Indymedia Grenoble

Bibliothèques de la mairie de Grenoble : encore un mauvais coup de Piolle !

écrit le 17/12/2016, actualisé le 17/12/2016

Un article que nous trouvons important à mettre en édito sur Indy Gre La mairie de Grenoble a annoncé qu’elle renonce à la fermeture d’une des trois bibliothèques qui étaient sacrifiées sur l’autel de l’austérité budgétaire municipale. Quelle magnifique nouvelle, tout le monde devrait s’en réjouir, et pourtant...

Depuis six mois les habitants et les employés bibliothécaires, soutenus par des syndicats, se mobilisent pour conserver leurs bibliothèques. Pendant ces six mois, les élus de la majorité du parti des verts et du parti de gauche ont fermement refusé de prendre en considération les revendications qui leur étaient exprimées.

Revirement surprise le vendredi 02 décembre : on apprend que la bibliothèque Alliance, située dans les quartiers sud de la ville, n’est plus condamnée à la fermeture. Cette annonce est révélée par les syndicats CFDT et CFTC de la mairie, qui attribuent cette victoire à un « accord de méthode » qu’ils ont (et eux seuls) signé le 22 novembre avec le maire. Cet accord est destiné à encadrer le déroulement des suppressions de services et de postes dans la ville.

Plus tard, c’est au tour du maire de confirmer l’annonce, par voie d’un communiqué de presse laconique. La réaction attendue des acteurs des mobilisations contre les fermetures de bibliothèques ne s’est pas faite attendre. Les syndicats CGT, FO, Sud et CNT qui se battent depuis six mois contre les mesures d’austérité, et évidement non signataires de l’accord du 22 novembre, s’insurgent contre ce qu’ils appellent une « récupération sans vergogne de notre lutte par la CFDT – CFTC ». Le collectif « touchez pas nos bibliothèques » qui rassemble tous ceux (habitants, employés, enseignants, ...) qui s’opposent aux fermetures de bibliothèques s’indignent du mépris affiché par le maire, Eric Piolle, qui n’a pas pris la peine de les recevoir pour leur faire part de ses nouvelles décisions.

Toutes ces personnes ne cessent d’agir depuis 6 mois pour défendre leurs bibliothèques. On ne compte plus les réunions, les pétitions, les manifestations, les diffusions de tracts sur les marchés, etc... Des dessinateurs, des écrivains, des poètes, ont accepté de prêter leur talents artistiques pour soutenir cette lutte. Pourquoi le maire de Grenoble s’attache-t-il à mépriser toutes ces personnes, lui qui se prétend à la tête d’un « rassemblement citoyen » ?

Cette stratégie en est bien une ; elle n’a rien d’un impensé et ne procède pas d’une maladresse. Elle est même soigneusement élaborée. Le maire a su s’entourer d’une équipe d’habiles communicants qui planchent parfois jusque très tard sur les « plans com’ » de leur édile. Ce dernier est d’ailleurs, comme sa chef de cabinet, très compétent en matière de gestion et de management. Et pour cause : c’est du monde de l’entreprise qu’ils sont issus, et ce sont les méthodes de l’entreprise qu’ils transposent à la mairie de Grenoble. Pour eux, nulle différence entre l’administration des biens communs publics et la gestion privée. Dans leur monde gouverné par des logiques purement gestionnaires, les ressources humaines, ce ne sont pas seulement les agents municipaux : ce sont aussi les habitants de Grenoble.

Face à une opposition qui ne faiblit pas, le maire puise dans la boîte à outils des stratégies patronales. Il a dans un premier temps privilégié la technique du pourrissement, qui n’est pas sans rappeler la façon dont Vincent Bolloré a opéré, dans le conflit récent qui l’a opposé au personnel de i télé. Malgré un mois de grève massive, les salariés ont fini par reprendre le travail sans rien avoir obtenu. Mr Bolloré peut désormais mener la politique de son choix. Comment imaginer les salariés d’i télé s’engager dans une nouvelle mobilisation à l’avenir ?

A Grenoble, le mouvement commencé en juin a repris dès la rentrée. Eric Piolle a donc dû recourir à une autre méthode. Il décide en septembre d’user du stratagème de l’écran de fumée. Il fait appel à un cabinet d’expertise pour mener une concertation avec les syndicats. Sa mission précise sera : « Accompagnement de la ville de Grenoble et du CCAS en matière de dialogue social dans le cadre du plan de sauvegarde des services publics ». Les syndicats participants sont tout simplement invités à aider le maire à mettre en œuvre son plan d’austérité. Il ne s’agit pas de discuter du fond. L’emploi du terme « dialogue social » est ici parfaitement cosmétique. La mairie renforcera cette opération en faisant appel au cabinet d’expertise du groupe Alpha/Secafi/Semaphores, cabinet en lien avec la confédération CGT. En choisissant ce cabinet, la mairie a tenté de séduire la CGT des communaux de Grenoble (ou de lui mettre la pression). En d’autres termes, il fallait rompre le groupe des syndicats qui résistent.

Il n’a pas été simple pour CGT, FO et Sud d’éviter le piège qui leur était tendu. Le discours du maire a été abondamment relayé dans les services, où l’on nous a expliqué que ces syndicats refusaient la main qui leur était tendue par un maire bienveillant, soucieux de maintenir la paix sociale. La « pédagogie » déployée dans ces circonstances à destination des personnels avait pour objectif de jeter le discrédit sur ces syndicats, de les couper des agents, de les stigmatiser en les présentant comme « irresponsables ». Même si le personnel était dans l’expectative, cette manœuvre d’isolement a échoué.

L’accumulation de ces échecs stratégiques a rendu la situation singulièrement embarrassante pour l’équipe municipale. Grenoble, qui avait vocation à servir de vitrine pour Europe Écologie Les Verts et le Parti de Gauche, en particulier pour leurs candidats respectifs aux présidentielles, est devenue en quelque sorte infréquentable. Jean Luc Mélenchon a préféré annuler son meeting régional initialement programmé à Grenoble pour le faire à Chambéry. Peut-être pour éviter d’avoir à ses côtés un maire qui n’hésite pas à gazer ses concitoyens manifestant contre sa politique d’austérité. Les conseillers municipaux de la mairie s’inquiètent quant à eux des mauvais résultats qu’ils risquent d’obtenir lorsqu’ils se présenteront pour les élections législatives. Certains, n’hésitant pas à envisager un cumul de mandats, s’imaginent déjà députés... Mais pour que cela soit possible, il est urgent d’éteindre la contestation, et le plus tôt sera le mieux.

L’objectif visé par l’équipe municipale (éteindre l’incendie) n’a pas été atteint. L’annonce d’un accord sur les mesures d’accompagnement n’ont pas du tout eu l’effet escompté. Bien au contraire, indignation et colère semblent de plus en plus manifestes. Et quoi de plus légitime ! Les défenseurs des bibliothèques ne peuvent, à juste titre, admettre que les 600 000 euros d’économies réalisées par la fermeture des bibliothèques (montant annoncé par un adjoint) correspondent au montant de l’enveloppe financière délivrée pour accompagner les salariés voulant quitter leur emploi à la mairie. Ce sont en effet 600 000 euros qui seront consacrés aux agents démissionnaires et à ceux qui seront virés de leur poste de travail. 600 000 euros pour qu’on parte. Mais comment continuer à travailler avec eux en sachant qu’ils souhaitent par dessus tout notre départ ?

Une semaine après l’annonce de l’accord de mise en œuvre, la mairie contacte les syndicats signataires pour leur signifier qu’elle renonce à la fermeture totale de la bibliothèque Alliance. Elle laisse une journée aux syndicats afin qu’ils communiquent dans les services et dans les médias, et leur permettre de s’octroyer cette « victoire ». Elle communique ensuite à son tour. C’est l’application stricte du vieil adage « diviser pour mieux régner ». Elle espère ainsi amplifier la division syndicale et exacerber les tensions dans les services. Elle espère aussi diviser la population. Elle cherche à séparer les partisans de ceux qui veulent continuer la lutte et ceux qui considèrent que, même si la décision du maire n’est pas claire, la bibliothèque semble sauvée. En agissant ainsi, le maire n’hésite pas à semer la zizanie parmi les employés et aussi parmi ses administrés.

Les conditions de cet éventuel maintien de la bibliothèque font douter d’une victoire, même partielle. Le communiqué de la mairie dit précisément ceci : « Le Maire a demandé aux services de travailler sur un projet de bibliothèque adossé à un tiers-lieu, c’est-à-dire un projet ouvert à d’autres usages et aux initiatives citoyennes. C’est un travail de transformation qui s’amorce et qui associera les agents, les usagers et les acteurs du quartier, pour construire ensemble un projet précurseur du service public de demain pour la bibliothèque de l’Alliance ». Cela ressemble à s’y méprendre à un nouveau coup de communication, une nouvelle tentative d’enfumage. C’est quoi un tiers-lieu ? C’est quoi ces « nouveaux usages » ? Avec quels moyens ? Les effectifs en personnel sont-ils maintenus ? Rien n’est quantifié, ni détaillé. Le procédé fait penser aux stratégies d’usures classiques en entreprise lorsqu’il y a des restructurations. On déclare ouvrir un grand débat et on laisse les discussions s’enliser pendant que les réorganisations s’opèrent. Espérons que cette stratégie échouera.

Concernant le climat social, nous n’aurions rien à gagner à ce que les syndicats de la mairie s’entre-déchirent. Les syndicats signataires savent bien entendu, même s’ils le nient, que c’est la mobilisation qui pèse sur les négociations sociales. Le personnel en mairie le sait aussi. Mais qu’on ne se trompe pas. C’est bien la majorité municipale qui a décidé le plan d’austérité, et ce faisant, c’est elle qui s’est mue en adversaire pour nous, et elle seule. Les syndicats signataires sont instrumentalisés.

Évitons que ce soit le cas aussi pour les autres syndicats. Ils ne doivent pas se tromper d’ennemi et s’épuiser dans un conflit intersyndical. Ils doivent déjouer cette tentative de manipulation. Il ne s’agit certes pas de défendre une unité béate, car il y a bel et bien des désaccords syndicaux, et ils doivent être exprimés. Pour autant, il s’agit d’éviter que l’employeur se joue des employés comme s’ils n’étaient que des pantins naïfs et malléables à merci.

Eric Piolle n’est pas attaché au service public, il est et demeure un dirigeant du privé. La mairie de Grenoble est pour lui une entreprise. Le personnel, les théâtres et les bibliothèques sont des charges, qu’il faut baisser, voire supprimer. L’épisode grenoblois n’est pour Piolle qu’une étape dans son plan de carrière.

Comme nous le rappelle le collectif de défense des bibliothèques, il n’y a pas de fatalité. Quel puissant message que celui qui nous est délivré dans cette lutte ! Le livre est un bien commun essentiel qui doit être protégé. La page facebook du collectif « touchez pas nos bibliothèques » est absolument remarquable, elle nous invite à un réalisme qui n’est pas, lui, gestionnaire. Soutenons-les.

Grenoble le 12/12/16

La Tambrouille (repas partagé sur le campus) tape du poing !

écrit le 04/11/2016, actualisé le 20/11/2016

Mise à jour du 20 novembre 2016 : Ce lundi 21 novembre, chaque étudiant comme non-étudiant reste invité a partager la Tambrouille sur le campus, toujours à l’arrêt de tramway Bibliothèques Universitaires. Risque d’intervention policière. Plusieurs fourgons de police ont été vu en train de circuler sur le domaine universitaire en fin de semaine.


Depuis quelques semaines des gens ont pris l’habitude de manger ensemble sur le campus. Ils préparent ensemble un repas le dimanche, au 38 rue d’Alembert, puis vont le partager au milieu du campus.

Horreur ⸮ De la convivialité et du partage dans ce monde de siglés !
Et sur les terres de l’UGA, en plus !

Heureusement que le centre de formatage de l’Université est là pour remettre les choses en ordre. Ni une ni deux, voilà que l’administration (la COMUE) leur fait envoyer les services d’hygiène de la mairie de Saint-Martin-d’Hères pour « vente alimentaire ». Services d’hygiène qui menace de faire intervenir la police lors du prochain repas.

Pour se servir une assiette avec eux ?

Il ne s’agit que de partager ensemble une bonne bouffe, en mettant en commun la main d’œuvre et les frais, en fonction des moyens et disponibilités de chacun.

Ces lundis sept et quatorze novembre, comme chaque lundi, chacun reste invité à venir manger avec eux.
Et que les motivés viennent participer à faire la cuisine ce dimanche six novembre, au 38 rue d’Alembert.

Et, que vous puissiez venir manger avec nous ou pas, si vous aussi vous souhaitez faire part de votre désapprobation aux responsables de l’aseptisation et de la marchandisation forcée de l’espace universitaire, n’hésitez par à contacter la COMUE et sa nouvelle directrice des services, Bénédicte Corvaisier (qui semble ironiquement, sauf erreur, co-auteur·e de « L’homme au cœur d’une mondialisation solidaire »), à l’adresse courriel suivante :

dgs-communaute univ-grenoble-alpes.fr

Ci-dessous, une communication de participants aux repas.


À toutes les copines, à tous les copains, à toutes les pommes pourries qui s’écartent du panier,

Le lundi midi on a pris la bonne habitude de partager quelques plats, quelques ziks et quelques joies ensemble, loin de la malbouffe trop reuch et carnée des distributeurs marchand de ketchup/mayo du campus.

Même le soleil n’ose pas bouder nos solides cakes vegan de l’espace

Pour la huitième édition, on a eu l’honneur d’accueillir un charmant couple, apparemment allergique au couscous et à la crème au chocolat. Employé·e·s du service hygiène de la mairie communiste de Saint-Martin d’Hères, il et elle viennent suite à une plainte de l’Université Grenoble Alpes, outrée par « la distribution gratuite de denrées alimentaires sur l’espace public ».

− On distribue rien, on partage un bon moment !
− C’est interdit, il faut demander une autorisation au service municipal. Qui est le responsable ?
− Mais on fait juste un pique-nique entre ami·e·s madame, y a pas de responsable.
− Non y a des tables, vous êtes de ceux qui s’organisent ! Moi je dis ça pour votre bien. Pourquoi vous faites pas ça dans votre résidence étudiante ? Ou avec votre BDE ?
− Qu’est-ce qu’elle dit ? Elle a pas aimé les cookies ?
− On prépare à manger tous ensemble, et on amène des tables pour partager le repas, ça dérange qui au fait ?
− Moi je dis ça pour votre bien, juste des conseils. Si il y a une intoxication, les responsables de cette organisation pourront être poursuivis.
− Y a pas de responsables, on est une bande de copains et copines, c’est illégal ?
− Si vous le prenez comme ça, la prochaine fois ce sera la police…

Vu qu’on n’était pas coiffés, on n’était pas trop chaud pour la séance photo qu’il et elle nous proposaient. Surtout que, le ventre bien plein, on n’a pas envie d’avaler des salades. Sur ce, nos hôtes nous ont quittés rouges comme des tomates.

Copain, copine, garde la pêche et la banane, rejoins nous lundi midi (7 novembre) pour partager un gros repas et pique-niquer (avec) la police !

STOP POULET ! CANTINE VEGAN !

Longue vie à la Tambrouille !

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Mise hors ligne temporaire d’Indymedia Grenoble le vendredi 4 novembre, reportée le 10 novembre (mises à jour de sécurité)

écrit le 02/11/2016, actualisé le 10/11/2016

Mise à jour du 10 novembre 2016 : Pendant une heure ce soir, Indymedia Grenoble a été mis hors ligne suite à la maintenance de sécurité de notre hébergeur, dont il était question plus bas, et qui avait été reportée à ce jeudi 10 novembre au soir.

Merci encore pour votre patience.


L’hébergeur d’Indymedia Grenoble, Tachanka ! prévoit une maintenance de sécurité sur son infrastructure ce vendredi 4 novembre à 16 heures.

Ces mises à jours de sécurité rendront donc Indymedia Grenoble hors-ligne au même moment, et durera le temps qu’il faut pour nous de relancer la machine. Pas plus de trois heures, on espère.

Ci-dessous, l’extrait concerné du message que nous avons reçu :

Due to some important vulnerabilities in the Linux kernel that have come to light and been patched recently, we will be upgrading and rebooting systems next week. We plan to work on this from 2016-11-04 Friday 15:00 UTC.

Note importante : normalement, cette faille de sécurité chez eux ne devrait pas avoir impacté Indymedia Grenoble.

Merci d’avance, encore une fois, pour votre patience,
Solidairement,
L’équipe d’Indymedia Grenoble.

Appel à un rassemblement unitaire contre le Front National

écrit le 02/11/2016, actualisé le 03/11/2016

Des résidences universitaires ont été affectées de manière temporaire à l’hébergement de migrants en provenance de Calais, dans les conditions que l’on sait.

Thibaut Monnier, secrétaire général du Front National Isère, lance un appel pour un « rassemblement anti-migrants » vendredi 4 novembre à 18 heures 30, devant la mairie de Saint-Martin-d’Hères.

Nicolas Bay, secrétaire général du Front National sera présent.

À Grenoble comme ailleurs, nous ne laisserons pas la rue au Front National et à ses gros bras pour qu’ils puissent répandre leurs discours xénophobes et réactionnaires dans un contexte politique et médiatique qui leur est de plus en plus favorable.

Pour cette raison, nous appelons à une contre-manifestation massive, unitaire et populaire qui partira de la fac pour se rendre devant la mairie de Saint-Martin-d’Hères.

Rendez-vous à 16H30 à l’arrêt de tramway Bibliothèques Universitaires.

Indymedia Grenoble fait chair neuve

écrit le 14/10/2016, actualisé le 18/10/2016

Mise à jour du 14 octobre 2016 : On est désolés, mais lors d’une tentative de mise à jour un peu trop pressée vers SPIP 3.1.x, on a malencontreusement écrasé la mauvaise base de données. On a pu restaurer la dernière sauvegarde, qui datait d’il y a quatre jours, et retrouver une partie des autres articles manquants, mais pas tous.

Toutes nos excuses pour ce désagrément, qui ne se produira certainement plus : on en a profité pour passer aux sauvegardes quotidiennes en plus des sauvegardes hebdomadaires.


Après quelques perturbations pour visiter Indymedia Grenoble ces deux dernières semaines, nous sommes fiers de vous annoncer que le site tourne maintenant sur une machine toute neuve. Si ce changement n’apporte (pour le moment ?) aucune modification vraiment visible pour des yeux non initiés, et absolument aucun effet blingbling, l’infrastructure sous-jacente, elle, a énormément changé[1].

Ce changement ne va cependant pas sans risque, et il est possible que vous rencontriez des problèmes qu’on n’ait pas encore remarqués. Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le signaler par courriel à indymediagrenoble riseup.net.

La seule mise à jour notable actuellement pour une utilisation quotidienne est la création de notre propre petite autorité de certification, afin de valider le certificat SSL du service caché Tor d’Indymedia Grenoble, qui est téléchargeable à l’adresse suivante : ca.crt.

https://grenwtbfmktcindy.onion/

Avec Firefox, il vous suffira de cliquer sur le lien ca.crt, puis de cocher la case « Confirmer cette AC pour identifier les sites web »[2], avant de cliguer sur OK.

Parmi les évolutions dans les tuyaux, qui seront visibles et utilisable :
- passage de SPIP 2.0.x à SPIP 3.1.x (très gros chantier, mais tâche presque finie à ce jour).
- rafraîchissement du graphisme du site (à faire).


Pour l’occasion, on veut vous annoncer quelques informations statistiques :
- hier, la fréquentation du site a atteint un pic de fréquentation inégalé depuis la relance d’Indymedia Grenoble et l’annonce du changement de l’équipe d’Indymedia Grenoble.
- le nombre moyen de visites par jour a presque rejoint la (relativement basse) moyenne de l’année dernière à la même date.
- le nombre moyen de visites par jour est, de plus, en augmentation constante et régulière depuis deux mois.

Et pour tout ceci, on vous remercie de continuer à venir participer à Indymedia Grenoble en y contribuant et en vous lisant : c’est très gratifiant pour nous, et le signe qu’on a bien fait de refuser de laisser le site mourir.

Solidairement,
L’équipe d’Indymedia Grenoble.


Note : Par ailleurs, on recherche le ou les auteur·e·s des plugins pour SPIP qui ont été écrits spécialement pour Indymedia Grenoble. Si vous nous lisez encore, faites nous signe.


[1] Pour plus de transparence et pour les curieux, un historique public des modifications est maintenant disponible avec les modifications les plus importantes.
[2] Et si vous êtes prudent, vous vérifierez que l’empreinte SHA-256 du certificat est bien la suivante : F4:79:3A:0C:CC:34:9A:45:61:E8:F4:C1:FB:E0:CC:3F:5F:32:9B:8F:EC:06:D3:25:40:FC:FC:DE:90:BC:54:FB


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