Salle de presse

Kickstarter est une plateforme de financement participatif qui accueille des projets créatifs dans de nombreux domaines : cinéma, jeux, musique, art, design, technologie, etc. Originaux, ambitieux et innovants, les projets Kickstarter voient le jour grâce au soutien des contributeurs.

Kickstarter a retenu votre attention ?
Retrouvez ici toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur nous.

press@kickstarter.com
Depuis le 28 avril 2009, notre premier jour, près de 12 millions de personnes se sont engagées à hauteur de 2,9 milliards $ et 119 947 projets ont été intégralement financés.
Toutes nos statistiques

Les fondamentaux

  • Comment ça marche ?

    Des milliers de projets créatifs sont en cours de financement sur Kickstarter. Les réalisateurs, musiciens, artistes et designers que vous découvrez sur Kickstarter contrôlent leurs projets et structurent leur idée de façon indépendante. Ils en sont entièrement responsables. Nos créateurs passent des semaines à élaborer leurs pages de projet, à tourner des vidéos et à imaginer des récompenses originales pour leurs contributeurs. Quand un projet est prêt, son créateur le lance sur Kickstarter et partage son idée au sein de sa communauté.

    Le créateur définit son objectif de financement et la durée de sa campagne. Les personnes qui sont séduites par l'idée du créateur s'engagent à verser un certain montant pour soutenir le projet. Si l'objectif de financement est atteint, les cartes bancaires des contributeurs sont débitées en fin de campagne. Si le projet tourne court, personne ne paie. Sur Kickstarter, le financement fonctionne sur le principe du « tout ou rien ».

  • Pourquoi les contributeurs soutiennent-ils des projets ?

    De nombreux contributeurs se mobilisent autour du projet d'un ami. D'autres veulent encourager un artiste qu'ils suivent depuis longtemps. Beaucoup s'intéressent à de nouveaux produits. D'autres encore se laissent tenter par les récompenses proposées : un exemplaire du produit, une édition limitée ou une expérience particulière associée au projet.

    Soutenir un projet, c'est bien plus que verser des fonds à quelqu'un. Les contributeurs permettent aux créateurs de réaliser quelque chose qui leur tient à cœur.

  • Les contributeurs détiennent-ils des actions ou une participation financière dans les projets qu'ils financent ?

    Non. Les créateurs restent propriétaires à 100 % de leur travail. Il leur est notamment interdit de proposer des instruments financiers ou des retours sur investissement, ou encore de solliciter des prêts sur Kickstarter.

    Certains projets financés sur Kickstarter finissent par rapporter de l'argent plus tard, mais les contributeurs soutiennent les projets qui les intéressent pour les aider à voir le jour, pas pour gagner de l'argent.

  • Puis-je utiliser Kickstarter pour financer tout ce que je veux ?

    Nous accueillons des projets créatifs des catégories suivantes : Art, BD, Artisanat, Danse, Design, Mode, Cinéma et vidéo, Gastronomie, Jeux, Journalisme, Musique, Photographie, Édition, Technologie et Théâtre.

    Kickstarter n'accueille que des projets. Un projet comprend un objectif clair, comme la création d'un album, d'un livre ou d'une œuvre d'art. Il a aussi une fin et un résultat tangible.

    Kickstarter n'autorise pas les levées de fonds caritatives ou les incitations financières. Pour plus de détails, consultez la page Nos règles.

  • Qui est responsable de mener à bien un projet comme promis ?

    Chaque créateur est responsable de son projet. Kickstarter ne s'implique pas dans le développement des projets.

    Kickstarter ne garantit pas les projets et ne se renseigne pas sur la capacité d'un créateur à mener à bien son projet. Ce sont les créateurs qui décident de la validité et de la viabilité d'un projet en choisissant de le financer.

  • D'où viennent les revenus de Kickstarter ?

    Si un projet est intégralement financé, les frais de Kickstarter s'élèvent à 5 % des fonds collectés. Tous les engagements sont traités de façon sécurisée par le biais d'une société de traitement des paiements tierce. Les frais de traitement des paiements sont de l'ordre de 3 à 5 %. Voir le détail des frais.

    Si le projet n'atteint pas son objectif de financement, il n'y a pas de frais.

D'autres questions ? Consultez notre FAQ !

Notre histoire,
racontée par Perry Chen, fondateur.
« J'habitais à La Nouvelle-Orléans à la fin de l'année 2001. Je voulais faire venir deux DJ pour un concert du Jazz Fest de 2002. J'avais trouvé un endroit cool et j'avais contacté leur manager, mais à la fin, tout est tombé à l'eau par manque de fonds. »

Le fait que le public potentiel de ce groupe n'a pas eu son mot à dire dans cette décision m'a contrarié. Je me disais : « Et si le public de ce groupe pouvait aller sur un site et s'engager à acheter des places de spectacle ? S'ils sont suffisamment nombreux, le spectacle a lieu, et sinon, la transaction tombe à l'eau... »

Cette idée m'a paru géniale, mais à l'époque, j'étais musicien. Les start-ups ne m'intéressaient pas. Et pourtant, j'ai continué à y réfléchir de plus en plus au cours des années qui ont suivi. En 2005, je suis revenu à New York, sachant que j'aurais plus d'opportunités ici.

Une fois réinstallé à New York, j'ai commencé à m'attaquer à la suite : qui pourrait construire le site Web ? Combien ça coûterait ? Comment financer tout ça ? J'ai parlé à pas mal de monde et j'ai appris beaucoup de choses. J'ai passé des jours sur mes plans.

J'ai rencontré Yancey Strickler en 2005, à l’automne. Nous sommes rapidement devenus amis. Yancey m'a aidé à trouver des idées. On a acheté un tableau blanc pour dessiner nos rêves. J'ai convaincu quelques amis de nous donner un peu d'argent, j'ai réalisé la première maquette du design du site Web. On avait clairement besoin d'aide.

Un an plus tard, j'ai rencontré Charles Adler. C'est un ami qui nous a présentés. Le lendemain, il est passé chez moi et nous avons commencé à travailler ensemble presque tous les jours. Après des mois et des mois de collaboration, nous avions enfin la structure de base et les spécifications du site.

Mais aucun de nous ne savait coder. Nous avons connu quelques faux départs en matière d'embauche et il ne s'est pas passé grand-chose pendant plusieurs mois. Charles a déménagé à San Francisco pour travailler en freelance à temps partiel. Yancey était toujours salarié. Nous avions toujours l'argent de nos amis, mais rien n'avançait. C'était épuisant sur le plan émotionnel.

C'est pendant l'été 2008 que les choses ont recommencé à bouger. On m'a présenté Andy Baio, qui, bien qu'habitant à Portland, a rejoint notre équipe en tant que conseiller. Peu après, Charles et Andy ont enfin dégoté des développeurs, dont Lance Ivy à Walla Walla, dans l'état de Washington. Nous étions une équipe éclatée, qui vivait grâce à Skype et aux e-mails (Charles avait redéménagé, cette fois à Chicago), mais nous étions enfin en train de construire quelque chose... en pleine crise économique.

Kickstarter a vu le jour le 28 avril 2009. Enfin ! On en a parlé à un maximum d'amis et Andy l'a annoncé sur son blog, Waxy.org. Les projets ont commencé à arriver et Yancey s'est démené pour répondre à tous les messages des créateurs qui utilisaient (ou voulaient utiliser) Kickstarter. C'était incroyable. Vous ne pouvez pas imaginer l'état d'excitation.

Beaucoup de projets ont marqué nos premières heures : Designing Obama, Robin Writes a Book et Mysterious Letters ont été des jalons importants. Les réalisateurs de films se sont vite sentis à l'aise dans notre modèle. Les contributeurs ont commencé à soutenir plus d'un projet. On a vécu des moments palpitants. Ensuite, le bureau. En janvier 2010, neuf mois après notre lancement, on a emménagé dans un ancien immeuble du Lower East Side de Manhattan, avec nos deux nouvelles recrues, Cassie Marketos et Fred Benenson.

Mais bien avant tout ça, trois semaines après le démarrage de Kickstarter, une jeune auteur-compositeur-chanteuse d'Athens, en Géorgie, a lancé un projet pour financer son album, Allison Weiss was Right All Along. Allison a utilisé Kickstarter d'une façon qui correspondait exactement à notre vision. Elle a financé son album en un jour à peine. Elle a chatté sur Skype avec le contributeur qui lui a permis d'atteindre son objectif, puis elle a publié la conversation. C'est à ce moment-là que Kickstarter a réellement commencé à exister. »

Perry Chen

Charles Adler

Charles Adler est cofondateur de Kickstarter. Responsable design jusqu'à l'automne 2013, il a maintenant un rôle de consultant. Avant Kickstarter, Charles a cofondé la publication d'art en ligne Subsystence ainsi que Source-ID, un studio de design interactif indépendant.

Perry Chen

Perry Chen est le créateur et le président de Kickstarter. Il en a été le PDG jusqu'en 2013. Musicien, il a grandi à New York et vécu à
La Nouvelle-Orléans pendant huit ans. C'est là qu'il a eu l'idée de Kickstarter. Il a également cofondé la galerie Southfirst à Brooklyn en 2001.

Yancey Strickler

Yancey Strickler est cofondateur et PDG actuel de Kickstarter, après avoir été Responsable communauté et Responsable communication. Avant Kickstarter, Yancey était journaliste musical. Il écrivait pour The Village Voice, New York Magazine, Pitchfork et d'autres publications.

« Kickstarter est une plateforme incroyable, non seulement pour le financement de projets, mais aussi pour les rencontres créatives, la confiance en soi et la motivation d'un créateur, sans oublier l'espace public qu'elle nous propose pour présenter quelque chose qui nous passionne. »
— Yasmin Khan

Les grands moments

Six films financés sur Kickstarter ont été nominés aux Academy Awards (l'un d'eux, Inocente, a remporté un Oscar en 2013). Des albums financés sur Kickstarter se sont retrouvés en haut des hit-parades et ont remporté des Grammy Awards. Plusieurs légendes de la musique ont retrouvé leur liberté créative. Le MoMA, la Whitney Biennial, le Kennedy Center, le Walker Art Center, le Smithsonian et l'American Folk Art Museum ont accueilli des œuvres d'art financées sur Kickstarter. Nous avons vu des bandes dessinées nominées aux Eisner Awards, des spectacles de danse présentés par la Martha Graham Dance Company, des inventions adoptées par des géants des nouvelles technologies et au moins une douzaine d'objets envoyés dans l'espace. Un projet a même remporté l'impossible prix Sikorsky, un défi lancé par l'American Helicopter Society il y a plus de trente ans.

Petits ou grands, salués par la presse ou appartenant à un grand mouvement de petits projets personnels, les projets Kickstarter dessinent la culture de demain.