Affichage des articles dont le libellé est PLQ. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PLQ. Afficher tous les articles

jeudi, août 23, 2012

Blanc bonnet, bonnet blanc

Je me souviens plus comment je suis tombé sur ça, mais je voulais le partager avec vous et puis, ça tombe bien, ce soir c'est le lancement de ce nouveau web magazine nommé Nous Autres d'où est tiré l'article.

Au delà de la loi en tant que tel, c'est le jeu politique derrière qui m'a fait le plus sourire; les acteurs, plusieurs encore sur scène, ont des positions opposées a celles d'aujourd'hui, on entends les mêmes bla-blas, les indignations creuses, les larmes de crocodiles et tout le tralala du triste spectacle politicien. Une autre époque, qui nous rattrape aujourd'hui avec la mise en application du fameux article 500,1 du code de la sécurité routière, mais aussi un aide mémoire pour nous rappeler que rouge ou bleu, ils nous saignent a blanc!

* * *

DE LA ROUTE À LA RUE : 
PETITE HISTOIRE POLITIQUE D'UN INSTRUMENT DE RÉPRESSION POLICIÈRE


Ministres et députés sont bien concentrés à débattre des virgules et des termes exacts d’un projet de loi qui pourra les protéger des moyens de pression populaires. Une déclaration récente du premier ministre témoigne de leur état d’esprit : « Il faut que les gens comprennent que ça ne sert à rien de se dresser contre un gouvernement, contre une population [1]».  Pour ces personnes au sommet de l’appareil étatique, il est hors de question que la rue dicte la conduite de l’État, même s’il faut que la Sûreté du Québec intervienne brutalement contre des regroupements citoyens ou que la Ligue des Droits et Libertés en vienne à condamner les méthodes excessives du gouvernement québécois [2].

On se croirait presque en 2012

Pourtant, lorsque ce scénario défile, ce sont les camionneurs indépendants qui dévient de la ligne droite de l’ordre établi, les grandes entreprises de transport qui leur mettent des bâtons dans les roues à coup d’injonctions, le Parti québécois qui tente de freiner leur élan et Lucien Bouchard qui a les deux mains sur le volant du pouvoir. Les enseignants enseignent et les étudiants étudient, après avoir eux-mêmes défié les anciens ministres de l’Éducation Pauline Marois en 1996 (menace de dégel des frais de scolarité) et François Legault en 1999 (contrats de performance universitaires). Nous sommes au printemps 2000 et le gouvernement péquiste se prépare à adopter sans opposition le projet de loi 130 [3] modifiant le Code de la sécurité routière (CSR) [4].

L’une des modifications en jeu, l’ajout de l’article 500.1, contient des dispositions et amendes semblables à la loi 12 (projet de loi 78) du printemps dernier [5]. En mettant en place cette nouvelle mesure législative, le ministre des Transports Guy Chevrette espère surtout qu’elle aura un effet dissuasif sur les camionneurs et, éventuellement, fournira au gouvernement un outil punitif pour réagir à de nouveaux blocages des voies de circulation majeures. Ce n’est qu’une douzaine d’années plus tard que l’article 500.1 sera utilisé abondamment pour justifier les arrestations par centaines de manifestants exprimant pacifiquement et publiquement leur mécontentement politique. Signe du destin, l’objet principal du projet de loi est de permettre et d’encadrer le virage à droite au Québec.

lire la suite ici

lundi, mai 16, 2011

Le Plan Nord et le développement inégal au Québec

[Repris de nos camarades du Collectif Emma Goldman]



Comme majorité blanche privilégiée au Québec, nous avons tendance à très facilement oublier que le tracé limitant ce qui est considéré comme « territoire québécois » est un symbole colonial de l'accaparement de terres dont une très faible proportion a réellement été habitée par cette majorité privilégiée dans l’histoire. Convoités depuis des siècles afin de permettre aux grands capitalistes d'en exploiter la manne de ressources naturelles, les « arrière-pays » ceinturant le St-Laurent et ses basses-terres ont ainsi connu un lent développement avec l'apparition de régions périphériques comme le Saguenay-Lac-St-Jean, la Matapédia et bien plus récemment, la Côte-Nord et l'Abitibi. Cette expansion, depuis les territoires de monopoles des fourrures au 17e siècle, s'est continuellement réalisée dans le non-respect des peuples autochtones et de leur mode de vie, chassés et réprimés brutalement d'hier à aujourd'hui lorsqu'ils refusaient de se résigner aux velléités coloniales. De concert avec les intérêts de la grande entreprise, l'Église catholique au Québec moussait continuellement cette expansion au nom d’une « humanisation » et du nouvel eldorado pour les classes ouvrière et paysanne, qui rendues sur place se retrouvèrent devant une misère sans nom, pour développer de nouveaux territoires pour le bénéfice éhonté de grands propriétaires quasi-hégémoniques. Avec le temps, force est de constater que les conditions de vie se sont améliorées pour les habitant-e-s de ces régions. Mais, une chose est sûre c'est que ceux et celles-ci demeurent toujours assujetties à quelques grands monopoles possédant un pouvoir de vie et de mort sur l’activité économique régionale et que les différences continuent d'être marquées, particulièrement au niveau du taux de chômage.

Le concept de « développement inégal », formulé dans la deuxième moitié du 20ième siècle par plusieurs socialistes dont Samir Amin, différenciant au niveau géopolitique des pays centraux privilégiés et des pays périphériques dominés dans le système capitaliste, apporte un éclairage intéressant à la question, dans la mesure où l'on peut le reconceptualiser en fonction des critiques en rapport au côté trop schématique de l’approche d’Amin. Déjà, le géographe anarchiste Élisée Reclus, au 19ième siècle, observait ces inégalités au niveau spatial en prenant en compte de multiples échelles, que ce soit les situations nationales, régionales et locales, pour montrer toute la complexité des situations concrètes et leurs contradictions (Béatrice Giblin, L'homme et la terre d'Élisée Reclus, Tome 1, p.91). En effet, le développement inégal gagne à être observé à plusieurs échelles et même à l'intérieur d'une région pour comprendre les inégalités et le rôle occupé par le système capitaliste dans la reproduction de celles-ci. Le capitalisme devant continuellement étendre son exploitation des ressources naturelles afin de satisfaire les besoins sans cesse croissants du marché, c'est ainsi par exemple, que l'uranium des Monts Otish et les minéraux du « Nord-du-Québec » soulèvent maintenant un intérêt grandissant pour les minières, non sans la complicité d'un gouvernement prêt à bafouer l'environnement et les droits des autochtones pour leur accorder pareille chose.

Le Plan Nord annoncé récemment par le gouvernement provincial s'inscrit ainsi dans une longue série de promesses vides de sens de développement de périphéries au Québec : des maisons pour les autochtones, des emplois et des bonus pour l'industrie touristique - alors qu'au Saguenay-Lac-St-Jean par exemple, l'industrie forestière demeure dans une crise profonde, les autochtones demeurent au prise avec un système raciste qui empêche leur plein épanouissement, des usines ferment et l'exode est continuel. L'archaïque loi minière du Québec donne le champ libre aux minières pour exploiter un large territoire avec des redevances tellement minimes pour la province qu'elles ne comblent même pas les coûts sociaux d'une telle exploitation. Dans son rôle de médiateur suprême des rapports sociaux, l'État parle de développement, et même « durable », alors qu'il s'agit en fait d'un vol prémédité et éhonté auquel le gouvernement accordera des milliards de dollar pour la facilitation du projet. Le voilà le pot aux roses. Comme l'histoire se répète, pour la création de quelques milliers d'emploi, les communautés autochtones et l'ensemble de la population de la province sont sommées par l'ensemble de la classe dirigeante d'assister au projet de cette république de banane coloniale sans contestation.

Battons le fer tant qu’il est chaud! Seule une rupture révolutionnaire avec le système capitaliste et l'État raciste permettra d'en finir une fois pour toutes avec ces formes de planification chaotiques, toujours orientées en fonction du seul impératif du profit de quelques multinationales. Voilà encore pourquoi, nous sommes communistes libertaires!

samedi, mars 19, 2011

dossier alternatif sur le dernier budget provincial

Vous êtes déçu que le prix de la caisse de douze n'ai pas baissé? N'ayez crainte! Nos camarades de Voix de Faits ont produit quelques articles intéressants sur le budget et tout ce qui tourne autour...

Que faire avec le budget?
Budget 2011, les voix discordantes
Le budget 2011, plus pourrit que le dernier
Charest dégage! manif 12 mars

mercredi, juin 09, 2010

Cause toujours...

Le fascisme, c'est « ferme ta gueule »; la démocratie, c'est « cause toujours ».

Sauf que là, c'est un ministre qui le dit :

lundi, juin 07, 2010

L’UCL se joint à la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics

Le 1er mai 2010, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a lancé un appel à la constitution d’un large front social, déterminé à poser des actions qui ébranleront le gouvernement. Cet appel se situe dans la continuité de la lutte contre le budget antisocial adopté par le gouvernement du Québec le 30 mars dernier.

L’Union communiste libertaire (UCL) a décidé de répondre à cet appel et de rejoindre la Coalition à titre de membre sympathisant. L’UCL ajoute ainsi sa voix à celle des mouvements sociaux en résistance pour faire reculer le gouvernement et exiger le retrait des mesures anti-sociales du dernier budget libéral.

Un appui critique

Depuis quelques mois, les membres de l’UCL ont participé à la plupart des mobilisations organisées par la Coalition, que ce soit les grandes manifestations du 1er avril et du 1er mai dernier ou les actions locales lors des visites en région des ministres libéraux. Nous partageons le désir de construire une riposte unitaire et d’établir un rapport de force avec le gouvernement. Nous aussi croyons que les prochains mois seront cruciaux dans l’escalade des moyens de pression et nous souhaitons apporter notre contribution.

Si nous partageons la perspective combative de la Coalition, son opposition à la privatisation et à la marchandisation du «bien commun» et l’essentiel de ses revendications concernant les hausses de tarifs et le financement adéquat de services publics universels et de qualité, nous ne pouvons passer sous silence le fait que nous ne partageons pas toutes les solutions mises de l’avant. De façon globale, nous ne croyons pas qu’une fiscalité plus progressive soit suffisante pour trouver des solutions durables aux problèmes de la pauvreté, de l’exclusion et des inégalités sociales. Il faut pouvoir aller plus loin et, dès aujourd’hui, réfléchir et agir pour sortir de l’impasse capitaliste et développer un autre projet de société.

Nous espérons pouvoir débattre de ces questions avec l’ensemble de la gauche sociale et partager nos propositions sur le terrain des luttes. Dans le contexte actuel, ce qui nous unis est beaucoup plus important que ce qui nous divise.

dimanche, mai 09, 2010

Photo-reportage: Le comité d'accueil de Charest à Chicoutimi

 Un photo-reportage tiré du blogue de nos camarades du Collectif Emma Goldman.

En pleine tourmente dans son parti, Jean Charest est aujourd'hui venu prendre un brin d'air au Saguenay, précisément à l'Université du Québec à Chicoutimi. La venue de notre premier frisé avait pour motif la graduation de la première cohorte de médecins au Saguenay. Cherchant ainsi à passer l'image que son gouvernement tient à la médecine régionale, alors qu'il privatise graduellement les services publics et nous sert des hausses très considérables des tarifs dans son dernier budget. Ceux et celles qui "vivent au-dessus de leur moyen", ce n'est pas l'ensemble de la population québécoise ; c'est les grandes entreprises et la classe dirigeante du Québec. Afin de souligner le mécontentement généralisé contre le dernier budget anti-social du gouvernement libéral, des organismes communautaires, syndicaux et étudiants de la région ont réalisé un comité d'accueil à l'ignoble Charest alors présent dans les murs de l'UQAC. Malheureusement, les quelques 150 manifestant-e-s sont demeuré-e-s sur leur faim, ne pouvant "botter le cul" de Charest, comme le disait leurs slogans!

Bien que la "mobilisation éclair" n'ait été lancé qu'il y a quelques jours, l'événement a rassemblé un nombre important de personnes, ce qui s'avère prometteur pour un Automne chaud! Les manifestant-e-s présent-e-s ont démontré leur ras-le-bol face aux politiques néo-libérales, qui en ces temps de crise, suscitent la colère partout dans le monde. Parcontre, on peut critiquer la rencontre de certains groupes communautaires et syndicaux avec le premier ministre la veille, après quoi certains d'entre eux se sont dits satisfaits de la rencontre à la radio. Ce n'est pas en collaborant avec le gouvernement que nous pourrons le faire reculer. Quelque soit la couleur du parti au pouvoir(et de leurs enveloppes!),
Seule la lutte paie!

Voici notre photo-reportage:


Vers la grève sociale!

samedi, avril 24, 2010

Budget et classes sociales au Québec

On nous a tappé sur la tête assez fort, depuis assez longtemps, pour que la plupart d'entre nous ait un semblant de petit malaise en entendant ou en lisant les mots bourgeoisie et prolétariat. Ça fait langue-de-bois pas mal, j'en conviens. Mais le problème, c'est qu'on a graduellement perdu la notion de classes, essentielle pour comprendre le fonctionnement de base du capitalisme.

samedi, avril 10, 2010

Jamais «pour rien»

Lettre ouverte par Louise Authier, médecin de famille à Montréal.

Après 35 ans de travail comme médecin de famille, et encore fort ravie de rencontrer mes patients tous les jours, jamais je n'en ai rencontré un seul qui consultait «pour rien», qui consultait pour aucun malaise. D'où vient cette idée que les patients consultent pour rien et qu'il faut les modérer? Et qu'ainsi, on sauvera de l'argent?

vendredi, avril 02, 2010

15 000 personnes contre le budget à Montréal

(Via Voix de faits)
 http://2.bp.blogspot.com/_S5u0F-VMDjU/S7U-DbJl8_I/AAAAAAAAAj0/J9VonOy9nGU/s1600/2010-04-01+034.jpg

Le 1er avril 2010 quelques 15 000 personnes ont envahi le quartier des affaires à Montréal à l'appel de plus de 95 organisations syndicales, populaires, féministes et étudiantes. Première étape d'une riposte unitaire contre le budget libéral? Seul l'avenir le dira. En tout cas, c'était une belle manif de type grande procession populaire, très diversifiée, unitaire et combative (au moins au niveau du discours...).

lundi, mars 10, 2008

Dumont et Marois seraient-ils des frontistes qui s'ignorent?


La semaine dernière, le "cheuffe" de l'Action Démagogique du Québec, faisait une grande sortie médiatique afin de jouer la carte populiste une fois de plus. Dans un article de la grosse presse de vendredi, Mario a commenté le rapport de l'Office québécois de la langue française (OQLF) sur la situation linguistique au Québec.

Dans son rapport, gardé "secret" l'OQLF conclue que "les gens qui ont le français comme langue d'usage deviendront rapidement minoritaires dans l'île de Montréal si le gouvernement conserve son objectif de 55 000 nouveaux immigrants par année."

Ducont en a profité pour accuser la chef du PQ d'appuyer le gouvernement libéral sur la hausse du seuil d'immigration et de leur signer un chèque en blanc sur la question de l'immigration. Il a ensuite indiqué l'opposition catégorique de l'ADQ d'accepter une «hausse drastique» de 10 000 nouveaux immigrants par année proposé par le PLQ.

De son côté, le PQ s'est défendu en rejetant la proposition de l'ADQ de freiner l'immigration. Le PQ propose plutôt une "meilleure intégration" des nouveaux arrivants dans un milieu francophone. Et la grande aristocrate poursuit en mentionnant qu'il «faut renforcer la loi 101», notamment dans les petites et moyennes entreprises. Il faut également diminuer le taux de transfert vers l'anglais des immigrants et «améliorer la qualité de l'apprentissage du français dans nos écoles». Comme si l'assimilation forcée était la solution acceptable face au discours anti-immigration!

Sous ce "faux" débat parlementaire se cache un discours identitaire presque identique, tant au PQ qu'à l'ADQ. Un discours que les médias de masse nous présente comme un débat entre 2 partis nationalistes, mais qui en fait ne représente que les 2 facettes d'un même discours à peine voilé et typique d'une droite nationaliste et identitaire. Ce qui est encore plus terrifiant c'est que personne ne semble réagir au discours sécuritaire ambiant, qui dévoile de plus en plus sa nature réactionnaire et xénophobe.

Parallèlement, il est étrange de constater que le programme politique du Front National (parti d'extrême droite français) ressemble en tout point à l'amalgame de la position des péquistes et des adéquistes:

"
La mise en oeuvre d’une politique réaliste d’inversion des flux migratoires demeure pour le Front National une priorité comme doit l’être, une fois réalisé le préalable de l’arrêt de toute nouvelle immigration, la mise en oeuvre d’une nécessaire politique d’assimilation de ceux qui respectent nos lois et nos coutumes, acceptent les devoirs qui découlent des droits accordés, et considèrent la France comme leur Patrie, à l’exception de toute autre." (source)

Mais bien sûr, ici l'extrême droite n'existe pas. Peut être un peu nationaliste, mais après tout c'est pour préserver notre culture et nos valeurs contre l'immigration...Ouais et quoi encore??

Nous devons commencer à réaliser que sous ce vernis populiste, c'est notre liberté d'expression, notre liberté de circulation, le droit à la grève, nos acquis sociaux, et bien plus encore qui est en danger. Le flicage, la répression, la lutte au terrorisme, les politiques anti-immigrations (...) sont les outils de contrôle du néolibéralisme et de l'état policier, et on nous impose ces politiques sans que personne ne puisse ou ne veuille réagir.

Le totalitarisme des années 30, n'est pas apparu du jour au lendemain, il a tranquillement cheminé, en abrutissant les gens avec un discours toujours un plus réactionnaire, jusqu'à se transformer en état policier. Oui bien sûr, les démocraties bourgeoises des pays dits "démocratiques" ont combattu le nazisme et le fascisme, mais seulement quand ceux-ci les ont menacés dans leurs intérêts impérialistes et capitalistes. Mais en ce moment, ce sont ces soit-disant pays "démocratiques" qui tentent d'instaurer une version réactualiser de l'état policier. Qui viendra nous sauver au nom de la liberté et de la démocratie?

En tant que libertaires nous devons lutter sur tous les fronts, qu'ils soient parlementaires ou dans la rue, afin d'empêcher la banalisation du discours identitaire et l'ombre totalitaire de réapparaître de nouveau. Au nationalisme opposons l'internationalisme...

No Pasaran!!

lundi, décembre 10, 2007

Le PLQ montre à son tour son vrai visage.


Les médias rapportent aujourd'hui le contenu du mémoire qui sera déposé par le PLQ cet après-midi à la commission Bouchard-Taylor. Le point majeur de leur mémoire est que :

"(...)les libéraux proposent d'inviter les nouveaux arrivants à signer un « engagement moral » établissant qu'ils connaissent les valeurs québécoises avant d'être admis au Québec.(...)".

Le président de la commission politique du PLQ a d'ailleurs tenté de rassurer le public en conférence de presse en soulignant :" Voyez cela comme une déclaration sur l'honneur. Il n'y a pas de moyens coercitifs, pas de police, de gens qui courent après les gens".

Une déclaration d'honneur? Mais c'est quoi cette connerie? Déjà que le PQ nous a conconcté son projet à saveur identitaire de citoyenneté québécoise en plus du code de conduite xénophobe d'Hérouxville, quelle sera la suite maintenant? Une étoile jaune sur chaque immigrant ou peut être bleue afin de s'assurer que nos soi-disantes "valeurs québécoises" soient bien intégrées?

Mais encore une fois, nos valeurs ne peuvent pas être définies par ces mêmes personnes qui s'en revendiquent. Interrogé à ce sujet, le représentant du PLCul a "cependant refusé de dresser une liste des « valeurs québécoises », se contentant de citer l'égalité entre les hommes et les femmes, et le fait français." En plus de déclarer: "On ne s'est pas attardé aux mots que l'on va mettre dans la déclaration ".

Il serait peut être temps que vous la signez messieurs les zélus cette déclaration, parce que vous savez aussi bien que nous que l'égalité des sexes au Québec n'existe pas plus ici qu'ailleurs!! Toute cette propagande et ce cirque politique n'a que pour but de nous diviser encore plus !!

D'ailleurs si ca vous intéresse, nos camarades de No One Is Illegal seront de retour à la Commission Bouchard-Taylor ce lundi pour dénoncer les « Cinq grandes orientations » du Parti Libéral portant sur les soi-disant « accommodements raisonnables ». Pour lire leur communiqué
POINT DE PRESSE : LUNDI, 10 DÉCEMBRE, 14h30
- À l’extérieur de la Commission Bouchard-Taylor, Palais des Congrès
- Avant le dépôt du mémoire du PLQ