"13 reasons why" est la série qui crée le buzz actuellement. Une série pour adolescents comme on en voit souvent, sauf que celle-ci traite d'un sujet qu'on ne peut plus mettre de côté: le harcèlement scolaire.
Les politiques antiterroristes post 11 septembre 2001ont suscité l'idée d'un nécessaire renouvellement des dispositifs sécuritaires. Les réformes juridiques et administratives se sont répandues sur la planète comme une traînée de poudre: le 26 octobre 2001, les États-Unis adoptaient le Patriot Act, tandis que le même mois, le Anti-terrorism, Crime and Security Act voyait le jour en Angleterre...
L' "État Islamique" revendique l'attentat des Champs Élysées presque directement après l'attaque. Même avec un abonnement free 4G illimité, la connexion n'est pas terrible à Paris... Comment font alors ces "barbares illettrés du désert syrien" pour avoir une telle omniscience et un arsenal médiatique digne de CNN?
Il est temps de s'intéresser objectivement aux mécanismes derrière les revendications présumées de l' État islamique". Ces revendications passent pour la plupart par la chaîne de propagande de l'EI, "A'maq", créée par des anti-Assad (rebelles modérés, dans le jargon médiatique occidental) et basée initialement (toujours?) et principalement à Alep... Curieux, non?
Le débat politique français s'enlise de temps en temps dans la question de la colonisation. Disons-le une bonne fois pour toute: en tant qu'ex-colonisés, nous n'avons rien à faire des excuses ni des réparations. Nous voulons parler de croissance, d'innovation et de droits de l'homme (et de la femme). En 2017, les jeunes Marocains meurent sous l'effet des psychotropes et du désespoir. De ce côté-ci de la Méditerranée, personne ne se souvient plus de la colonisation. Nous avons d'autres chats à fouetter. Si on veut nous rendre service, qu'on nous aide à lutter contre notre meilleur ennemi, c'est-à-dire nous-mêmes.
La France va connaitre une élection assez révolutionnaire comme elle les aime, la suite risque de l'être encore plus!
Par les temps qui courent, plusieurs gouvernements considèrent que la confiscation de l'argent de leurs administrés est une alternative pour le sauvetage des grandes banques en cas de faillite et pour financer leurs budgets. De fait aucune démocratie ne protège ses citoyens d'un tel risque.
C'est ce qu'on appelle dans le jargon financier: le "Bail-In", i.e., le sauvetage d'une banque en mettant les déposants à contribution.
Voici quelques éléments de base, totalement indispensables pour éviter l'endormissement des sentiments dans son couple
Hausse inquiétante des températures, périodes de sécheresse prolongées, inondations à répétition, chute libre des rendements agricoles, baisse des denrées alimentaires, montée continue du niveau de la mer, dégradation des fonds marins, accès à l'eau de plus en plus limité... L'année 2016 a été la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés contemporains en 1880 et ce phénomène a engendré de nombreuses conséquences catastrophiques à échelle planétaire. Mauvaise nouvelle pour tous: cette situation n'est pas près de changer.
Selon un récent rapport publié par l'Organisation des Nations unies, cette tendance devrait même s'aggraver dans les prochaines années et ce à un rythme effréné. Dans cette même étude, l'ONU pointe du doigt les premières victimes directes du changement climatique: la population africaine.
ÉCONOMIE - Jusqu'en 2010, la corruption du secteur public en Slovaquie était un problème majeur, spécialement dans la passation des marchés publics. En Janvier 2011, la Slovaquie a adopté de nouvelles lois rendant obligatoire la publication en ligne de tous documents d'achats (contrats, devis et reçus) avant tout paiement au fournisseur. Cette réforme a contribué à l'amélioration des comptes publics, à réduire drastiquement la corruption et à l'amélioration du climat des affaires. Quelles leçons pour le Maroc?
La plupart du temps, nous préférons nous persuader que le défi auquel nous sommes confrontés est insurmontable. Ça rend ainsi les choses plus simples, mais, surtout, ça nous déresponsabilise et nous déculpabilise.
POLITIQUE - Cela coule de source. La sollicitude que le roi témoigne aux Marocains installés à l'étranger (MRE) est réelle et indiscutable. Personne n'en doute. Aussi, lorsque les premiers mots du ministre chargé de la gestion des affaires MRE rappellent cette évidence, il fait du La Palisse (1470-1525). Le rapport qui lie les MRE à la mère-patrie et à leur souverain n'a besoin ni de structure ni d'intermédiaire, fusse un ministre délégué pour se consolider et se perpétuer.
En revanche, d'un point de vue de la communication et des messages envoyés suite à sa mise en liberté surveillée, on peut se demander si le chanteur et son entourage ne font pas une erreur. Plutôt que de consacrer du temps, de l'énergie et sans doute de l'argent à orchestrer le partage de photos et d'une vidéo qui fait paraître le chanteur froid et sans cœur, il aurait peut-être mieux valu dans une discrétion (plus ou moins totale), aller à la rencontre d'associations de femmes violées, ou de femmes battues, ou pourquoi pas encore s'exprimer pour indiquer que l'alcool et les stupéfiants ne sont pas un exemple à suivre pour la jeunesse (une source proche de l'enquête indique en effet que Saad Lamjarred aurait été sous l'emprise d'alcool et de cocaïne le soir des faits présumés).
La Tunisie étant à la croisée de sa destinée, elle se doit d'exiger le soutien qu'elle mérite de son plus intime partenaire pour sauver son exception menacée par de faux patriotes qui cherchent à la détourner de la fatalité de son adhésion de l'Europe dont elle dépend déjà, mais à son détriment.
Je suis préoccupée de l'effet que toute cette impression de «réalité botoxée» peut avoir sur nous, simples mortels dont le quotidien à trop souvent plus à voir avec un bordel sans nom qu'avec cette image de perfection idéalisée qu'on veut ici nous vendre comme étant la normalité.
Je crois indispensable de dire qui je suis et d'où je viens. Père, intellectuel de gauche, pendant les années de plomb, parfaitement bilingue, et mère enseignante, férue de littérature arabe, j'ai fait toute ma scolarité dans les écoles et universités françaises. Je ne dénigrerai pas l'apport culturel de la France qui fait partie de mon univers, de mon imaginaire au même titre que mon Maroc arabe, amazigh, hébraïque, divers et heureux dans cette diversité, ou que, mondialisation oblige, les cultures d'ailleurs, africaines, maghrébines, américaines du nord et du sud et asiatiques.
Ah! Avril! Le printemps est là, le ciel est bleu, l'herbe pousse. On sort les lunettes de soleil et on envahit les terrasses des cafés telles de petites tumeurs inextirpables. On sort les petites sandales, les chemisiers et les antihistaminiques, et si vous êtes étudiant en médecine, sortez tout de suite de votre délire car ces petits plaisirs devront attendre.
Je vois s'enfuir ma jeunesse sans pouvoir être une personne libre. Mon enfance et mon adolescence s'étaient déroulées sous la dictature familiale, ma jeunesse commence sous la dictature encore plus implacable de la société et de l'État. Dans mon pays, je n'ai jamais été un véritable être humain au plein sens du terme.
Et qu'est-ce que la dignité, sinon le droit d'avoir des rêves et ambitions au-delà de tout déterminisme social? Qu'est-ce que la dignité sinon la possibilité pour tout Tunisien de devenir médecin, ministre ou avocat sans que son père ou sa mère ne le soit? Qu'est-ce que la dignité sinon une école et un Etat consacrant la méritocratie et préservant l'ascenseur social?
Ce dimanche 16 avril, les Turcs, appelés à se prononcer par référendum, ont donc voté en faveur du projet de réforme constitutionnelle donnant des pouvoirs accrus au Président Erdogan. L'homme fort d'Ankara semble donc en passe de réussir son pari en réunissant environ 51,3% des suffrages exprimés sur sa proposition qui concentre un peu plus les pouvoirs en une seule main - la sienne: en supprimant le poste du premier ministre, en se donnant le pouvoir de nommer la majorité des juges de la Cour constitutionnelle et ceux du Haut Conseil de la Magistrature, en rendant quasiment impossible sa propre destitution, Erdogan supprime les dernières traces de séparation des pouvoirs au sein des institutions turques, assure sa mainmise sur le pays jusqu'en 2019, voire 2029, et éloigne définitivement la Turquie du club des démocraties.