Colloque « Vulgarisation et médiation scientifique »

Affiche_Vulgarisation

Colloque Vulgarisation et médiation scientifique

Coordination : Gisèle Séginger

Jeudi et vendredi 4 et 5 décembre 2014

Réseau inter-MSH VIVANLIT – Penser le vivant
Les échanges entre littérature et sciences de la vie de la fin du XVIIIe siècle à l’époque contemporaine
Coordination : Christine Maillard et Gisèle Séginger

Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris
190, avenue de France 75013 Paris – Salle 5

Colloque accompagné de l’exposition « Science/Fiction : voyage au cœur du vivant », organisée par l’INSERM

Jeudi 4 décembre

8 h 30 – Accueil des participants

9 h – Ouverture

Jean-Pierre Dozon, directeur scientifique de la FMSH

Christine Maillard (MISHA) et Gisèle Séginger (FMSH/UPEM), responsables du réseau inter-MSH VIVANLIT – Penser le vivant

Claire Lissalde (INSERM), commissaire de l’exposition « Science/fiction, voyage au cœur du vivant »

9 h  30 – Science et culture

Présidence : Gisèle Séginger

Andrée Bergeron (centre Koyré – EHESS – CNRS – MNHN) : « Retour sur la catégorie médiation scientifique »

Christophe Garrabet (UPEM-LISAA, université nationale d’Osaka) : « Raconter les savoirs. Les récits de vulgarisation scientifique dans la seconde moitié du XIXe siècle »

Carmen Husti (UPEM-LISAA) : « Jules Verne : vulgarisateur de l’histoire naturelle dans Voyage au centre de la terre »

Claire Lissalde (INSERM) : « Genèse de l’exposition Science/Fiction, voyage au cœur du vivant. Science et littérature : mélange des genres »

14 h – La science se livre

Présidence : Jean-Marc Galan

Serge Potier (université de Strasbourg, laboratoire GMGM) : « Les génomes et l’évolution des espèces »

Stéphane Vuilleumier (université de Strasbourg, laboratoire GMGM) : « Les lettres de l’ADN – science et fiction »

Ludovic Jullien (ENS/UPMC) : « Le langage de la biochimie »

Pierre Veinante (Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives (INCI), CNRS UPR 3212) : « Le cerveau : un livre d’images »

16 h  30 – Dispositifs émergents de médiation scientifique

Présidence : Serge Potier

Jean-Marc Galan (CNRS, groupes TRACES) : « Les musées de science au XXIe siècle »

Valérie Lallemand, (INSERM, association APSR) : « Médiation par l’expérimentation »

Pierre Kerner (Institut Jacques Monod) : « La blogosphère scientifique francophone »

Vendredi 5 décembre

9 h 30 – Enjeux idéologiques ou éthiques de la vulgarisation

Présidence : Claude Blanckaert

Sarah Billaut (centre Koyré) : « Fixité ou transformation des espèces dans le Dictionnaire des sciences physiques et naturelles de Louis-François Jéhan de Saint-Clavien (1857) –  Enjeux d’une vulgarisation apologétique autour d’un débat scientifique controversé »

Carole Reynaud-Paligot (Paris I) : « La circulation du concept de race au XIXe siècle »

Sébastien Lemerle (université Paris-Ouest) : « Les mues du reptile. Les métaphores dans les discours de vulgarisation, entre cognitif et social »

Catherine Allamel-Raffin (université de Strasbourg – IRIST) – « L’enseignement moral des mises en scène fictionnelles de la maîtrise du vivant relève-t-il de l’ordre de la vulgarisation » ?

14 h – Le vivant réinventé

Présidence : Catherine Allamel-Raffin

Françoise Oliver-Utard (université de Strasbourg – IRIST) : « Never Let Me Go de Kasuo Ishiguro (2005) : un conte philosophique sur le clonage humain »

Laurence Dahan Gaida (université de Franche-Comté) : « Le gène du bonheur : génomarketing et transhumanisme dans Générosité de Richard Powers »

Sandrine Chiri (Université Paris-Est Marne-la-Vallée – LISAA) : « Les monstres biotechnologiques dans la saga Vorkosigan, une exploration des frontières humaines »

16 h – Les transmutations du savoir 

Présidence : Christine Maillard

Patrick Née (université de Poitiers) : « L’essai chez Lorand Gaspar : sciences et poésie »

Françoise Willmann (université de Lorraine) : « Une tentative de médiation au XXIe siècle. Les romans scientifiques de l’éditeur Axel Dielmann »

Fabienne Soldini (CNRS/LAMES (UMR 7305) , AMU) : « Le polar macabre, connaissance vulgarisée de la mort »

Christine Baron (université de Poitiers) : « De la mort cellulaire au discours sur la fin de vie ; discours scientifique et médiations littéraires »

Philippe Gambette (UPEM-IGM) : « De l’arbre des espèces à l’arbre de mots, un outil d’analyse textuelle né sur un blog de vulgarisation »

L’Âme et le Corps chez Flaubert

Juliette AZOULAI

L’Âme et le Corps chez Flaubert. Une ontologie simple, Éditions Classiques Garnier, 2014.

L’œuvre de Flaubert dans son ensemble est traversée par une exigence ontologique: penser l’âme et le corps sur le mode de l’unité. L’originalité de son écriture est d’opérer une reconfiguration des dualités métaphysiques au sein d’un art moniste.

L'âme et le corps chez Flaubert
La question des rapports de l’âme au corps débouche naturellement chez Flaubert sur une réflexion sur l’être animé ou l’être vivant, tantôt sous l’angle humain de la médecine, tantôt sous l’angle de l’histoire naturelle et de la biologie.

Lecteur de Goethe, Cuvier, Buffon, Lamarck, Darwin, Spencer ou encore Haeckel, élève de Félix-Archimède Pouchet, ami de Georges Pouchet et de Georges Pennetier, Flaubert s’intéresse aux questions brûlantes au XIXe siècle de l’origine de la vie et de l’origine des espèces. La mise en texte de la théorie de la génération spontanée ou de la pensée transformiste, dans des œuvres comme Salammbô, La Tentation de saint Antoine ou Bouvard et Pécuchet, est l’occasion pour l’écrivain d’explorer la pensée biologique contemporaine à la lumière d’une intuition primordiale : l’indissociation de la matière et de l’esprit et, partant, l’impertinence de tous les réductionnismes (matérialistes et spiritualistes) dans la compréhension des phénomènes de la vie.

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