samedi, septembre 29, 2012
Anarchisme en Asie de l'Est (3/3) - Le Japon
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samedi, juillet 28, 2012
Dico anti-capitaliste : Qu'est-ce que le communisme libertaire?
Chaque mois, un mot ou une expression est passée au crible par les anarchistes d'Alternative Libertaire (France).
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Qu'est-ce que le communisme libertaire?
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vendredi, juillet 20, 2012
À propos de l' ''anarchisme'' de la CLASSE
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jeudi, juillet 19, 2012
19 juillet 1936 : révolution sociale et victoire sur le fascisme
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samedi, juillet 14, 2012
Anarchisme en Asie de l'Est (2/3) - Chine
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dimanche, mai 02, 2010
Les bonnes nouvelles du premier mai
Nos alliés, dont certains étaient auparavant organisé autour du réseau de militants du Michigan-Minnesota Anarchist Group (MMG) ont finalement formé une organisation: le First of May Anarchist Alliance (M1). Basé dans le midwest américain, ils rejoignent enfin les autres fédérations anarchistes régionales comme Common Cause en Ontario, la NEFAC dans le nord-est des États-Unis, Common Action dans le nord-ouest et nous, l'UCL au Québec. Prochainement ils nous ferons part de leurs positions et de leurs campagnes courantes. Nous leur envoyons nos salutations les plus fraternelles!
Lisez leur communiqué
Puis, les camarades du Workers Solidarity Alliance en on profité pour lancer (ou plutôt relancer) leur périodique Ideas & action en format en ligne seulement cette fois-ci. Faut souligner que c'est un journal qui a déjà une certaine histoire puisque le premier numéros est sorti en 1981.
Lisez leur communiqué
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lundi, décembre 21, 2009
Le syndicat FAU Berlin interdit!
Appel urgent à la solidarité internationale !
Depuis le 11/12/2009, le syndicat FAU Berlin est interdit de fait. L’arrêt a été prononcé sans audience contradictoire. Le fait même que l’entreprise « Neue Babylon GmbH » ait entamé une action judiciaire n‘avait pas été communiqué à la FAU Berlin, impliquée depuis plusieurs mois dans un conflit social avec cette entreprise. L’arrêt va bien au-delà de la privation pour la FAU Berlin de ses droits syndicaux au niveau de l’entreprise puisqu’elle n’a même plus le droit de se désigner comme « syndicat ».
L’interdiction prend effet immédiatement.
Le prélude
Depuis juillet 2009, la FAU Berlin et sa section syndicale revendiquent une convention collective et sont impliqués dans un conflit social avec ce cinéma, le seul partiellement communal de Berlin, recevant des subventions publiques et dans lequel on n’offre pas des salaires décents et ignore les droits de salariés. Dans ce cinéma une partie considérable du personnel est syndiquée à la FAU Berlin. Ce conflit social, qui est le premier conflit social majeur pour la FAU Berlin, encore bien petite, a rencontré un fort écho, non seulement à Berlin, mais dans toute la république. Les anarcho-syndicalistes lancés dans un conflit social, s’appuyant sur un boycottage très médiatisé et efficace pour gagner sur des revendications amples et innovantes, avec une participation, inhabituelle pour le syndicalisme allemand, des salariés eux-mêmes : tout cela a impressionné largement le public. Quand la pression a atteint un niveau tel que la direction ne pouvait plus éviter les négociations, ce ne sont pas seulement la municipalité, mais aussi le syndicat DGB ver.di qui sont intervenus.
Bien que ce syndicat ne dispose pas d’une base syndicale dans l’entreprise, ver.di a entamé des négociations avec la direction sans y être mandaté. Malgré son indignation, le personnel concerné n’a pas été impliqué.
Il est clair qu’un marché entre le syndicat ver.di, la municipalité et la direction est à l’origine de ces négociations afin de débarquer la FAU Berlin et de rétablir le calme dans la boîte. Mais les salariés et la FAU ne s’étant pas résignés, il s’est suivi plusieurs « coups de matraque » judiciaires et une campagne de ver.di contre la FAU. Ainsi, les modes d’actions de ce conflit social, comme le boycottage, ont été proscrits par un tribunal. Ce même tribunal mettait en doute la « représentativité » du syndicat qui est en Allemagne une condition préalable pour enclencher des conflits sociaux. Dans le même temps, il y a eu d’autres procédures en diffamations initiées par la direction du cinéma. Mais la FAU Berlin ne reculant toujours pas, cela a mené à l’arrêt récent qui interdit quasiment la FAU en tant que syndicat.
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samedi, avril 25, 2009
Nouveaux arrivages à la librairie anarchiste L’insoumise
2033 Boul. St-Laurent, Montreal. A deux pas du métro St-Laurent 514-313-3489
LA LISTE DES ARRIVAGES !
Les anarchistes russes, les soviets et la révolution de 1917, par Skirda Alexandre
L’affaire Sacco et Vanzetti, par R. Creagh
L’Histoire du mouvement makhnoviste (1918-1921), par Piotr Archinov
Kronstadt 1921 - Izvestia des marins, soldats rouges et ouvriers de la ville de Kronstadt, Éditions Ressouvenances
L'anarchisme à Cuba, F. Fernandez, CNT-RP
Nouvelles de nulle part, par William Morris, L’Altiplano
Octobre 1917 - Le thermidor de le révolution russe, par BERTHIER René, CNT-RP
La CGT-SR et la révolution espagnole - De l'espoir à la désillusion, par BERTHUIN Jérémie, CNT-RP
La Commune de Paris, par BAKOUNINE Michel, CNT-RP
Autogestion et anarcho-syndicalisme - Analyse et critiques sur l’Espagne (1931-1990), par MINTZ Frank, CNT-RP
Viet Nam, 1920-1945, de Ngo Van, Éd. Nautilus
Carnets de luttes d'un anarcho-syndicaliste (1896-1945) : Du Maine-et-Loire à Moscou, de François Bonnaud et Christophe Patillon, Éditions du Centre d'histoire du travail
La Communauté par le retrait et autres essais, de Gustav Landauer, Éd. Du Sandre
Insaisissable: Les aventures de B. Traven, de Rolf Recknagel, Éd. L'Insomniaque
Chroniques d’un incroyant, de Bruno Alexandre, tome 1, Éd. Libertaires
Grève générale!, Jack London, Éd. Libertalia
L’Homme et la terre, de Élisée Reclus, tome 1, 2 et 3, Trinquier
Un nom confisqué - Elisée Reclus et sa vision des Amériques, de E. Mächler Tobar, Indigo & Côté-femmes éditions
La révolution libertaire, de Michel Paraire, Éd.Le temps des cerises
Du principe fédératif et de la nécessité de reconstituer le parti de la révolution, de P.-J. Proudhon, Éd.Romillat
Idées révolutionnaires, Proudhon, Trinquier
La guerre et la paix, tome 1 et 2, de P.-J. Proudhon, Trinquier
Le mouvement anarchiste en Espagne, de Lorenzo, Éd. Libertaires
Les conflits dans l’internationale, de M. Bakounine, Trinquier
Relations avec Netchaiev, de M. Bakounine, Trinquier
Quitter son point de vue, utopies anarcho-littéraires, de C. Granier, Éd. Monde libertaire
L’entraide, de P. Kropotkine, Trinquier
La conquête du pain, de P. Kropotkine, Trinquier
Champs, usines et ateliers, de P. Kropotkine, Phénix éditions
Le Living Theatre : de la toile à la scène : 1945-1985 par Stéphanette Vendeville, L’Harmattan
Albert Camus et les libertaires : écrits présentés par Lou Marin. Marseille : Egrégores, 2008.
Au coeur de la Révolution : Mes années de Russie, 1917-1927, par Marcel Body, Editions de Paris-Max Chaleil
Le socialisme des intellectuels, par Jan Waclav Makhaïski, Editions de Paris-Max Chaleil
Ceux d'en bas de Mariano Azuela, Fondeurs de briques
À la recherche de B. Traven de Jonah Raskin, Fondeurs de briques
L’organisation anarchiste - textes fondateurs, Éditions de l’entraide.
UP from slavery – Ascension d’un esclave émancipé, Booker T. Washington, Éditions libres
Élisée Reclus – six études en géographie sensible, J. Cornuault, Éd. Isolato
Pour en finir avec la psychiatrie– Éd. Libertaires
Les jacobins noirs : toussaint-louverture et la revolution de saint-domingue, Éd. Amsterdam
La Fabrique de l'impuissance 1 & 2 - L'école entre domination et émancipation- Éd. Amsterdam. (2 tomes)
Anarchisme nation identité culture, par Karim Landais, Orphéo édition
Propos d’un agitateur, par Ricardo Flores Magon, Éd. Libertalia
Lettre de Bartolomeo Vanzetti à la camarade Blackwell de la prison de charlestown. (10 janvier 1927),Éd. La mauvaise graine
Premières et Dernières amours : Louise Michel, Éd. La mauvaise graine
Portrait historique et mental du policier ordinaire, Rajsfus, Éd. Après la lune
Trois essais de philosophie anarchiste : islam, histoire, monadologie, par Daniel Colson, Lignes Manifestes
Paris ville rebelle Tome 2, de 1800 à nos jours, par Andrew Hussey, Max Milo Éd.
Les Briseurs de formules. Les écrivains anarchistes en France à la fin du XIXe siècle, par Caroline Granier, Éditions Ressouvenances
Étude sur le Mouvement communaliste à Paris, en 1871, par Gustave Lefrançais, Éditions Ressouvenances
Prison fin de siècle, par E. Degout et Charles Malato, Éditions Ressouvenances
La Commune de Paris au jour le jour, par Elie Reclus, Éditions Ressouvenances
Journal : comment rendre le monde meilleur (on ne fait qu'aggraver les choses), par John Cage, Éd.Héros-Limite
Pierre Monatte, par Colette Chambelland, Éd. de l’Atelier
Louise Michel (1830 - 1905), de Gérard Dittmar, Éd. Dittmar
Mémoires, de Louise Michel, Éd. Tribord (coll. Flibuste)
Aventures squats, par Clémentine Guyard, ACL
Histoire des femmes dans la Commune de Paris, de Gérard Dittmar, Éd. Dittmar
Les socialismes et l'enfance : expérimentation et utopie (1830-1870), par Nathalie Brémand, Presses universitaires de Rennes
Sous l'écorce de Guy Debord, le rudéral, de Jean-Claude Bilheran, Éd. Sens & Tonka
Le Rouge et le Noir à l'Ombre de 1793, par Miguel Abensour, Éd. Sens & Tonka
La Démocratie conte l'État : Marx et le moment machiavélien, par Miguel Abensour, Éd. du Félin
Les 3 secrets : Tome 2, En hommage à Guy Debord, par Olivier Jacquemond, Éd. Sens & Tonka
La mécanique raciste, de Pierre Tévanian, Éd. Dilecta
OGM, semences politiques, vers un contrôle total du vivant, par Philippe Godard, Homnisphères
Proudhon : héraut et philosophe du peuple, par Chantal Gaillard, Société P-J Proudhon
La Foire aux Ânes (ou l'abolition du salariat), par Gaston Britel, Le Coquelicot
Clinique de la servitude, de Jacques Félician, Éd. Campagne-Première
La Commune, par Pierre Kropotkine (suivie de La Commune de Paris), L’Altiplano
18 ans de bagne, par Jacob Law, Éd. Égrégores
Au maquis de Barrême, souvenirs en vrac, par Oxent Miesseroff, Éd. Égrégores
RFID : la police totale. Puces intelligentes et mouchardage électronique, par Pièces et main d’œuvre, éd.L’Echappée
Nourritures anarchistes. L'anarchisme explosé, de René Schérer, Éd. Hermann
Les anarchistes contre la République, par Vivien Bouhey, Presses univ. De Rennes
Un regard noir. La mouvance anarchiste française au seuil de la Seconde Guerre mondiale et sous l’occupation nazie (1936 - 1945), par Michel Sahuc, Éditions du Monde Libertaire
Mémoires d’un prolétaire, Norbert Truquin, Éd. Le mot et le reste
Utopie antique et guerre des paysans en Chine, par Ngo Van, Éd. Le chat qui pêche
Quatuor pour une autre vie / Raoul Vaneigem, Marcel Moreau, Claire Lejeune, Jacques Sajcher, Éd. L. Wilquin
Raoul Vaneigem : L'éloge de la vie affinée, par Laurent Six, Éd. L. Wilquin
Vision anarchiste et syndicaliste, par BAKOUNINE Michel, CNT-RP
Vers un autre futur - Un regard libertaire, par CARTIER-BRESSON Henri, Éd. Nautilus
Nous, femmes sans frontière, par MARICOURT Thierry, Éd. L'Harmattan
Dansons la ravachole - Roman noir et rouge, par Paco, Éditions libertaires
La canaille - Histoire sociale de la chanson française, par PORTIS Larry, Éd. CNT
1906 - Le congrès syndicaliste d'Amiens, par POUGET Emile, CNT-RP
La confédération générale du travail, par POUGET Emile, CNT-RP
Argentine - Généalogie de la révolte - La société en mouvement, par ZIBECHI Raúl, CNT-RP
Journal de guerre d’un combattant pacifiste, par Camille Arthur Augustin Rouvière, ÉditionsAtlantica-Séguiers
Les mémoires de mon ami, d’Octave Mirbeau, Éditions L’Arbre vengeur
Essais de critique du marxisme - et autres études sur la valeur-travail, de Georges Sorel, Éd. L'Harmattan
Espagne 1936-1975 - Les affiches des combattant-e-s de la liberté tome 1 et 2, de Pino et Rosell, Éditions libertaires
Dictionnaire des chansons politiques et engagées, de C. Passevant et Larry Portis, Éd. Scali
Victor, Émile, Georges, Fernand, et les autres…, Regards sur le syndicalisme révolutionnaire, s.d. Michel Pigenet et Pierre Robin, Éditions d’Albret
ET BIEN PLUS!
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mardi, mai 06, 2008
Espagne: Un village autogéré par des anarcho-syndicalistes.
Évidemment, les thèses du municipalisme libertaire sont critiquables sur de nombreux points, dont en autre l'ignorance fondamentale de la lutte des classes au sein même des communautés "autogérées" et la naïveté de croire en un changement radical qui ne nécessitera pas une insurrection prolétarienne. D'ailleurs, pour lire une critique intéressante du municipalisme, vous pouvez aussi consulter l'article d'un camarade de l'OCL (Organisation Communiste Libertaire), "L'Illusion du Municipalisme Libertaire". N'empêche, en dépit des critiques, l'expérience risque tout de même d'être intéressante, et il sera plus que pertinent de suivre les développements de cette expérience afin d'observer et d'analyser ses forces et ses faiblesses.
Espagne - Le village de Ruesta, autogéré par les anarcho-syndicalistes de la CGT-E.
Située sur le chemin de Saint - Jacques - de - Compostelle, l’auberge de Ruesta accueille randonneurs et pèlerins, ainsi que des anarcho-syndicalites de la CGT-E comme de tous les coins du monde. Le village abrite aussi divers séminaires ou journées de travail et de formation de la CGT. Mais l’ambition est plus vaste...
En dépit de sa tour sarrasine du XIe siècle accrochée dans le ciel d’Aragon, le village de Ruesta, abandonné depuis 1959, ne figure sur aucun guide ou carte. Lorsque le gouvernement de Franco a noyé leurs terres sous les eaux d’un lac de retenue, les 600 habitants du village perché sur la colline sont partis. Relogés de force. Troquant leurs demeures pour le béton et le bitume. Les vieux en son morts rapidement, les autres ont fait mine d’oublier. C’était le progrès. Financé par les Américains, mis en oeuvre par le franquisme.
Dans les années qui ont suivi l’évacuation du village, les paysans et les brocanteurs des alentours sont venus lui arracher tout ce qui pouvait encore servir : tuiles, portes, volets, fenêtres, etc. Village fantôme, Ruesta est bientôt devenu village en ruines. Jusqu’à ce qu’en 1988, la Confederacion hidrographico del Ebro confie sa gestion pour cinquante ans aux... anarcho-syndicalistes de la CGT espagnole. Le fait n’est pas exceptionnel : d’autres confédérations syndicales se sont ainsi vu confier des villages abandonnés, en respectant un certain nombre d’engagements en matière d’activités sociales, de réhabilitation du bâti, de protection de l’environnement, etc.
Le castillo
Nos camarades de la CGT ont entrepris l’aménagement d’un terrain de camping, puis la rénovation totale de plusieurs maisons, les transformant en auberge de jeunesse, en centre culturel avec bibliothèque et en lieux d’habitation.
Située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’auberge accueille randonneurs et pèlerins, ainsi que des militants de la CGT-E ou des anarcho-syndicalistes de tous les coins du monde. Le village abrite aussi divers séminaires ou journées de travail et de formation de la CGT. Mais l’ambition est plus vaste.
La nouvelle équipe qui s’occupe de Ruesta entend bien renouer avec le projet initial : faire revivre ce village, y créer une activité économique, en faire un lieu de vie alternatif fonctionnant avec les principes du muncipalisme libertaire.
Ruesta, avec ses 350 hectares de terres, ses paysages magnifiques et ses belles maisons à reconstruire, ne demande qu’à revivre. Nos camarades espagnols font valoir que bien des activités y sont possibles, aussi bien agricoles qu’agro-alimentaires, mais aussi le tourisme ou les nouvelles technologies. Ou encore l’accueil des enfants en colonies de vacances, l’accueil des anciens qui aimeraient retrouver un peu de calme et cultiver leur jardin, la réouverture d’une école dans le village voisin, etc.
Ils tiennent beaucoup à ce que Ruesta devienne un lieu d’échanges et de rencontres internationales. Les anarcho-syndicalistes suédois de la SAC ont d’ailleurs fait part de leur intérêt et entendent s’investir dans le projet. Une belle occasion de passer quelques jours de vacances, soit au camping, soit à l’auberge de jeunesse.
[Bernard, Santé-Social RP]
dans le « Combat syndicaliste », organe de la Confédération nationale du travail.
Pour en savoir plus : http://www.ruesta.com/
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lundi, mars 31, 2008
Un pamphlet sur l'organisation en milieu de travail.
Pour télécharger le pamphlet.
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mardi, mars 25, 2008
Kosovo
Malgré le fait que le Kosovo soit un très petit pays bien loin d'ici, les évènements politiques qui ont eu lieu là-bas on finit par avoir une résonance au Québec. Chaque fois qu'un "nouveau" pays joint les rangs des "nations" de ce monde, chacun de nos "dirigeants", qu'ils soit Canadiens ou Québécois ne peuvent s'empêcher de nous briser les oreilles en nous comparant aux autres.
Alors, au lieu d'écouter nos propres maîtres, écoutons nos camarades des Balkans!
Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !
Le 17 février, la classe dirigeante kosovar, au service de l’impérialisme US, a déclaré la création d’un autre Etat dans les Balkans. Plusieurs semaines après cet acte et les événements qui l’ont suivi, nous pensons qu’assez de temps s’est écoulé pour essayer d’objectiver et de comprendre ces faits.
Il n’y a pas de doute que derrière cette déclaration d’indépendance par les patrons et les politiciens kosovars, malgré ce qu’ils présentent comme raisons, se cache leur souhait de formaliser et de tracer des positions à partir desquelles ils peuvent exploiter la population du Kosovo de façon beaucoup « indépendante ». Chaque Etat, y compris le nouveau Kosovo, a maintenu le système capitaliste par la force, parce que c’est l’ultime raison de son existence. Or dans ce système, un groupe de criminel dirige la vie de travailleurs et de paysans réduits à l’esclavage.
Le large soutien apporté par les citoyens du Kosovo à leurs politiciens et patrons trouve son origine dans le souvenir toujours vivace du régime d’apartheid que Milosevic a poussé à ses limites durant son règne. En utilisant le mythe du Kosovo médiéval comme drogue pour la population, Milosevic a, de la façon la plus brutale, exercé la politique au service de la classe dirigeante de Serbie. Avec sa politique nationaliste dirigée contre les Alabanais, Milosevic a été capable de détourner l’attention de l’émergence de problèmes sociaux, qui commençaient à menacer sérieusement la bureaucratie socialiste de l’ex-République socialiste fédérale de Yougoslavie. Nous nous souvenons de sa lutte brutale contre les travailleurs et étudiants albanais, sa diarrhée verbale à Gazimestan, mais aussi ses crimes perpétrés contre les civils albanais, les relégant à des citoyens de seconde zone. Aujourd’hui, les patrons et les politiciens serbes souhaitent répéter ce mauvais tour et, invulnérables, poursuivre leur vol et privatisation, en nous rendant tous fous avec leurs contes sans fin à propos du Kosovo.
Comme de nos jours, il est impossible dans ce cas de souligner suffisamment l’influence des grands pouvoirs dans les événements survenus récemment au Kosovo et dans les Balkans. La force capitaliste dominante actuelle, ce sont les Etats-Unis d’Amérique, au service de qui Milosevic travaillait depuis un bout de temps, et qui, de concert avec leurs alliés, l’ont même qualifié un moment de « facteur de paix et de stabilité dans les Balkans ». Aujourd’hui, les USA ont trouvé, dans la classe dirigeante du Kosovo, des serviteurs sur lesquels elle peut, manifestement, s’appuyer bien plus solidement. Et tandis que les politiciens albanais excitent la population par des discours où il est question de se libérer des griffes de l’Etat serbe, ils placent en fait les Albanais sous une nouvelle bride contrôlée par les tenants du pouvoir occidental.
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samedi, mars 22, 2008
L'exploitation capitaliste en images
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samedi, février 09, 2008
Un brin d'humour anarcho-syndicaliste...
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