Retour en 2007 où il y a eu un débat qui secoua plusieurs consciences, tant chez les républicains que démocrates. Ce débat est certainement celui de l'illusionnisme dans lequel s'emprisonnait de jour en jour le président Bush, l'homme qui, par la contradiction des choses, croyait, selon les dires de ses détracteurs, que l'entêtement reste quand même, un élément de succès ... Comparaison algérienne oblige.
Ce matin, je me suis réveillé, choqué, sidéré, en lisant le titre d'un article du Figaro "La Tunisie, ce vivier du terrorisme mondial". En général, lorsque l'on soulève la question du terrorisme, la moindre des choses à faire pour ne pas aggraver la situation c'est d'éviter de faire des amalgames, de créer encore plus de tensions et de nourrir la xénophobie. Pourtant, Le Figaro ne semble pas être d'accord avec cette vision là.
Le plus absurde dans la tragédie actuelle est que les auteurs de cet appel de Sant'Egidio sont tellement Syriens, tellement attachés à la Syrie, qu'ils n'ont pas été entendus. Ils dérangeaient trop des scénarios déjà élaborés et fondés sur le postulat de la disparition de la Syrie
Nameq et son frère Quays évoquent rarement la manière dont ils ont œuvré pour dissimuler la plupart des dirigeants irakiens pourchassés par les Américains durant les neuf mois qui ont suivi l'invasion américaine de l'Irak.
Si ce groupe sauve effectivement des vies, c'est surtout l'orientation politique de son action qui pose problème. Les analyses critiques de Blumenthal et de UK Column News ont amené des éléments de preuve accablants qui remettent en cause la crédibilité de l'organisation. Ils permettent aussi de comprendre le rôle de propagande qu'elle joue dans la stratégie de « changement de régime » en Syrie, voulue par les pays de l'OTAN.
La chute d'Alep Est, l'ancien bastion des djihadistes, a obéi à un scénario identique à celui observé pour la chute de Yabroud, le verrou de Damas à 80 km au nord-est de la capitale, le 15 mars 2014, le jour même du rattachement de la Crimée à la Russie par référendum
"que faire ? te mettre debout droit debout debout dans la patrie des vents debout dans la respiration des îles debout dans le tremblement de la terre ouvrir ta chemise blanche de boucanier et qu'y viennent la lumière amère et la grande haleine de la révolution lécher ta sueur la sueur de l'homme fiévreux..."
«Que jamais l'instrument ne domine l'homme. Que cesse à jamais l'asservissement de l'homme par l'homme. C'est-à-dire de moi par un autre. Qu'il me soit permis de découvrir et de vouloir l'homme, où qu'il se trouve». Il est là, Fanon. Un révolté parti trop jeune et qui a manqué, cruellement, à nos indépendances inachevées, confisquées ou détournées. Mais qui, néanmoins, continue à nous interpeller. Jusqu'à ces dernières lignes fabuleuses : «O mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge !»
Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l'Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L'Irak où s'est refusé à s'enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande
Le soutien continu à la Syrie dans sa guerre contre la coalition islamo-atlantiste (2011-2015) a valu à la Russie et à son président Vladimir Poutine un regain de sympathie au sein de larges couches de la population arabe lassée par les ingérences incessantes du pacte atlantique dans les affaires intérieures du Monde arabe.
Après des centaines de tentatives d'assassinat - plus de 600 dont la plupart menées par la CIA-, Fidel Castro est mort paisiblement dans son lit et Cuba est, indubitablement à ce jour, un pays indépendant, le tout malgré un embargo américain toujours en vigueur. Son héritage peut se résumer un mot : resistencia ! Résistance. Mouqawama !
Fillon-Juppé donc, avec un avantage certain pour le premier. En effet, au vu du score de dimanche dernier, la messe semble dite en ce qui concerne les primaires de la droite (et du centre) et il faudrait un miracle électoral pour que le maire de Bordeaux batte le député de la deuxième circonscription de Paris. Fillon qualifié... Halte aux cris et que l'on se garde de possibles désespérades. Quoi de plus normal qu'un homme de droite pour représenter des gens qui partagent la majorité de ses idées ?
Ma femme, la socialiste, va voter aux primaires de la droite. Pour avril prochain, elle veut un match Macron contre Juppé. Voilà où on en est Macron Elle a fait une croix sur Hollande et Valls ne la convainc pas. Moi, je ne sais pas encore. Je ne sais pas quoi faire. J'irai voter pour le candidat le plus à gauche au premier tour.
Que se passera-t-il demain si une guerre commerciale s'enclenche avec la Chine, en raison de mesures protectionnistes décidées unilatéralement par le président américain ? Comment les marchés réagiront si des poids lourds comme Apple sont heurtés de plein fouet par des mesures de rétorsion décidées par Pékin ou d'autres pays?
Ses discours de campagne les plus élaborés définissent une ligne de conduite à l'opposé de celle de l'establishment : il regrette les interventions américaines antérieures en Syrie, en Irak et en Libye, notant qu'elles ont donné naissance à des mouvements armés "encore plus condamnables" que les régimes en place. "Qu'avons-nous obtenu en attaquant (le président syrien Bachar ) El-Assad ?", se demande-t-il. "Plus personne ne reconnaît l'Irak ou la Libye. Tout est ravagé, il n'y pas plus d'Etat, plus de contrôle", dit-il. A une question précise : " le monde serait-il meilleur avec Saddam Hussein et Kadhafi ?", il répond, sans hésiter : "à 100%".
Le vote sanction de tous les laissés pour compte de la société d'abondance, les exclus de la société consumériste, les habitants de Flint (Michigan) et d'ailleurs, popularisés par le cinéaste critique Michael Moore, sont venus lui rappeler la dure réalité de leur quotidien et la triste image qu'elle renvoie désormais de l'Amérique par sa morgue, sa suffisance et son arrogance.