et pour commémorer les luttes passées.

Cette journée tire ses origines des perturbations sociales de 1886 àChicago qui menèrent à l'obtention de la journée de travail de 8 heures àl'échelle du pays. Malheureusement, cette grève ne fut pas sans perte pourle mouvement ouvrier; 5 militants furent exécutés.

Dans plusieurs pays, le 1er mai est un congé payé, dans d'autres, unejournée de grève. Par contre, au Québec, depuis l'application de la loi C-43, les centrales syndicales sont contraintes de se plier aux menaces deretrait du droit de grève, matant ainsi toute contestation.

Pour souligner la Journée Internationale des Travailleurs etTravailleuses, nous vous invitons le 29 avril, au café étudiant l'Exode, àune agréable soirée où deux conférenciers démêleront les idées préconçuesentourant cet événement. La présentation sera suivie de discussions dansune atmosphère musicale avec de la bière pas chère.

samedi, mars 22, 2008

Bilan du Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant

Le Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant (RAME) est né des conséquences
immédiates de la grève générale illimitée de l'hiver 2005. Sa mise à pied
s'est faite lors d'une rencontre du comité Libertad, collectif
anticapitaliste au sens large, au mois de juin 2005. Le but initial était
de regrouper certains anarchistes, tout en s'auto-excluant des divers
courants ''radicaux'' qui prennaient corps suite à la grève. Le RAME était
donc une conclusion de nos analyses et directions politiques suite à la
grève.

Le comité Libertad a lancé un appel à la formation d'un tel réseau lors de
l'été. Il fut globalement bien reçu, et c'est lors de cette période que
fut décidée le nom de l'organisation ainsi que les grandes orientations.
Lors des premières rencontres de fondation, l'optimisme était de mise :
beaucoup de militantEs provenaient de Montréal, mais aussi de Sherbrooke
et de Québec. L'idée de construire un grand réseau national au coeur du
mouvement étudiant prenait forme. Le RAME se voulait être un réseau de
groupes locaux, à l'image du comité Libertad, réseauté entre eux par le
biais de divers comités d'organisation (comité suivi, comité agit-prop) et
chapeauté par des assemblées générales locales et, instance suprême,
l'assemblée nationale. Il est important de souligner politiquement que le
RAME fut la deuxième organisation spécifiquement communiste libertaire à
voir le jour au Québec. Cette affirmation claire d'une tendance anarchiste
fut le fruit de longues discussions, parfois générant certaines
polémiques.

Dans sa première moitié d'existence, le RAME se concentra sur
l'élaboration d'un journal, appelé La Marmite. Celui-ci fut complété et
distribué à l'échelle du Québec, via de nombreux contacts, et même
jusqu'en Colombie-Britannique et en France, où des camarades nous
félicitaient pour cette initiative qu'ils et elles jugeaient inspirante.
Il est à noter qu'historiquement les jeunes anarchistes qui tentent de
s'organiser au sein ou autour du mouvement étudiant en mettant de l'avant
un processus organisationnel défini n'a pas été un franc succès dans les
dernières années, tout du moins sur la durée. Il reste peu, aujourd'hui,
de ''groupes de jeunes libertaires'' spécifiques - peut-être parce que la
plupart des différents groupes, collectifs ou organisations anarchistes
sont elles-mêmes constituées de jeunes.

Les différents groupes qui ont été proches ou ''membres'' du RAME ont été :

- Le comité Libertad (cégep du Vieux-Montréal)
- Le Comité d'Action Politique de l'UQÀM (CAP-UQÀM)
- Le Collectif Anarchiste du Cégep de Sherbrooke (CACS)
- Le Collectif Libertaire pour l'École Buissonnière de Québec (CLEB)
- Le Grassroots Association for Student Power (McGill)
- Le Front de Réflexion et d'Action contre le Capitalisme (FRAC-Maisonneuve)
- Le Groupe d'Action Sociopolitique et Environnementale du cégep de
Trois-Rivières (GASPE)
- Les ÉtudiantEs Libertaires de l'Ouest de Montréal (ELOM)
- Des individus du cégep de St-Laurent
- Des individus de l'Université de Montréal

Tous ces participantEs mis ensemble ont atteint des assemblées générales
nationales qui variaient entre 20 et un peu plus de 40 personnes (ce fut
le cas lors d'une assemblée à Québec). La Marmie ayant été produite, un
comité s'est assurée de sa distribution. Au même moment, l'effort était
constant sur la consolidation du réseau. Les réunions et les assemblées
étaient continuellement ralenties par des questions de structure. Une
combinaison d'indiscipline, de manque de temps et de priorité a fait en
sorte qu'au bout du compte, de sa naissance jusqu'à sa mort, le RAME
n'aura jamais réglé les questions de structure interne. Il est essentiel
de préciser que la plupart des militantEs actifs et actives l'étaient
aussi ailleurs, notamment dans leurs propres associations étudiantes. Un
dédoublement de tâches a rapidement vu le jour et s'est retrouvé être un
problème central au coeur de presque toutes nos discussions. Comment
consolider une organisation anarchiste en milieu étudiant tout en militant
au sein de l'exécutif de l'association étudiante locale ? Cette question
en pose d'autres, et c'est un débat important qui n'a pas été résolu.

Dans le courant de cette période, le RAME a fait un atelier sur
l'éducation à l'Université McGill, pour le compte du GRASPE, en plus
d'être présent dans les quelques manifestations anticapitalistes qui
eurent lieu à pareille date (notamment contre la présence canadienne en
Afghanistan et à plus large échelle contre la guerre impérialiste toujours
en cours). Quelques présences à des entrevues radios communautaires sont
aussi à souligner. Nous avons également mis en place un site web et un
forum d'organisation interne, en plus d'une liste d'envoi qui regroupait
92 personne, ce qui représentait un important bassin de contacts.

Lors de la deuxième moitié d'existence du RAME, c'est à dire à partir de
la toute fin de l'année 2006, deux campagnes furent mises sur pied. Malgré
que le réseau était (et fut toujours) chambranlant, notamment en ce qui
avait attrait à la séparation groupes/individus (réseau de groupes ou
réseau d'individus ?) le RAME plonge tête la première dans une campagne
anti-guerre, et une autre anti-élections, avec les camarades de la
Fédération des Communistes Libertaires du Nord-Est (NEFAC). On peut très
clairement dire que la campagne anti-guerre fut un échec. Le RAME a
participé avec d'autres groupes et collectifs à des actions, mais n'a rien
organisé sur ses propres bases, si ce n'est une action à la Fête des
Neiges de Montréal. Cette action ne fut plus clairement organisée par le
RAME, même si la plupart des militantEs montréalaisEs s'y sont retrouvés,
ainsi que des individus. Nous cherchions alors à entarter la mascotte de
l'armée canadienne présente à la Fête, ainsi qu'à déranger le camp de
l'armée sur les lieux. Ce fut partiellement réussi. Quand aux
participations aux manifestations, il faut quand même dire qu'en terme de
visibilité, le RAME eut un franc succès, surtout grâce à la présence dans
nos rangs du ''couturier révolutionnaire'' et sa fabrication d'une
multitude de drapeaux rouge et noir ainsi que d'une magnifique bannière.

La campagne contre les élections, quand à elle, fut un succès.
L'implication avec nos camarades de la NEFAC en est une résultante
logique, puisque les tâches ont été réparties convenablement, et qu'à
plusieurs personnes motivées, l'effort est là. Le résultat est clair : une
coalition (''Nous On Vote Pas !''), un site web, un journal en commun, de
la propagande, une affiche couleur, des autocollants, beaucoup de pages
dans les médias, des entrevues, une plainte du Directeur Général des
Élections, de nombreux commentaires sur notre adresse e-mail, des
débats...bref, un vrai succès ! Par la suite, la revue francophone de la
NEFAC, Ruptures, donnera une entrevue d'excellente facture avec 4
militantEs du RAME.

Une soirée discussion sur le communisme libertaire fut organisée, et
n'attira qu'une dizaine de personnes. C'est suite à cette campagne que les
choses se sont tout simplement arrêtées. Il y eut peu ou pas de réunions
par la suite, et on sentit rapidement une perte d'intérêt et de motivation
chez les plus actifs et actives. La dernière assemblée générale nationale
eut lieu le 6 mai 2007 au local de l'Organisation Populaire des Droits
Sociaux. La dernière apparation publique du RAME fut lors de l'assemblée
publique des libertaires pour la mouvement de grève étudiante, en août
2007. CertainEs se sont tout bonnement rapprochés de la NEFAC-Montréal
pour en devenir soit sympathisantEs, soit membres. D'autres continuent à
s'impliquer dans différents collectifs et groupes anticapitalistes ou de
justice sociale. CertainEs ont disparus.

Une deuxième Marmite a tout de même été produite par un petit groupe de
personne, sans que l'on puisse dire que celà c'est fait à l'intérieur de
la structure du réseau. Elle a vu le jour à l'automne 2007, et continue à
être distribuée.

Le Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant a été, en définitive, une aventure
intéressante pour ses principaux acteurs et actrices. Malgré l'échec,
l'expérience d'une organisation sur une plus grande échelle s'est fait
ressentir, et si aujourd'hui une plus grande maturité politique a vu le
jour chez plusieurs, c' est une incidence directe de la grève générale
illimitée et de l'expérience du RAME, aussi minime soit-elle. CertainEs
militantEs ont pu faire le choix de leur implication, et il est possible
dorénavant de situer certains débats et certaines analyses avec une
réalité qui nous a été propre. Il est parfois bon de ne pas voir l'échec
là où il semble le plus manifeste.

jeudi, mars 13, 2008

Situation critique à l'UQAM !

Aujourd'hui, alors que deux associations facultaires (AFESH et AFEA) et d'autres modules sont en grève à l'UQAM, l'administration de cette université prévoit anéantir le droit de grève des étudiant-e-s. En effet, jeudi matin se tiendra une réunion de la commission des études qui visera à adopter des mesures drastiques, forçant ainsi la reprise des cours.

Voici un extrait des résolutions à l'ordre du jour :

ÉTAT DE LA QUESTION : (suite)

" La deuxième partie de la résolution réaffirme le principe que les cours et les activités de formation se donnent malgré le mouvement de grève des étudiantes et étudiants et que les membres de la communauté universitaire sont tenus d'agir en conséquence. "

" Le troisième point de forme demande que les professeures, professeurs et les chargées de cours, chargés de cours se présentent en classe et donnent les cours ou autres activités de formation prévus à toutes les étudiantes présentes, tous les étudiants présents, et ce, dès le vendredi 14 mars."

Concrètement, cela signifie que les étudiantes et étudiants qui ne participent pas au cours et qui n'effectuent pas les examens et les travaux requis s'exposent à subir un échec.

Avis du recteur

L'application de ces mesures commande la mise en oeuvre de moyens conséquents : séance d'information pour les enseignants, organisation de plages horaires supplémentaires pour les cours, renforcement de dispositif de prévention et de sécurité pour assurer un climat paisible pendant la tenue des cours.

Ce projet de résolution a pour but de sauver le trimestre d'hiver 2008 au bénéfice des étudiantes et étudiants qui désirent suivre et réussir leurs cours. Il réaffirme également les normes académiques qui doivent présider à toute forme de récupération de cours et d'évaluation des apprentissages. Les associations étudiantes n'ont aucunement le droit d'empêcher la tenue des cours et l'Université est justifiée d'agir en fonction d'un objectif de continuité de ses activité de formation.


Ceci est une attaque formelle à la reconnaissance des associations étudiantes et à la souveraineté des assemblées générales émanant de celles-ci. Face à ces mesures , les étudiant-e-s se mobilisent :

Jeudi 13 mars :
Action de perturbation à 9h45, rassemblement devant l'AFESH
Manifestation à 14h30, rassemblement au carré Berri

mardi, mars 11, 2008

Science Humaines-UQAM toujours en grève



Montréal, 10 mars – Réuni-e-s en assemblée générale, les étudiantes et les étudiants en sciences humaines de l’UQAM ont choisi de reconduire la grève générale illimitée pour lutter contre le plan de redressement, déposé mardi dernier par le conseil d’administration de l’UQAM, et pour un réinvestissement en éducation. C’est 62,3 % des membres présents et présentes qui ont voté en faveur de la poursuite de la grève.

En grève depuis plus de quatre semaines, l’AFESH a été rejointe par l’association étudiante de science politique, celle d’art visuel et celle d’étude littéraire. Au courant de la semaine, ce sont trois autres associations étudiantes facultaires qui tiendront des assemblées générales de grève. « L’administration nous disait d’attendre le dépôt du plan de redressement avant de s’y opposer. Maintenant que le plan de redressement a été déposé, on réalise que la situation est encore pire qu’on ne le craignait ! », s’exclame Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l’AFESH-UQAM.

Les étudiants et étudiantes de sciences humaines lancent un message à l’administration de l’UQAM, mais aussi au gouvernement libéral. « Au lieu de se battre pour obtenir un réel réinvestissement en éducation, l’administration continue de se plier aux moindres demandes du gouvernement. Non seulement le plan de redressement nuit à la mission éducative de l’UQAM, mais en plus il ne sert strictement à rien, car le gouvernement refuse de financer adéquatement notre université », explique Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l’AFESH-UQAM.

Suite à cette assemblée générale, plusieurs centaines de grévistes ont envahi les rues du centre-ville pour manifester leur mécontentement face au plan de redressement de l’UQAM. De nombreuses manifestations et actions sont prévues tout au long de la semaine.

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Renseignements :

Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes de l’AFESH-UQAM, 514-435-9372

Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination de l’AFESH-UQAM, 514-987-3000 poste 2633

vendredi, février 08, 2008

Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!

Un communiqué de l'ASSÉ
Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!

Montréal, le 8 février 2008 – L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tient aujourd'hui un rassemblement visant à dénoncer le copinage du Conseil du patronat (CPQ) et du gouvernement québécois. Le Conseil régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM) tient ainsi à promouvoir l'idée de gratuité de l'éducation post-secondaire et des autres services sociaux, en exigeant un réinvestissement public en la matière. Cette action s'inscrit dans le cadre ses semaines de perturbation politique organisées par l'association étudiante nationale, alors qu'une première association étudiante a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain.

Le CRAM tient aujourd'hui une manifestation pour dénoncer le copinage de la classe politique et de l'élite économique lors du « déjeuner-causerie » du Conseil du patronat du Québec (CPQ). En participant à cet événement, le gouvernement, par le biais du ministère du Travail, nous démontre qu'il préfère rendre des comptes aux soi-disant « créateurs de richesse » plutôt que de s'asseoir avec les mouvements sociaux pour trouver une réelle issue à la misère économique et sociale que connait le Québec. « Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas suffisamment riches pour donner notre avis que nous allons les laisser décider en notre nom » explique Mathieu Melançon, porte-parole du comité organisateur du CRAM.

Contre le démantèlement sauvage du système public d'éducation et des autres services sociaux, le rassemblement d'aujourd'hui vise à obtenir une gratuité scolaire complète et universelle de l'éducation et de l'ensemble des services sociaux, ainsi qu'un réinvestissement public conséquent dans ceux-ci. Cette action dénonce non seulement la mainmise d'une élite politico-économique sur nos vies, mais aussi la loi 43 et les diverses mesures répressives adoptées par le gouvernement à l'égard des travailleurs et travailleuses et étudiants et étudiantes. L'ASSÉ revendique une amélioration de la qualité des ressources et services en éducation post-secondaire libre de l'emprise du privé, ainsi que l'établissement d'un système de garde public adapté à la condition étudiante.

Cette action s'inscrit dans le cadre des semaines de perturbation politique de l'ASSÉ. Dans la poursuite de l'escalade des moyens de pression, l'association étudiante nationale prend les moyens nécessaires pour faire entendre ses revendications. « Nous tenons à perturber cet ordre social qui roule au mépris d'une masse de gens appauvris, au profit d'une élite sans scrupules. Il est plus que temps de construire une véritable société démocratique. » précise Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l'ASSÉ. À ce titre, une manifestation est prévue le 13 février prochain, à Sherbrooke. Alors que le Congrès des 16 et 17 février permettra aux associations étudiantes locales de faire le point sur la campagne de grève générale illimitée, l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM) a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain. Une manifestation aura aussi lieu le 21 février prochain, à Québec.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Porte-parole :
- Mathieu Melançon, délégué aux affaires internes de la Société Générale des Étudiants et Étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM), (514) 806-3684
- Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM, (514) 918-8716 Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.

Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

mercredi, février 06, 2008

L'AFESH-UQAM déclenche la grève pour une durée illimitée.

Montréal, le 6 février 2008 - Réuni-e-s en assemblée générale le 6 février, les membres de l'Association Facultaire des Sciences Humaines de l'UQAM (AFESH-UQAM) se sont positionné-e-s en faveur du déclenchement d'une grève générale illimitée dès le 11 février. Cette grève vise à s'opposer aux politiques gouvernementales de désengagement face à l'éducation. Dans sa lutte, l'AFESH défend trois revendications : l'abolition du plan de redressement de l'UQAM par un réinvestissement massif de l'État, s'opposer à la hausse des frais de scolarité et en faveur de l'instauration d'un réseau de garde public, accessible et adapté aux besoins des parents-étudiants et étudiantes.

C'est dans une atmosphère survoltée que les étudiants et étudiantes de la faculté des sciences humaines ont voté dans une proportion de 62 % en faveur, 34 % en défaveur et 4 % en abstention de s'engager donc dans une lutte pour le droit à l'éducation et l'amélioration de la condition étudiante. « Au Québec, le droit à l'éducation s'est construit par la rue, et il sera défendu par la rue! », déclare Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM.

Le plan de redressement auquel l'AFESH s'oppose, compte notamment diverses mesures qui réduiront les services à la population étudiante, des hausses de frais de scolarité, des réductions dans les salaires et conditions générales des employé-e-s de l'UQAM. « Les menaces du plan de redressement menacent carrément la capacité de l'UQAM à poursuivre sa mission éducative; il est de notre devoir de la défendre », affirme Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l'AFESH-UQAM.

Dans son plan d'action, l'AFESH prévoit une série d'actions qui vise à favoriser l'élargissement de la grève et la mise en place d'un réel rapport de force face au gouvernement libéral et à l'administration de l'UQAM. D'ailleurs, l'AFESH est membre de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante qui organise une manifestation nationale à Québec le 21 février 2008. L'AFESH-UQAM regroupe près 5 000 membres de tous les cycles universitaires

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Contacts :
Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination
Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes, 514-757-0524
Bureau de l’AFESH : 514-987-3000 poste 2633
Courriel de l’AFESH : afesh@uqam.ca
Site Internet : http://www.uqam.ca/afesh/

lundi, novembre 19, 2007

Bilan sur les mandats de grève reconductibles à l'UQÀM.

Il y'avait 3 assemblées de reconduction de grève à l'UQÀM aujourd'hui soit l'AFEA ( arts et lettres), l'AFELLC (lettres, langues et communications) et l'AFESH (sciences humaines) (voir ici). La proposition de reconduire la grève pour l'AFEA aurait été battue à forte majorité mais les étudiantEs auraient voté une levée de cours pour jeudi après-midi afin de participer à la manif.
L'
AFELLC et l'AFESH auraient aussi voté contre la reconduction. Les chiffres seront disponibles sous peu. Est ce la fin de la mobilisation à l'UQÀM?

Ceux qui luttent peuvent gagner ou perdre mais ceux qui ne luttent pas ont déjà tout perdu !


Dans le Devoir de ce matin est paru une lettre signé par différentes associations associations membres de la FECQ et de la FEUQ. Évidemment, fidèle à leur habitude, ils tentent de se réapproprier le momentum de la lutte étudiante en cours. Rien de nouveau sous le soleil, et aucune solution n'est avancée, à l'exception d'une "Commission parlementaire itinérante dont le mandat serait de visiter les villes étudiantes du Québec pour discuter avec les intervenants du milieu et leurs acteurs périphériques afin de bien comprendre la réalité des communautés universitaires et estudiantines." Une solution qualifiée "d'alternatives concrètes, réalistes et pragmatiques"! D'ailleurs, ils appellent à une marche le 22, pour demander cette alternative concrète, que je qualifierais plutôt de tentative de sabotage de la grève étudiante.
En plus du discours habituel de dénonciation de la violence de la part des étudiants (je vous rappelle que même les professeurs du CVM ont dénoncé les abus policier), ils jouent une fois de plus la carte de la vierge offensée. Refusons que les lobbyistes de la FECQ/FEUQ, manipulés par le PQ et la classe dominante, sabordent et utilise cette grève à des fins électoralistes pour leur amiEs au parlement.
Le mouvement étudiant doit tenter de changer radicalement le système d’éducation et initier un débat de société autour la gratuité et de l'accessibilité à l'éducation. Refusons d'être les pions permettant de faire avancer l'agenda politique pré-électorale du PQ ou de n'importe quel parti. Parce que rouge ou bleu, ils nous saignent à blanc...
Je vous invite à lire la position de la NEFAC, publiée dans le Cause Commune sur les perspectives de la grève étudiante.
La société québécoise est diversifiée et enrichie des opinions différentes et divergentes qui l'animent. Les mouvements sociaux doivent composer avec une pluralité de visions pour résoudre les problématiques vécues. Le mouvement étudiant n'en est pas exempt. La complémentarité des tactiques qui dessine la campagne de cet automne en est un exemple éloquent. Or, malgré toute notre solidarité envers les étudiants engagés avec nous dans ce combat, nous devons nous inscrire en faux par rapport aux événements [de la dernière semaine].

En effet, lundi et mardi [derniers] resteront des journées peu glorieuses pour la vaste majorité des étudiants collégiaux et universitaires du Québec. Les actes d'intimidation, de violence et de vandalisme perpétrés par des minorités virulentes dans les établissements d'enseignement de l'Université du Québec à Montréal et du Cégep du Vieux-Montréal sont déplorables. Ils faussent le message que la majorité des étudiants s'efforce d'envoyer à la population et au gouvernement.

Réussir à faire passer le message

En politique, comme dans l'espace public, tout est question de mesure et de nuances. Nous estimons cependant que les saccageurs n'ont fait preuve ni de l'un ni de l'autre, s'attirant du coup la foudre de leurs propres administrations universitaires, de la majorité des étudiants et de l'opinion publique. Par conséquent, la population a maintenant une perception plus négative et teintée de frustration à l'endroit du mouvement étudiant. Considérant la laideur des images qu'on lui a passées en boucle pendant quelques jours, nous pouvons le comprendre. En outre, nous croyons tout à fait possible que certains abus des forces de l'ordre, rapportés par les étudiants, s'avèrent fondés.

Ces actes de violence sont associés, à tort, à un mouvement qui rassemble des milliers d'étudiants. Nous affirmons haut et fort que ces derniers, malheureusement associés au message d'accessibilité aux études universitaires que nous prônons, sont une minorité par rapport à la majorité d'étudiantes et d'étudiants qui dénoncent les décisions du gouvernement libéral de Jean Charest en éducation postsecondaire.

Depuis le début de la campagne, [...] des dizaines d'actions créatives et positives sont réalisées pour sensibiliser et informer la population. Des tournées de centres commerciaux, des marches funèbres pour enterrer l'accessibilité, des stands d'information, des appels massifs ont été effectués -- et cela fonctionne! Pourtant, les médias n'en parlent que trop peu, obnubilés par le sensationnalisme que procure l'expulsion forcée suivant une occupation illégale...

Mettons les points sur les «i»!

Clarifions une fois pour toutes notre position. Nous ne prônons d'aucune façon la destruction du bien public. Nous dénonçons ces actes perpétrés au sein, et à l'endroit, de nos établissements d'enseignement. Nous ne prônons pas de dogmes sociaux. Nous cherchons à améliorer la situation des étudiants du Québec, dont les conditions ont été attaquées aveuglément par le gouvernement libéral de Jean Charest.

Les libéraux arguent que leur dégel est «raisonnable» et que l'aide financière a été «ajustée». Notre opinion est tout autre, car des questions maintes fois posées demeurent sans réponses. Comment expliquer l'hypocrisie dans le traitement des études qui nous donnaient raison, études commandées et rapidement «tablettées» par la ministre de l'Éducation Michelle Courchesne? Comment expliquer que cette dernière reconnaît un manque à gagner de 71 millions de dollars par année en aide financière et qu'elle refuse de le combler? Comment expliquer que les «bonifications» à l'aide financière alourdiront l'endettement de plus du tiers des étudiants universitaires bénéficiaires de l'Aide financière aux études?!

[...] Nous proposons des alternatives concrètes, réalistes et pragmatiques. Sortir du cul-de-sac dans lequel nous enfonce le dégel libéral nécessitera ouverture, discussion et écoute, de part et d'autre. Il faut respecter aujourd'hui les étudiants qui seront les décideurs de demain, que l'on soit d'accord ou non avec certaines de leurs idées...

Notre plan de match ne consiste pas à imposer nos opinions par la violence et par la force, car procéder de la sorte trahirait les traditions de la société québécoise, traditions de concertation et de collaboration entre les acteurs interpellés et concernés par une problématique d'envergure.

Nous souhaitons créer un lieu de discussion où tous les acteurs concernés, où qu'ils soient, pourront exprimer leurs solutions afin que le gouvernement puisse, en conséquence, agir d'une manière éclairée et transparente. [...]

C'est pourquoi, nous, représentants étudiants des quatre coins de la province, demandons à l'Assemblée nationale de mettre sur pied une Commission parlementaire itinérante dont le mandat serait de visiter les villes étudiantes du Québec pour discuter avec les intervenants du milieu et leurs acteurs périphériques afin de bien comprendre la réalité des communautés universitaires et estudiantines.

Nous invitons la population à marcher avec nous le 22 novembre prochain pour dénoncer la lapidation de l'enseignement universitaire effectuée en douce par le gouvernement Charest et pour réclamer une Commission parlementaire itinérante à ce sujet.

Ont signé ce texte: la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal; la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke; l'Association générale des étudiants de la Faculté d'études permanentes de l'Université de Montréal; la Concordia Student Union; l'Association des étudiants du secteur de l'éducation de l'Université du Québec à Montréal; la Post-Graduate Student's Society de l'Université McGill; l'Association des étudiants de Polytechnique; l'Association des étudiants aux cycles supérieurs de Polytechnique; l'Association générale des étudiants du Cégep de Rosemont; l'Association générale des étudiants du Cégep Édouard-Montpetit.

samedi, novembre 17, 2007

Un humoriste à LCN.

Une entrevue à LCN avec Réjean Breton, un ancien professeur de la Faculté de droit de l'Université Laval. Il est spécialiste en "droit du travail" et est ouvertement anti-syndicat en plus de dénoncer régulièrement le code du travail québécois. Bref, un autre spécialiste patenté de droite qui se plait à utiliser le terme go-gauche, comme seul argument. Il nous revomit encore une fois le discours merdique de l'Institut Économique de Montréal et de tous les apôtres du payer plus pour avoir moins. Je doute que Dr Breton se plaignait de ne pas payer assez de frais scolarité lors de ses études! Pathétique....