Les "prisonniers du 6 Mai" ont besoin de votre aide!
7 июля, 2012 - 17:45 - РедакцияAppel à la Journée d'actions communes au soutien des "prisonniers du 6 Mai"
Suite à la manifestation du 6 mai 2012 sur la place Bolotnaïa à Moscou, qui avait eu lieu la veille de l'investiture de Poutine et qui s'est terminée par la violence policière (qualifiée par les médias "d'émeute"), le "nouveau" gouvernement russe a déclenché les répressions spectaculaires. Des poursuites pénales ont été lancées contre 14 militants du mouvement social et politique, parmi eux12 sont déjà incarcérés. Ils sont inculpés en vertu des articles 212 ("Emeutes") et 318 ("Violence contre un représentant du pouvoir") du Code Pénal russe. Le Comité du 6 Mai lance un appel à la Journée d'actions communes le 26 Juillet 2012 en soutien aux personnes inculpées ou soupçonnées d'avoir participé ces "émeutes" et demande l'arrêt des poursuites pénale contre ces manifestants. A l'inverse, Le Comité demande l'ouverture d'une enquête sur les policiers et les autres fonctionnaires ayant outrepassé leurs pouvoirs.
Le 6 mais 2012, le rassemblement d'opposition autorisé par les pouvoirs de Moscou a été utilisé pour de basses manoeuvres policières. Un véritable danger de mouvement de foule est soudain apparu. Les participants de la "Marche des millions" ont été bloqués sur le pont Bolchoï kamenni par un cordon policier, ils n'ont pas pu se rendre à la place Bolotnaïa. Résultat : des confrontations entre manifestants et la police ont éclaté. Plus de 500 personnes ont été arrêtées, et un nombre encore plus grand de manifestants ont été tabassés.
Ces actes illégaux de la police peuvent être vérifiés par de nombreuses photos et vidéos, ils sont aussi confirmés par les témoignages et les examens médicaux. De nombreuses requêtes des citoyens et des défenseurs des droits humains ont été envoyées au Procureur Générale et au Comité d'enquête de la Fédération Russe. Cependant, aucune affaire pénale n'a été ouverte contre la police qui a outrepassé ses pouvoirs et qui a empêché le déroulement de la manifestation autorisée.
Le monde à l'envers, une poursuite pénale est lancée contre les victimes de la brutalité policière. Des arrestations ont lieu suite aux poursuites administratives lancées le 6 mai. Notons que certaines personnes arrêtées n'étaient même pas sur la place Bolotnaïa ce 6 mai 2012. Les poursuites se basent principalement sur les témoignages des policiers qui étaient en service le 6 mai sur la place Bolotnaïa. D’autres part, certains militants arrêtés ont un besoin urgent d'assistance médicale, d'autres ne sont pas autorisés à voir leurs avocats. Tout cela nous permet de qualifier "les prisonniers du 6 mai" en tant que prisonniers politiques.
La situation mérite l'attention du grand public. Déjà, le nombre d'interrogés, selon la police, aurait dépassé les 1250 personnes. Selon certaines estimations, le nombre des arrêtés pourrait augmenter jusqu'à plusieurs centaines de personnes. Seuls des actions de solidarité dans le monde entier pourront empêcher que ces estimations soient réalité !
Le Comité du 6 mai appelle également à signer la pétition destiné à Alexandre Bastrykine, le chef du Comité d'enquête de Russie, revendiquant l’arrêt des poursuites pénales contre les militants du mouvement social et politique et les poursuites pénales pour les policiers, après l'enquêtes, notamment sur l'interruption d'un rassemblement autorisé, la mise en danger de ces participants et l’abus de pouvoir.
Les contacts du Comité du 6 mai:
007-926-305-28-23