ÉCONOMIE - Après avoir amorcé un allégement en 2014 et 2015, le déficit de la balance commerciale renoue avec la hausse puisque selon les derniers chiffres de l'office de change, il s'est creusé de 25,3 MMDH, s'établissant ainsi à 166 MMDH à fin novembre 2016. Le taux de couverture des importations par les exportations a ainsi dégringolé en passant de 58,7% à 55%. Alors, faut-il s'en inquiéter? De prime abord, expliquons qu'un déficit commercial en soi n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. Cela dépendra de l'origine de l'ardoise commerciale.
URBANISME - L'étalement urbain est, de nos jours, un fait irréversible de notre modèle urbain. Plusieurs facteurs sont à l'origine de cette tendance lourde qu'a prise l'armature urbaine des moyennes et grandes villes marocaines. Loin d'en chercher les causes, l'objectif de la présente contribution est d'appréhender la question de savoir qui doit "payer la ville"? Quelle forme de régulation économique pour faire contribuer l'usager, le contribuable ou le citoyen d'une manière générale?
TÉLÉCOMS - On pourrait penser que près de 17 ans après la libéralisation du secteur de télécommunications, le consommateur marocain profiterait pleinement des effets de la concurrence. Malheureusement ce n'est pas encore complètement le cas. Certes, des progrès notables sont à saluer, notamment en matière de baisse des prix du mobile, d'élargissement du marché et de la couverture internet. Cependant, il subsiste des poches de résistance qui faussent encore le jeu de concurrence.
CONSOMMATION - La consommation de lait serait-elle une habitude alimentaire occidentale encouragée par le marketing de l'industrie laitière? La plupart des travaux scientifiques sont d'accord pour affirmer que la consommation de lait est ancienne. Selon les chercheurs, les débuts de l'exploitation laitière remontent au VIIIe millénaire avant notre ère.
Pour 2017, les annonceurs marocains continueront d'acheter massivement la pub sur les réseaux sociaux. Une mauvaise nouvelle pour les éditeurs de contenu locaux, principalement les sites d'information, qui font face à une répartition inégalitaire de la pub digitale.
ÉCONOMIE - Le Maroc va connaître une année meurtrière. Je ne parle pas de morts d'hommes. Néanmoins, le Royaume enregistre de nouveau une avalanche sans précédent de faillites d'entreprises. Après les 10% de hausse en 2014, les 15% en 2015, rebelote avec une hausse de 10% de faillites prévues pour 2016.
ENTREPRISES - Le 18 novembre dernier, la 22ème conférence des parties a refermé ses portes à Marrakech. Si la plupart des observateurs restent sur des résultats mitigés, tous s'accordent néanmoins pour reconnaître que la tenue de la COP22 a confirmé la marche environnementale dans le monde et en Afrique. Une situation à laquelle le Maroc, en tant que pays hôte de la conférence n'est pas étranger, mais qui lui confère également une grande responsabilité: celle d'accélérer sa transition interne à commencer par celle de ses entreprises.
SOCIÉTÉ - Vendredi dernier se clôturait à Casablanca l'African Digital Summit, une rencontre intéressante à plus d'un titre où il a été question de faire le point sur le digital au Maroc et rencontrer les professionnels du domaine. Cet évènement m'a tout de même laissé perplexe sur la signification même du digital et la place qu'occupe ce secteur dans notre économie.
ENVIRONNEMENT - La COP22, qui s'est tenue en novembre à Marrakech, était la COP de l'implémentation. A cet effet, le rôle de l'entreprise en matière de responsabilité environnementale est critique. Beaucoup pointent du doigt le secteur privé dès lors qu'il s'agit de définir un émetteur et pollueur. Toutefois, bien que ces accusations reflètent une certaine vérité, ils ne nous invitent pas à suivre le questionnement suivant: comment rendre l'écoresponsabilité et l'eco-effectivité deux thématiques attractives et financièrement viables pour l'entreprise?
CONSOMMATION - Il faut 15.300 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf. 1.000 litres d'eau pour produire 1 litre de lait. C'est absurde. Et encore plus absurde pour les pays comme le Maroc où la prospérité dépend du niveau de précipitations et où les agriculteurs se retrouvent chaque année à prier le ciel pour qu'il pleuve. Absurde de dépenser 15.300 litres d'eau pour produire 1 kg de viande dans un pays qui n'a pas d'eau et qui est inlassablement frappé par la sécheresse. Absurde de dépenser autant de ressources pour produire 1 kg de viande qui coûtera de toutes les façons trop cher pour que la majorité puisse en bénéficier.
DIGITAL -Comme le furent à Marrakech les négociations du GATT pour le commerce en 1994, la 22ème Conférence sur le réchauffement climatique dans la ville rouge devrait rester une date historique. Mais dans le royaume lui-même, il ne peut y avoir de transition climatique efficace sans outils numériques en phase avec les besoins et les usages des habitants. Alors, derrière le raout mondial de Marrakech, n'est-il pas temps de considérer au Maroc la question cruciale de la place de l'ingénieur sur son territoire?
INTERNATIONAL - La visite du roi Mohammed VI en Ethiopie marquera, au-delà du discours, une étape majeure de la traduction concrète de la vision marocaine du développement Sud-Sud.
ÉNERGIES - Le Maroc a accueilli en ce mois de novembre la 22ème cérémonie de la Conférence des Parties (COP22). Au sortir de cet évènement planétaire, les discussions autour des énergies solaires, éoliennes ou encore géothermiques ont rythmé les débats et les couvertures médiatiques. Rares ont donc été les allusions ou les discussions assumées quant au rôle indispensable que devrait jouer le gaz dans l'accompagnement de la transition énergétique marocaine. La faute peut-être à la connotation non-renouvelable que revêt cette source d'énergie ou encore à la dimension géopolitique qu'a pu prendre ce dossier ces derniers mois.
En accueillant la COP 22, dont les travaux se terminent ce vendredi 18 novembre à Marrakech, le Maroc s'offre une occasion de plus de mettre sa transition énergétique, en cours, sous les projecteurs et de montrer que l'État peut, parfois, agir comme un entrepreneur et réussir.
Au troisième trimestre écoulé, le Haut commissariat au plan nous annonce que le taux de chômage est passé à 9,6% fin septembre 2016, alors qu'il était de 10,1% un an auparavant. Devrait-on se réjouir de la bonne nouvelle? Pas vraiment.
ÉCONOMIE - Au moment où le Maroc accueille la COP22, après avoir annoncé à la conférence de Paris des engagements volontaires remarqués de réduction des émissions, il est utile de mettre en perspective les efforts de quelques grandes entreprises nationales en matière d'efficience et de diversification énergétiques et d'en tirer des enseignements pour un plus grand engagement des entreprises et des citoyens en faveur du développement durable.