Un attentat suicide dans le nord du Mali fait 37 morts
ATTENTAT - Un kamikaze a tué 37 ex-rebelles et membres de groupes armés pro-gouvernementaux à Gao, au Mali. Ce dernier s'est fait exploser mercredi dans leur site de regroupement situé dans cette ville du nord du pays, rapportent des médias locaux citant des sources concordantes.
Un kamikaze a attaqué un camp "de regroupement d'ex-rebelles à dominante touareg et de membres des groupes armés pro-gouvernementaux à Gao", a affirmé une source militaire au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), notant que "le bilan est de 37 morts".
L'information a été confirmée par une source administrative à Gao.
Une zone qui échappe encore au contrôle
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes armés liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement, en janvier 2013 à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Cependant des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d’un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion à dominante touareg.
PRISE D'OTAGES - Selon nos confrères de Médias 24, qui citent une source officielle, Monsieur Aït Radi, le deuxième Marocain qui se trouvait à l’hôtel Radisson à Bamako au moment de la prise d'otages, vient d'être libéré.
Quelques heures plus tôt, Ouadie Lahlou, directeur à la BMCE Bank of Africa, avait réussi à échapper à la prise d'otages en se réfugiant dans sa chambre d'hôtel.
Ce qui signifie qu'aucune victime marocaine n'est à déplorer. Selon l'AFP, les corps de 18 personnes ont été retrouvés dans l'hôtel Radisson de Bamako. Le ministre malien de la Sécurité intérieure a pour sa part indiqué que les assaillants ne détenaient plus d'otage.
D'après le groupe propriétaire de l'hôtel, environ 170 personnes étaient dans l'établissement au moment de l'attaque.
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