Yémen

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République du Yémen

‫ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﯾّﺔ اليمنية
Al-Jumhuriyah al-Yamaniyah (ar)

Drapeau
Drapeau du Yémen.
Blason
Armoiries du Yémen.
Description de l'image Yemen (orthographic projection).svg.
Devise nationale Allah, al Watan, al Thaoura
(Allah, la patrie, la révolution)
Hymne national République unie
Administration
Forme de l'État République (gouvernements en concurrence)
Président de la République Abd Rabbo Mansour Hadi (Aden)
Vice-président de la République Ali Mohsen al-Ahmar (Aden)
Premier ministre Ahmed ben Dagher (Aden)
Président du Conseil politique suprême Saleh Ali al-Sammad (Sanaa)
Premier ministre Abdel Aziz ben Habtour (Sanaa)
Langues officielles Arabe
Capitale De jure : Sanaa
De facto :
* Sanaa (gouvernement houthi)
* Aden (gouvernement de Hadi)[1]

15°21'18"N 44°12'25.2"E

Géographie
Plus grande ville Sanaa
Superficie totale 527 968[2] km2
(classé 49e '"`UNIQ--nowiki-0000000D-QINU`"'2'"`UNIQ--nowiki-0000000E-QINU`"'e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC +3
Histoire
Indépendance Réunification
Date
Démographie
Gentilé Yéménite
Population totale (est. juillet 2014) 26 052 966[2] hab.
(classé 49e '"`UNIQ--nowiki-0000002E-QINU`"'2'"`UNIQ--nowiki-0000002F-QINU`"'e)
Densité 40 hab./km2
Économie
Monnaie Rial yéménite (YER​)
Divers
Code ISO 3166-1 YEM, YE​
Domaine Internet .ye
Indicatif téléphonique +967

Le Yémen, en forme longue la République du Yémen (arabe al-Yaman, اليَمَن et Al-Jumhuriyah al-Yamaniyah, ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﯾّﺔ اليمنية), est un pays arabe situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie. Il possède une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite au nord et avec Oman au nord-est, et une frontière maritime avec Djibouti et l'Érythrée a l'Ouest et la Somalie au sud. Il présente une importante façade maritime sur le golfe d’Aden, une moindre sur la mer Rouge, et contrôle avec Djibouti le détroit de Bab-el-Mandeb qui mène vers le canal de Suez. Sa capitale, Sanaa, se situe à l'ouest du pays, et son principal port est Aden.

Dans l'antiquité, le Yémen est un territoire du Royaume de Saba. L’actuelle nation yéménite est née en 1990 de la réunion de la République démocratique et populaire du Yémen (Yémen du Sud) et de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord). L'histoire du pays est marquée par une forte instabilité politique, qui perdure encore de nos jours.

Le Yémen se classe 154e sur 187 pays à l'indice de développement humain de l'ONU en 2014.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Yemen signifie en arabe « la droite ». En effet, les anciens sémites avaient pris l'habitude de s'orienter en regardant le soleil levant, c'est-à-dire vers l'est. Le sud était alors situé à leur droite, tandis que le nord était désigné sous le terme de ash-shamal, qui dérive du mot al-ashmal signifiant « la gauche ».
Le terme arabe « al-yiumna » qui signifie « prospérité », expliquerait aussi l'interprétation selon laquelle le sud en général et le Yémen en particulier seraient associés à la richesse, d'où le surnom d'« Arabie heureuse » qui lui a été attribué jadis. Il se trouve, en effet, que le Yémen est l'une des zones les plus irriguées de la péninsule arabique[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire du Yémen.

Dans l'antiquité, le Yémen est un territoire du Royaume de Saba.

La partie nord du Yémen fut soumise à l'Empire ottoman jusqu'en 1918.

Article détaillé : Guerre civile du Yémen du nord.

La monarchie (imamat), qui portait le nom de Royaume mutawakkilite du Yémen, est abolie en 1962 et la partie nord du pays prend le nom de République arabe du Yémen (Yémen du Nord), où une guerre civile perdure jusqu'en 1970.

La partie sud du Yémen correspond à l'ancienne colonie britannique, formée progressivement à partir de 1839 autour du port d'Aden. Après le départ des troupes britanniques, la Fédération d'Arabie du Sud et le Protectorat d'Arabie du Sud se regroupent en 1967 pour former un nouvel État indépendant, la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud), d'orientation pro-soviétique.

Article détaillé : Réunification du Yémen.

Le , le Yémen du Nord et le Yémen du Sud se réunissent pour former la République du Yémen actuelle.

La même année, le Yémen soutient l'Irak durant la première Guerre du Golfe (sans pour autant valider son annexion du Koweït) ce qui lui vaut des représailles de la part des États-Unis : la monnaie est attaquée et fortement dévaluée, l'Arabie saoudite suit l'allié américain et expulse du royaume le million de travailleurs yéménites privant des millions de familles de ressources.

Article détaillé : Guerre civile yéménite de 1994.

En 1994, le sud du Yémen tente en vain de faire de nouveau sécession. Le conflit fait 7 000 à 10 000 morts.

Au début des années 2000, le gouvernement doit faire face à des mouvements rebelles islamistes, en particulier celle des Houthis. En 2004, les affrontements près de la frontière avec l'Arabie saoudite ont fait environ 400 morts. Depuis 2004, le Yémen est aussi confronté à une rébellion armée de la minorité chiite zaïdite dans le gouvernorat de Sa'dah (nord-ouest), qui ne reconnait pas le régime du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1990. Au début du mois d'avril 2005, les forces du gouvernement ont attaqué la position des rebelles dans les montagnes du nord-ouest du pays ; trois semaines de combats dans la province de Sa'dah ont provoqué la mort d'environ 200 personnes. En 2009, la guerre civile continue toujours et l'ONU compte 150 000 déplacés[4]. Depuis le , l'Arabie saoudite intervient militairement contre la rébellion[5]. Malgré un ancrage officiel dans le camp occidental et une coopération pour le contrôle de ses côtes, le pays reste un foyer d'instabilité.

Article détaillé : Révolution yéménite.

Au début 2011 survient la « révolte yéménite de 2011 » désignant un mouvement de contestation de grande ampleur se déroulant au début de l'année 2011 à Sana'a et dans plusieurs autres villes du Yémen[6]. S'inspirant des précédents tunisien et égyptien, les manifestants réclament la démocratie, la fin de la corruption et de la mainmise du congrès général du peuple (CGP, au pouvoir), de meilleures conditions de vie et le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 22 ans. Les protestations ont par la suite dégénéré en révolte à la suite de l'insurrection de combattants tribaux.

Carte de la guerre civile du Yémen, situation en 2016.
  •      Territoire contrôlé par les loyalistes.
  •      Territoire contrôlé par les Houthis et les pro-Saleh.
  •      Territoire contrôlé par les djihadistes d'AQPA
  •      Territoire contrôlé par les djihadistes de l'État islamique au Yémen
Article détaillé : Insurrection houthiste au Yémen.

Le nouveau président élu en 2012, Abd Rabbo Mansour Hadi, ne parvient pas à mettre en place les recommandations du dialogue national établi après la révolution populaire de 2011 et la chute d'Ali Abdallah Saleh. Débordé en septembre 2014 par le mouvement chiite houthiste, venu de l'extrême nord du pays, et par certains éléments de l'armée, il est contraint à la démission en janvier 2015, lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. Il se réfugie en février à Aden, port stratégique du sud du pays, qui plonge dans les violences inter-confessionnelles et les attaques terroristes[7]. Fin mars, alors que les rebelles houthis s'emparent peu à peu d'Aden, le président Hadi fuit le pays et se réfugie en Arabie saoudite[8].

À partir de mars 2015, une coalition de plusieurs pays arabes sunnites dirigée par l'Arabie saoudite lancent de nombreuses frappes aériennes contre les positions rebelles houthis[9].

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique au Yémen.
Jambiya dans son étui

Le Yémen est une république. Le droit de vote est accordé à tous les citoyens de plus de 18 ans. La Constitution, du , a été amendée le .

Le président est élu pour un mandat de sept ans. Le vice-président et le Premier ministre sont nommés par le président.

Le président est le chef de l'État, tandis que le Premier ministre est le chef du gouvernement.

Le pouvoir législatif est exercé par une seule chambre de 301 sièges, renouvelée tous les quatre ans.

Le droit du Yémen est basé sur le droit islamique, le droit britannique et les coutumes locales.

La Cour suprême est la plus haute instance du pouvoir judiciaire, mais en pratique, en dehors des grandes villes, la stricte application de la charia est en place. L'apostasie de l'islam est interdite et passible de la peine de mort[10].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte du Yémen
Article détaillé : Géographie du Yémen.

Pays du Proche-Orient, au sud de l'Arabie saoudite et entouré par le golfe d'Aden, la mer Rouge, Oman, le Yémen couvre une surface de 527 970 km².

Plusieurs îles font partie du territoire yéménite : l'île de Kamaran en mer Rouge, l'îlot de Périm qui commande l'accès à la mer Rouge par le détroit de Bab-el-Mandeb, et l'île de Socotra (la plus grande des îles) dans l'océan Indien.

Le Yémen possède 1 906 km de côtes. Jabal an Nabi Shu'ayb, haut de 3 760 m est le point culminant.

Le climat est presque partout désertique. Très chaud et humide le long de la côte ouest, tempéré dans les montagnes occidentales aussi affectées par les moussons. Le désert situé dans l'est du pays, l'Hadramaout, est très chaud et sec.

Le pays souffre de désertification et de manque d'eau. Le Yémen est souvent touché par les tempêtes de sable.

Divisions administratives[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des gouvernorats du Yémen.
Shibam, Hadhramaout

Depuis février 2004, le Yémen est divisé en 21 gouvernorats (dits muhafazat en arabe, pluriel de muhafazah au singulier), auxquels s'ajoute une municipalité nommée « Amanat Al-Asemah » qui contient la ville capitale : Sanaa[11].

Carte des gouvernorats du Yémen
Les gouvernorats du Yémen.
Liste des subdivisions
Gouvernorat Capitale Population
2004 (recensement)[12]
Population
2006 (estimation)[13]
Référence
sur la carte
Aden Aden 589 419 634 710 1
'Amran 'Amran 877 786 909 992 2
Abyan Zinjibar 433 819 454 535 3
Ad Dali' Ad Dali' 470 564 504 533 4
Al Bayda' Al Bayda' 577 369 605 303 5
Al Hudaydah Al Hudaydah 2 157 552 2 300 179 6
Al Jawf Al Hazm 443 797 465 737 7
Al-Mahrah Al Ghaydah 88 594 96 768 8
Al-Mahwit Al Mahwit 494 557 523 236 9
Amanat Al-Asemah Sanaa 1 747 834 1 947 139 10
Dhamar Dhamar 1 330 108 1 412 142 11
Hadhramaout Al Mukalla 1 028 556 1 092 967 12
Hajjah Hajjah 1 479 568 1 570 872 13
Ibb Ibb 2 131 861 2 238 537 14
Lahij Lahij 722 694 761 160 15
Ma'rib Ma'rib 238 522 251 668 16
Raymah Al Jabin 394 448 418 659 17
Sa'dah Sa'dah 695 033 746 957 18
Sanaa Sanaa 919 215 957 798 19
Shabwah Ataq 470 440 494 638 20
Ta'izz Ta'izz 1 121 000 2 513 003 21
Socotra Hadiboh 42 842 22

Les gouvernorats se subdivisent en 333 districts (muderiah), représentant 2 210 sous-districts, et 38 284 municipalités ou villages (en 2001).

Villes principales[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Villes du Yémen.
Le port d'Aden, l'une des plus grandes villes du Yémen
La porte Bab Al Yemen, Sanaa
Le Wadi Dahr, vallée qui abrite le Dhar Al Hajjar, dans les environs de Sanaa.
Population des villes du Yémen[14]
Ville Population 1994 Population 2004
Sanaa 954 448 2 431 649
Ta'izz 317 571 596 672
Hodeida 298 452 548 433
Aden 398 294 507 355
Ibb 103 312 225 611
Dhamar 82 920 160 114
Al Mukalla 122 359 144 137
Zinjibar 50 346 70 801
Say'un 58 383 69 993
Ash Shihr 48 577 68 313
Sa'dah 27 621 60 487
Zabid 44 239 50 781
Hajjah 24 645 46 568
Bajil 48 561 46 005
Dhi as Sufal 31 963 44 949
Rida` 39 227 44 755
Bait al Faqih 28 773 41 652
Al Marawi`ah 30 504 39 911

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie du Yémen.
Cultures en terrasse

Le Yémen figure parmi les pays les plus pauvres du monde. Lourdement endetté et sous-développé, son économie dépend fortement de l'aide internationale et d'activités traditionnelles couplées à une faible industrie pétrolière. Le pays fait partie de l'Organisation mondiale du commerce depuis le 26 juin 2014, mais souffre de problèmes structurels persistants.

Éducation[modifier | modifier le code]

Le Yémen se classe 154e sur 187 à l'indice de développement humain de l'ONU en 2014. Les dépenses de l'État pour l'éducation s'élèvent à 5,2 % du PIB en 2008[2]. L'éducation des garçons dure plus longtemps que celle des filles et l'analphabétisme des femmes est très élevé.

Situation des droits de l'Homme[modifier | modifier le code]

Petites filles du Yémen, en 1986.

Des écarts importants existent entre les obligations auxquelles le Yémen a souscrit en tant que membre des Nations unies, et l'application de la charia et de lois tribales.

La situation des droits de l'Homme au Yémen a été examinée par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour la première fois entre mai et septembre 2009 lors de l'examen périodique universel (EPU). Le Yémen a accepté d'appliquer plus de cent recommandations des membres du Conseil. Tout en promettant de réaliser des progrès en mettant sur pied une commission nationale des droits de l'Homme et en légiférant sur l'âge minimum du mariage, il a fermement rejeté l'abolition de la peine de mort. En 2009, des condamnations à des peines de flagellation ont été appliquées.

Le gouvernement et les forces de l'ordre, en proie à la corruption, ont été responsables de cas de torture, d'exécutions sans procès et de traitements inhumains. Des arrestations arbitraires ont eu lieu, particulièrement au sud du pays, ainsi que des fouilles abusives de maisons. La détention préventive prolongée représente un sérieux problème, et le processus judiciaire est miné par la corruption, l'ingérence du pouvoir exécutif et l'inefficacité. La liberté de presse et de religion et la libre expression sont restreintes.

Human Rights Watch a rapporté de la discrimination et de la violence envers les femmes et a dénoncé l'abolition de l'âge minimum du mariage pour les femmes, fixé à 15 ans. L'arrivée de la puberté est souvent établie comme le moment du mariage. La médiatisation du cas de Nojoud Ali, fillette de dix ans divorcée, a introduit la question du mariage des enfants non seulement au Yémen, mais à travers le monde[15]. Des formes de préjugés hostiles envers les personnes handicapées et les minorités religieuses ont également été signalées.

La censure est activement pratiquée. En 2005, une loi obligeait les journalistes à révéler leurs sources dans certaines circonstances. Le gouvernement a aussi augmenté significativement les frais de création d'un journal et d'un site Internet. Violant la constitution, les forces de l'ordre interceptent régulièrement les communications téléphoniques et Internet. Les journalistes critiques du gouvernement sont souvent harcelés et menacés par la police[16]. Le pays compte plusieurs prisonniers d'opinion, selon Amnesty International[17]. Le 6 août 2015, la Française Isabelle Prime, enlevée à Sanaa le 24 février 2015 est libérée après 6 mois de captivité.

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie du Yémen.
Sanaa
Tribesmen, Yemen (16240674572).jpg

La population du Yémen est d'environ 25 millions d'habitants en 2013. Le taux de fécondité est de 4,4 enfants par femme. L'espérance de vie à la naissance est de 65,87 ans pour les femmes, et de 61,7 ans pour les hommes[2]. L'incidence du VIH est faible, et la mortalité infantile est à 55,11 pour 1000 naissances[2].

Évolution de la démographie entre 1961 et 2002 (chiffre de la FAO, 2004). Population en milliers d'habitants.

Langues[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Langues au Yémen.

Culture[modifier | modifier le code]

Le Musée National à Sanaa

Religion[modifier | modifier le code]

Mosquée de Jibla
Article détaillé : Islam au Yémen.

Les Yéménites de souche sont majoritairement musulmans avec toutefois une minorité juive (environ une cinquantaine d'individus). Les musulmans yéménites sont des sunnites à 55 % et des chiites à 45 %. Les chiites sont principalement des zaydites et peu d'ismaélites[18]. Il a existé longtemps une forte communauté juive au Yémen, mais elle a émigré en masse peu après la création d'Israël, en 1948, durant l'Opération Tapis Volant. En 2015, il restait moins de 100 Juifs au Yémen (entre 50 et 84 individus), et qui vivent tous à Sanaa : ils se considèrent comme Yéménites, fiers de leur histoire, et refusent de s'installer en Israël, où toutefois ils ont des liens avec des Juifs Yéménites expatriés entre 1947 et 1988 .

Les Hindous et les Chrétiens vivent surtout aux alentours de Aden, au sud du Yémen, avec des effectifs en fortes diminutions depuis 1994.

Codes[modifier | modifier le code]

Le Yémen a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Siège du gouvernement de Hadi, et donc capitale de facto du pays du point de vue de ce gouvernement, depuis la fuite de Hadi de Sanaa le 21 février 2015. Le 7 mars ([1], [2]), Hadi déclare qu'Aden est la capitale du pays depuis l'occupation de Sanaa par les Houthis. Cependant, cette déclaration n'a qu'une portée symbolique car un changement de jure de la capitale nécessite une révision de la Constitution, laquelle indique toujours que Sanaa est la capitale du Yémen. Le 23 mars ([3]), Hadi affirme Aden « capitale provisoire » du pays.
  2. a, b, c, d, e, f et g https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ym.html
  3. Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)
  4. (fr) Reuters, « Enquête du HCR sur l'impact des raids saoudiens au Yémen », sur http://www.euroinvestor.fr,‎ (consulté le 7 novembre 2009)
  5. (fr) Paul Handley, « Ryad veut “neutraliser” les rebelles chiites yéménites à sa frontière », AFP,‎ (consulté le 7 novembre 2009)
  6. « Yémen : Des milliers de manifestants dans la rue », Radio-Canada.ca avecAgence France Presse, Reuters et Associated Press,‎ (consulté le 27 janvier 2011)
  7. « Attentats de Sanaa : quelles sont les forces qui s'affrontent au Yémen ? », sur Le Monde,‎
  8. « Yémen : le président Abd Rabbo Mansour Hadi s'est réfugié en Arabie saoudite - JeuneAfrique.com » (consulté le 25 juillet 2015)
  9. « Yémen : les destructions calculées de l'Arabie saoudite » (consulté le 25 juillet 2015)
  10. (en) Abdullah Saeed et Hassan Saeed, Freedom of religion, apostasy and Islam, Ashgate Publishing, , 227 p. (ISBN 0-7546-3083-8, lire en ligne), p. 19
  11. Governorates of Yemen.
  12. Central Statistical Organisation of Yemen. General Population Housing and Establishment Census 2004 Final Results [4], Statistic Yearbook 2005 of Yemen [5]
  13. « Statistic Yearbook 2006 of Yemen » (consulté le 17 octobre 2010)
  14. « Censusearch » (ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le
  15. (en) « Yemeni bride, 10, says I won't », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  16. (en) Country Profile: Yemen, Bibliothèque du Congrès, août 2008
  17. Rapport 2009 - Yémen, Amnesty International
  18. LE MONDE ARABE | PAYS PAR PAYS | Yémen

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurent Bonnefoy, Franck Mermier et Marine Poirier (dir.), Yémen, le tournant révolutionnaire, CEFAS, Karthala, Sanaa, Paris, 2012, 367 p. (ISBN 9782811106935)
  • (en) Gregory D. Johnsen, The last refuge : Yemen, al-Qaeda, and America's war in Arabia, W.W. Norton & Co., New York, London, 2013, 352 p. (ISBN 9780393082425)
  • (en) Helen Lackner (dir.), Why Yemen matters : a society in transition, Saqi, London, 2014, 334 p. (ISBN 9780863567773)
  • Rémy Leveau, Franck Mermier et Udo Steinbach (dir.), Le Yémen contemporain, Karthala, Paris, 1999, 459 p. (ISBN 2-86537-893-4)
  • Pascal et Maria Maréchaux, Yémen, Phébus, 2005, 238 p. (ISBN 978-2752901286)
  • Pascal Maréchaux et Serge Sautreau, Cités du Yémen, Imprimerie nationale, Paris, 2006, 256 p. (ISBN 978-2742763542)
  • (en) Uzi Rabi, Yemen : revolution, civil war and unification, Tauris, London, New York, 2015, 275 p. (ISBN 978-1-7807-6946-2)

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Yemen, le temps du sacré, film de Layth Abdulamir, Zarafa films, Pantin, 2000, 52 min (DVD)
  • L'avenir voilé du Yemen, film de Holger Riedel, Arte France, 2009, 52 min (DVD)
  • Yemen, le cri des femmes, film de Manon Loizeau, Doc &Film, Paris, 2013, 52 min (DVD)
  • Yemen, les enfants dans le couloir de la mort, film de Thomas Dandois, Alexandra Kogan et François-Xavier Tregan, Arte, Paris, 2014, 21 min (DVD)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]