Message haineux de nature pornographique envoyé aux étudiants de l’Université de Moncton
Un message haineux contenant un lien vers une vidéo de nature pornographique a été envoyé tard samedi soir à une grande partie des membres de la communauté étudiante de l'Université de Moncton.
Plusieurs étudiants de l’Université de Moncton ont confirmé à Radio-Canada avoir reçu le courriel en question. Le message a été envoyé tard samedi soir, vers 23 h 30, au moyen de la liste de diffusion des étudiants de la Direction générale des technologies (DGT) de l’Université de Moncton.
La Fédération des étudiants de l’Université de Moncton (FEECUM) affirme qu’une étudiante de l’institution est la cible de cet envoi massif.
Radio-Canada n’a toutefois pas été en mesure de confirmer que le courriel vise bel et bien une étudiante de l’Université de Moncton.
De son côté, l’Université de Moncton refuse de confirmer l’information.
« Un individu a utilisé les comptes courriel de la communauté universitaire pour distribuer un message et une image à caractère sexuel. Nous condamnons un tel geste », se contente de répondre le directeur des communications, affaires publiques et marketing, Marc Angers.
Selon lui, le message et l’image ont été effacés des courriels par la DGT.
« Un message de sensibilisation va être envoyé aux membres de la communauté universitaire du campus de Moncton leur demandant de ne pas ouvrir d’autres courriels de cette nature », ajoute M. Angers.
Des propos haineux
Radio-Canada a obtenu la capture d’écran du courriel en question. Écrit dans un français approximatif, il comportait des propos vulgaires et haineux. En plus du lien vers une vidéo à caractère pornographique, le courriel renvoyait vers le profil Facebook d’une jeune femme.
La présidente de la FEECUM, Roxann Guérette, affiche sa consternation à la suite de ce geste. « On est dégoûté qu’il y ait du harcèlement sexuel de cette ampleur-là sur le campus. On veut faire une campagne de sensibilisation. Et on espère que la Direction générale des technologies (DGT) va augmenter sa sécurité parce que c’est la deuxième fois cette année qu’ils se font hacker », déclare-t-elle.
D’autres sources confirment que la DGT a déjà subi de tels cas d'intrusion.