POLITIQUE - François Fillon a peut-être de la chance d'être Français... Depuis le 25 janvier, l'ex-premier ministre est malmené par une succession exceptionnelle de révélations sur l'emploi présumé fictif de sa femme en tant qu'attachée parlementaire ou encore sur de possibles conflits d'intérêts liés aux anciens clients de sa société de conseil.
Malgré tout, le candidat désigné à la primaire de la droite et du centre est toujours en selle pour la présidentielle. Mais serait-ce le cas dans d'autres pays où le début d'une enquête ou des révélations de journalistes, le tout parfois sur des faits de moindre importance que le "Penelope Gate", poussent les politiques à la démission ou à des excuses publiques sans réserves ?
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, il semble que d'autres pays soient beaucoup plus sévères envers les hommes et femmes politiques touchés par des révélations gênantes. Dernier en date, le socialiste belge Paul Furlan qui a démissionné le 26 janvier suite à un scandale... d'emplois fictifs.
Au cours des derniers jours, de nombreux journalistes et éditorialistes étrangers ont d'ailleurs exprimé leur étonnement de ne pas voir François Fillon renoncer à sa candidature. "Je suis surpris qu'il continue. Dans les pays scandinaves, il aurait arrêté il y a plus d'une semaine, à cause de la pression médiatique et de celle de son propre parti politique", a déclaré au Courrier international le journaliste suédois Corentin Pennarguear.
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