Messages les plus récents portant le libellé mouvement étudiant. Messages plus anciens
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jeudi 18 février 2010

Pensions alimentaires: une étudiante a gain de cause

Depuis des années, des étudiantes et des étudiants luttent pour que la Loi de l'aide financière n'admette plus la pension alimentaire comme un revenu du parent qui a la garde majoritaire. La pension alimentaire, c'est un revenu calculé pour les besoins de l'enfant, pas pour l'ex-conjoint ou l'ex-conjointe. Une étudiante est allée jusqu'en justice pour faire valoir ses droits afin que sa (sic) pension alimentaire ne soit plus considéré comme un revenu pour le régime de prêts et bourses. Sa prétendue pension alimentaire, c'est de l'argent pour son enfant, qu'elle encaisse en son nom puisqu'elle est tutrice. Ce n'est pas pour ses besoins à elle. Il y a là une nette différence!

La Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ) a aujourd'hui publié un communiqué pour annoncer que l'étudiante en question avait eu gain de cause. La Cour d'appel a rejeté l'appel du gouvernement dans cette cause. Bien sûr, il ne fallait pas s'attendre à ce que l'État consente à reconnaître qu'il vole les étudiantes et les étudiantes depuis des années; il a donc fait appel une première fois. D'après la FAFMRQ, c'est probablement 9 millions que le gouvernement va devoir rembourser aux victimes de cette mesure si recours collectif il y a là. 9 millions de $ que des étudiantes et étudiants ont dû sacrifier pour que leurs enfants n'en souffrent pas. Et ça, c'est sans compter le prix de l'endettement et de l'abandon des retours aux études.

Que justice soit faite! L'éducation est un droit, pas un privilège. Forçons le gouvernement à changer les lois.

vendredi 11 décembre 2009

La FEUQ expulsée de l'UQTR !

Une agréable nouvelle vient de tomber, en cette journée au froid glacial. L'AGE-UQTR tenait un référendum cette semaine, à savoir si elle conservait son affiliation à la Fédération des étudiant(e)s universitaires du Québec (FEUQ). La question référendaire n'est toutefois pas disponible, que ce soit sur le site de l'association étudiante ou bien sur un blogue ayant été mis sur pied, par le camp du NON, pour informer les internautes du déroulement de la campagne. D'ailleurs, on peut s'apercevoir sur ce blogue (http://nonfeuq.wordpress.com) que les tactiques anti-démocratiques furent nombreuses de la part des pro-FEUQ. On parle, entre autre, de propagande pendant la période de vote (ce qui était interdit) et de personnes non-membres de l'asso qui seraient venues sur le campus pour convaincre la population étudiante de voter pour la continuation de l'affiliation à la FEUQ. Ce genre de magouille de la part des feuquistes ne date pas d'hier et ce ne sera sans doute pas la dernière fois.
Les résultats du vote sont les suivants:
63% NON
33% OUI
5% abstention
En espérant que cette désaffiliation en incitera d'autres à sortir eux aussi la FEUQ de leurs établissements scolaires, à grands coups de pieds au cul !

lundi 28 septembre 2009

Campagne contre le recrutement militaire (suite)

La semaine dernière, nous nous demandions «si les autres syndicats présents dans l'enseignement, la Fédération autonome de l'enseignement et la Fédération nationale des enseignants du Québec (CSN), vont emboîter le pas» à la CSQ qui lançait une campagne contre le recrutement militaire dans les écoles. Et bien, nous avons eu notre réponse hier et c'est oui.

En effet, la création d'une coalition pour freiner le recrutement militaire dans les institutions scolaires québécoises a été annoncée en conférence de presse dimanche, à Montréal. Le Centre des ressources sur la non-violence (à l'initiative de la Campagne Opération Objection) s'est allié à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) pour dénoncer les pratiques de recrutement de l'Armée canadienne dans les écoles secondaires, les cégeps et les universités du Québec.

Selon les représentant-es de la Coalition, nous avons affaire à la plus ambitieuse campagne de recrutement de l'Armée canadienne depuis la Seconde guerre mondiale. En effet, la campagne de recrutement en cours vise à recruter la jeunesse pour augmenter la taille de l'armée de près de 20 % sur cinq ans. La campagne de recrutement de l'armée est motivée par la guerre en Afghanistan selon la Coalition, une guerre illégale en vertu du droit international. Cette guerre est menée contre la volonté de la population canadienne et québécoise. Ironiquement, la démocratie que nos militaires prétendent vouloir implanter en Afghanistan semble faire défaut ici même. «Il est totalement inapproprié de permettre que nos établissements d'enseignement soient exploités par l'Armée canadienne pour faire la promotion de l'engagement dans un tel conflit», dénonce Micheline Thibodeau , vice-présidente de la FNEEQ-CSN.

«Ce qui est scandaleux, c'est que l'Armée canadienne profite de la situation précaire de certains étudiants pour atteindre leurs objectifs de recrutement», a déclaré Xavier Lefebvre-Boucher, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). En effet, une carrière militaire peut paraître particulièrement attirante pour les 6 000 à 13 000 étudiants qui n'auront plus accès à l'éducation universitaire à la fin du dégel des frais de scolarité. Il faut d'ailleurs rappeler, à cet effet, que l'Armée canadienne finance jusqu'à 50 % des frais de scolarité pour les réservistes, et 100 % pour les forces régulières.

Les recruteurs tentent effectivement de profiter de l'augmentation des frais de scolarité pour offrir une éducation subventionnée aux étudiantes et étudiants qui croulent sous les dettes. Pour l'Association pour une solidarité étudiante (ASSÉ), s'opposer au recrutement militaire dans les établissements d'enseignement est un moyen de manifester l'opposition étudiante au déséquilibre des ressources entre les secteurs de l'éducation et de la guerre. «L'éducation doit être accessible à tous, et personne ne devrait avoir à s'enrôler dans l'armée pour pouvoir étudier. Nous revendiquons du financement pour l'éducation, pas pour les guerres d'occupation !», affirme Alex Desrochers , secrétaire aux relations internes de l'ASSÉ.

Les membres de la Coalition s'engagent tout au long de l'année scolaire à alimenter, dans leur milieu, une campagne d'opposition au recrutement que mène actuellement l'Armée canadienne. À suivre donc.

Ils sont malades !

Les jeunes du libéraux du PLQ ont démontré, une fois de plus, en fin de semaine dernière qu'ils n'ont absolument aucune considération pour les démunis. Ils ont suggéré d'instaurer des frais de scolarité au collégial. Comme si ça ne coûtait pas assez cher comme ça !

Ces jeunes, sûrement nés avec une cuillère d'argent dans la bouche (et une plume dans le cul), ne parlent jamais des milliards cachés dans les paradis fiscaux. Cette proposition est purement idéologique. Celle d'une droite méprisant les pauvres, car elle les saigne constamment.

Pendant que je tape cet article, je me demande si le mouvement étudiant va répliquer, à part que par des communiqués de presse. Si on se rappelle le dégel des frais de scolarité, sauf à quelques endroits, la réplique fut plutôt molle.

Source

mardi 17 mars 2009

Des directions suceuses de cash...

Les étudiants et étudiantes de deux cégeps de la ville de Québec devront peut-être faire face à des augmentations de leurs frais d'inscription. Au Collège François-Xavier-Garneau, la fondation et l'association des parents souhaitent augmenter les "dons" obligatoires qu'elle reçoit des étudiant(e)s. L'association étudiante a donc décidé d'organiser un référendum sur la question; afin de demander à ses membres s'ils acceptent de payer 35$ de plus par année. Celui-ci aura lieu le 31 mars et le 1er avril prochain.

Au Cégep de Sainte-Foy, la direction veut soutirer 40 000$ des poches des étudiant(e)s afin de financer la création de deux nouvelles équipes de soccer. L'augmentation serait de 3 dollars par session. Mais ce que l'article de Cyberpresse n'a pas mentionné; c'est que les frais afférents augmentent à chaque année, de façon continue, à ce cégep. Ce cadeau empoisonné a été légué à la population étudiante par un protocole d'entente signé entre l'asso et la direction au printemps 2006. Les étudiants et étudiantes semblent être en désaccord avec cette hausse mais comme le veut la tradition, ceux-ci ont seulement demandé à leur asso de négocier afin que l'augmentation soit diminuée...

mardi 10 mars 2009

Lancement d'un livre sur le Collectif de Minuit


Nous avons reçu le communiqué suivant.

QUAND LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS

Lancement d'une revue historique et subjective des activités du Collectif de Minuit de 2002 à 2006


Mercredi le 18 mars 2009, à 11h30 au local DKN-3E, à l'université Laval puis, à 18h au café-bar l'AgitéE (251 Dorchester), les médias et le grand public sont convoqués au lancement d'un ouvrage proposant de rappeler une période controversée dans l'histoire récente de l'université Laval: celle où un petit collectif distribuant des repas végétaliens sur le campus a fait sortir l'Université de ses gonds.

Abus des services de sécurité de l'université, interventions policières sur le campus, poursuites disciplinaires répétées contre des étudiantEs... c'est sans doute en 2005 qu'on parla le plus du Collectif de minuit dans les médias. Or, la lutte qui s'est menée dans ces années là sur le campus de l'université Laval autour de l'enjeu des services alimentaires mérite un peu plus d'attention, d'autant plus que c'est l'an prochain que le contrat avec la multinationale qui a le privilège d'offrir la majorité des services de cafétéria sur le campus risque d'être reconduit.

C'est en rassemblant des documents internes inédits du Collectif de Minuit et des articles publiés sur différentes tribunes que le Collectif Louche, formé d'ancienEs militantEs impliquéEs dans ces aventures, propose de nous faire mieux connaître cette initiative qui a su marquer l'imaginaire de plusieurs personnes.

Le livre de 150 pages qui sort tout juste de presse risque de raviver passions et controverses en faisant revivre à plusieurs une période de luttes étudiantes remplies de rebondissement. Plusieurs personnes impliquées dans le récit seront présentes au lancement et les auteurEs anonymes du livre prononceront une brève allocution et pourront répondre aux questions du public.

En revisitant de l'intérieur l'expérience du Collectif de minuit, on retrouve des éléments d'analyse qui rappellent les luttes récentes contre le capitalisme et, plus particulièrement contre le néo-libéralisme. Inspirante à la fois pour le mouvement étudiant, pour des activistes de l'alimentation et pour des anarchistes, cette lutte singulière a participé à un niveau très local au renouveau des mouvements contestataires.

jeudi 8 janvier 2009

Intégrale de l'entrevue sur l'action directe et l'autogestion des services alimentaires à l'UQO

Chose promise, chose due! Vous trouverez de l'entrevue sur l'action directe et l'autogestion des services alimentaires à l'UQO sur le blogue de nos camarades de Sherbrooke.

mercredi 12 novembre 2008

Grève à l'UQO

Selon un communiqué publié sur le site de l'ASSÉ, c'est bel et bien 4 associations étudiantes modulaires regroupant 750 étudiantEs qui ont fait grève hier à l'Université du Québec en Outaouai. Selon une dépêche de Radio-Canada, une trentaine de militantEs tenaient les lignes de piquetages tandis qu'à l'intérieur des équipes volantes voyaient à ce qu'aucun cours de psychologie, de psychoéducation, de sciences sociales et de travail social ne se tienne. L'administration serait quant à elle resté sur sa position et appliquera à la lettre les sanctions. Par ailleurs, un appel d'offre sera lancé pour confier la gestion du café étudiant et de la cafétéria à une seule et même entreprise. La coopérative de solidarité étudiante devra-t-elle trouver refuge à l'extérieur des murs (alors que le privé y est accueilli à bras ouvert)? Ce serait «spécial», quoi que, pas sans précédent (ref: le Café campus).

lundi 10 novembre 2008

ÉtudiantEs solidaires face à la répression

Des étudiantEs de l'Université du Québec en Outaouai seront en grève demain, le 11 novembre, dans le cadre d'une «Journée de solidarité étudiante» contre la répression.

En effet, dans le cadre d'une lutte contre un monopole alimentaire et pour l'ouverture d'un café-étudiant autogéré, la répression s'est abattue sur une demi-douzaine d'étudiantEs de l'UQO. Cinq d'entre-eux ont reçu une réprimande écrite alors qu'un sixième, été suspendu pour la totalité de la session, en plus d’être interdit d’accès aux différents établissements de l’UQO.

Ce qu'on reproche au juste aux étudiantEs? D'après le Droit du 21 octobre, l'affaire remonte à des «incidents» survenus en septembre dernier, à la cafétéria de l'université alors que des étudiants avaient organisé un boycott des services offerts par l'exploitant de la cafétéria, la compagnie Laliberté, en raison de la fermeture du café étudiant. Lors du boycott, les étudiants ont distribué de la nourriture gratuitement à leurs collègues.

D'après le journaliste, un groupe d'étudiants a alors été menacé de suspension mais seul l'un d'eux l'a été pour le reste de la session d'automne. On aurait aussi reproché à cet étudiant d'avoir enregistré les propos du Doyen des études... Le porte-parole de l'UQO, Jean Boileau, a justifié la suspension en indiquant que l'étudiant a contrevenu au code de conduite de l'UQO en perturbant le fonctionnement du service alimentaire. Hoouuu les dangereux contestataires!

Répression anti-syndicale

Pour une raison qui m'échappe, les associations étudiantes concernées n'appuient pas trop sur l'identité de l'étudiant suspendu. Pourtant, un communiqué de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC-FTQ) est particulièrement éclairant. En effet, David Clément, c'est son nom, est président du Syndicat des étudiant-e-s salariés de l'UQO (SEES-UQO affilié à l'Alliance) et président de l'Association étudiante du module des sciences sociales tandis que les cinq autres seraient des «leaders étudiantEs» selon le syndicat. En plus de restreindre grandement sa liberté syndicale, cette suspension prive David Clément d'un revenu comme assistant de recherche, tout en retardant de plusieurs mois ses études. Voilà qui n'est pas anodin.

Afin de contester et de dénoncer la gestion autocratique et la répression de la direction de l’UQO, les associations étudiantes des modules des Sciences sociales (AÉMSS) et du module de Psychoéducation (AÉMP) de l’UQO ont lancé un ultimatum à l'administration jeudi dernier. Soit l’UQO retire la totalité des sanctions contre les étudiantEs et le Directeur du Service des terrains et bâtiments démissionne, soit les associations étudiantes modulaires appelent à une «Journée de solidarité étudiante» le 11 novembre en plus de décréter une grève pour cette journée. Aux dernières nouvelles, l'administration n'a pas donnée suite.

Depuis l'ultimatum, 2 autres associations modulaires de l'UQO auraient également appelées à la grève mais je n'ai pu confirmer cette information contenu dans le communiqué de l'AFPC. Toutefois, l’association générale des étudiant-e-s de l'UQO a appelé ses quelques 5500 membres à participer activement à la «Journée de solidarité étudiante».

De son côté, l'AFPC dénonce les mesures d'intimidation prises à l'endroit d'étudiants et d'étudiantes de l'UQO et appuie les associations étudiantes qui seront en grève le 11 novembre. La vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC, Maria Fitzpatrick, estime que «la suspension et les lettres de réprimande sont des mesures d'intimidation qui doivent être annulées; ce type d'action visant à bâillonner une opposition légitime et non violente est complètement démesurée et n'a pas sa place au sein d'une institution ou doivent être encouragés les débats».

«Nous sommes en faveur de la liberté d'expression, ajoute Maria Fitzpatrick, et ce qu'on fait les étudiants sanctionnés n'est que d'expression pacifique de ce droit. La direction de l'UQO devrait avoir honte d'avoir utilisé des moyens aussi radicaux pour museler une opinion dissidente. Cette attitude, au sein d'une université du réseau public québécois, est incompréhensible. Nous demandons la levée immédiate de ces sanctions.»

Vers un café autogéré


Ne l'oublions, tout ce branlebas de combat concerne la volonté des étudiantEs de se rapproprier les services alimentaires sur le campus. C’est donc dans ce contexte hostile que fut créé une coopérative de solidarité afin d’autogérer les cafés-bars. Ce projet a suscité l’implication et l’engouement de la communauté universitaire.

«En plus de s’attaquer à la liberté d’expression et d’association des membres de la communauté universitaire, l’UQO cherche à ralentir un projet étudiant dynamique, mobilisateur et rassembleur qui est la réappropriation des cafés-bars par l’entremise de la coopérative. l’Association étudiante du module des Sciences sociales (AÉMSS) dénonce cette dérive fascisante des établissements d’enseignement, à laquelle l’UQO participe activement», a déclaré Caroline Bourbonnais, porte-parole de l’AÉMSS.

Les associations en lutte de l’UQO militent ardemment en faveur de l’octroi de la gestion des cafés-bars à la coopérative de solidarité créée par les étudiantEs, l’Autogéré (quel beau nom!).

jeudi 6 novembre 2008

Manifeste de l'ASSÉ contre la privatisation


L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) a publié hier un manifeste intitulé Pour un système public, libérons-nous du privé !. Cette publication s'inscrit dans le cadre d'une campagne de cette organisation contre la privatisation grandisante de nos services publics. Les individus peuvent le signer en ligne . Les groupes intéressés sont invités à communiquer avec l'ASSÉ. Des actions sont d'ailleurs à venir pour dénoncer l'ingérence des entreprises publiques au sein des établissements d'enseignements au Québec.

Un extrait du manifeste:

«Sur les campus, dans nos hôpitaux et nos autobus, les intérêts du marché sont maintenant plus influents que le pouvoir populaire. Le droit au profit est mieux défendu que le droit à des conditions matérielles et intellectuelles décentes. Les gains des mouvements sociaux du passé sont menacés, voire même complètement niés. Reprenons notre société en main ! Il est temps de réaffirmer notre désir de construire une société solidaire, juste et équitable.

Nous dénonçons les intérêts et la logique du privé dans les institutions publiques. Pour lutter contre cette ingérence du privé, nous revendiquons un investissement public massif dans les services publics, mais aussi que soit rétablie la primauté de l’être humain sur les profits. Il faut expulser l’entreprise privée des instances décisionnelles, établir un processus démocratique participatif et prendre en main notre destin collectif.

Parce que tout gain réel s’obtient par la lutte, sommons le gouvernement d’assumer ses responsabilités sociales.»

mercredi 5 novembre 2008

Action directe contre le recrutement militaire à Sainte-Foy

Lu sur la section Québec du forum Anarchist Black Cat:

Le 5 novembre, de 11h à environ 14 h30, une manifestation d’opposition au kiosque de recrutement militaire dans le cadre de la foire universitaire annuelle du Cégep de Sainte-Foy a rassemblé plus de 20 personnes durant le pic de l’événement qui dura assez longtemps (et, si je peux croire un des recruteurs, elle aurait pu ne se terminer qu’à 17h). Le Comité de Mobilisation (MOB) du Cégep a fait signer beaucoup de feuille de pétition les 4 et le 5 novembre. La pétition était « adressée à la direction du Cégep de Sainte-Foy afin d’exclure définitivement la présence du kiosque de recrutement militaire lors de la foire universitaire ». Le 5 novembre plusieurs actions variées et assez spontanées ont eu lieu lors de la présence des recruteurs. Une pile de feuillets dont les recruteurs auraient eu bien besoin a été prise. Beaucoup de tracts ont été distribués et la pétition se faisait bien signer. Durant un temps, il y a eut un blocage de kiosque mais le reste du temps, quelques personnes étaient postées devant ou assises dessus, ce qui encore là, à mon avis, avait un effet sélectif sur les gens qui voulaient les tatoos de la marine ou les livrets sur les études universitaires en collège militaire. Aucun(e)s blessé(e)s.

Rappelons que l’an passé à la foire universitaire, il y avait eu un die-in devant le kiosque. L’action s’inscrit dans la vague du mouvement de résistance au recrutement militaire en milieu scolaire.

- Marsa

vendredi 17 octobre 2008

[Brochure] Le mouvement étudiant à travers la presse anarchiste

Les camarades montréalais-es ont publié un recueil de textes monté à partir d'un vieux dossier du site de la NEFAC (voir "Spécial grève étudiante" dans la section "Features" dans la colonne de gauche...). Voici enfin cette brochure sortie à l'occasion du Salon du livre anarchiste.

PRÉFACE

Mai 68, un symbole toujours très présent dans les sociétés occidentales. Surtout chez les étudiantes et étudiants qui espèrent changer le monde. Beaucoup sont encore de ce nombre, mais il reste qu'aujourd'hui, il est difficile de comparer la force de la mobilisation étudiante à celle qui a fait sa renommée. Et pourquoi ne pas aider un peu, s'est-on dit à la NEFAC! Bien sûr, on est loin d'une éducation populaire autogérée au Québec. On peut aussi reprocher aux syndicats étudiants mille et un tournants : sa structure bureaucratique, la tendance à la centralisation, sa propension à vouloir être légitimement reconnu et donc de satisfaire les demandes gouvernementales et médiatiques, etc. Dans tous les cas, même s'il faut encourager les alternatives concrètes autonomes à ce système d'éducation pourrie, la solution ne réside pas dans la désertion des mouvements sociaux. Les masses ne seront pas spontanément révolutionnaires après tout.

Ces dernières années, le combat du mouvement étudiant s'est relevé de ses cendres avec la naissance de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante. Initiatrice de la mobilisation étudiante de 2005, la plus rassembleuse de l'histoire du Québec, sa fondation en 2001 voulait faire renaître la tradition du syndicalisme de combat de l'ANEEQ et du MDE contre le corporatisme des fédérations étudiantes. Devant la privatisation à bon train de l'éducation, la hausse de la facture étudiante, les coupures dans les prêts et bourses, des étudiants et des étudiantes se mobilisent pour contrer les coupures. À la NEFAC, nous avons cru bon s'y investir : l'éducation est un droit collectif qu'il faut défendre en tant qu'étudiants et étudiantes, mais aussi en tant que travailleurs et travailleuses. C'est dans la lutte qu'il faut apprendre à s'organiser.

Le mouvement étudiant est une première expérience militante pour plusieurs. Particulièrement pendant les grèves, l'organisation nécessite l'implication des membres : autogestion collective de la bouffe, du local, de la négociation ; prises de décision collective en assemblée générale ; délibération sur les stratégies politiques sont autant d'exemples qu'on garde en mémoire. Nous apprenons aussi de nos erreurs et en ce sens, détaillons notre argumentaire tactique et théorique. Les activistes radicaux n'ont-ils pas tous et toutes connu-e-s une organisation de ce genre? Au Québec en tout cas, plusieurs d'entre nous ont connu l'une ou l'autre des grèves étudiantes.

Nous vous présentons ici un recueil des textes que nous avons publiés en lien avec le mouvement étudiant et ses mobilisations depuis 1996 : grève générale étudiante de 1996, de 2005 et la tentative de 2007 ; Sommet du Québec et de la Jeunesse, mobilisation contre la Zone de libre-échange des Amériques, Réseau anarchiste en milieu étudiant (RAME). Nous opposons à la vision syndicaliste une perspective révolutionnaire d'autogestion. Mais si on dénonce la bureaucratie syndicale, nous appelons aussi à rejoindre les mouvements sociaux dans leur lutte et défendre nos positions communistes libertaires.

Montréal, mai 2008

mercredi 17 septembre 2008

Les universités livrées au privé ?




C'est la question que l'on peut se poser à la lumière du projet de loi sur la gouvernance des universités que souhaite déposer Michelle Courchesne, la ministre de l'Éducation. Celui-ci prévoit que les conseils d'administration devraient être formés au 2/3 tiers d'intervenants provenant de l'extérieur du milieu universitaire.
Dans un communiqué publié le 11 septembre, l'ASSÉ dénonce cette mesure car selon elle, ces membres externes «souvent issu-e-s du milieu des affaires et des finances, ne sont pas habilité-e-s à gérer un milieu universitaire qu’ils et elles ne connaissent pas et ne fréquentent pas». Selon la ministre, la cause du fiasco financier survenu à l'UQÀM fut causé par le fait que le C.A. de l'institution comprenait trop d'intervenants provenant de l'université ! Elle a bien sûr omis de dire que les personnes s'étant opposées au projet de l'Îlot Voyageur étaient les étudiants, les professeurs et les employés de soutien de l'UQÀM...
Il s'agit ici d'un exemple très explicite de la volonté du gouvernement Charest d'arrimer notre système d'éducation sur le marché. Au lieu de démocratiser les conseils d'administrations des universités, il préfère les lâcher en pâture au privé. Et nul n'a besoin d'un BAC pour comprendre qu'une telle situation ne rimera pas avec une plus grande participation de ceux et celles qui vivent quotidiennement dans les murs des institutions (professeurs, étudiants, etc.)

mardi 3 juin 2008

L’ASSÉ prend position contre l’apartheid israélien

Des camarades de Tadamon! nous informent par voie de communiqué qu'un premier mouvement social d'envergure, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), a décidé d'appuyer le mouvement de boycott d'Israël. Cette décision fut prise en congrès, à la suite d'un long processus démocratique dans les associations membres. Pour en savoir plus, lisez le communiqué sur le site de Tadamon! (ou encore celui de l'ASSÉ).

dimanche 27 avril 2008

Le REMDUS désaffilié de la FEUQ !

Le Regroupement des étudiantes et étudiants de maîtrise, de diplôme et de doctorat de l'Université de Sherbrooke (REMDUS) a finalement réussi à désaffilier de la Fédération universitaire du Québec cette semaine, après avoir tenu un deuxième vote. Lors du premier vote, celui-ci avait été contesté en justice par un étudiant membre du comité pro-FEUQ. Celui-ci fut annulé par un juge.

Toutefois ce fut seulement le vote qui fut invalidé et le juge a autorisé le REMDUS à tenir un second vote sur la question, sans devoir refaire une autre campagne référendaire. Heureusement, ce second vote s'est tenu selon les anciennes règles référendaires de la FEUQ et non selon celles qui furent adoptées récemment et qui furent décriées par plusieurs comme étant antidémocratiques, voire même autoritaires.

Le quorum fut atteint et le REMDUS a finalement réussi à se débarrasser de cette fédération qui préfère se battre contre ses membres...au lieu de combattre le dégel des frais de scolarité.

Résultats du Référendum sur l'Affiliation du REMDUS à la FEUQ

OUI 39.44% NON 57.77% Abstentions 0.80% Annulations 1.99%

En espérant que cette victoire inspirera d'autres personnes à quitter les rangs de cette organisation !

Source: http://www.remdus.qc.ca/fr/s.php?s=78481328

samedi 5 avril 2008

Virage autoritaire à la FEUQ ?

Ça fait des lunes que la «démocratie» des fédérations étudiantes est contestée. Mais ce qui se passe présentement à la FEUQ dépasse l'entendement. Les nouvelles règles référendaires, qui seront peut-être adoptées cette fin de semaine, lors de l'AGA annuelle de la fédération, qui a lieu à l'Université du Québec à Chicoutimi, ont carrément le visage d'un virage autoritaire:

• l’exclusion d’office du vote par voie électronique, ce qui rend difficile,
voire impossible, pour certains étudiants d’exercer leur droit de vote ; •
l’obligation d’inclure deux officiers FEUQ dans le comité référendaire de
l’association étudiante visée, ce qui représente une atteinte grave à la
souveraineté locale et à la neutralité de la fédération étudiante universitaire;

• l’interdiction de tenir compte de la valeur des services
rendus ou des frais occasionnés par les officiers de la FEUQ qui participent au
processus référendaire, ce qui occasionnera un déséquilibre financier profond
entre les camps pro-affiliation et désaffiliation qui doivent disposer d’un
budget égalitaire ;

• la transformation d’un préavis à la FEUQ de
trente (30) jours en un préavis de quatre-vingt-dix (90) jours pour la tenue
d’un référendum, empêchant de tenir la consultation durant la même session où
l’avis référendaire est déposé ;

• une période de campagne limitée
à dix jours, ce qui limite la diffusion d’information aux étudiants afin qu’ils
puissent faire un choix éclairé ;

• l’interdiction de tenir deux
référendums à moins de dix-huit (18) mois d’intervalle, même lorsqu’un
référendum est annulé, ce qui emprisonne la volonté étudiante et constitue une
grave atteinte à la liberté de choix pour une période de plus d’un an et demi ;

• une clause de rétroactivité pour certaines dispositions.

Donc au lieu de combattre le dégel des frais de scolarité, la FEUQ préfère se battre…contre ses membres. Je me demande bon sang comment une personne saine d’esprit pourrait accepter des règlements pareils ! Je pourrais écrire un paquet de jurons tellement cette situation m’enrage et me paraît carrément insensée. Quand c’est rendu que tu as besoin d’emprisonner tes membres pour les garder, ça doit bien être parce que tu ne vaux plus grand chose…

vendredi 14 mars 2008

Le budget confirme le mépris gouvernemental envers les programmes sociaux

Montréal, le 14 mars 2008 - L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) constate sans surprise que le gouvernement Charest persiste dans le sous-financement des programmes sociaux, en éducation. Le plus récent budget déposé par le gouvernement libéral confirme l'irresponsabilité du gouvernement qui force les administrations locales à couper dans les ressources et services tout en haussant les frais pour subvenir aux besoins de leurs institutions. Une fois de plus, l'incompétence gouvernementale confirme que c'est par une mobilisation populaire que nous parviendrons à lui faire entendre raison. À ce titre, neuf associations étudiantes, comptant près de 15 000 membres, sont en grève pour obtenir un réinvestissement gouvernemental dans leurs institutions respectives.

Alors que le sous-financement du réseau postsecondaire est évalué à plus 750 M, le plus récent budget du gouvernement n'injecte que des sommes dérisoires qui ne pallieront en rien aux insuffisances du système. La ministre préfère favoriser les grandes entreprises en proposant l'abolition progressive de la taxe sur le capital, encourageant ces dernières à se déresponsabiliser socialement. Il y en a plus qu'assez du discours néolibéral qui justifie ses mesures antisociales par la « marge de manœuvre des finances publiques » : le Québec a amplement les fonds nécessaires au financement de programmes sociaux, il suffit de puiser l'argent dans les coffres des grandes entreprises.

Ce budget démontre une fois de plus l'inaptitude de la classe politique à résoudre la crise que connaît l'éducation postsecondaire au Québec. Contrairement aux fédérations étudiantes, l'ASSÉ considère que les sommes investies en éducation dans le présent budget sont non seulement dérisoires, mais ne comblent même pas les propres coupures du gouvernement en la matière. Comment se réjouir d'une telle annonce alors qu'un simple budget parait être le point culminant du débat institutionnel sur le sous-financement du réseau postsecondaire ? « Une fois de plus, l'inaction du gouvernement nous prouve que c'est seulement en faisant pression sur ce dernier que nous aurons gain de cause. La mobilisation massive demeure notre seule option pour doter le Québec d'une éducation publique, accessible et de qualité » constate Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l'ASSÉ.

Depuis le 11 février 2008, des associations étudiantes locales sont en grève illimitée pour dénoncer la situation financière précaire de leur université et demander un réinvestissement massif du gouvernement en éducation. Quatre associations étudiantes de l'UQÀM et cinq de l'Université de Montréal, représentant près de 15 000, ont choisi de se mobiliser pour faire comprendre à leurs administrations respectives que les hausses de frais subies sont inacceptables. De nombreuses actions ont eu lieu cette semaine, dont un blocus du pont de la Concorde le 12 mars, ainsi qu'une manifestation le 13 mars ayant rassemblé plus de mille personnes. Malgré la répression institutionnelle qui s'abat de nouveau sur le mouvement de grève, les étudiants et étudiantes demeurent déterminé-e-s à poursuivre la lutte.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d'enseignement supérieur confondus, l'ASSÉ regroupe actuellement plus de 36 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

Associations étudiantes en grève

Association facultaire étudiante des sciences humaines de l'UQÀM (AFESH-UQÀM)
Association étudiante du module de science politique de l'UQÀM (AEMSP-UQÀM)
Association facultaire étudiante des arts de l'UQÀM (AFEA-UQÀM)
Association facultaire étudiante des langues et communications de l'UQÀM (AFELC-UQÀM) Regroupement des étudiants et étudiantes en sociologie de l'Université de Montréal (RÉÉSUM) Association étudiante de littérature comparée de l'Université de Montréal (AELCUM) Association étudiante de service social de l'Université de Montréal (AÉSSUM).
Association des cycles supérieurs en sociologie de l'Université de Montréal (ACSSUM) Association étudiante en anthropologie de l'Université de Montréal (AÉAUM)

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Renseignements : Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications (514) 835-2444 Bureau de l'ASSÉ : (514) 390-0110 Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

mardi 11 mars 2008

Bilan sommaire des grèves étudiantes

Depuis le 11 février 2008, des associations étudiantes locales sont en grève pour dénoncer la situation financière précaire de leur université et demander un réinvestissement massif du gouvernement en éducation. L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) appuie les associations étudiantes en grève, membres et non-membres, et salue leur initiative de mobilisation contre l'irresponsabilité gouvernementale. Bien que ces associations luttent pour une amélioration de leurs conditions locales d'étude, c'est dans la perspective d'une responsabilité collective du financement de l'éducation, vers la gratuité scolaire, que ces associations ont décidé de s'organiser.
À l'UQÀM, l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM), en grève depuis le 11 février, a été rejointe le 21 février dernier par l'Association étudiante du module de science politique (AEMSP-UQÀM), ainsi que le 6 mars par l'Association étudiante d'histoire des arts visuels (AEHAV-UQÀM) et l'Association étudiante du module d'études littéraires (AEMEL-UQÀM). Rappelons que le Conseil étudiant d'animation et recherche culturelle de l'UQAM (CEARC-UQAM) a été en grève du 19 février au 4 mars.
À l'Université de Montréal, le Regroupement des étudiants et étudiantes en sociologie (REESUM), en grève depuis le 26 février, a été rejoint le 27 février par l'Association étudiante de littérature comparée (AELCUM) et celle de service social (AÉSSUM). Comme à l'UQÀM, les associations étudiantes en grève refusent les hausses de frais afférents imposées par leurs administrations respectives et exigent que le gouvernement mette un terme au sous-financement via un réinvestissement public massif. En date du 11 mars 2008, près de 8 000 étudiants et étudiantes sont en grève au Québec.
D'autres associations étudiantes uqamiennes tiendront des assemblées générales de grève cette semaine. Notons que l'Association étudiante d'anthropologie de l'Université de Montréal (AÉAUM) et l'Association des cycles supérieurs en sociologie (ACSSUM) déclencheront la grève lorsque 5 associations de l'Université de Montréal seront en grève.
Toute information, nouvelle ou erronée, peut être communiquée au bureau de l'ASSÉ afin qu'elle soit ajoutée au présent bilan : Par téléphone : (514) 390-0110 Par courriel : executif@asse-solidarite.qc.ca

jeudi 21 février 2008

Photo-reportage sur la manif de l'ASSÉ



Le 21 février 2008, il y avait une manifestation nationale de l'ASSÉ, à Québec, sur le thème «Pour un réinvestissement mais pas n'importe comment». Nous y étions, voici un photo-reportage maison.

Le communiqué de l'ASSÉ:
Dans la rue pour un réinvestissement, pas n’importe comment !

Québec, le 21 février 2008 - L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tient aujourd’hui une manifestation nationale pour le droit à l’éducation. Le syndicat étudiant national somme le gouvernement de réinvestir massivement dans le système d’éducation afin de combler un sous-financement injustifiable aux effets néfastes sur la condition étudiante. L’ASSÉ met activement de l’avant ses revendications pour une éducation gratuite, accessible et de qualité, et ce, malgré l’arrêt de la campagne de grève générale illimitée. 14 associations étudiantes sont en grève pour l’occasion, rassemblant près de 40 000 étudiants et étudiantes de l’ensemble du Québec. Le rassemblement est prévu à 14h30 au pavillon Charles-De-Koninck de l’Université Laval.

Devant l’irresponsabilité gouvernementale en matière de financement de l’éducation postsecondaire, l’ASSÉ considère que la mobilisation massive est le seul moyen d’assurer un véritable accès universel à l’éducation. « Seul un réinvestissement public massif permettra à la société québécoise de se doter d’une éducation publique accessible. Le sous-financement du savoir est une aberration si l’on considère que c’est par l’éducation que l’on peut transformer la société » s’insurge Marie-Eve Ruel, porte-parole de l’ASSÉ.

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mardi 19 février 2008

Le congrès de l'ASSÉ met fin à la campagne de grève générale illimitée

Réunis en Outaouai pour un congrès en fin-de-semaine, les membres de l'ASSÉ ont décidé de mettre fin à la campagne de grève générale illimitée mise de l’avant depuis avril 2007. Selon Hubert Gendron-Blais, de l'exécutif de l'ASSÉ, si la majorité des assemblées générales des syndicats membres ont adoptée les revendications de l'association, une majorité a rejeté la grève générale.

Dans un communiqué publié sur le site de l'ASSÉ, les congressistes déclarent avoir «convenu à contrecœur que la conjoncture politique et la mobilisation étudiante et populaire n’étaient pas au rendez-vous pour faire reculer le gouvernement». «Devant ce constat amer, poursuit le communiqué, nous tenons à faire savoir au gouvernement qu’il est vain de crier victoire : l’ASSÉ se dressera sur son chemin chaque fois que la classe politique et économique accentuera la marchandisation de l’éducation». L'ASSÉ réitère qu'elle «croit toujours toujours en la nécessité d’une éducation publique gratuite, accessible et de qualité».

En grève quand même!

Qu'à cela ne tienne, les grévistes des sciences humaines de l'UQAM ont décidé de poursuivre quand même leur grève générale illimitée (plus d'infos sur ce blogue) et sont rejoint par les étudiant-es de science sociale de l'Université du Québec en Outaouai. D'autres groupes, de l'Université Laval notamment, seront en grève jeudi. Hubert Gendron-Blais précise que l'ASSÉ reconnaît l'autonomie locale et que ces associations auront le plein soutien de leur fédération syndicale.

Manifestation nationale

Rappelons que l'ASSÉ manifestera à Québec jeudi. Rendez-vous à 14h30 devant le pavillon De koninck de l'Université Laval.

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Pour ne savoir plus sur la situation dans le mouvement étudiant, ne manquez pas l'entrevue avec Hubert Gendron-Blais lors de l'émission Voix de faits (mercredi 20h, en rediffusion jeudi 15h sur les ondes de CKIA fm 88.3).