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vendredi, juillet 20, 2012

À propos de l' ''anarchisme'' de la CLASSE

Article publié dans Le Devoir du 20 juillet 2012,  en réaction à un autre article écrit quelques jours plus tôt.

*   *   *


Quelle ne fut pas ma surprise en lisant Le Devoir du 11 juillet de tomber sur la lettre signée par Louis Fournier, ce « vieux de la vieille ». Monsieur, qui se plaît à rappeler son statut de journaliste et de syndicaliste, nous offre un charmant petit billet… antisyndical et bien peu journalistique !

En s’appuyant sur « l’information » largement médiatisée de quelque chroniqueur de droite en manque de scandale, M.Fournier contribue à isoler et à diaboliser la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), la seule organisation étudiante actuellement à même de mettre le gouvernement libéral en échec. En tant que membre de cette « quasi clandestine » (ha !) Union communiste libertaire (UCL), je vous propose donc ces quelques éclaircissements sur l’anarchisme et, puisqu’il semble que ce soit nécessaire, sur le syndicalisme.

Anarchisme 101

L’anarchisme est un courant politique révolutionnaire ayant émergé au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, au sein de la Première internationale, et dont l’objectif est l’atteinte d’une société libertaire et égalitaire, débarrassée de toutes relations de pouvoir.

Tandis que la plupart des partisans du capitalisme et de l’institution étatique justifient la nécessité de ces systèmes coercitifs par une prétendue nature humaine foncièrement égoïste et lâche, nous croyons au contraire que l’être humain est d’abord le fruit de son environnement et de son éducation. Nous nous efforçons donc, dans nos milieux respectifs et chaque fois que l’occasion se présente, d’encourager et de susciter la réflexion critique, l’entraide et la solidarité. Nous savons bien que l’anarchisme a mauvaise presse, notamment grâce aux médias qui ne présentent généralement les anarchistes que comme de vulgaires vandales. Et pourtant, nous choisissons de revendiquer et d’assumer l’étiquette galvaudée.

Syndicalisme 101

Le syndicalisme n’a pas toujours été ce qu’il est actuellement au Québec, et M.Fournier, à titre d’ancien syndicaliste et de spécialiste des mouvements ouvriers, le sait certainement. Deux tendances principales ont marqué l’histoire de la province. D’une part, le syndicalisme dit « d’affaires », pleinement représenté par les grandes centrales syndicales d’aujourd’hui, où l’on croit notamment que la négociation se fait sur un pied d’égalité, que la crédibilité des chefs prévaut sur la mobilisation des membres et qu’il convient - discours à la mode par les temps qui courent ! - que chacun ait sa « juste part » du gâteau.

On retrouve, d’autre part, le syndicalisme de combat, prôné par exemple par la CLASSE, qui repose au contraire sur la reconnaissance que l’adversaire - État ou patronat - n’est pas neutre et a lui aussi des intérêts (généralement opposés aux nôtres), que notre meilleure arme est l’information et la mobilisation du plus grand nombre et que ce n’est généralement qu’en mettant suffisamment de pression qu’on réussit à faire plier une partie adverse intransigeante. Les syndicats de cette tendance ont toujours préconisé un fonctionnement authentiquement démocratique, où les décisions se prennent à la base, ainsi que leur indépendance de tout parti politique.

Et puis figurez-vous, M.Fournier, que même des syndicats révolutionnaires ont déjà existé, luttant à la fois pour l’amélioration immédiate des conditions de vie et pour le renversement de ce système économique qui engendre la misère, l’exploitation et la guerre ! Plusieurs centaines de milliers de membres, je vous dis ! Lux éditeur a récemment publié un excellent petit bouquin de Michael Schmidt à ce sujet-là.

La CLASSE et l'UCL

Pour conclure, je me contenterai de citer un extrait d’un communiqué publié sur notre site Web au mois de mai dernier, intitulé - tiens donc ! - « Rectificatifs sur les liens entre la CLASSE et l’UCL » : « En ce qui concerne le mouvement étudiant québécois, notre action est similaire à celle de bien d’autres militants : participation à des assemblées générales, manifestations, actions symboliques et de désobéissance civile, animation de réunions, d’assemblées, d’ateliers de formation, de conférences.

Notre approche n’est pas d’imposer des pratiques ou de “ noyauter ” des organisations en obtenant des postes de pouvoir (ce qui serait contraire à nos principes). Il s’agit plutôt de défendre la démocratie directe, d’insister sur le partage des connaissances et des responsabilités, d’inculquer une méfiance des dirigeants (étudiants ou autres), de promouvoir une vision non corporatiste de la lutte en allant au-delà de la défense des intérêts strictement étudiants, etc. »

Que des animateurs réactionnaires de radio-poubelle lancent une chasse aux sorcières contre la « terrible conspiration anarchiste », on peut le prendre avec humour, mais quand c’est repris par quelqu’un comme Louis Fournier, on se sent en droit de se poser des questions. On n’a peut-être plus les syndicalistes qu’on avait…

***
 
Jacques Phosphore - Militant lors de la grève étudiante de 2005 et membre de l’Union communiste libertaire

dimanche, mars 18, 2012

APPEL POUR UN CONTINGENT ANARCHISTE
Prenez part à la manifestation du 22 mars avec des libertaires



L'Union communiste libertaire lance un appel pour l'organisation d'un continent anarchiste lors de la manifestation étudiante le 22 mars prochain. Joignez-vous à ...nous!

Rendez-vous à 12h30, au coin de la rue du Square Dorchester et de Peel, devant la caisse Desjardins. Pour nous trouver ensuite, cherchez les drapeaux rouge et noir.


La présence libertaire dans les mouvements sociaux

Les anarchistes prennent une part active à la lutte étudiante et leur influence directe et indirecte se manifeste de façon sentie : l’indépendance vis-à-vis des partis politiques, la démocratie directe, la place primordiale accordée à la mobilisation et les actions directes sont des principes et des outils au coeur de la lutte. Plusieurs idées libertaires font ainsi leur bout de chemin, et nous pouvons nous en féliciter collectivement! La manifestation sera un moment pour mettre de l’avant ces revendications et d’afficher notre présence!

Si vous êtes intéressé-e-s à préparer du matériel pour l’occasion (bannière, pancartes, tracts), nous vous invitons à venir nous rejoindre à notre atelier de travail la soirée précédant la manifestation, soit le mercredi 21 mars à 19h. Plus de détails sous peu.

Contre les reculs sociaux et la répression

Pour préserver leurs privilèges, les élites nichées au sommet des structures étatiques, capitalistes et patriarcales ne lésinent pas à utiliser tous les moyens. Outre le contrôle de l’agenda politique et social, les campagnes de peur et le profilage de militants et militantes,
le bras armé de l’État est mis à contribution pour intimider et réprimer les contestations.

Face à cette surveillance et cette répression, la formation d’un contingent libertaire permet d’éviter l’isolement de personnes et de créer un espace de sécurité et de solidarité. Au-delà de nos divergences respectives entre libertaires, nous subissons toutes et tous cette répression et pouvons lutter collectivement contre celle-ci.

C’est donc animé-e-s de cet esprit de soutien que nous vous invitons à vous joindre à nous!

Au plaisir de vous y voir,


Les militants et militantes de l’Union communiste libertaire

lundi, mars 21, 2011

[Vidéo] Contre les frais de scolarité : le 31 mars, dans la rue avec l'ASSÉ!

Nous relayons un appel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) à prendre la rue, le jeudi 31 mars.



Le 31 mars sera le moment de lancer un ultime avertissement au gouvernement libéral : s’il ne fait pas marche arrière sur son projet de hausser les frais de scolarité, les étudiantes et les étudiants déclencheront un mouvement d’opposition généralisé.

Parce que nos frais de scolarité ne cessent d’augmenter ;
Parce que l’accessibilité aux études est attaquée de toute part ;
Parce que l’éducation est un droit et non un privilège ;
Parce que le gouvernement a lancé une attaque sans précédent contre l’ensemble de nos services publics ;

Parce que d’autres alternatives existent !
Manifestons le 31 mars !

Jeudi, 31 mars 2011

13h00

Rendez-vous devant le Centre de Commerce Mondial
747, rue du Square-Victoria, Montréal (métro Square-Victoria)

dimanche, septembre 27, 2009

L'ASSÉ dénonce la décision de hausser les frais de scolarité.


En réaction à la décision prise cette fin de semaine par le Parti libéral du Québec d'instaurer des frais de scolarité au collégial, l'ASSÉ vient de diffuser un communiqué de presse pour dénoncer la hausse de tarification dans les services publics. Voici le communiqué:

Frais de scolarité au collégial : "Inacceptable !", clame l’ASSÉ

MONTRÉAL, le 27 sept. /CNW Telbec/ - L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) se scandalise de la décision du congrès du Parti libéral du Québec (PLQ) d’instaurer des frais de scolarité au collégial. "Cette mesure des libéraux va avoir comme conséquence directe de nuire à l’accessibilité aux études", affirme Christian Pépin, porte-parole de l’ASSÉ.

"Contrairement à ce que dit le PLQ, le dégel des frais de scolarité nuit à l’accès aux études. Pour preuve, le récent dégel des frais de scolarité au niveau universitaire empêchera, selon une étude du gouvernement, 6000 étudiant-es d’aller sur les bancs d’écoles. Encore une fois, le gouvernement libéral poursuit une logique d’utilisateur-payeur néfaste pour les étudiant-es, leur faisant payer la note des dérives du système économique mis de l’avant par ce même gouvernement", s’indigne le porte-parole de l’ASSÉ.

L’ASSÉ tient de plus à rappeler qu’il existe actuellement des frais administratifs dit "champignons" au Québec, qui sont une façon déguisée pour les administrations de tout de même percevoir des frais de la part des étudiant-es. L’ASSÉ se positionne contre ce type de frais, dans le but d’instaurer une réelle gratuité scolaire au niveau collégial au Québec.

"La tarification des services publics n’est pas la solution à la récession actuelle au Québec. Que se soit des hausses de tarifs en éducation, au niveau d’Hydro-Québec, ou plus tard au niveau des garderies et de la santé, notre réponse est la même : non à toute hausse de tarifs !", rétorque Christian Pépin. "Dans un contexte de crise économique, la classe moins aisée a au contraire besoin d’avoir accès aux services essentiels. Le gouvernement devrait plutôt, entre autre, proposer des solutions pour contrer l’évasion fiscale, et instaurer une imposition plus progressive au Québec", propose-t-il.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres à travers le Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité. Renseignements : Anne-Marie Provost, secrétaire aux communications pour l’ASSÉ, (514) 882-8726 ; Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110 ; http://www.asse-solidarite.qc.ca/

mercredi, septembre 23, 2009

L'ASSÉ en commission parlementaire

Tiré de Voix de Faits


Vous vous demandez ce que ça peut donner quand un mouvement social relativement radical décide de se présenter en commission parlementaire? En voici un aperçu...

mercredi, avril 22, 2009

Action-surprise : La richesse, ça se partage!

La richesse ça se partage ! : action surprise

On entend dire : « Les gouvernements n’ont pas d’argent » « Nous sommes déjà trop taxés » « Il faut d’abord créer la richesse avant de la distribuer » « On n’a plus les moyens de financer les programmes sociaux » « Soutenir les entreprises finira par profiter aux pauvres »

MENSONGES !

En temps de prospérité comme en tant de crise, c’est toujours les personnes les plus précaires qui paient pour qu’une minorité ait le privilège d’avoir des millions en poche ! Dégoûtés de l’hypocrisie qui domine les discours actuels, les membres de la Coalition Contre la Précarité vous invitent à participer à une action dénonçant la concentration de la richesse entre les mains d’une minorité et ce, au détriment de la majorité. Les gouvernements d’ici et d’ailleurs débloquent des milliards pour « dépanner » les banquiers, mais n’on pas une cent a injecter dans nos programmes sociaux. La pauvreté profite à qui ? Alors à ceux qui disent que les prestations de chômage, le logement social et la gratuité des soins de santé ça coûte cher, nous leur répondons : « La richesse existe : il s’agit de la partager ! »

VISITE-SURPRISE à la richesse !
JEUDI le 23 AVRIL 2009
Rendez-vous devant la station de métro St-Laurent à 10h00

Les membres de la Coalition Contre la Précarité sont : Association pour la Défense des Droits Sociaux (ADDS -MM), Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSE), Comité Chômage de l’Est de Montréal (CCEM), Mouvement Action-Chômage de Montréal (MAC-Mtl), Organisation Populaire des Droits Sociaux (OPDS - RM), Projet Genèse

mercredi, novembre 05, 2008

Pour un système public, libérons-nous du privé !

L'ASSÉ a publié un manifeste contre la privatisation du système public. Le voici donc. Pour signer le manifeste, veuillez utiliser le lien à la fin du billet...

Nous sommes étudiantes et étudiants, nous sommes travailleurs et travailleuses, sans emploi, immigrantes et immigrants, autochtones ; nous sommes la société civile. Nous constatons que nos acquis sociaux sont en constante régression et nous en avons assez. Parce que notre éducation, notre santé, notre travail, nos droits ne sont pas monnayables !

À bas le règne du marché !

Le libéralisme économique règne à l’échelle du globe. Les entreprises multinationales et les grandes institutions financières règlent l’ordre du jour des États en fonction de leurs besoins particuliers. Les gouvernements sont la courroie de transmission de cette vision qui confond bien communs et intérêts capitalistes.

Le Québec, où le gouvernement veut imposer ses mesures néolibérales sous le couvert de la nécessité économique et de la fatalité, n’est pas épargné. Dans le secteur public, le gouvernement cède la place aux entreprises privées pour masquer le choix idéologique que sous-tendent les baisses d’impôts. Cela a pour effet de plonger dans la précarité une part croissante de la population. Il est urgent d’établir un système d’imposition juste et progressif afin de financer correctement notre bien-être collectif.

Nos droits sociaux charcutés !

L’élite politique et économique prône des valeurs destructrices : la concurrence entre les différents acteurs de la société, la rentabilité au détriment de la justice sociale, la productivité au grand dam d’un environnement sain, bref, la soumission de la vie en collectivité aux exigences du profit. Leurs intérêts nous sont présentés comme la solution à nos problèmes : arrêtons de nous faire berner ! Mobilisons-nous et réaffirmons nos positions face à cette élite de plus en plus arrogante.

Les attaques subies par le système public de santé sont un exemple flagrant du règne d’une vision qui privatise les gains pour collectiviser les pertes. La santé, l’éducation, le transport, tout y passe : le gouvernement nie ses responsabilités pour se soumettre aux lois du libre marché. On voit apparaître des programmes d’études conçus sur mesure pour des entreprises privées. Les cafétérias et autres services sont devenus la propriété de grandes corporations. Dans nos milieux de vie et de travail, les entreprises privées sont omniprésentes et nous bombardent constamment de propagande mercantiliste. Face à cette situation, nous ne pouvons que revendiquer une gestion et un financement de nos services complètement libres des diktats du privé.

Le privé c’est la précarité !

La mauvaise gestion et le sous-financement servent d’alibi au gouvernement afin d’offrir plus de pouvoir aux entreprises privées dans nos programmes sociaux. Ces entreprises, avides de profit, offrent des produits et services dont l’accessibilité et la qualité sont souvent inférieures à celles offertes par le système public, tout en offrant des conditions de travail peu enviables à leurs employé-e-s.

L’expansion du privé touche particulièrement les femmes, qui représentent les trois quarts des employé-e-s au sein des services publics. Elles se retrouvent, par conséquent, plus affectées par les coupures et par la détérioration de leurs conditions de travail, mais aussi par la diminution de l’accessibilité aux services publics. Nous ne pouvons pas laisser s’étendre les injustices sociales et les discriminations sexistes et économiques. Cette situation a assez duré !

Nocive, la logique du privé s’oppose à une conception solidaire de la société : l’individualisme est encouragé, la responsabilité se limite au « chacun-pour-soi » et le marché semble être l’unique source de valeur. Alors que les richesses s’accumulent en haut de la pyramide sociale, la population, elle, continue de s’appauvrir.

Des solidarités à construire !

Sur les campus, dans nos hôpitaux et nos autobus, les intérêts du marché sont maintenant plus influents que le pouvoir populaire. Le droit au profit est mieux défendu que le droit à des conditions matérielles et intellectuelles décentes. Les gains des mouvements sociaux du passé sont menacés, voire même complètement niés. Reprenons notre société en main ! Il est temps de réaffirmer notre désir de construire une société solidaire, juste et équitable.

Nous dénonçons les intérêts et la logique du privé dans les institutions publiques. Pour lutter contre cette ingérence du privé, nous revendiquons un investissement public massif dans les services publics, mais aussi que soit rétablie la primauté de l’être humain sur les profits. Il faut expulser l’entreprise privée des instances décisionnelles, établir un processus démocratique participatif et prendre en main notre destin collectif.

Parce que tout gain réel s’obtient par la lutte, sommons le gouvernement d’assumer ses responsabilités sociales.

Si votre organisme désire appuyer le manifeste veuillez communiquer avec nous en suivant ce lien

Source (ainsi que pour signer le manifeste...)

jeudi, octobre 09, 2008

Le Collège Lionel-Groulx ferme ses portes sous de faux prétextes, l’État policier débarque en banlieue !


Ste-Thérèse - Mercredi 8 octobre - Alors que des étudiants et étudiantes de plusieurs polyvalentes, cégeps et universités ont prévu de converger vers le Collège Lionel-Groulx pour assister à un événement politique, la direction de l’établissement, afin de s’assurer que ce dernier n’aura pas lieu, choisit de fermer ses portes pour la journée en s’embourbant dans toutes sortes de manigances.

L’administration a d’abord prévu de changer le lieu du Conseil d’administration du 7 octobre vers l’Hôtel Hilton de Laval prétextant de faux problèmes techniques, ce qui a effectivement été fait hier. Puis, il s’agissait de fermer l’institution pour la journée du 8 octobre toujours et encore sous de faux motifs.

Elle le fait en ayant préalablement manigancé un quelconque problème de force majeur et ainsi, déjoue et ment délibérément à toute la communauté collégiale. Il est ici essentiel de se demander ce qui peut motiver, ce qui peut pousser ces gestionnaires à agir de cette façon.

La direction du cégep a eu peur que nous tenions un événement politique, libre et ouvert à tous et toutes permettant de discuter, d’échanger et de débattre sur les enjeux qui touchent et le mouvement étudiant et la jeunesse en général, en dépassant le cadre trop étroit de la politique qu’on nous présente lors des élections.

Aujourd’hui cette direction ferme le Cégep sous de faux prétextes en ayant au préalable manigancé un plan construit sur des mensonges.

L’Administration a d’abord déplacé la réunion du Conseil d’Administration du 7 octobre à l’Hôtel Hilton de Laval, en prétextant de graves problèmes techniques dans la Salle du Conseil (alors que celle-ci était parfaitement fonctionnelle). Aujourd’hui, elle continue à utiliser des mensonges pour justifier sa décision de fermer tout bonnement le Cégep en prétextant un quelconque cas de force majeure. La direction du Cégep ment délibérément aux étudiantes et étudiants et à toute la communauté collégiale.

Ce comportement hypocrite ne fait que témoigner de la mauvaise foi de la direction.

Malgré de nombreuses rencontres avec des étudiants organisateurs de l’événement, l’administration du Collège Lionel-Groulx sans raison justifiée a décidé de bafouer le droit à la liberté d’expression dans un établissement d’éducation et d’ouverture intellectuelle, l’administration a aujourd’hui fait le choix de fermer l’établissement.

Le comité organisateur du 8 octobre, dont la section locale est composé d’une dizaine d’étudiants et étudiantes du Collège souhaite tenir diverses activités de discussions, d’échanges et de débats sur des thématiques alternatives, dans le cadre du quarantième anniversaire des occupations d’octobre 68, qui avait débuté au Collège Lionel-Groulx. L’Association des Étudiants et Étudiantes du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG) a appuyé l’événement, car elle y a vu une occasion pour les jeunes d’aujourd’hui de s’approprier la politique à leur manière, au-delà du contexte électoral, d’occuper politiquement c’est-à-dire par leur simple présence et les débats qui s’y feront, un espace libre et disponible dans une institution qui se veut publique.

L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante appuie l’Association générale des étudiants et étudiantes du Collège de Lionel-Groulx (AGEECLG) dans sa dénonciation de l’attitude répressive de la direction du Collège Lionel-Groulx

30-

Renseignements :
Porte-parole de l’Association générale des étudiants et étudiantes du Collège de Lionel-Groulx (AGEECLG) : (819) 660-1687

source

mercredi, octobre 01, 2008

Du syndicalisme de combat à l'autogestion:Les étudiantes et étudiants de l’UQO ont gain de cause !


À la suite d’une campagne de boycott des services alimentaires gérés par l’entreprise Laliberté et de l’occupation des café-bars dans les deux pavillons de Gatineau de l’Université du Québec en Outaouais qui dure depuis déjà plus de deux semaines, les étudiantes et étudiants ont gain de cause.

La direction de l’UQO et la firme Laliberté en sont venus à une entente de résiliation du contrat de gestion de l’ensemble des services alimentaires de l’Université, qui sera effective le 31 décembre prochain.

Les étudiantes et étudiants impliqué-e-s dans le mouvement pour l’autogestion des café-bars se réjouissent de cette entente et espèrent que l’UQO répondra aussi à leur revendication d’attribuer la gestion du café-bar Taché, et possiblement celui de Brault, à une coopérative étudiante autogérée.

« C’est la preuve que le syndicalisme de combat et l’action directe sont des stratégies efficaces pour contrer l’ingérence du privé dans les services publics », affirme David Clément, porte-parole de l’Association étudiante du module des sciences sociales (AÉMSS).

Pour la reprise en main des café-bars, les étudiantes et étudiants ont lancé le processus de création d’une coopérative de solidarité, qui va bon train et qui sera en mesure de soumissionner afin d’obtenir la gestion légale des cafés-bars.

source

jeudi, août 28, 2008

Les archives du Québec Étudiant, le journal de l'ANEEQ, en ligne.

Si le coeur vous en dit, l'ASSÉ a mis en ligne les archives des 52 numéros du Québec Étudiant, le journal de l’Association Nationale des Étudiants et Étudiantes du Québec (ANEEQ).

L’ANEEQ, initialement l’ANEQ jusqu’à la féminisation du nom, a été l’organisation étudiante centrale dans la défense des droits étudiants durant les années ’70 et ’80. C’était une organisation progressiste, mobilisatrice, combative, indépendante des partis politiques et démocratique qui regroupait des associations étudiantes collégiales et universitaires. Au sommet de sa force, l’ANEEQ comptait une trentaine d’associations étudiantes membres, plus que toute autre dans l’histoire du mouvement étudiant québécois. Fondée en mars 1975 suite à la mobilisation qui réussit à abolir les Tests d’aptitude aux études universitaires (TAEU), l’ANEEQ lutte pendant près de 20 ans pour la défense des droits étudiants, jusqu’à sa dissolution au début des années 1990.

Pour accéder aux archives: Ici

PS. Nous remercions chaudement Luc Loignon, qui a longuement travaillé en tant qu’imprimeur, permanent et militant à l’Association Étudiante du Collège de Sherbrooke, et qui a, à lui seul, numérisé l’ensemble des numéros.

Répression au CÉGEP de Drummondville


Drummondville, le 28 août 2008 - Tandis que les Jeux Olympiques de Pékin se terminent et plusieurs personnes parlent des droits fondamentaux brimés en Chine, ici même au Québec, la rentrée des cégeps commence sous le signe de la répression. En effet, l’administration du Cégep de Drummondville bafoue les droits fondamentaux reconnus par la Charte canadienne des droits et libertés en brimant les droits d’association de l’Association générale étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD).

Selon la loi 32 sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves, les associations étudiantes ont comme mandat de promouvoir les intérêts des étudiants et étudiantes. Toutefois, en bloquant l’accès de l’AGECD à son local et en empêchant les membres de l’association de passer librement sur le campus des journaux étudiants, l’administration du Cégep empêche l’AGECD de respecter son mandat. De plus, la loi 32 stipule que l’administration doit fournir gratuitement à l’AGECD un local. Aussi, quoique les étudiants et étudiantes de Drummondville sont actuellement membres de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)* ceux-ci et celles-ci ne peuvent pas avoir accès au journal de leur syndicat étudiant.

Pendant l’été l’administration a entrepris des rénovations au Cégep dans les locaux de l’association étudiante, mais quoique la rentrée est commencée l’AGECD n’a toujours pas de locaux. La rentrée scolaire est le moment le plus important pour les associations étudiantes d’informer les étudiantes et étudiants de leurs droits. « Comment est-il possible pour une association d’être capable de répondre aux besoins des étudiants et étudiantes et de défendre leurs intérêts sans local et sans pouvoir se promener librement dans le Cégep avec des journaux étudiants » se questionne Éric Faucher porte-parole de l’AGECD. Si l’administration n’agit pas rapidement l’AGECD songe à intenter une injonction contre celle-ci.

L’ASSÉ dénonce l’attitude répressive de l’administration du Cégep de Drummondville qui brime le droit associatif, et la liberté d’expression dans les murs du Cégep. Pour construire une société plus juste, l’ASSÉ croit qu’il est primordial de commencer la lutte chez soi et de dénoncer la montée de l’autoritarisme et de la répression au Canada. Le sous-financement de l’éducation ne doit pas être un prétexte pour les instituons scolaires d’enlever l’espace nécessaire au bon déroulement de la démocratie étudiante.

L’ASSÉ invite la population à signifier son support à l’AGECD en exigeant à l’administration du Cégep d’offrir un local décent à l’AGECD et de lui permettre de distribuer tout le matériel d’information jugé pertinent par l’association. Vous pouvez le faire par télécopieur au numéro suivant (819) 474-6859 ou au coordonnés suivantes :
Direction générale
Téléphone : (819) 478-4671, poste téléphonique 206
Courriel : dg@cdrummond.qc.ca
Direction des études
Téléphone : (819) 478-4671, poste téléphonique 211
Courriel : de@cdrummond.qc.ca

* Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

- 30 -

Renseignements :
Éric Faucher, porte-parole de l’AGECD
Pascal Chabot, Coordonnateur de l’ASSÉ : (514) 835-2444
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

source

Un communiqué de l'ASSÉ pour la rentrée scolaire...


Un communiqué de l'ASSÉ.

Bonjour à tous et à toutes!

C’est avec enthousiasme que nous vous annonçons que le feuillet d'information sur la campagne 2008-09 de l'ASSÉ ayant pour thème la lutte contre la privatisation des services sociaux est déjà en ligne .

Aussi, la première affiche pour cette campagne est disponible au lien
suivant .

Un nouveau modèle sera aussi en ligne sous peu en format plus petit pour que les citoyens et citoyennes puissent l’imprimer plus facilement. Pour le moment, si vous aimez ce modèle, appelez-nous au bureau de l’ASSÉ pour que nous vous en fassions parvenir.

Dans le même ordre d’idée, si vous avez envie d’organiser une formation sur le plan d'action 2008-09 de l’ASSÉ dans votre institution scolaire, écrivez-nous le plus rapidement possible pour planifier cet événement : executif@asse-solidarite.qc.ca

N’oubliez pas que le nouvel Ultimatum est aussi disponible sur le site
et à l’ASSÉ!

Consultez régulièrement, le site Internet, car plusieurs nouveaux documents d’information et de mobilisation seront disponibles d’ici le 1er octobre!

De plus, le Conseil de Coordination de l’ASSÉ vous informe qu’il y aura une manifestation le 13 septembre 2008 à 14h au Parc Émilie-Gamelin (Carré Berri) pour faire pression sur le gouvernement conservateur afin qu'il adopte la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Pour plus d’information :
ici

Finalement, nous vous souhaitons une rentrée militante afin que cette année en soit une de lutte. Ensemble, préparons tout de suite la manifestation de la fin mars 2009!

lundi, août 04, 2008

Jeunes ou vieux, même pourriture....


En congrès ce weekend, les Jeunes Libéraux du Québec ont adoptés de nombreuses résolutions, qui sans grande surprise, sont encore plus anti-sociales et réactionnaires que celles de leurs ainé-es au pouvoir. En gros, ils proposent 3 résolutions:

1-Frais de scolarité triplés;
2-Exigence du vote secret dans les syndicats;
3-Immersion anglaise pour la moitié de la sixième année scolaire au primaire;

Bon, on s'attendait tout de même pas ce qu'ils et elles nous proposent la création de conseils ouvriers(!!), ou du moins des mesures sociales concrètes! Mais de là à demander de tripler les frais de scolarité, et à attaquer encore plus le droit des syndiqué-es à décider eux-même de leur propre fonctionnement à l'interne, afin de mater les derniers vestiges combatifs des syndicats, y'a tout de même des limites! Même leur chef de parti semblait sceptique, c'est tout dire...

Si c'est ça la relève du PLQ, et bien on est de mieux de se préparer parce que la lutte elle ne fait que commencée...À ce rythme dans 10 ans, ils et elles auront encore plus massacré nos acquis sociaux que la vieille facho de Tatcher dans les années 80 en Angleterre. Comme quoi la démocratie bourgeoise n'a été, n'est et ne sera toujours qu'un outil au main des riches et des dirigeants de l'économie. Peu importe le parti qui nous dirigera, ça sera toujours pour nous faire crever un peu plus vite.

Nos camarades de la Nuit(Québec) on écrit un texte au sujet de leur proposition anti-syndicale que vous pouvez lire ici.

Nos camarades du Collectif du 19 juillet (Sherbrooke), on fait un billet sur le congrès des jeunes libéruax, à lire par ici.

L'ASSÉ a elle aussi déjà répliquée sur leur proposition débile de tripler les frais de scolarités, que vous pouvez lire ici...

À quand une bonne vieille grève générale??

samedi, mars 22, 2008

Bilan du Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant

Le Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant (RAME) est né des conséquences
immédiates de la grève générale illimitée de l'hiver 2005. Sa mise à pied
s'est faite lors d'une rencontre du comité Libertad, collectif
anticapitaliste au sens large, au mois de juin 2005. Le but initial était
de regrouper certains anarchistes, tout en s'auto-excluant des divers
courants ''radicaux'' qui prennaient corps suite à la grève. Le RAME était
donc une conclusion de nos analyses et directions politiques suite à la
grève.

Le comité Libertad a lancé un appel à la formation d'un tel réseau lors de
l'été. Il fut globalement bien reçu, et c'est lors de cette période que
fut décidée le nom de l'organisation ainsi que les grandes orientations.
Lors des premières rencontres de fondation, l'optimisme était de mise :
beaucoup de militantEs provenaient de Montréal, mais aussi de Sherbrooke
et de Québec. L'idée de construire un grand réseau national au coeur du
mouvement étudiant prenait forme. Le RAME se voulait être un réseau de
groupes locaux, à l'image du comité Libertad, réseauté entre eux par le
biais de divers comités d'organisation (comité suivi, comité agit-prop) et
chapeauté par des assemblées générales locales et, instance suprême,
l'assemblée nationale. Il est important de souligner politiquement que le
RAME fut la deuxième organisation spécifiquement communiste libertaire à
voir le jour au Québec. Cette affirmation claire d'une tendance anarchiste
fut le fruit de longues discussions, parfois générant certaines
polémiques.

Dans sa première moitié d'existence, le RAME se concentra sur
l'élaboration d'un journal, appelé La Marmite. Celui-ci fut complété et
distribué à l'échelle du Québec, via de nombreux contacts, et même
jusqu'en Colombie-Britannique et en France, où des camarades nous
félicitaient pour cette initiative qu'ils et elles jugeaient inspirante.
Il est à noter qu'historiquement les jeunes anarchistes qui tentent de
s'organiser au sein ou autour du mouvement étudiant en mettant de l'avant
un processus organisationnel défini n'a pas été un franc succès dans les
dernières années, tout du moins sur la durée. Il reste peu, aujourd'hui,
de ''groupes de jeunes libertaires'' spécifiques - peut-être parce que la
plupart des différents groupes, collectifs ou organisations anarchistes
sont elles-mêmes constituées de jeunes.

Les différents groupes qui ont été proches ou ''membres'' du RAME ont été :

- Le comité Libertad (cégep du Vieux-Montréal)
- Le Comité d'Action Politique de l'UQÀM (CAP-UQÀM)
- Le Collectif Anarchiste du Cégep de Sherbrooke (CACS)
- Le Collectif Libertaire pour l'École Buissonnière de Québec (CLEB)
- Le Grassroots Association for Student Power (McGill)
- Le Front de Réflexion et d'Action contre le Capitalisme (FRAC-Maisonneuve)
- Le Groupe d'Action Sociopolitique et Environnementale du cégep de
Trois-Rivières (GASPE)
- Les ÉtudiantEs Libertaires de l'Ouest de Montréal (ELOM)
- Des individus du cégep de St-Laurent
- Des individus de l'Université de Montréal

Tous ces participantEs mis ensemble ont atteint des assemblées générales
nationales qui variaient entre 20 et un peu plus de 40 personnes (ce fut
le cas lors d'une assemblée à Québec). La Marmie ayant été produite, un
comité s'est assurée de sa distribution. Au même moment, l'effort était
constant sur la consolidation du réseau. Les réunions et les assemblées
étaient continuellement ralenties par des questions de structure. Une
combinaison d'indiscipline, de manque de temps et de priorité a fait en
sorte qu'au bout du compte, de sa naissance jusqu'à sa mort, le RAME
n'aura jamais réglé les questions de structure interne. Il est essentiel
de préciser que la plupart des militantEs actifs et actives l'étaient
aussi ailleurs, notamment dans leurs propres associations étudiantes. Un
dédoublement de tâches a rapidement vu le jour et s'est retrouvé être un
problème central au coeur de presque toutes nos discussions. Comment
consolider une organisation anarchiste en milieu étudiant tout en militant
au sein de l'exécutif de l'association étudiante locale ? Cette question
en pose d'autres, et c'est un débat important qui n'a pas été résolu.

Dans le courant de cette période, le RAME a fait un atelier sur
l'éducation à l'Université McGill, pour le compte du GRASPE, en plus
d'être présent dans les quelques manifestations anticapitalistes qui
eurent lieu à pareille date (notamment contre la présence canadienne en
Afghanistan et à plus large échelle contre la guerre impérialiste toujours
en cours). Quelques présences à des entrevues radios communautaires sont
aussi à souligner. Nous avons également mis en place un site web et un
forum d'organisation interne, en plus d'une liste d'envoi qui regroupait
92 personne, ce qui représentait un important bassin de contacts.

Lors de la deuxième moitié d'existence du RAME, c'est à dire à partir de
la toute fin de l'année 2006, deux campagnes furent mises sur pied. Malgré
que le réseau était (et fut toujours) chambranlant, notamment en ce qui
avait attrait à la séparation groupes/individus (réseau de groupes ou
réseau d'individus ?) le RAME plonge tête la première dans une campagne
anti-guerre, et une autre anti-élections, avec les camarades de la
Fédération des Communistes Libertaires du Nord-Est (NEFAC). On peut très
clairement dire que la campagne anti-guerre fut un échec. Le RAME a
participé avec d'autres groupes et collectifs à des actions, mais n'a rien
organisé sur ses propres bases, si ce n'est une action à la Fête des
Neiges de Montréal. Cette action ne fut plus clairement organisée par le
RAME, même si la plupart des militantEs montréalaisEs s'y sont retrouvés,
ainsi que des individus. Nous cherchions alors à entarter la mascotte de
l'armée canadienne présente à la Fête, ainsi qu'à déranger le camp de
l'armée sur les lieux. Ce fut partiellement réussi. Quand aux
participations aux manifestations, il faut quand même dire qu'en terme de
visibilité, le RAME eut un franc succès, surtout grâce à la présence dans
nos rangs du ''couturier révolutionnaire'' et sa fabrication d'une
multitude de drapeaux rouge et noir ainsi que d'une magnifique bannière.

La campagne contre les élections, quand à elle, fut un succès.
L'implication avec nos camarades de la NEFAC en est une résultante
logique, puisque les tâches ont été réparties convenablement, et qu'à
plusieurs personnes motivées, l'effort est là. Le résultat est clair : une
coalition (''Nous On Vote Pas !''), un site web, un journal en commun, de
la propagande, une affiche couleur, des autocollants, beaucoup de pages
dans les médias, des entrevues, une plainte du Directeur Général des
Élections, de nombreux commentaires sur notre adresse e-mail, des
débats...bref, un vrai succès ! Par la suite, la revue francophone de la
NEFAC, Ruptures, donnera une entrevue d'excellente facture avec 4
militantEs du RAME.

Une soirée discussion sur le communisme libertaire fut organisée, et
n'attira qu'une dizaine de personnes. C'est suite à cette campagne que les
choses se sont tout simplement arrêtées. Il y eut peu ou pas de réunions
par la suite, et on sentit rapidement une perte d'intérêt et de motivation
chez les plus actifs et actives. La dernière assemblée générale nationale
eut lieu le 6 mai 2007 au local de l'Organisation Populaire des Droits
Sociaux. La dernière apparation publique du RAME fut lors de l'assemblée
publique des libertaires pour la mouvement de grève étudiante, en août
2007. CertainEs se sont tout bonnement rapprochés de la NEFAC-Montréal
pour en devenir soit sympathisantEs, soit membres. D'autres continuent à
s'impliquer dans différents collectifs et groupes anticapitalistes ou de
justice sociale. CertainEs ont disparus.

Une deuxième Marmite a tout de même été produite par un petit groupe de
personne, sans que l'on puisse dire que celà c'est fait à l'intérieur de
la structure du réseau. Elle a vu le jour à l'automne 2007, et continue à
être distribuée.

Le Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant a été, en définitive, une aventure
intéressante pour ses principaux acteurs et actrices. Malgré l'échec,
l'expérience d'une organisation sur une plus grande échelle s'est fait
ressentir, et si aujourd'hui une plus grande maturité politique a vu le
jour chez plusieurs, c' est une incidence directe de la grève générale
illimitée et de l'expérience du RAME, aussi minime soit-elle. CertainEs
militantEs ont pu faire le choix de leur implication, et il est possible
dorénavant de situer certains débats et certaines analyses avec une
réalité qui nous a été propre. Il est parfois bon de ne pas voir l'échec
là où il semble le plus manifeste.

vendredi, mars 14, 2008

Injonction à l'UQÀM ...

Un communiqué provenant de nos camarades de l'UQÀM en grève.

Suite à l'action étudiante ayant interrompu la Commission des études de l'UQÀM qui cherchait à imposer un arrêt de la grève uqamienne, une injonction a été demandée de la part de l'administration. Cette injonction interdirait entre autres aux membres des associations étudiantes uqamiennes et à toute personne en ayant pris connaissance de manifester à moins de 100 mètres de l'UQÀM et à l'intérieur, d'en bloquer l'accès, d'intimider ou d'y « séquestrer » (sic) tout personnel. De plus, les exécutants et exécutantes ont l'obligation de prendre les mesures pour empêcher que toute forme de contestation de ce type ait lieu. Cette demande vise aussi à ce que toute personne qui contreviendrait à cette ordonnance de la Cour subisse une peine d'emprisonnement maximale d'un an et/ou 50 000 $ d'amende maximale.

Il est important de comprendre que l'injonction n'a pas encore été ordonnée par le juge qui se prononcera lundi à ce sujet. Cependant, de façon provisoire, ces mesures s'appliquent jusqu'à lundi. Il est donc déconseillé de contester ouvertement la présente injonction tant que celle-ci n'aura pas été précisée.

Tous les appuis, soutiens et manifestations de solidarité sont appréciés de la part des organisations, pour autant qu'elles respectent ce qui précède.

Solidairement,

Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM)
Association facultaire étudiante des lettres, langues et communications (AFELLC-UQÀM)
Association facultaire étudiante des arts (AFEA-UQÀM)
Association étudiante du module science politique (AEMSP-UQÀM)

jeudi, mars 13, 2008

Situation critique à l'UQAM !

Aujourd'hui, alors que deux associations facultaires (AFESH et AFEA) et d'autres modules sont en grève à l'UQAM, l'administration de cette université prévoit anéantir le droit de grève des étudiant-e-s. En effet, jeudi matin se tiendra une réunion de la commission des études qui visera à adopter des mesures drastiques, forçant ainsi la reprise des cours.

Voici un extrait des résolutions à l'ordre du jour :

ÉTAT DE LA QUESTION : (suite)

" La deuxième partie de la résolution réaffirme le principe que les cours et les activités de formation se donnent malgré le mouvement de grève des étudiantes et étudiants et que les membres de la communauté universitaire sont tenus d'agir en conséquence. "

" Le troisième point de forme demande que les professeures, professeurs et les chargées de cours, chargés de cours se présentent en classe et donnent les cours ou autres activités de formation prévus à toutes les étudiantes présentes, tous les étudiants présents, et ce, dès le vendredi 14 mars."

Concrètement, cela signifie que les étudiantes et étudiants qui ne participent pas au cours et qui n'effectuent pas les examens et les travaux requis s'exposent à subir un échec.

Avis du recteur

L'application de ces mesures commande la mise en oeuvre de moyens conséquents : séance d'information pour les enseignants, organisation de plages horaires supplémentaires pour les cours, renforcement de dispositif de prévention et de sécurité pour assurer un climat paisible pendant la tenue des cours.

Ce projet de résolution a pour but de sauver le trimestre d'hiver 2008 au bénéfice des étudiantes et étudiants qui désirent suivre et réussir leurs cours. Il réaffirme également les normes académiques qui doivent présider à toute forme de récupération de cours et d'évaluation des apprentissages. Les associations étudiantes n'ont aucunement le droit d'empêcher la tenue des cours et l'Université est justifiée d'agir en fonction d'un objectif de continuité de ses activité de formation.


Ceci est une attaque formelle à la reconnaissance des associations étudiantes et à la souveraineté des assemblées générales émanant de celles-ci. Face à ces mesures , les étudiant-e-s se mobilisent :

Jeudi 13 mars :
Action de perturbation à 9h45, rassemblement devant l'AFESH
Manifestation à 14h30, rassemblement au carré Berri

mardi, mars 11, 2008

Science Humaines-UQAM toujours en grève



Montréal, 10 mars – Réuni-e-s en assemblée générale, les étudiantes et les étudiants en sciences humaines de l’UQAM ont choisi de reconduire la grève générale illimitée pour lutter contre le plan de redressement, déposé mardi dernier par le conseil d’administration de l’UQAM, et pour un réinvestissement en éducation. C’est 62,3 % des membres présents et présentes qui ont voté en faveur de la poursuite de la grève.

En grève depuis plus de quatre semaines, l’AFESH a été rejointe par l’association étudiante de science politique, celle d’art visuel et celle d’étude littéraire. Au courant de la semaine, ce sont trois autres associations étudiantes facultaires qui tiendront des assemblées générales de grève. « L’administration nous disait d’attendre le dépôt du plan de redressement avant de s’y opposer. Maintenant que le plan de redressement a été déposé, on réalise que la situation est encore pire qu’on ne le craignait ! », s’exclame Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l’AFESH-UQAM.

Les étudiants et étudiantes de sciences humaines lancent un message à l’administration de l’UQAM, mais aussi au gouvernement libéral. « Au lieu de se battre pour obtenir un réel réinvestissement en éducation, l’administration continue de se plier aux moindres demandes du gouvernement. Non seulement le plan de redressement nuit à la mission éducative de l’UQAM, mais en plus il ne sert strictement à rien, car le gouvernement refuse de financer adéquatement notre université », explique Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l’AFESH-UQAM.

Suite à cette assemblée générale, plusieurs centaines de grévistes ont envahi les rues du centre-ville pour manifester leur mécontentement face au plan de redressement de l’UQAM. De nombreuses manifestations et actions sont prévues tout au long de la semaine.

30-

Renseignements :

Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes de l’AFESH-UQAM, 514-435-9372

Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination de l’AFESH-UQAM, 514-987-3000 poste 2633

vendredi, février 08, 2008

Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!

Un communiqué de l'ASSÉ
Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!

Montréal, le 8 février 2008 – L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tient aujourd'hui un rassemblement visant à dénoncer le copinage du Conseil du patronat (CPQ) et du gouvernement québécois. Le Conseil régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM) tient ainsi à promouvoir l'idée de gratuité de l'éducation post-secondaire et des autres services sociaux, en exigeant un réinvestissement public en la matière. Cette action s'inscrit dans le cadre ses semaines de perturbation politique organisées par l'association étudiante nationale, alors qu'une première association étudiante a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain.

Le CRAM tient aujourd'hui une manifestation pour dénoncer le copinage de la classe politique et de l'élite économique lors du « déjeuner-causerie » du Conseil du patronat du Québec (CPQ). En participant à cet événement, le gouvernement, par le biais du ministère du Travail, nous démontre qu'il préfère rendre des comptes aux soi-disant « créateurs de richesse » plutôt que de s'asseoir avec les mouvements sociaux pour trouver une réelle issue à la misère économique et sociale que connait le Québec. « Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas suffisamment riches pour donner notre avis que nous allons les laisser décider en notre nom » explique Mathieu Melançon, porte-parole du comité organisateur du CRAM.

Contre le démantèlement sauvage du système public d'éducation et des autres services sociaux, le rassemblement d'aujourd'hui vise à obtenir une gratuité scolaire complète et universelle de l'éducation et de l'ensemble des services sociaux, ainsi qu'un réinvestissement public conséquent dans ceux-ci. Cette action dénonce non seulement la mainmise d'une élite politico-économique sur nos vies, mais aussi la loi 43 et les diverses mesures répressives adoptées par le gouvernement à l'égard des travailleurs et travailleuses et étudiants et étudiantes. L'ASSÉ revendique une amélioration de la qualité des ressources et services en éducation post-secondaire libre de l'emprise du privé, ainsi que l'établissement d'un système de garde public adapté à la condition étudiante.

Cette action s'inscrit dans le cadre des semaines de perturbation politique de l'ASSÉ. Dans la poursuite de l'escalade des moyens de pression, l'association étudiante nationale prend les moyens nécessaires pour faire entendre ses revendications. « Nous tenons à perturber cet ordre social qui roule au mépris d'une masse de gens appauvris, au profit d'une élite sans scrupules. Il est plus que temps de construire une véritable société démocratique. » précise Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l'ASSÉ. À ce titre, une manifestation est prévue le 13 février prochain, à Sherbrooke. Alors que le Congrès des 16 et 17 février permettra aux associations étudiantes locales de faire le point sur la campagne de grève générale illimitée, l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM) a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain. Une manifestation aura aussi lieu le 21 février prochain, à Québec.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Porte-parole :
- Mathieu Melançon, délégué aux affaires internes de la Société Générale des Étudiants et Étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM), (514) 806-3684
- Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM, (514) 918-8716 Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.

Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

jeudi, janvier 10, 2008

Vers une grève illimitée?

Montréal, le 10 janvier 2008 - L’Association Facultaire Étudiante des Sciences Humaines de l’UQAM (AFESH-UQAM), l’Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED), l’Association facultaire étudiante des arts (AFÉA), l’Association facultaire étudiante des langues et communications (AFELLC), l’Association étudiante du secteur des sciences (AESS) et l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP) et l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tiennent aujourd’hui une conférence de presse pour dénoncer les effets néfastes du sous-financement public des institutions d’enseignement postsecondaire au Québec. Exemple patent s’il en est un, l’UQAM est au bord de la faillite et seul un réinvestissement massif de l’État québécois pourra réchapper cette université.
Les associations étudiantes participantes dénoncent le désengagement de l’État dans la crise financière qui secoue l’UQAM. Même sans la dérive immobilière, cette dernière accumulerait, d’année en année, d’importants déficits. « Le gouvernement se cache derrière les erreurs de gestion du Conseil d’administration, de la direction de l’UQAM et des malversations du directeur des investissements de l’époque, M. Nicolas Buono, pour nier ses responsabilités dans ce dossier. », Étienne Guérette, porte-parole de l’AFESH.
Présentement, le gouvernement oblige l’UQAM à appliquer un plan de redressement qui comporte plusieurs mesures ayant un effet néfaste tant sur l’accessibilité que sur la qualité de l’éducation. Parmi les mesures imposées, notons un gel de l’embauche des professeur-e-s pendant au moins quatre ans, une dégradation des conditions de travail, une augmentation significative des frais afférents et une réorganisation académique qui entraînera la fermeture de cours et de programmes jugés non rentables.
Plusieurs associations étudiantes de l’UQAM ont déjà prévu des assemblées générales de grève pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il réinvestisse massivement dans le réseau de l’éducation. « Il n’est pas question de rester les bras croisés alors que nous subissons des attaques de la part du gouvernement et de la direction de l’UQAM. L’État québécois force l’administration à faire des économies de bouts de chandelles alors qu’il est le seul à pouvoir régler la situation de l’UQAM » Marie-Eve Ruel, porte-parole de l’ASSÉ.
Les associations étudiantes participantes réclament l’annulation de la dette liée au Complexe des sciences Pierre-Dansereau et un réinvestissement public qui devra minimalement résorber les déficits de l’UQAM, mais aussi de l’ensemble des établissements d’enseignement postsecondaire au Québec.
Rappelons qu’à l’automne dernier cinq des sept associations étudiantes de l’UQAM, représentant près de 20 000 étudiants et étudiantes, ont fait la grève pendant au moins une semaine pour s’opposer au plan de redressement et revendiquer l’annulation de la dette de l’UQAM. De plus, environ 60 000 étudiants et étudiantes provenant de 38 associations étudiantes à travers le Québec ont tenu une journée de grève le 15 novembre dernier pour réclamer un réinvestissement massif de l’État québécois afin de financer une éducation gratuite, publique et de qualité.
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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications, ASSÉ ; (514) 835-2444 Porte-parole nationale : Marie-Eve Ruel Porte-parole locaux : Étienne Guérette, AFESH-UQÀM ; Guillaume Potvin, AFÉA-UQÀM Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Source

lundi, novembre 19, 2007

Bilan sur les mandats de grève reconductibles à l'UQÀM.

Il y'avait 3 assemblées de reconduction de grève à l'UQÀM aujourd'hui soit l'AFEA ( arts et lettres), l'AFELLC (lettres, langues et communications) et l'AFESH (sciences humaines) (voir ici). La proposition de reconduire la grève pour l'AFEA aurait été battue à forte majorité mais les étudiantEs auraient voté une levée de cours pour jeudi après-midi afin de participer à la manif.
L'
AFELLC et l'AFESH auraient aussi voté contre la reconduction. Les chiffres seront disponibles sous peu. Est ce la fin de la mobilisation à l'UQÀM?