Bilbo Baggins, « Saturday Night » (1974)

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Quelques années avant l’explosion punk, la deuxième division du glam dispute au rock progressif son monopole sur la pop et renoue avec les origines insouciantes du rock and roll. Parmi les équipes de bas de tableau, les Écossais de Bilbo Baggins, dont les 45 tours traînaient il y a peu encore dans les bacs à soldes. C’était avant leur redécouverte par les adorateurs du culte « junkshop glam ». Lire la suite >

Les Abranis, « Athedjaladde » (1973)

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De Lagos à Téhéran en passant par Istanbul ou Phnom Penh, dès la fin des années 50 les sonorités électrifiées nées en Occident sont adoptées par de nombreuses autres cultures. À Paris, au milieu de la décennie suivante, quatre jeunes musiciens originaires de Kabylie, ce territoire berbère d’Algérie qui a toujours farouchement défendu son identité, tentent une synthèse inédite de la musique traditionnelle avec le son de la nouvelle époque. Lire la suite >

The Rio Rockers, « Mexicali Baby » (1958)

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« Exactement comme l’explosion punk vingt ans plus tard, le rockabilly des années 50 fut une éruption
spontanée de chansons sur trois accords pleines d’énergie. Les majors du disque allaient miser
dessus, mais il y avait encore la place pour de minuscules labels, des studios rudimentaires (…) et des
interprètes passionnés au regard égaré qui ne planifiaient rien au-delà de la semaine suivante. »
Max Décharné, Wild Wild Party (2013)

 

Au milieu des années 80, Tim Warren publiait le premier volet des compilations Sin Alley, consacrées aux « héros oubliés » du rockabilly des années 50. Sur le volume 1 figurait ce « Mexicali Baby » attribué à de mystérieux Rio Rockers. La pochette ne donnait pas plus d’informations et on avait tôt fait d’imaginer un gang de Chicanos de l’East Side aux lames affûtées… Lire la suite >

Larry Williams & Johnny Watson, « Nobody » (1967)

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« The music birthed at the Summer of Love endures. The Kaleidoscope used
music from other cultures and centuries to illuminate the psychedelic midnight.
There was even one recording they did, sometime in 1967, where world
beat meets cosmic R&B on tape. Kaleidoscope cut with Larry Williams and
Johnny “Guitar” Watson on
Nobody (…). These are the sort of “experiments”
and events that emerged in and around the Summer of Love in Hollywood. »
Kim Fowley

 

Interrogé en 2009 sur l’atmosphère particulière de l’été 1967 à Los Angeles, c’est le souvenir de cette collaboration étonnante entre deux héros du R&B aux mœurs dissolues et de jeunes pousses hippies qu’évoquait le légendaire producteur californien. Lire la suite >

The Scenery, « Thread of Time » (1967)

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Hiver 1966, Ian Hunter débarque à Londres en provenance de Northampton, sa petite famille sous le bras ; il trouve un boulot à l’usine mais est bien décidé à intégrer fissa le « music business ». Il fait la connaissance dans son voisinage de Miller Anderson, guitariste de The Voice, formation restée dans les annales pour l’incroyable « Train to Disaster » (Mercury). Lire la suite >

The Kingsmen, « I Guess i was Dreamin’ » (1968)

Kingsmen

1968, donc. Loin du temps où le groupe de Portland triomphait avec sa version de « Louie Louie » (1963). Parmi tous les groupes du Northwest ayant adapté le morceau de Richard Berry, ce sont eux qui avaient décroché la timbale, coiffant sur le poteau, avec leur production à cinquante dollars, les Wailers (de Tacoma) ou leurs concitoyens Paul Revere and the Raiders. Lire la suite >

Thurston Harris, « One Scotch… » (1960)

Yippps
Chills & Fever, c’est parti. Direction le plus proche comptoir pour fêter l’événement. Suivant l’exemple de tous les grands « shouters » de l’après-guerre tels Roy Brown, Louis Jordan ou Wynonie Harris qui ont célébré sur scène et en dehors les noces arrosées du « rhythm » et de la « booze ». Lire la suite >