Dans l'Algérie du ''tout football'', dans un pays où une petite poignée de sports ''bouffent'' le budget sectoriel en accaparant la part du lion, la plongée sous-marine et le sauvetage/secourisme en mer ont survécu et échappé au naufrage. Et s'ils ont évité la noyade, le mérité revient, entre autres, à Sid-Ali. C'est ce militant aquatique, c'est ce ''cheikh'' ès-sauvetage/secourisme soucieux de la vie des estivants et des bambins nageurs que j'ai été revoir à la faveur de mon récent séjour à Alger.
Jogging à jeun à 6h du matin ou entraînement du soir jusqu'à 23h? Attendre une heure après un repas ou s'obliger à une petite collation avant un effort? Entre les questions de rythme biologique, de nutrition, de performances, d'éveil musculaire,
Le cœur est un organe vital dont il faut prendre le plus grand soin tout au long de sa vie, et pas seulement quand on vieillit ou quand on est un homme. Car sur le sujet, les idées reçues sont nombreuses. Voici les principales sur lesquelles il est important de rétablir la vérité.
Le stade est devenu depuis longtemps en Algérie un défouloir où une jeunesse désorientée est en perpétuelle guerre contre elle-même. Mais M.Kerbadj, est un dirigeant « national » du football qui ne semble pas connaître les jeunes supporters Algériens, leur état d'esprit. Il ne semble pas connaître ce qui se passe dans les tribunes les jours de match. Il confirme qu'on peut débarquer dans une tribune officielle et rester dans la bulle sans voir qu'en haut et autour, il y a une jeunesse aisément inflammable.
Le lieu commun concernant notre pays est de dire et de répéter que sa population est jeune. Certes, mais ce qu'il y a de dramatique dans l'affaire c'est qu'elle est privée de la possibilité de faire du sport. Cela ne date pas d'hier mais les choses se sont aggravées. Un gamin doué pour l'athlétisme ou pour le judo ne pourra compter que sur lui-même et quelques bénévoles. L'Etat et ses représentants accros aux frais de mission comme nous venons de le constater durant les JO de Rio, demeurent quant à eux aux abonnés absents. Et l'on sent pointer la même dérive que pour le football. On connaît le raisonnement. A quoi bon s'occuper des athlètes locaux puisqu'il est possible d'aller les chercher ailleurs...
Deux médailles d'argent pour l'Algérie, deux médailles de bronze pour la Tunisie et une seule médaille de bronze pour le Maroc aux jeux olympiques de Rio 2016, mais qui veut saboter le sport maghrébin?
A Rio, les riches ont délocalisé les JO chez un émergent pour la seconde fois depuis l'expérience de Mexico 1968. Leurs médias ont prédit le pire. Ils ont eu tort. Les brésiliens ont fait les jeux avec leur apport à la diversité. C'est à dire avec la passion du mélange, de la musique et de la joie. La séquence "habitée" de Samba qui a rallumé la flamme olympique aussitôt éteinte valait à elle seule le choix de Rio 2016.
Quoi écrire de plus fort d'ici à dimanche prochain ? Le 3e titre olympique promis à Usain Bolt sur 200 m et sur le relais 4X100 m ? La revanche du Brésil sur l'Allemagne en probable finale du tournoi de football et la fin du sortilège de Maracana? Rien. Tout est dit.
Les arbitres décidèrent ainsi de la défaite de Loucif Hamani dans un climat de tension extrême. Deux jours auparavant un commando palestinien de l'OLP s'infiltra dans la cité olympique et prit en otage des athlètes israéliens : il y a eu des morts. La presse algérienne considéra la décision des arbitres motivée par des considérations politiques. Pour gagner ce match le jeune espoir algérien d'Igoufaf devait absolument mettre le britannique KO. Ce qu'il ne put faire malheureusement. Les poings de Hamani n'ont pas suffi car le sport était aussi de la politique. Les "petits" l'apprendront à leurs dépens. Souvent.
Dans la descente finale, il est en tête. Avec deux casses cou comme lui dans les roues, le grimpeur polonais Rafal Majka et le colombien Sergio Henao. Mais Nibali est l'un des tous meilleurs descendeurs du monde. Il va faire le trou avant la longue section plate qui mène à Copacabana. Faire le trou, si le génie de cette jungle lui donne l'Aman. Ce sont les coureurs qui font la course. Et le parcours fait le reste.
Il y a les plages. La samba. Tant de beauté naturelle. Et aussi les superbactéries. Les vols à main armée. L'état d'urgence financière. À quelques jours du début des jeux Olympiques, Rio est toujours belle et... terriblement bordélique.. Habitués à l'image de carte postale que renvoie Rio, les touristes qui atterrissent à l'aéroport Galeão risquent de subir un choc en en découvrant le vrai visage.
Le diaphragme est un muscle essentiel à la respiration et il s'agit d'une lapalissade d'affirmer qu'il a pour fonction principale de nous faire respi...
Ardoise et craie à la main, notre professeur d'éducation physique avait entrepris d'expliquer le schéma de jeu qu'il voulait nous voir appliquer. Au bout de dix minutes d'explications aussi assommantes que confuses, et comme il était à peine plus âgé que ses élèves, l'un d'entre nous a eu cette phrase qui est restée les mémoires : "M'ssieur, on s'en fout d'ça ! Pose le ballon au centre et laisse-nous jouer !".
n pleine rue Didouche Mourad il se sent pour la première fois depuis longtemps un peu de légèreté. Il fait chaud. Il transpire sous sa chemise. Il a envie de courir. De sautiller. Il en envie d'écrire un texte sur Ali. Il a vu mille fois ces images. L'entraînement avant le match contre Foreman au Mozambique. Mohamed Ali qui court, qui sourit aux gens, qui embrasse les enfants en passant. Ali qui danse. Ali qui demande à la foule en tendant l'oreille : « Who is the champ of the world ? » Il a envie de lui répondre. De crier « Ali !».
Dans quelques jours, va débuter le championnat d'Europe des nations, appelé souvent "euro de football".
Dernier petit moment d'émotion : la sortie de terrain de Pirlo cinq minutes avant la fin de la partie. Beaucoup de spectateurs se lèvent, les newyorkais apprécient leur star, toute la troupe d'Algériens est elle aussi debout, on l'applaudit à tout rompre. Pirlo sort en saluant le public et je sourie parce que je sens bien que mon voisin s'en veut un peu de l'avoir traité d'idiot. Il ne dit plus un mot. Il se rend compte peut-être de lui-même qu'il a encore un peu à apprendre sur le football. Il n'ose pas demander qui est ce type qui force tant de respect.