La Turquie est, de loin, le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens fuyant la guerre qui fait rage contre eux et ravage leur pays. Selon les dernières données du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies, sur les 5 millions de réfugiés syriens, près de trois millions sont en Turquie, ce qui en fait le premier pays d'accueil de réfugiés au monde. Leur afflux massif et constant a poussé Ankara à modifier sa politique d'accueil. Dans une première phase, que les autorités pensaient passagère, les considérations humanitaires ont primé et la Turquie a géré seule, et avec générosité, l'accueil de ces réfugiés, refusant toute aide et ingérence étrangère.
SOCIÉTÉ - Cette semaine, le ministère de l'Intérieur a décidé d'interdire la conception, la vente et la commercialisation de la burqa. En effet, lundi 9 janvier, les pachas de plusieurs villes du royaume ont envoyé à tous les vendeurs repérés une lettre avec un avertissement, leur interdisant la confection et la vente de ce genre de vêtement.
SOCIÉTÉ - En plus d' être un véritable petit bourreau in petto, je suis aussi très forte quand il s'agit de donner aux autres la responsabilité de me jauger et de m'évaluer, sur des échelles de valeurs tout aussi aléatoires et ridicules les unes que les autres.
Les JCC ont besoin aujourd'hui d'une renaissance et d'un nouveau départ. C'est sur vos épaules, et loin des polémiques et des invectives, que repose la responsabilité de construire un nouveau projet. Votre responsabilité aujourd'hui est aussi importante que celle des pères fondateurs car c'est d'une refondation que les JCC ont besoin.
Lorsque je vous vois alors aimer intensément votre prochain, lorsque je sens cette flamme puissante et qu'à votre tristesse infinie succède le doux bonheur, je sais, je sens que l'on peut croire encore en un monde meilleur.
La burqa couvre tout le corps, absolument tout le corps. Elle en fait une sorte de propriété privée, fortifiée, cadenassée dont seul le seigneur et maître a en mains les clés.
Le débat sur l'interdiction de la Burqa au Maroc est une absurdité totale. Aucune autorité au monde n'a le droit d'imposer à une femme ou un homme l'habit qu'il doit porter dans sa vie quotidienne, sauf quand il s'agit évidemment d'uniformes. Cela relève de sa vie personnelle, de ses choix individuels et de sa liberté.
Des trompe-l'œil, de la voyoucratie, de l'immondice, de l'injustice à la pelle et maintenant de la justice transitionnelle à bas prix pour des repentis de tous bord: de l'ancien et du nouveau régime. Des "instances de vérité et de dignité" à défaut, mieux encore à gogo.
Je suis une femme marocaine, jeune, ambitieuse et belle. Quand j'étais célibataire, j'étais heureuse, car je m'habillais librement. J'aimais surtout les jupes et les chemisiers ajustés. Mes cheveux étaient toujours exposés au vent. Mes bras se réchauffaient au soleil. Je mettais du parfum, marchais sans cacher ce qui débordait de ma féminité. Mais j'étais respectée raisonnablement.
MODE - S'habiller pour sortir? La tendance 2016, qui se poursuivra très fortement en 2017, nous incite à autre chose: nous mettre en pyjama. Et je ne le mets pas entre guillemets car lorsque je parle de pyjamas, c'est du vrai pyjama. Le deux pièces chemise pantalon en satin que l'on voit dans les téléfilms de Noël à 16h.
RÉTROSPECTIVE - L'année 2016 que le monde vient de quitter aura été une année chaude au sens propre comme au figuré, une année géopolitique, géostratégique, anti-terroriste et sécuritaire par excellence, mais aussi une année qui restera dans les annales de l'histoire comme hautement écologique. Elle a aussi connu malheureusement la plus grande catastrophe humanitaire du début du 21ème siècle.
Si le monde est crise, il est surtout en danger; mais c'est loin d'être une fatalité. Plus que jamais même, le péril qu'encourt toute l'humanité incite à se remettre en cause pour trouver urgemment, d'une façon ou d'une autre, une manière différente de vivre ensemble. Un autre monde est possible, il suffit d'y croire et d'agir pour le concrétiser.
Si nous évoquons la mondialisation, beaucoup vous diront que la Mondialisation c'est formidable, mais pas pour nous. Car en fait pour beaucoup la mondialisation est source d'insécurité, et elle a surtout fait surgir la question de l'identité.
Le public clubiste est non seulement livré à lui même depuis quelques saisons sans encadrement, mais il est politiquement instrumentalisé. Par ailleurs, une distribution massive de billets gratuits a été opérée et a permis à un grand nombre de hooligans d'être présents et de semer la pagaille.
HUMEUR - La science montre que la plupart des gens se plaignent en moyenne une fois par minute au cours d'une discussion ordinaire. Un travers d'autant plus compréhensible qu'il fait plaisir à celui qui s'y abandonne. Pourtant, comme beaucoup de choses agréables -comme la cigarette ou le fait d'avaler 450 grammes de bacon au petit déjeuner-, c'est très mauvais pour la santé.
Ce qui est affligeant, c'est que, plutôt que de condamner l'attaque dans les termes les plus forts et rejeter sans équivoque l'assassinat des innocents, qu'ils soient musulmans, chrétiens, juifs ou athées, des milliers de personnes ont pris le débat à un tout autre niveau.
Au lieu de continuer nos débats de sourds et de non spécialistes (pour ne pas dire d'ignorants en la matière), je vous invite à revisiter des travaux théologiques et scientifiques menés par des penseurs tels que Tahar Haddad, Olfa Youssef ou Zeina el Tibi sur trois points cruciaux.
TAXIS - Au Maroc, comme dans tous les autres pays du monde, le client est roi. Un roi déchu sans son savoir ou peut-être n'a-t-il jamais été couronné. Le client au Maroc est devenu l'esclave des temps modernes. Il doit travailler pour payer non seulement ses factures et impôts, mais aussi son droit de consommer. Car le consommateur chez nous, doit payer aussi bien de son argent que de son ego et de sa fierté.
URBANISME - L'étalement urbain est, de nos jours, un fait irréversible de notre modèle urbain. Plusieurs facteurs sont à l'origine de cette tendance lourde qu'a prise l'armature urbaine des moyennes et grandes villes marocaines. Loin d'en chercher les causes, l'objectif de la présente contribution est d'appréhender la question de savoir qui doit "payer la ville"? Quelle forme de régulation économique pour faire contribuer l'usager, le contribuable ou le citoyen d'une manière générale?