Université Laval : une entente sur les soins à dispenser aux singes durant la grève
Le Syndicat des employés de l'Université Laval (SEUL) et la direction de l'établissement se sont entendus sur les soins à donner à une vingtaine de singes durant le conflit de travail qui les oppose. Les journées de grève menaçaient des travaux de recherche sur la maladie de Parkinson.
L'entente prévoit que les mêmes employés continuent de s'occuper de la vingtaine de primates durant la grève. Les primates seraient particulièrement sensibles aux changements et aux nouvelles personnes désignées pour leur prodiguer les soins.
« Le personnel que nous représentons va s'occuper de ces singes-là, mais uniquement pour les nourrir et les médicamenter et non pas pour poursuivre un protocole de recherche », précise le conseiller syndical Éric-Yan Zubrzycki.
Une seule exception touche le protocole de recherche en cours sur la maladie de Parkinson, qui pourra se poursuivre malgré le conflit.
« Au moment où le personnel fera l'entretien, la chercheure pourra prendre les données et changer les batteries sur les puces intracrâniennes », explique M. Zubrzycki.
L'Université avait obtenu une ordonnance du tribunal, la semaine dernière, pour éviter de compromettre la recherche. Cette fois, la direction et le Syndicat se sont entendus à l'amiable pour combler les besoins essentiels des singes. Quelque 2800 protocoles de recherche sont en cours à l'Université Laval.
Les 1900 employés de soutien de l'Université Laval poursuivent leurs moyens de pression aujourd'hui avec une troisième journée de grève cette semaine.