13 juin 2008

Traité de Lisbonne : "Bien mal acquis ne profite jamais"

Les Irlandais ont dit "non" au traité européen de Lisbonne, selon les premières projections de la radio-télévision publique RTE, tandis que certains ministres concédaient déjà à mots couverts la défaite du "oui", qui devrait plonger l'Europe dans une nouvelle crise.

"Il semble certain que les électeurs irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne", estime la RTE. Le "oui" n'a de chances de l'emporter que dans six des 43 circonscriptions, ajoute l'organisme public. "

Il semble que ce soit un non", a confirmé le ministre irlandais de la Justice Dermot Ahern, lors d'une interview à RTE. "Il est très clair qu'il y a un vote non très important", a-t-il poursuivi.

Le "non" s'est imposé dans les six premières circonscriptions dont les résultats officiels ont été publiés en milieu de journée. Selon le site officiel consacré au référendum, le "non" obtenait 53,5% des voix contre 46,5% pour le "oui" après le dépouillement de 15,11% des suffrages. Les chiffres définitifs n'étaient connus en milieu de journée que pour 12 des 43 circonscriptions: dix d'entre elles ont rejeté le traité, parfois à plus de 54%.... / ... YAHOO AFP

Message aux électeurs irlandais qui ont rejeté le référendum : "Go raibh maith agat" (Merci)

Comme si de rien n'était ?

La Première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy, chante trente amants et les drogues dures sur un nouvel album qui, insiste-t-elle, n’est pas inspiré par sa relation virevoltante et son mariage avec le Président Nicolas Sarkozy.

"Je suis une enfant, malgré mes quarante ans, malgré mes trente amants ... "

Dans une autre chanson intitulée Ma came Carla Bruni chante: «Tu es ma came. Plus mortel que l’héroïne afghane. Plus dangereux que la blanche colombienne.»

Carla Bruni a répété à maintes reprises que ces chansons avaient été écrites avant sa rencontre avec Nicolas Sarkozy et que les gens ne devraient donc pas y chercher des allusions au sujet de ses sentiments envers le Président de la République.

Le gouvernement colombien a ainsi qualifié de «blessante» la chanson «Tu es ma came» sitôt les paroles du titre divulguées dans la presse.

«Dans la mesure où ceci sort de la bouche de la femme du Président, nous considérons cette déclaration très blessante pour la Colombie», a déclaré le chef de la diplomatie colombienne Fernando Araujo dont le pays est premier producteur mondial de cocaïne (environ 700 tonnes par an, selon les chiffres d'organisations internationales). «Ce genre de chose arrive quand on mélange la politique avec l'art. Nous le regrettons profondément

Alors à ceux qui vont nous parler de :

Chômage : Le conseil des ministres a approuvé mercredi un projet de loi "relatif aux droits et aux devoirs des demandeurs d'emploi" Ce projet de loi instaure le concept d'"offre raisonnable" d'emploi , laquelle ne pourra pas être refusée, sous peine de se voir infliger une diminution de ses indemnités. Après trois mois de recherches, l'offre sera jugée "raisonnable" lorsque la rémunération atteindra 95 % de l'ancien salaire. Après six mois, les demandeurs devront se résoudre à une baisse de 15 % et à l'acceptation d'un trajet maximal de 60 km ou deux heures en transport en commun par jour, précise le projet de loi. Au bout d'un an, ils pourraient être obligés de signer pour tout emploi rémunéré "à hauteur du revenu de remplacement" versé par les Assedic ou par l'État s'ils sont en fin de droits.

Inflation : À la suite de la hausse de l’indice des prix à la consommation de 0,5% en mai, l’inflation en France atteint des records et s'élève désormais à 3,3% pour un an, un taux inégalé depuis juillet 1991. Conséquence directe de la hausse des prix des matières premières, elle pèse sur les salaires et le pouvoir d’achat des Français, même si en Europe, la France fait partie des Etats les plus vertueux en la matière.

Niches fiscales : Christine Lagarde avait promis un projet d' «impôt minimum» limitant les déductions offertes par les niches fiscales. Depuis, elle a expliqué que les propositions sur l'impôt minimal étaient «soit trop complexes soit injustes dans leur application»

RGPP : Dans les prisons, ce sont les miradors qui sont visés: "ça sert à rien, ça crée beaucoup de difficultés. Il faut les supprimer", a résumé Eric Woerth. Ils seraient remplacés par des caméras ou des capteurs.

Nous leur répondront qu'ils sont des ignares incapables de comprendre que la France est en train de vivre un grand moment de mutation culturelle. Au fait, notre Premier Ministre qui intervenait hier soir sur France 2 ne nous a pas précisé si les plus modestes d'entre nous pourraient bénéficier d'un crédit d'impôt leur permettant d'acquerir le futur objet d'art. Un oubli, certainement ...

Sources et crédit
La Tribune
Le Figaro
Euractiv
Crédit et copyright image
BABACHE

Temps de travail dans l'UE: Laurent Fabius exprime sa "stupeur"

Intervention de Laurent FABIUS devant l'Association de la presse parlementaire (Compte rendu)

"Laurent Fabius, député PS de Seine-Maritime, a exprimé mercredi sa "stupeur" après le compromis des 27 pays de l'UE autorisant une durée du travail pouvant aller jusqu'à 60 ou 65 heures hebdomadaires, affirmant que "l'Europe a besoin d'être profondément réorientée".

"J'ai appris avec stupeur l'évolution sur la durée du travail", a déclaré M. Fabius, invité de l'Association de la presse parlementaire, à propos de ce projet d'accord intervenu mardi à Bruxelles et qui requiert l'approbation du Parlement européen.

Selon l'ex-Premier ministre, "on ne peut pas seulement incriminer la directive européenne, il faut incriminer le gouvernement français" dont "l'attitude est maintenant de dire oui" à ce compromis.

L'ex-chantre du non à la Constitution européenne a refusé de dire s'il souhaitait que les Irlandais, consultés jeudi par référendum sur le Traité de Lisbonne, le ratifient ou non. "On enregistrera leur vote, c'est tout. Je ne suis pas allé faire campagne, quand j'avais des choses à dire sur ce sujet, je l'ai dit en France", a-t-il dit.

Réaffirmant que l'Europe connaît "un déficit démocratique énorme", il a soutenu que l'Union "a besoin d'être profondément réorientée vers une dimension sociale, une dimension démocratique, une dimension écologique".

Grenelle environnement : "pas beaucoup de décisions", critique Laurent Fabius

Laurent Fabius , député PS de Seine-Maritime, "s'inquiète" des suites du Grenelle de l'environnement, estimant qu'"il y a beaucoup de discours, mais pas beaucoup de décisions" de la part du gouvernement.

"Autant je pense que l'idée" de faire de l'environnement et du développement durable un axe de toutes les politiques publiques "est positive, autant je ne vois toujours pas de mesures concrètes, notamment financières, permettant d'aller dans ce sens, et ceci m'inquiète", a déclaré mercredi M. Fabius, invité à l'Assemblée nationale de l'Association de la presse parlementaire.

Sur cette "question décisive, il y a beaucoup de discours, mais pas beaucoup de décisions", a-t-il ajouté, alors que le Conseil des ministres examinait le même jour le projet de loi de programme sur la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement.

L'ancien Premier ministre a défendu "l'idée de taxe carbone, qu'(il) partage". "Tant qu'il n'y aura pas cette taxe, le gouvernement fait du bruit avec sa bouche", a-t-il dit.

Laurent Fabius brocarde "l'ORTS, l'Office de radio-télévision sarkozienne"

Laurent Fabius , député PS de Seine-Maritime, a ironisé mercredi sur le refus de l'exécutif d'intégrer "l'égalité du temps de parole audiovisuelle" dans la révision de la Constitution, brocardant "la reconstitution de l'ORTS, l'Office de radio-télévision sarkozienne".

Selon M. Fabius, invité de l'Association de la presse parlementaire, "les derniers chiffres" du CSA sur le temps de parole audiovisuelle, entre l'exécutif et la majorité d'un côté, l'opposition de l'autre, "aboutissent à une absurdité totale, de sorte que de bons esprits ont pu parler de la reconstitution de l'ORTS, l'office de radio-télévision sarkozienne".

L'ex-Premier ministre faisait ainsi le rapprochement avec l'ORTF, contrôlée par le pouvoir du temps du général De Gaulle.

Il a estimé qu'"il serait bon qu'il y ait un articulet" dans la Constitution sur ce sujet, "qui règle la question de façon simple, pas de façon casuistique".

M. Fabius a demandé "des modifications" sur deux autres "points durs" du projet de révision constitutionnelle : ce qu'il a appelé "le paquet électoral" (modification des modes de scrutin aux sénatoriales et régionales, redécoupage des circonscriptions législatives) et les nominations dans les institutions de contrôle comme le Conseil constitutionnel. Dans cette instance, "aujourd'hui, les nominations sont très, très largement politiques", a-t-il affirmé.

Source
Le site de Laurent FABIUS

12 juin 2008

L'art du f.....e de gueule

Petite compilation des informations concernant la stagnation du pouvoir d'achat et comment faire pour ne pas en pâtir ...

"En annonçant un nouveau chiffre ce jeudi sur le pouvoir d’achat des Français, qui aurait augmenté de 3,3% en 2007 et de 2,6% en 2006, les statistiques de l’Insee résonnent d’un étrange contre-pied avec le ressenti des Français, le choc pétrolier et la crise alimentaire. «En réalité, ces chiffres n’ont rien à voir avec la réalité d’aujourd’hui, explique Marc Touati, économiste, et directeur général de Global Equities à 20 minutes.fr. Christine Lagarde s’en réjouit, mais c’est de la communication ... / ... " 20Minutes

"Si la hausse des prix bat des records, bien sûr, c'est la faute au pétrole (+5,4 % en mai, +22,4 % en un an) Du coup, dans son sillage, le gaz de ville a pris près de 11 % en douze mois.

Cliquez sur le montage pour l'agrandir
Le pouvoir d'achat à la traîne

Cela ne va guère mieux du côté des prix alimentaires : + 5,7 % en un an. Mais pour les produits frais, la hausse atteint +5,9 % pour le seul mois de mai par rapport à avril ! L'Insee relève que l'augmentation annuelle des produits dans la grande distribution a été de 5,9 % dans les hypers et de 5 % dans les supermarchés ... / ... " Ouest France

"L'exécutif annonce 69 nouvelles mesures pour réformer l'Etat, le troisième acte d'une cure d'austérité destinée à économiser quelque huit milliards d'euros d'ici à 2012.

Pendant ce temps là au Palais de l'Elysée les dépenses ont progressé de 8,4% en 2007, passant de 32,4 millions à 35,1 millions d'euros par rapport à 2006.

Un tel chiffre a fait réagir et même rugir certains politiciens de l'hémicycle: "Au moment où on dit que les caisses sont vides et où on réduit le nombre de fonctionnaires, à l'Elysée, Nicolas Sarkozy fait exactement l'inverse", s'est insurgé René Dosière, député PS. Auteur d'un communiqué intitulé "Elysée 2007: un budget de rupture?", il y précise que "cette progression de 8,4% des dépenses de l'Elysée est trois fois et demie supérieure à celle des dépenses de l'Etat (+2,3%)" .

Cause des dépenses outrancières, les frais de personnels

Première raison du bond des dépenses, l'embauche de personnel supplémentaire par Nicolas Sarkozy. Ils étaient 945 à travailler à l'Elysée en 2006, contre 1045 au 1er octobre 2007. Une augmentation de 10,9 % des frais de personnel, qui représentent pas moins de la moitié du budget de la présidence.

Par ailleurs, les dépenses pour l'équipement et les travaux d'entretien sont passées de 1,9 million à 3 millions d'euros, soit une hausse de 53%. La part de ces dépenses a "légèrement" progressé, indique le document budgétaire, "en raison des opérations d'installation du nouveau cabinet" de Nicolas Sarkozy.

Pour justifier une telle augmentation, Nicolas Sarkozy accuse Jacques Chirac dans Le Canard enchainé "d'avoir négligé la réfection et l'aménagement du palais". Des négligences qui auraient entraîné des réparations de plus d'un million d'euros ... / ... " L'Express

C'est tellement énorme qu'on pourrait même en rire ... si nous n'étions pas les dindons de cette farce

Crédit et copyright montages
The "Great" TropicalBoy

11 juin 2008

Après l'effet "pouvoir d'achat", l'effet "Carla" ?

Il est toujours intéressant de lire ce que pensent de nous nos amis étrangers. Et, que pensent-ils justement de notre Président de la République en ce moment ?

Petit extrait d'un article trouvé sur CyberPresse

"Après une descente vertigineuse, Nicolas Sarkozy remonte de un à cinq points dans trois enquêtes de popularité parues récemment, les opinions négatives restant toutefois majoritaires.

La dernière, publiée lundi par le journal Libération, montre une progression de sa cote de confiance de trois points en trois semaines, à 41% contre 54%.

Le président français était tombé à 32% de bonnes opinions en avril. Les promesses non tenues, notamment sur le pouvoir d'achat, et l'exposition de la vie privée du chef de l'État, qualifié par ses détracteurs de «président bling bling», étaient le plus souvent citées pour expliquer sa chute de popularité.

«Sarkozy, opération reconquête», titrait cette semaine le Nouvel Observateur, selon lequel le président «a décidé de faire l'impasse sur sa popularité en 2008 et 2009 et parie sur un rebond en 2010».

Dans cette nouvelle offensive, les conseillers de M. Sarkozy comptent sur «l'effet Carla», sa nouvelle épouse qu'il couve du regard à chacune de leur sortie commune.

Oubliée l'image sulfureuse autrefois véhiculée par l'ex top-model italien devenue chanteuse: un sondage publié dimanche la plébiscite comme Première dame de France, 68% des personnes interrogées estimant qu'elle remplit bien son rôle. Et 64% pensent qu'elle représente bien la France à l'étranger.

«Les communiquants de l'Elysée ne s'y sont pas trompés qui ont vite compris que Carla Bruni était en train de devenir un atout précieux dans le jeux de Nicolas Sarkozy», écrivait Le Journal du Dimanche en commentant ces résultats ... / ... "

Quel beau métier la communication. Et pas vraiment tendre les québécois ...


Sources et crédits
CyberPresse Canada
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Florian ROULIES

Le point sur le référendum irlandais (sur le traité de Lisbonne)

"Alors que la croissance de l’économie irlandaise s’essouffle, nombreux sont les électeurs qui craignent que l’Union européenne n'entérine la stagnation. En même temps, les opposants à une plus forte intégration régionale n’ont rien à reprocher au projet européen.

Après un quart de siècle de croissance spectaculaire, le Tigre celte devrait quasiment arrêter sa course cette année. Si la croissance atteignait encore 5 % du PIB en 2007, elle ne serait que de 0,5 % cette année, selon les dernières estimations de la Ulster Bank.

Face à ces mauvais indicateurs, une partie des classes moyennes irlandaise semble tentée par un vote négatif lors du référendum du 12 juin sur le Traité de Lisbonne. Le parti du Sinn Fein a adopté une position similaire. "Il ne s’agit pas de déterminer si nous sommes à l’intérieur ou en dehors de l’Europe, car nous sommes déjà au cœur de l’Europe", explique l’eurodéputée Mary Lou McDonald.

Or, pour son parti, la question essentielle n’est pas celle des impôts. "Le traité est une vraie déception en matière de droit du travail", soutient McDonald, avant d’ajouter qu’il ne protège pas non plus les services publics. Une fois de plus, la perspective d’un fléchissement de l’économie et d’un accroissement de la compétition internationale renforce le camp du "non". Source France24

"Le Premier Ministre Cowen tient à l'emporter – ce qu'il souhaite manifestement –, il ferait bien de cesser de prendre pour des imbéciles les électeurs qui éprouvent des doutes sérieux quant au traité. Vendredi dernier [le 6 juin], il a déclaré que l'Irlande n'avait "absolument rien" à redouter de ce texte, puis il a ajouté qu'un non signifierait que le pays ferait "marche arrière" et que ce serait une démission" ... / ...

C'est idiot, une idiotie contre-productive. Le traité de Lisbonne est loin d'être parfait, et il comporte nombre de questions ouvertes qui ne pourront être réglées qu'à l'avenir. Nous ne sommes pas en mesure de dire comment la Cour européenne de justice interprétera certaines des clauses, pas plus que nous ne savons comment les Etats membres voteront sur toutes ces questions qui pourront désormais être soumises à un vote à la majorité qualifiée
" Source Irish Independent/Courrier international

"Pour la première fois, selon un sondage de l'institut TNS/MRBI publié vendredi 6 juin par le quotidien irlandais Irish Times, le camp du non est passé en tête, crédité de 35 % des intentions de vote, contre 30 % pour le oui. La proportion des indécis (28 %) peut encore tout faire basculer. A la mi-mai, un sondage réalisé par le même institut plaçait encore le oui à 35 % des intentions de vote.

Quelque 18 % des sondés étaient pour le non et 40 % indécis : le camp du non a doublé et le pourcentage de partisans du traité a reculé de 5 points. D'autres instituts de sondage avaient mesuré ces dernières semaines une remontée du non dans les intentions de vote.


En cas de rejet du traité par les Irlandais, plusieurs options sont possibles : abandonner le traité de Lisbonne et continuer à fonctionner dans le cadre actuel du traité de Nice ; le renégocier - mais les Vingt-Sept sont lassés par huit ans de discussions institutionnelles, et José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a prévenu :
"Il n'y a pas de plan B" ; enfin, envisager d'octroyer de nouvelles dérogations aux Irlandais afin qu'ils acceptent la perspective d'un deuxième vote, comme cela avait déjà été le cas en 2002 pour le traité de Nice. ... / ... " Source Le Monde

Décidément, la commission et les élus européens nous montrent à merveille leur vision de la démocratie. Il est impensable d'imposer aux citoyens d'Europe un traité qui est le résultat de tous les lobbies implantés dans les parlements nationaux et à Strasbourg et surtout à Bruxelles.

La manipulation qui a consisté à priver des millions d'électeurs européens du droit de s'exprimer par référendum sur l'avenir de l'Union Européenne en donnant leur avis sur le traité de Lisbonne (qui est le frère jumeau du projet de traité constitutionnel) risque bien d'échouer.

C'est ce que nous souhaitons ... ardemment.


"An Eoraip dhaonlathach" (Europe démocratique)
(pardon pour mon gaélique approximatif)

Crédit image
Noncnon
Sinn Fein
Konk

10 juin 2008

Qui est le plus grand Président des deux ?

Le président Nicolas Sarkozy s'est rendu pendant une dizaine de minutes lundi matin au Musée du Quai Branly où Jacques Chirac devait lancer en fin de matinée sa fondation.

Les commentateurs ont précisé qu'il avait décidé de "s'inviter" à cette cérémonie.

La presse officielle ne vous a pas tout dévoilé de cette rencontre.

Slovar les Nouvelles avec l'aide du blog du CHI est en mesure de vous montrer une photo vous présentant les différences essentielles entre les deux Présidents de la République.

C'est vrai que vu sous cet angle !!!

Crédit montage
Le blog du CHI

Ensemble tout devient ... vraiment pénible

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'est opposée au plafonnement global des niches fiscales, invoquant un précédent rejet de cette mesure par le Conseil constitutionnel.

Une mission de l'Assemblée nationale prône le plafonnement des réductions et crédits d'impôt dont peut bénéficier un contribuable, soulignant que "plus un très gros contribuable a des revenus élevés, moins il paie d'impôt en proportion".

"Je ne crois pas qu'il faille raisonner en terme de plafond global", a déclaré Christine Lagarde lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Pour quelle raison ? "Parce qu'en 2005, le ministre délégué au Budget Jean-François Copé avait proposé le principe mais malheureusement vous avez déféré à la censure du Conseil constitutionnel qui a conclu à l'excessive complexité du mécanisme", a-t-elle ajouté.

Selon le rapport de la mission présenté la semaine dernière, le coût des 486 dépenses fiscales atteindra 73 milliards d'euros cette année, soit une hausse de 7,1% en un an.

Bienvenue chez ceux qui ont eu l'idée d'être riches

Source et copyright
PARIS - Reuters
Crédit Montage
Le Blog du CHI

Mobilisation contre l'extradition de Marina Petrella

Extrait du site : Menilmontant, mais oui madame ...

François Fillon, a signé le décret d’extradition de l’ex-brigadiste Marina Petrella, écrouée en France depuis août 2007, a-t-on appris ce lundi 9 juin auprès de la Chancellerie, alors que la plupart des Français avaient les yeux tournés vers les (mauvais) débuts de l’équipe de France de football dans l’Euro 2008.

Il lui a été signifié lundi. Un rassemblement de soutien et de protestation est prévu mercredi 11 juin à 11h30 place Sèvres-Babylone (devant le Jardin Catherine-Labouré), dans le 7e arrondissement. Une permanence continue à être tenue dans le 20e et un soutien est demandé pour le recours, Marina Petrella étant privée de son emploi d’assistante sociale depuis son interpellation…

Guillaume Didier, magistrat de formation, ancien conseiller pour la presse et la communication au cabinet de la Garde des Sceaux et désormais porte-parole de Mme Dati a précisé que Marina Petrella avait un mois pour déposer un recours devant le conseil d’Etat. Ce que savait fort bien son avocate…

Lire la suite de l'article sur le site de l'auteur

MARINA PETRELLA : signez la pétition de soutien ici

Parti Socialiste : Les ateliers de la rénovation

Le 1 er juin 2008 se sont tenus à Paris les "ateliers de la rénovation". Au delà de ce que la presse classique et audio visuelle a bien voulu montrer et expliquer, Slovar les Nouvelles vous donne ci-dessous de larges extraits des interventions entendues lors de ces ateliers.


Atelier n°1 - « Retour sur la déclaration de principes du Parti Socialiste»

Dans son introduction, Laurent Baumel, maire de Ballan-Miré et responsable national du PS aux études, a souligné que répondre aux nouveaux enjeux de la France nécessitait, pour les socialistes, de mener une réflexion de fond sur leur identité. Il a salué le travail réalisé en ce sens par les Reconstructeurs.

Pour Thierry Mandon, maire de Ris-Orangis, la nouvelle déclaration de principes du Parti socialiste comporte différents aspects marquants. Dans un contexte marqué par l'échec des socialistes à l'élection présidentielle et donc par la nécessité absolue de s'adapter, le texte comporte des aspects positifs. C'est le cas de la prise en compte du poids de l'écologie et de la grande actualité des valeurs socialistes. … / …

Atelier n°2 - Nous voulons prendre au sérieux la rénovation de la gauche et du PS

Le PS ne pourra mobiliser l'ensemble de la société qu'en retrouvant l'esprit collectif qui a longtemps fait sa force. Pour les intervenants de cette table-ronde, l'urgence est au jeu collectif et pas au choc des individus.

Sandrine Mazetier, députée de Paris, précise d'entrée que la reconstruction n'est pas qu'une affaire de congrès : à l'avenir, les socialistes devront davantage se respecter, s'écouter à nouveau les uns les autres sans se focaliser sur des divergences du passé. Il faut miser sur la diversité des socialistes, condition de leur unité. C'est ainsi qu'ils pourront « accoucher » d'un nouveau parti.

Guillaume Bachelay, conseiller général de Seine-Maritime et maire-adjoint de Cléon, met en avant la nécessité de retrouver un esprit de camaraderie au sein du parti. Pour lui, il est temps de reconstruire le parti de « l'émancipation de l'individu et de la transformation sociale» … / … Par nature, le PS est loin de l'esprit du libéralisme. Notre objectif de faire du PS le grand parti de la gauche pouvant recueillir 35% des le premier tour.

Dans la salle, de nombreux intervenants ont regretté l'absence de réaction du Parti socialiste sur les sujets qui font l'actualité et qui intéressent la vie des Français. C'est le cas pour le récent jugement du Tribunal de Grande Instance de Lille qui fait de la virginité d'une femme avant le mariage une qualité essentielle … / …

Pour reconstruire, il est primordial de se remettre au travail, d'organiser à nouveau des conventions nationales sur les thèmes majeurs. Ces conventions avaient joué un rôle non négligeable lors de la dernière victoire des socialistes, en 1997. Les sujets choisis doivent être ceux qui sont au coeur de la société, par exemple la souveraineté politique dans la mondialisation ou encore les stratégies de croissance pour lutter contre les délocalisations. … / …

Henri Weber, député européen, a souligné que c'était une même conception de l'action politique et une même ambition pour le Parti socialiste qui regroupaient les Reconstructeurs. Ces derniers refusent soumission aux règles de la démocratie médiatico-sondagique et de la présidentialisation à outrance. Les Reconstructeurs veulent construire le parti de toute la gauche. Ils veulent aussi être les champions du retour de la puissance publique et de la négociation collective dans la vie économique et dans la société afin de maîtriser et de rendre équitable la mondialisation … / …

Jean-Christophe Cambadélis, « a souligné » que la réunion des Reconstructeurs n'Était « ni inclusive, ni exclusive, ni conclusive, mais qu'elle était déjà décisive» … / … Avant de désigner leur candidat à l'élection présidentielle, ils doivent se mettre ensemble au travail. « Il faut que le PS se mette au travail ». A la suite d'Henri Weber, il a estimé que la question essentielle est celle du dépassement du PS, seul moyen de renouer avec la victoire. Il s'est enfin félicité qu'avec les Reconstructeurs, « un vent nouveau souffle sur le Parti socialiste».

Arnaud Montebourg, A préconisé une défense sans concessions des grandes oeuvres de la gauche (RMI, 35 heures...), véritable patrimoine commun . Assumer le passé est nécessaire pour savoir ce que les socialistes feront de leur avenir … / … .

Atelier n°3 - Nous voulons un autre modèle de croissance crédible et réaliste dans la mondialisation

Philippe Martin, appelle à une nouvelle déclaration des Droits de l'homme qui soit à la fois solidaire et Écologiste ... / ...

Jean-Paul Huchon, souhaite un Parti socialiste d'opposition intelligente et de soutien aux efforts des collectivités territoriales ... / ...

Selon Marie-Noëlle Lienemann, un régime Équitable permettant la négociation de « bloc à bloc» doit se substituer au libre-échangisme ... / ...

Eric Loiselet, a rappelé que la financiarisation de la société était néfaste à l'économie et devait être impérativement régulée. Les socialistes acceptent l’économie de marché à la condition expresse de la distinguer du capitalisme … / … .

Pour Claude Bartolone, le Parti socialiste doit s'atteler à bâtir un projet alternatif solide car le monde a changé. S’il a perdu en 2002 et 2007, c'est d’abord parce qu'il n'a pas su proposer un tel projet aux Français … / …

Pierre Moscovici, a estimé que la question fondamentale à laquelle les socialistes doivent répondre est « qu'est-ce qu’être socialiste au 21eme siècle ?». Le PS doit clarifier ses options et non se contenter de trouver un candidat. …/ …

Atelier n°4 - Nous voulons fonder un nouveau pacte républicain sur nos valeurs

La solidarité est au coeur du Pacte Républicain. Les socialistes prônent l’émancipation des individus et refusent l'avènement de l’individu égoïste et solitaire. Pour promouvoir l'individu solidaire, il faut redonner toute sa valeur à l'engagement associatif, au bénévolat, en passant peut-être par l'instauration d'un service civique.

Pour Mao Peninou, Conseiller de Paris et du 19e arrondissement de Paris, il s'agit non pas tant de fonder un nouveau Pacte Républicain que de rétablir le Pacte Républicain existant. Du fait de la ségrégation entre villes et banlieues, quartiers riches et pauvres, il existe aujourd'hui une partie de la population pour laquelle le Pacte Républicain ne s'applique pas … /

Flora Labourier, Secrétaire nationale du Mouvement des Jeunes Socialistes, rappelle qu'un pacte est d'abord un accord entre individus. Cet accord étant implicite dans le cas du Pacte Républicain, son maintien nécessite la croyance dans la capacité du système à générer du progrès social. … /

Laurent Fabius a estimé de son côté que la démarche des Reconstructeurs était « ce qu'il y a de plus nouveau, de plus utile aux Français qui a été fait au Parti socialiste depuis des années». Les Reconstructeurs « sont des militants, des responsables, qui n'ont pas toujours travaillé ensemble mais là , qui ont décidé de travailler ensemble pour bâtir un projet de gauche».

C'est en ce sens que les ateliers de la rénovation seront utiles pour répondre à la crise du Pacte Républicain : la population ne croit plus dans la capacité de la politique à traduire les valeurs socialistes dans la réalité. L'ancrage à gauche est indispensable au moment où « les trois couleurs de la République reculent devant la seule couleur de l'argent» … / …

Christian Paul, député de la Nièvre, qualifie le rassemblement des Reconstructeurs de moment d'autant plus « précieux» qu'il n'a pas eu d'équivalent depuis 2002 … / …

Martine Aubry, s'est exclamée d'entrée : « Comment cela, nous n'avons rien à faire ensemble ? Mais nous sommes socialistes !». « Il n'y a pas besoin"» d'accoler un qualificatif au mot « socialiste», a-t-elle ajouté, estimant que « ceux qui ont honte de le dire n'ont rien à faire dans notre parti».

Le laisser-faire de la droite, qui consiste à permettre au marché de s'insinuer dans l'ensemble des sphères de l'économie, a fragilisé le Pacte républicain.

La désagrégation du lien social conduit désormais à envier son voisin parce qu'il a un travail, Ã envier son collègue parce qu'il est en CDI. Les citoyens se résignent au discours dominant qui explique que la seule solution réside dans la concurrence entre tous … / …

L'intégralité des interventions (en vidéo) sur le site http://www.reconstruirelagauche.fr