dimanche 25 octobre 2009
[Vidéo] Manifestation dans Saint-Jean-Baptiste: «Des voisins pas des tours»
Samedi dernier, il y avait une importante manifestation dans Saint-Jean-Baptiste (on en avait parlé ici). Malgré la pluie et le froid, une cinquantaine de personnes ont participé. Voici notre petit reportage vidéo.
==> Le communiqué des organisateurs
samedi 17 octobre 2009
Labeaume fait flèche de tout bois
Hier un chroniqueur du Soleil prenait un 3/4 de page pour expliquer a quel point le modèle Labeaume 2009 était meilleur que le Labeaume 2008. Est-ce vraiment faire honneur à l'intelligence de leur lecteur que de les nourrir, en pleine campagne électorale, d'apologie sans nuance du Napoléon de Québec?
Ne serait-il pas plus pertinent que de rappeler que l'équipe Labeaume a fait un changement de stratégie important. Effectuant des virages à 180 degrés face à des idées autrefois condamnées, Labeaume adapte son discours à la campagne et fait maintenant flèche de tout bois. Toutes les anciennes barrières se sont abattues presque par magie en cours de campagne. Il n'est plus exclus de bâtir un tramway. On propose la construction d'un gigantesque éco-centre sur d'Estimauville. Deux candidates expriment le souhait d'exproprier le propriétaire du terrain du Patro St-Vincent de Paul. Et tant qu'à beurrer épais, Labeaume promet un paquet de nouvelles salles de spectacle.
Finalement on fait miroiter le mirage, pour l'instant complètement vaseux, de récupérer une équipe de la ligue nationale, remettant ainsi au gout du jour la puissante nostalgie latente au coeur des citoyens pour les Nordiques. 400 millions rien que dans vos poches, mes amis!
"Aucun investisseur privé ne participerait à la construction. Les gouvernements de Québec et d’Ottawa sont sollicités pour 175 millions $ chacun. Et la Ville de Québec déplierait 50 millions $." (Le Soleil)
Combien d'école peut-on construire avec 400 millions? Combien d'élèves pourrait-on sauver du décrochage scolaire avec ça? Et surtout, est-ce que toutes ces déclarations ne seraient pas, sommes toutes, que des promesses d'ivrogne?
Et puisque nos médias traditionnels veulent notre bien au point d'occulter les faits importants, jetons un regard sur l'Infobourg qui vient de sortir. Un article se consacre a mettre à jour les sources de financement des partis municipaux.
Les financiers de l'Équipe Labeaume sont:
- Les firmes BPR et Desseau, très impliquées dans la magouille des compteurs d'eau à Montréal: 12,000$
- Les hommes d'affaires derrière le projet de nouveau Colisée: 3000$
- Le lobbyiste Jean Lemay, l'homme de Tony Accurso et de la FTQ qui travaillent à l'agrandissement de Place Québec
- La vice-présidente de la Capitale, qui va doubler la superficie de son siège social près du complexe G
- Jean Baillargeon, qui préside les consultations sur l'avenir du Manège militaire
- Plusieurs firmes d'architecte, de construction et d'ingénierie. Par pur altruisme, il va sans dire.
Source: L'Infobourg d'octobre
Les gens sont-ils dupent au point de porter foi à un parti qui promet tout? Un parti qui refuse avec arrogance de reconnaitre ses adversaires?
Contre la farce électorale, agir au lieu d'élire!
mercredi 14 octobre 2009
samedi 3 octobre 2009
Mario Dumont, Régis Labeaume et Staline
Ça devait bien être la première fois que ce clown populiste faisait une entrevue au sujet de la campagne avec quelqu'un qui prenait sa candidature sérieusement. Dumont le qualifie même d'unique candidat sérieux, rien de moins.
Dans la même émission, Dumont reçoit aussi en entrevue Régis Labeaume qui nous sert un étrange laïus a propos des médias. Selon lui, nos quotidiens seraient des "journaux de combats comme au Honduras" et une ère stalinienne approcherait. Eh bin!
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Vite, réfugiez-vous aux États-Unis! Les chiens du NKVD s'apprêtent à vous enfermer dans les goulags du Nunavut.
Et comme quoi les priorités de Mario sont bien placés, sa première question au maire concerne directement Jeff Fillion.
Notez que Régis s'y connait en matière de régime totalitaire, lui qui dit régner par la terreur et qui refuse d'admettre ne serais-ce que l'existence de ses opposants.
vendredi 2 octobre 2009
Labeaume refuse de débattre
Ça se bouscule au portillon de l'hôtel de ville en vue des élections du 1er novembre. Deux nouveaux candidats ont déposé jeudi leur candidature pour briguer la mairie. N'empêche, même s'il fait maintenant face à quatre opposants, le maire Régis Labeaume refusera tout débat durant la campagne.
Même si cinq candidats briguent désormais la mairie, les électeurs ne doivent pas s'attendre à assister à un débat. Sur quelque tribune que ce soit. «Bonne chance à tous. Non, non, je ne débattrai avec personne. Il n'y a rien de changé. Et puis, vive la démocratie!» a lancé le maire jeudi soir.
L'un de ses rivaux, Yonnel Bonaventure, qui se présente à la tête du Défi vert, a bien tenté d'interpeller le maire au conseil municipal, puis dans un corridor de l'hôtel de ville, mais celui-ci a refusé coup sur coup de lui répondre. «Vous voulez nous faire du spectacle? Bon spectacle», a lancé M. Labeaume avant de s'éclipser.
Une réponse qui est loin d'avoir satisfait son rival. «Vous avez vu comment il a répondu aux citoyens? Il ridiculise les gens. On est dans une démocratie, il devrait répondre intelligemment. Ça ne se fait pas de répondre comme ça. C'est lamentable. Je suis citoyen et j'ai des réponses comme ça de mon maire? C'est abominable.» Et d'ajouter, «depuis des mois, il dit qu'il a besoin d'un opposant. Pourquoi il refuse? Je ne suis pas seul, on va être cinq!» s'est emporté M. Bonaventure.
Contre le RMQ
Questionné par les journalistes plus tard en soirée, le maire a jeté le blâme sur l'opposition. «Je veux que les gens se rappellent toujours qu'il n'y a pas de candidat du RMQ. Tout le long de la campagne quand la question va revenir, je vais toujours répondre que le RMQ a manqué à son devoir démocratique.»
Et le Défi vert qui présente 17 candidats, dont un à la mairie? «Le parti rouge, vert, noir et jaune, tout ce que vous voulez, il n'y en aura pas de débat.»
M. Labeaume a par ailleurs déploré voir autant de candidats se présenter à l'hôtel de ville jeudi soir. «C'est le dernier conseil, tout le monde veut se faire voir. Tout le monde veut parler, même les élus qui se disent que c'est peut-être la dernière fois et ils veulent que les gens les regardent à la télé.»
Source: Cyberpresse.ca
Régis Labeaume, un tyran qui s'assume
Régis Labeaume mise sur la crainte des employés de la Ville de Québec pour mener à bien sa réforme administrative entreprise depuis sont élection en 2007.
Pour le maire de Québec, une saine gestion rime avec la peur des employés de l’autorité patronale. Cette autorité doit se faire sentir de haut en bas de la machine administrative, ajoute-t-il. «Ça part d’une saine crainte dans toute l’organisation. Il faut que les gens craignent le maire. Ensuite ça percole», a exposé M. Labeaume à l’occasion d’une entrevue éditoriale.
Pour imposer cette crainte, le maire doit «gueuler» aussi souvent que possible, dit-il. «Je pète une coche régulièrement et si je n’ai pas de raison de le faire, j’en trouve une», ajoute M. Labeaume. À son avis, il doit en être ainsi dans toute la ligne hiérarchique. «Si ton patron n’aime pas ta gestion, il faut que tu le saches vite.»
D’ailleurs l’administration Labeaume se montre de plus en plus sévère envers ce qu’elle considère comme des écarts de comportement de la part des employés. Plus d’une centaine ont écopé de mesures disciplinaires despuis 2006.
D’autres mesures de contrôle sur les pratiques de travail ont été mises en place. «Tous les véhicules de la Ville seront bientôt munis de GPS et de puces électroniques. S’il y en a cinq qui vont au Tim Horton on va le savoir», prévient le grand patron de l’hôtel de ville.
De plus, les employés de la Ville ont dû accepter de souscrire à un code de conduite auquel ils doivent se conformer sous peines de sanctions. «Il faut changer les pratiques», plaide le maire.
Source: Le Journal de Québec via CKRL
jeudi 1 octobre 2009
Des citoyens insatisfaits recoivent un avis d'infraction
Des citoyens ayant eut l'audace de se plaindre du traffic causé par la construction d'une immense tour à bureau ont reçu une belle contravention de la ville.
En effet, ça fait deux ans que l'édifice «Delta 3» est en construction sur le boulevard Laurier (vous savez, cette horreur urbaine). Il s'agit d'une propriété de la Capitale, une compagnie de voleurs professionnels (des assureurs).
Malgré les pétitions et les plaintes, Nabeaume fait la sourde oreille. Les citoyens ont donc placé des pancartes sur leurs terrains pour dénoncer l'envahissement commercial du quartier. L'une d'elle affiche «M. Le maire : la Capitale n'assure pas la qualité de vie de notre quartier».
Les résidants réclament que la rue Sasseville soit divisée en deux par une sorte de terre-plein qui empêcherait les visiteurs de se garer face à leurs maisons.
L'un des propriétaires a reçu un avis d'infraction accompagné d'un ultimatum l'enjoignant de retirer son affiche dans les 24 heures. Le prétexte? La pancarte ne respecte par les règles sur les enseignes commerciales!
Tenez-vous le pour dit. Selon la ville, si vous êtes mécontent du développement de votre propre quartier, fermez là!
Source: Cyberpresse.ca
mercredi 30 septembre 2009
mardi 29 septembre 2009
Labeaume domine outrageusement le paysage
L'armée bienvenue à Québec
Ils étaient une centaine devant l’hôtel de ville, armés de poignards et de fusils. Le maire Labeaume est sorti quand leur chef a cogné à sa porte avec le pommeau de son épée. Ce n’est pas tous les jours que Québec accorde droit de cité à une troupe militaire.
L’équipage et les officiers de la frégate Ville de Québec ont répété hier une tradition vieille de près de 400 ans en défilant avec armes et tambours dans les rues du Vieux-Québec pour se voir accorder le droit de cité par le maire.
L’équipage et les officiers de la frégate Ville de Québec ont répété hier une tradition vieille de près de 400 ans en défilant avec armes et tambours dans les rues du Vieux-Québec pour se voir accorder le droit de cité par le maire. Juste avant la cérémonie, le capitaine de corvette Guillaume Lafrance, officier en second du Ville de Québec, expliquait au Soleil qu’avec le droit de cité, «nous sommes reconnus officiellement par le maire et le chef de police comme un groupe ami, ce qui nous donne la permission de parader dans la ville avec nos armes. Et pour confirmer que la Ville reconnaît notre légitimité, nous allons présenter nos épées».Le droit de cité est une marque d’affection et d’estime de la part d’une communauté envers une unité militaire. Le 22e régiment et le 5e groupe-brigade basés à Valcartier jouissent eux aussi de ce privilège à Québec. «J’ai eu l’occasion de constater la passion qui vous anime, a déclaré le maire Régis Labeaume, vous représentez merveilleusement notre cité.»
Cette tradition remonte au temps du roi Charles II d’Angleterre, en 1660, explique le lieutenant de vaisseau Alain Blondin. À l’origine, les villes fortifiées voulaient s’assurer que les militaires ne causent pas de désordre à l’intérieur de leurs murs.
Source: Le Soleil
dimanche 27 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
Les dessous de l'Équipe Labeaume
vendredi 18 septembre 2009
[vidéo] Politique d'urbanisme à Québec
Dans le contexte des élections municipales, voici un exemple concret de ce que nous voulons dire quand nous écrivons, dans le dernier Cause commune, «plutôt que de s’énerver trop avec les résultats des élections, les révolutionnaires feraient bien de s’enraciner dans les quartiers sur des enjeux précis de logement, d’aménagement et de transport».
(N.B.: il s'agit d'une vidéo de Mathieu Dugal pour la webtv de Vox)
mardi 8 septembre 2009
[Luttes urbaines] Le centre-ville de Québec dans la mire des promoteurs
Un texte du numéro 25 du journal Cause commune
Depuis son arrivée au pouvoir, le maire de Québec, Régis Labeaume, n’a qu’une idée en tête : assurer coûte que coûte le développement économique de «sa» ville. Et tant pis pour le reste! Quand les résidants et les résidantes d’un secteur décident de se regrouper pour s’opposer à la destruction d’un boisé ou la tenue d’un événement touristique particulièrement dérangeant, Labeaume sort ses crocs. Avec lui, les promoteurs en tout genre ont trouvé un allié précieux, capable d’écraser l’opposition populaire quitte à s’allier aux radios poubelles pour s’assurer la victoire.
Rêvant de transformer la ville de Québec en un nouveau Chicago, le maire Labeaume s’est mis en tête de multiplier les gratte-ciel, y compris dans Saint-Jean-Baptiste, le dernier quartier populaire de la Haute-ville. Depuis maintenant plus de 40 ans, les résidants et les résidantes de Saint-Jean-Baptiste se battent contre la destruction de leur milieu de vie. La mise sur pied en 1976 d’un comité de citoyens et de citoyennes combatif (1) a permis de regrouper les forces vives du quartier et de mieux coordonner la riposte. Malgré la pression constante des élites politiques et économiques, plusieurs victoires importantes ont permis d’éviter le pire. Encore récemment, une nouvelle coop d’habitation est apparue là où devaient se construire des condos de luxe, grâce à une bataille de longue haleine (2).
La prochaine manche de cette lutte à finir entre les intérêts des promoteurs immobiliers et la population du quartier s’est amorcée le printemps dernier avec le lancement d’un vaste programme de développement du secteur de la colline Parlementaire. Une vingtaine de sites sont sous la loupe des responsables municipaux. À terme, ce Programme particulier d’urbanisme (PPU) influencera de façon déterminante les rapports de pouvoir au centre-ville entre les classes populaires et la classe dirigeante de Québec, laquelle s’emploie à servir du mieux qu’elle peut les intérêts des multinationales du tourisme et de l’immobilier.
Les enjeux derrière le PPU sont majeurs. Sous prétexte de «densifier» le centre-ville, on souhaite construire plus gros et plus haut, sans se soucier des impacts sur la population environnante. On oublie évidemment de dire que le secteur est déjà le plus densément peuplé de Québec! Construira-t-on des bureaux et des hôtels ou des logements sociaux sur les rares espaces encore disponibles? Quelles seront les mesures prises pour réduire efficacement l’omniprésence de l’automobile, dont la population résidante connaît bien les effets négatifs sur la qualité de vie (pollution, bruit, circulation de transit)?
Pendant que l’administration municipale tente de calmer le jeu en proposant toute une série de consultations publiques pour canaliser l’opposition, le maire Labeaume multiplie les annonces et donne le feu vert à des projets de construction et de démolition. Raison de plus pour se mobiliser dès maintenant, dans la rue, sans attendre le résultat de ces consultations qui ne semblent être là que pour donner un semblant de légitimité à des décisions déjà prises en haut lieu.
La population de Saint-Jean-Baptiste n’a pas dit son dernier mot. Grâce à sa trame urbaine, Saint-Jean-Baptiste reste un quartier à dimension humaine où vivent 9000 personnes, à 83% locataires. M. Labeaume, notre quartier n’est pas à vendre : tenez-vous le pour dit!
Notes:
(1) Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste.
(2) Voir à ce sujet le dossier sur la Coopérative l’Escalier sur le site : www.compop.net
samedi 22 août 2009
L'équipe du maire Labeaume
La campagne s'annonce vide de débat, mais on va faire notre possible pour suivre l'actualité...à suivre!