08 février 2008

Ensemble (?) tout devient possible

Il se murmure qu'un grand nombre de maires UMP sortants préfèreraient que le Président ne vienne pas tenir de meeting dans leurs villes. JP ELKABACH qui demandait ce matin à Jean-Claude GAUDIN s'il était vrai qu'il avait demandé la visite du Président à Marseille avant les élections a nié farouchement. Du côté du sud ouest, on raconte que des candidats ne feraient même pas figurer le logo UMP sur leurs affiches de campagne.

Bref l'ambiance est au beau fixe puisqu'un responsable de l'UMP a déclaré (Source Nouvel Obs ) "Les municipales ne seront pas transcendantes car 2001 était un bon cru. Mais ce ne sera pas une Bérézina", voulait croire un autre responsable UMP. Toutefois, "les images dans les journaux et les télévisions de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont contribué au désamour, c'est une évidence"

Désireuse de contribuer à la bonne humeur générale, l'équipe de Slovar vous présente un projet d'affiche pour l'après municipales

Merci qui ?


Crédit et copyright montage
Le blog du CHI

Je préfère l'excès de caricature à pas de caricature du tout

Déclarait Nicolas SARKOZY pendant la campagne présidentielle. Il n'y avait d'ailleurs aucun media capable du moindre crime de caricature "lèse candidat"

Alors, lorsque Rama YADE lance ce matin sur RTL que certains journalistes se conduisent en "charognards", aurait-elle vraiment oublié à quel point son Président a manipulé les média jusqu'à faire douter de leur crédibilité.

Lorsque Libération écrivait : La haute main de Sarkozy sur les médias "D’abord, il y a Martin Bouygues, le plus proche de tous, son meilleur ami et, ça tombe bien, patron de TF1 (soit un tiers de l’audience télévisuelle). Mais il y a aussi Arnaud Lagardère, son « frère », patron du groupe qui abrite en son giron Europe 1, Paris Match, le JDD, etc. C’est sans compter avec Serge Dassault, déçu du chiraquisme, et propriétaire du Figaro, Bernard Arnault, le témoin de son mariage avec Cécilia, et propriétaire de la Tribune, ou encore François Pinault, propriétaire du Point avec qui Sarko partage entre autres la même passion du vélo. Et alors ? Tous ces patrons-actionnaires ont-ils le petit doigt sur la couture et peuvent-ils vraiment mettre leurs journalistes au garde-à-vous ?"

At -il vraiment tord ?

La télé sous influence - Le Journal Chrétien

"Coups de fil, conseils, pressions, et sans doute et aussi une bonne dose d’autocensure de la part des chaînes de peur de déplaire, l’ombre de Sarko plane sur les JT. La crise des banlieues de 2005 en est l’illustration toute spéciale. Novembre de cette année-là, 7 à 8 (TF1) saisit en caméra cachée une provocation policière envers des jeunes. Savon du directeur de l’information. Le dimanche suivant, l’émission contrebalance avec les interviews de maires de banlieues chaudes. Le 10 novembre, cette fois, c’est France 2 qui diffuse dans son JT les images du tabassage de jeunes par des policiers. Ceux-ci sont suspendus. Arlette Chabot décide d’ôter le reportage du site web de France 2 : « Nous ne voulions pas tomber dans la surenchère. » En août dernier, le ministre de l’Intérieur, invité à TF1 pour une interview, en profite pour passer un savon mémorable à un journaliste. La raison ? Un reportage sur les sans-papiers de Cachan, jugé trop complaisant.

Plus récemment, ainsi que le raconte cette semaine le Canard enchaîné, Claude Guéant, directeur de campagne de Sarkozy, a tenté de s’assurer auprès de Patrick de Carolis, président de France Télévisions, que les émissions de Georges-Marc Benhamou, récent soutien de l’UMP, seraient bien reconduites à la rentrée. Raté : Carolis l’a envoyé sur les roses. Mercredi dernier encore, lors de l’interview de Sarkozy sur TF1 par PPDA et François Bachy, un détail amusant : plusieurs plans ont montré que, sous la table, le candidat de l’UMP avait enlevé ses chaussures. Sarkozy en chaussettes ... "

"En février 2006, le Canard enchaîné révèle que Jean-Pierre Elkabbach, directeur de la station, a pris conseil auprès de Nicolas Sarkozy sur le choix d’un journaliste politique. « C’est normal, fanfaronne Sarkozy. J’ai été ministre de la Communication. » Et il ajoute : « Je les connais, les journalistes. » De son côté, Elkabbach revendique sa « méthode » de recrutement, qui consiste, dit-il, à prendre l’avis des politiques, mais aussi de syndicalistes ou d’associations : « Je fais cela pour tous les services parce que je veux avoir les meilleurs... Je ne peux pas interdire aux politiques de me donner leur avis. Mais, ensuite, je décide à 100 % moi-même"

Doit-on comprendre dans vos propos Madame YADE que seuls les laudateurs ont droit de publication ? Et évoquer "une véritable chasse à l'homme" n'est-il pas un peu ridicule ?

La réalité est plus simple. Il est beaucoup plus facile de promettre la lune en tant que candidat que d'assumer les reproches et la vindicte populaire consécutive à sa politique. I

L'UMP par la voix de Nadine Morano a fustigé lors du point presse hebdomadaire l’attitude du Parti socialiste transformé « en parti people ». A l’UMP, « nous nous occupons du quotidien de 63 millions de Français » quand les socialistes « ne s'occupent que de la vie d'un seul Français, Nicolas Sarkozy » Et bien Madame MORANO, les français pensent le contraire à 54% (LH2 6 février 2008) Alors, le complot médiatique et socialiste, il faudra trouver autre chose et vite.

Sources
UMP
Libération
Journal Chrétien
Crédit image
LOBO

Sauvegardons la laïcité de la République

Les organisations et personnalités signataires rappellent solennellement que, selon l’article 1er de la Constitution, la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s’imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République.

La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n’en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quelles que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses.

Dans notre République et notre société multiculturelle, la diversité doit être richesse et non source de conflit. Pour cela, la laïcité, assurant l’égalité en droit des citoyens dans le respect des lois de la République, permet à la fois l’expression du pluralisme des convictions et la recherche de valeurs communes pour construire une communauté de destin.

Dans un monde aujourd’hui global et de plus en plus complexe, où se multiplient les voies d’accès à l’information et aux connaissances, et où explose la médiatisation des événements et de la pluralité des représentations du monde, seule la laïcité permet l’émancipation de tous en favorisant le libre accès au savoir et à la culture et le discernement de chacun pour un libre choix de vie, par une démarche rationnelle et critique faisant toute leur place au doute, à l’imagination et à la créativité.

C’est pourquoi, les organisations et personnalités signataires s’opposeront à toute tentative qui mettrait, de fait, en cause la laïcité par une modification du contenu de la loi de 1905. A l’heure où nos concitoyens éprouvent des difficultés et des inquiétudes croissantes, elles les appellent à promouvoir la laïcité comme une exigence partagée avec la ferme volonté de bâtir ensemble une société où la justice sociale assurera, quotidiennement, pour toutes et pour tous, la liberté, l’égalité et la fraternité.

Signer la pétition

L'équipe éditoriale de Slovar est signataire de cette pétition

Source
Appel laïque

07 février 2008

Travailler plus : les ministres donnent l'exemple - 6

Vous connaissez le seul poste ministériel (en l'occurence secrétariat d'Etat) où on ne risque aucune manifestation ou mouvement social ?

Un poste où le quotidien est fait de remise de décorations, de devoirs de mémoire et comme disait COLUCHE de "commémos" ?

Et bien, il s'agit du Secrétariat d’Etat aux Anciens combattants. Son actuel titulaire Alain MARLEIX dispose d'un cabinet qu'on pourrait qualifier d'important compte tenu de la mission :

1 Directeur du cabinet
1 Directeur adjoint du cabinet
1 Chef de cabinet
1 Conseiller chargé de la mémoire et des associations
1 Conseillère parlementaire chargée des élus et des affaires réservées
1 Conseillère pour la communication
1 Conseiller pour le monde combattant, les harkis et la citoyenneté.

Il dispose d'un budget de 3,370 milliards d'euros pour 2008 (3,428 milliards d'euros en 2007)

Fidèle à nos engagements de publier les agendas des ministres, nous publions celui d'Alain MARLEIX

Secrétariat d’Etat aux Anciens combattants - Alain Marleix : Source le Portail du Premier Ministre


Lundi 4 février
16h - Réunion du Parlement en Congrès à Versailles : PjL constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution

Mardi 5 février
10h - Sénat : questions orales sans débat
13h - A. Bord, ancien ministre, président de la Fondation Entente franco-allemande : déjeuner
16h15 - H. Novelli *

Mercredi 6 février
6 au 8 - Déplacement au Maroc


Sympa !


* Secrétaire d’Etat aux Entreprises et au Commerce extérieur


Made in respect

Nos économistes et leurs amis politiques sont unanimes : "La France est frileuse à l’égard de la mondialisation".

Comment en effet, ne pas comprendre que c’est une chance pour notre pays de voir les entreprises françaises délocaliser à tout va pour venir ensuite commercialiser leurs produits en France !!!

Participant à une émission sur LCP, j’ai pu voir et entendre plusieurs créateurs d’entreprises expliquer (trémolos dans la voix inclus) expliquer qu’après s’être fait financer leurs projets pour certains par les collectivités locales, que leur développement international passait par une délocalisation en « zone dollar » ou mieux en Asie.

Au delà du fait qu’il est à mon avis indispensable de se pencher un jour sur l’attribution des aides et parfois dans certains cas de leur remboursement en cas de départ (La Grande Bretagne de Tony BLAIR s’est d’ailleurs penché sur ce problème), une question se pose : Tous les entrepreneurs rêvent secrètement ou au grand jour d’un avenir basé sur des pays où les bas salaires sont la norme, les conditions de travail ahurissantes et les droits des citoyens sont quotidiennement bafoués ?

La réponse est évidemment non. Du moins pour un petit groupe d’entrepreneurs dont l’association est domiciliée à la CCI de Saint Etienne et qui sont porteurs d’un label baptisé « made in respect »

Créée en 2006 et défendue avec énergie par le dirigeant fondateur de la marque française BERINGER leader mondial du frein pour motos (alors que la très grande majorité des motards pensent qu’il s’agit d’une marque étrangère) l’idée de l’association part du constat suivant :

« L’idée est née à partir d’un constat : l’accélération de la mondialisation se fait souvent au détriment des hommes, de la qualité et de l’environnement. Avec Made in respect, nous voulons donner les moyens au consommateur de faire ses choix en connaissance de cause. Pour résumer, Le client doit être certain que le produit qu’il achète n’est pas fabriqué par des enfants ou encore qu’il n’est pas nocif pour l’environnement .. / … » lire la suite

L’association possède une charte : Extraits

"L'accélération de la mondialisation se fait au détriment des Hommes, de la Qualité, de l'Environnement et de la Transparence.

Le consommateur, noyé par les stratégies-marketing des multinationales, a désormais perdu tout repère. Il ne sait plus choisir en toute connaissance de cause.

Constatant la dépréciation de ces valeurs, l'association MADE IN RESPECT propose d'agir pour un monde plus juste et pour une nouvelle façon d'acheter.

Grâce au label MADE IN RESPECT, nous redonnons au client-citoyen les moyens d'accéder à un mode de consommation plus solidaire, plus respectueux
de l'environnement. … / …"

Toutes les entreprises qui se reconnaisent dans les valeurs de l'association peuvent adhérer. Les particuliers également (pour une somme modique)

Et si de telles initiatives étaient plus à même de faire aimer les entreprises au français que le sempiternel « travailler plus … » ?


Sources et crédit

BERINGER
Made in Respect

06 février 2008

Piège à Président !!!

Les experts de Slovar se sont discrêtement procuré des documents gardés secrets par la famile Bruni Tedeschi et qui prouvent que le mariage de notre Président n'était pas un fait du hasard.

Nous vous laissons en prendre connaissance ci-dessous

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Merci qui ?

Création image
Le "grand" LOBO

Coup de coeur - coup de pub

En ces temps d'immigration choisie (?) et de la présence d'un ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du ... codéveloppement, il est agréable de découvrir des ouvrages qui préfèrent parler d'histoire d'amour plutôt que de quotas réclamés par des entrepreneurs désireux de main d'oeuvre docile et bon marché. L'ouvrage en question "Douleur de Peau" est écrit par Aysseline de Lardemelle.

Extrait : " Qui n'a pas un jour vécu ce parcours initiatique qu'est le premier voyage au-delà de nos repères? Je ne savais pas qu'il me mènerait si loin, loin dans la vie, dans la beauté, dans l'amour et la souffrance aussi. Je ne savais pas que je rencontrerais Souleymane." Elle est française, blanche, noble, catholique. Il est sénégalais, noir, pauvre, musulman.Ils vont s'aimer à la folie ..."

Vous souhaitez lire d'autres extraits et même le commander en ligne ? C'est ICI . Vous pouvez aussi vous procurer le livre chez votre libraire. C'est à notre avis la meilleure solution pour continuer à avoir des petits commerces en bas de chez vous (n'est ce pas M. ATTALI ?)

Sources et copyright
Aysseline de Lardemelle

05 février 2008

181 parlementaires ont voté pour un référendum

L'Assemblée nationale et le Sénat, réunis en Congrès à Versailles, ont adopté la révision de la Constitution préalable à la ratification parlementaire du Traité de Lisbonne. La révision a été adoptée par 560 voix contre 181, sur 893 votants.

Séance du : 04/02/2008 - Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution.

Nombre de votants : 893 - Nombre de suffrages exprimés : 741 - Majorité absolue : 445 - Pour l'adoption : 560

Nous vous donnons ci-dessous la liste complète des votants et leur choix

I - ASSEMBLÉE NATIONALE

GROUPE : UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE (318)

Pour: 306

MM. Élie Aboud, Manuel Aeschlimann, Yves Albarello, Alfred Almont, Mme Nicole Ameline, MM. Jean-Paul Anciaux, Benoist Apparu, Jean Auclair, Mme Martine Aurillac, MM. Pierre-Christophe Baguet, Patrick Balkany, Jean Bardet, Mme Brigitte Barèges, M. François Baroin, Mme Sylvia Bassot, MM. Patrick Beaudouin, Jean-Claude Beaulieu, Jacques Alain Bénisti, Jean-Louis Bernard, Marc Bernier, Jean-Yves Besselat, Gabriel Biancheri, Jérôme Bignon, Jean-Marie Binetruy, Claude Birraux, Etienne Blanc, Emile Blessig, Roland Blum, Claude Bodin, Philippe Boennec, Marcel Bonnot, Jean-Yves Bony, Jean-Claude Bouchet, Gilles Bourdouleix, Mme Chantal Bourragué, MM. Loïc Bouvard, Michel Bouvard, Mmes Valérie Boyer, Françoise Branget, MM. Xavier Breton, Philippe Briand, Bernard Brochand, Mme Chantal Brunel, MM. Michel Buillard, Yves Bur, Dominique Caillaud, Patrice Calméjane, François Calvet, Bernard Carayon, Pierre Cardo, Olivier Carré, Gilles Carrez, Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud, MM. Hervé de Charette, Jean-Paul Charié, Jérôme Chartier, Gérard Cherpion, Jean-François Chossy, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Eric Ciotti, Pascal Clément, Philippe Cochet, Georges Colombier, Mme Geneviève Colot, MM. Jean-François Copé, François Cornut-Gentille, Louis Cosyns, René Couanau, Edouard Courtial, Jean-Yves Cousin, Alain Cousin, Jean-Michel Couve, Henri Cuq, Mme Marie-Christine Dalloz, MM. Olivier Dassault, Marc-Philippe Daubresse, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Bernard Deflesselles, Lucien Degauchy, Rémi Delatte, Richard Dell'Agnola, Mme Sophie Delong, MM. Jean-Marie Demange, Yves Deniaud, Bernard Depierre, Vincent Descoeur, Patrick Devedjian, Nicolas Dhuicq, Eric Diard, Michel Diefenbacher, Jacques Domergue, Jean-Pierre Door, Dominique Dord, Jean-Pierre Dupont, Renaud Dutreil, Mme Marie-Hélène des Esgaulx, MM. Gilles d' Ettore, Daniel Fasquelle, Yannick Favennec, Georges Fenech, Jean-Michel Ferrand, Alain Ferry, Daniel Fidelin, André Flajolet, Jean-Claude Flory, Nicolas Forissier, Mme Marie-Louise Fort, MM. Jean-Michel Fourgous, Marc Francina, Mme Arlette Franco, MM. Pierre Frogier, Yves Fromion, Mme Cécile Gallez, MM. Sauveur Gandolfi-Scheit, Jean-Paul Garraud, Daniel Garrigue, Claude Gatignol, Gérard Gaudron, Jean-Jacques Gaultier, Hervé Gaymard, Guy Geoffroy, Bernard Gérard, Alain Gest, Franck Gilard, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy, Jean-Pierre Giran, Louis Giscard d'Estaing, Claude Goasguen, François-Michel Gonnot, Didier Gonzales, Philippe Gosselin, Philippe Goujon, François Goulard, Michel Grall, Jean-Pierre Grand, Mme Claude Greff, MM. Jean Grenet, François Grosdidier, Jacques Grosperrin, Mme Arlette Grosskost, M. Serge Grouard, Mme Pascale Gruny, M. Louis Guédon, Mme Françoise Guégot, MM. Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Christophe Guilloteau, Gérard Hamel, Michel Havard, Michel Heinrich, Laurent Hénart, Michel Herbillon, Antoine Herth, Mme Françoise Hostalier, MM. Philippe Houillon, Guénhaël Huet, Sébastien Huyghe, Mme Jacqueline Irles, MM. Christian Jacob, Denis Jacquat, Paul Jeanneteau, Yves Jego, Mme Maryse Joissains-Masini, MM. Marc Joulaud, Alain Joyandet, Didier Julia, Christian Kert, Jacques Kossowski, Mme Fabienne Labrette-Ménager, MM. Marc Laffineur, Jacques Lamblin, Jean-François Lamour, Mmes Marguerite Lamour, Laure de La Raudière, MM. Pierre Lasbordes, Charles de La Verpillière, Thierry Lazaro, Robert Lecou, Frédéric Lefebvre, Jean-Marc Lefranc, Marc Le Fur, Jacques Le Guen, Michel Lejeune, Pierre Lellouche, Bruno Le Maire, Dominique Le Mèner, Jacques Le Nay, Jean-Claude Lenoir, Jean-Louis Léonard, Jean Leonetti, Pierre Lequiller, Céleste Lett, Mme Geneviève Levy, MM. Michel Lezeau, François Loos, Gérard Lorgeoux, Daniel Mach, Guy Malherbe, Richard Mallié, Jean-François Mancel, Alain Marc, Jean-Pierre Marcon, Thierry Mariani, Mme Christine Marin, M. Hervé Mariton, Mme Muriel Marland-Militello, MM. Jean Marsaudon, Philippe-Armand Martin, Mme Henriette Martinez, MM. Patrice Martin-Lalande, Alain Marty, Jacques Masdeu-Arus, Jean-Claude Mathis, Jean-Philippe Maurer, Pierre Méhaignerie, Christian Ménard, Damien Meslot, Jean-Claude Mignon, Mme Marie-Anne Montchamp, M. Pierre Morange, Mme Nadine Morano, MM. Pierre Morel-A-L'Huissier, Jean-Marie Morisset, Georges Mothron, Etienne Mourrut, Alain Moyne-Bressand, Renaud Muselier, Jean-Marc Nesme, Jean-Pierre Nicolas, Yves Nicolin, Patrick Ollier, Mme Françoise de Panafieu, MM. Bertrand Pancher, Yanick Paternotte, Christian Patria, Mme Béatrice Pavy, MM. Jacques Pélissard, Dominique Perben, Bernard Perrut, Etienne Pinte, Michel Piron, Henri Plagnol, Serge Poignant, Mme Bérengère Poletti, M. Axel Poniatowski, Mme Josette Pons, MM. Daniel Poulou, Christophe Priou, Jean Proriol, Didier Quentin, Michel Raison, Eric Raoult, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Jacques Remiller, Bernard Reynès, Franck Reynier, Franck Riester, Jean Roatta, Camille de Rocca Serra, Mme Marie-Josée Roig, M. Jean-Marie Rolland, Mme Valérie Rosso-Debord, MM. Jean-Marc Roubaud, Max Roustan, Martial Saddier, Francis Saint-Léger, Bruno Sandras, François Scellier, André Schneider, Jean-Marie Sermier, Jean-Pierre Soisson, Michel Sordi, Daniel Spagnou, Eric Straumann, Alain Suguenot, Mme Michèle Tabarot, MM. Lionel Tardy, Jean-Charles Taugourdeau, Guy Teissier, Michel Terrot, Jean-Claude Thomas, Dominique Tian, Jean Tiberi, Alfred Trassy-Paillogues, Georges Tron, Jean Ueberschlag, Yves Vandewalle, Christian Vanneste, François Vannson, Mmes Isabelle Vasseur, Catherine Vautrin, MM. Patrice Verchère, Jean-Sébastien Vialatte, René-Paul Victoria, Philippe Vitel, Michel Voisin, Gérard Voisin, Jean-Luc Warsmann, André Wojciechowski, Gaël Yanno, Mme Marie-Jo Zimmermann et M. Michel Zumkeller.

Contre: 3

MM. Patrick Labaune, Franck Marlin et Jacques Myard.

Abstention: 3

MM. Lionnel Luca, Philippe Meunier et Jean-Frédéric Poisson.

Non-votant: 6

MM. Bernard Accoyer(Président du Congrès), Pierre Bédier, Yves Censi, Mme Gabrielle Louis-Carabin, MM. Didier Robert et Joël Sarlot.

GROUPE : SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE (204)

Pour: 17

MM. Dominique Baert, Christophe Caresche, Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Armand Jung, Jack Lang, Michel Lefait, Mme Annick Lepetit, MM. Albert Likuvalu, Victorin Lurel, Mmes Jeanny Marc, Dominique Orliac, Sylvia Pinel, MM. Philippe Tourtelier, Manuel Valls, André Vézinhet et Jean-Claude Viollet.

Contre: 91

Mme Sylvie Andrieux, MM. Jean-Paul Bacquet, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Christophe Bouillon, François Brottes, Thierry Carcenac, Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Jean-Paul Chanteguet, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Pascal Deguilhem, Marc Dolez, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Paul Dupré, Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, MM. Hervé Féron, Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean-Claude Fruteau, Mme Geneviève Gaillard, MM. Daniel Goldberg, David Habib, Mme Sandrine Hurel, MM. Christian Hutin, Jean-Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Serge Janquin, Régis Juanico, Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme Lambert, Jean Launay, Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Mme Catherine Lemorton, MM. Jean-Claude Leroy, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. François Loncle, Jean Mallot, Mme Marie-Lou Marcel, M. Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Michel Pajon, Christian Paul, Germinal Peiro, Jean-Luc Pérat, Jean-Claude Perez, Mme Catherine Quéré, M. Simon Renucci, Mmes Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo, M. Patrick Roy, Mme Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira, MM. Pascal Terrasse, Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, Alain Vidalies et Jean-Michel Villaumé.

Abstention: 93

Mme Patricia Adam, M. Jean-Marc Ayrault, Mmes Delphine Batho, Chantal Berthelot, M. Jean-Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Jean-Michel Boucheron, Mmes Marie-Odile Bouillé, Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Guy Chambefort, Gérard Charasse, Mmes Marie-Françoise Clergeau, Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, M. Michel Debet, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Julien Dray, Tony Dreyfus, Yves Durand, Mmes Odette Duriez, Corinne Erhel, Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, MM. Jean-Louis Gagnaire, Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, MM. Jean-Patrick Gille, Joël Giraud, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mmes Elisabeth Guigou, Danièle Hoffman-Rispal, M. François Hollande, Mme Monique Iborra, MM. Eric Jalton, Henri Jibrayel, Mme Marietta Karamanli, MM. François Lamy, Jean-Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Jean-Yves Le Déaut, Jean-Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, MM. Bruno Le Roux, Bernard Lesterlin, Louis-Joseph Manscour, Mme Jacqueline Maquet, M. Jean-René Marsac, Mme Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Pierre Moscovici, Pierre-Alain Muet, Mmes Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, George Pau-Langevin, Marie-Françoise Pérol-Dumont, Martine Pinville, MM. Philippe Plisson, François Pupponi, Jean-Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Alain Rodet, Marcel Rogemont, René Rouquet, Alain Rousset, Michel Sainte-Marie, Michel Sapin, Mme Marisol Touraine, MM. Jean-Louis Touraine, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, André Vallini et Philippe Vuilque.

Non-votant: 3

MM. Jean Glavany, Patrick Lemasle et Bernard Roman.

GROUPE : GAUCHE DEMOCRATE ET REPUBLICAINE (24)

Contre: 21

Mme Marie-Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick Braouezec, Jean-Pierre Brard, Mme Marie-George Buffet, MM. Jean-Jacques Candelier, André Chassaigne, Jacques Desallangre, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Jean-Paul Lecoq, Alfred Marie-Jeanne, Roland Muzeau, Daniel Paul, Jean-Claude Sandrier et Michel Vaxès.

Abstention: 3

MM. Yves Cochet, Noël Mamère et François de Rugy.

GROUPE : NOUVEAU CENTRE (22)

Pour: 20

MM. Jean-Pierre Abelin, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Séjour, Francis Hillmeyer, Michel Hunault, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Pierre Lang, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Préel, François Rochebloine, Rudy Salles, François Sauvadet, Marc Vampa, Francis Vercamer et Philippe Vigier.

Contre: 2

MM. Philippe Folliot et Jean-Christophe Lagarde.

DEPUTES: NON INSCRITS (9)

Pour: 4

MM. Abdoulatifou Aly, François Bayrou, Thierry Benoit et Jean-Pierre Schosteck.

Contre: 4

Mme Véronique Besse, MM. Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et François-Xavier Villain.

Abstention: 1

Mme Françoise Vallet.

II - SÉNAT

GROUPE : UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE. (159)

Pour: 149

MM. Jean-Paul Alduy, Pierre André, Gérard Bailly, José Balarello, Bernard Barraux, René Beaumont, Michel Bécot, Claude Belot, Pierre Bernard-Reymond, Roger Besse, Laurent Béteille, Joël Billard, Jean Bizet, Paul Blanc, Jacques Blanc, Pierre Bordier, Joël Bourdin, Mme Brigitte Bout, MM. Jean-Guy Branger, Dominique Braye, Mme Paulette Brisepierre, MM. Louis de Broissia, François-Noël Buffet, Christian Cambon, Jean-Pierre Cantegrit, Jean-Claude Carle, Auguste Cazalet, Gérard César, Jean-Pierre Chauveau, Marcel-Pierre Cléach, Christian Cointat, Gérard Cornu, Raymond Couderc, Jean-Patrick Courtois, Philippe Dallier, Serge Dassault, Mme Isabelle Debré, MM. Robert Del Picchia, Christian Demuynck, Gérard Dériot, Mme Béatrice Descamps, MM. Denis Detcheverry, Eric Doligé, Philippe Dominati, Michel Doublet, Alain Dufaut, André Dulait, Mme Catherine Dumas, M. Ambroise Dupont, Mme Bernadette Dupont, MM. Louis Duvernois, Jean-Paul Émin, Jean-Paul Emorine, Michel Esneu, Jean-Claude Etienne, Hubert Falco, Jean Faure, André Ferrand, Gaston Flosse, Alain Fouché, Jean-Pierre Fourcade, Jean François-Poncet, Yves Fréville, Yann Gaillard, René Garrec, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, M. Jean-Claude Gaudin, Mme Gisèle Gautier, MM. Jacques Gautier, Patrice Gélard, Alain Gérard, François Gerbaud, Charles Ginésy, Francis Giraud, Paul Girod, Alain Gournac, Adrien Gouteyron, Francis Grignon, Louis Grillot, Georges Gruillot, Charles Guené, Michel Guerry, Hubert Haenel, Mme Françoise Henneron, M. Pierre Hérisson, Mme Marie-Thérèse Hermange, MM. Michel Houel, Jean-François Humbert, Mme Christiane Hummel, MM. Benoît Huré, Jean-Jacques Hyest, Soibahaddine Ibrahim Ramadani, Pierre Jarlier, Jean-Marc Juilhard, Mmes Christiane Kammermann, Fabienne Keller, MM. Alain Lambert, Marc Laménie, Mme Elisabeth Lamure, MM. Robert Laufoaulu, Jean-René Lecerf, Dominique Leclerc, Jacques Legendre, Jean-François Le Grand, Philippe Leroy, Gérard Longuet, Simon Loueckhote, Mme Lucienne Malovry, M. Pierre Martin, Mme Colette Mélot, MM. Alain Milon, Jean-Luc Miraux, Dominique Mortemousque, Bernard Murat, Philippe Nachbar, Mmes Jacqueline Panis, Monique Papon, MM. Jean Pépin, Jackie Pierre, François Pillet, Xavier Pintat, Louis Pinton, Rémy Pointereau, Christian Poncelet, Ladislas Poniatowski, Hugues Portelli, Mme Catherine Procaccia, MM. Jean Puech, Jean-Pierre Raffarin, Henri de Raincourt, Charles Revet, Philippe Richert, Yves Rispat, Josselin de Rohan, Roger Romani, Mme Janine Rozier, MM. Bernard Saugey, Bruno Sido, Mme Esther Sittler, MM. Louis Souvet, Yannick Texier, Henri Torre, André Trillard, Mme Catherine Troendle, MM. François Trucy, Jacques Valade, Alain Vasselle, Jean-Pierre Vial et Jean-Paul Virapoullé.

Contre: 4

MM. André Lardeux, Roland du Luart, Mme Lucette Michaux-Chevry et M. Charles Pasqua.

Abstention: 3

MM. Gérard Larcher, Philippe Marini et Jacques Peyrat.

Non-votant: 3

MM. Bernard Fournier, Henri Revol et Henri de Richemont.

GROUPE : SOCIALISTE. (96)

Pour: 15

MM. Robert Badinter, Jean Besson, Mmes Nicole Bricq, Monique Cerisier-Ben Guiga, MM. Charles Josselin, Alain Journet, Gérard Miquel, Bernard Piras, Jean-Pierre Plancade, Daniel Raoul, André Rouvière, Mme Patricia Schillinger, M. Jean-Pierre Sueur, Mme Catherine Tasca et M. Richard Yung.

Contre: 30

MM. Bernard Angels, David Assouline, Mmes Maryse Bergé-Lavigne, Alima Boumediene-Thiery, MM. Jean-Louis Carrère, Michel Charasse, Pierre-Yves Collombat, Roland Courteau, Jean Desessard, Michel Dreyfus-Schmidt, Mme Josette Durrieu, MM. Charles Gautier, Jean-Pierre Godefroy, Claude Haut, Mmes Annie Jarraud-Vergnolle, Bariza Khiari, MM. André Lejeune, Alain Le Vern, Jean-Pierre Masseret, Marc Massion, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Michel, Michel Moreigne, Daniel Percheron, Marcel Rainaud, Gérard Roujas, Claude Saunier, Jean-Marc Todeschini, Robert Tropeano et André Vantomme.

Abstention: 49

Mmes Jacqueline Alquier, Michèle André, MM. Bertrand Auban, Jean-Pierre Bel, Mme Marie-Christine Blandin, MM. Yannick Bodin, Didier Boulaud, Mme Yolande Boyer, M. Jean-Pierre Caffet, Mme Claire-Lise Campion, MM. Bernard Cazeau, Gérard Collomb, Yves Dauge, Jean-Pierre Demerliat, Mme Christiane Demontès, MM. Claude Domeizel, Bernard Dussaut, Jean-Claude Frécon, Bernard Frimat, Jacques Gillot, Jean-Noël Guérini, Yves Krattinger, Philippe Labeyrie, Serge Lagauche, Serge Larcher, Louis Le Pensec, Mme Raymonde Le Texier, MM. Claude Lise, Roger Madec, Philippe Madrelle, Jacques Mahéas, François Marc, Pierre Mauroy, Louis Mermaz, Jacques Muller, Jean-Marc Pastor, Jean-Claude Peyronnet, Jean-François Picheral, Mme Gisèle Printz, MM. Daniel Reiner, Thierry Repentin, Roland Ries, Mme Michèle San Vicente-Baudrin, MM. Michel Sergent, Jacques Siffre, René-Pierre Signé, Simon Sutour, Michel Teston et Mme Dominique Voynet.

Non-votant: 2

Mme Odette Herviaux et M. Paul Raoult.

GROUPE : UNION CENTRISTE-UDF. (30)

Pour: 30

MM. Nicolas About, Jean-Paul Amoudry, Philippe Arnaud, Jean Arthuis, Denis Badré, Claude Biwer, Didier Borotra, Jean Boyer, Marcel Deneux, Yves Détraigne, Mme Muguette Dini, MM. Daniel Dubois, Jean-Léonce Dupont, Pierre Fauchon, Mme Françoise Férat, MM. Christian Gaudin, Adrien Giraud, Mme Jacqueline Gourault, MM. Jean-Jacques Jégou, Joseph Kerguéris, Jean-Claude Merceron, Michel Mercier, Mme Catherine Morin-Desailly, M. Philippe Nogrix, Mme Anne-Marie Payet, MM. Yves Pozzo di Borgo, Daniel Soulage, André Vallet, Jean-Marie Vanlerenberghe et François Zocchetto.

GROUPE : COMMUNISTE REPUBLICAIN ET CITOYEN. (23)

Contre: 23

Mme Eliane Assassi, M. François Autain, Mme Marie-France Beaufils, MM. Pierre Biarnès, Michel Billout, Mme Nicole Borvo Cohen-Seat, MM. Robert Bret, Jean-Claude Danglot, Mmes Annie David, Michelle Demessine, Evelyne Didier, MM. Guy Fischer, Thierry Foucaud, Mmes Brigitte Gonthier-Maurin, Gélita Hoarau, MM. Robert Hue, Gérard Le Cam, Mme Josiane Mathon-Poinat, MM. Jack Ralite, Ivan Renar, Odette Terrade, Bernard Vera et Jean-François Voguet.

GROUPE : R.D.S.E. (16)

Pour: 15

MM. Nicolas Alfonsi, Gilbert Barbier, Jean-Michel Baylet, André Boyer, Yvon Collin, Gérard Delfau, François Fortassin, Mme Nathalie Goulet, MM. Pierre Laffitte, Daniel Marsin, Aymeri de Montesquiou, Georges Mouly, Georges Othily, Michel Thiollière et François Vendasi.

Contre: 1

M. Bernard Seillier.

SENATEURS: NON INSCRITS. (6)

Pour: 3

M. Philippe Adnot, Mme Sylvie Desmarescaux et M. Alex Türk.

Contre: 2

MM. Philippe Darniche et Bruno Retailleau.

Abstention: 1

Sources
Gauche Avenir

04 février 2008

Les difficultés du Président expliquées par l'UMP

On ne peut pas dire que le parti du Président soit éloquent sur son mariage : Pas une ligne sur les sites officiels.

En fin de compte, le fait que le chef de l'état se soit marié donne des "pudeurs de jeunes filles" à son parti. Dans le silence assourdissant, il fallait toutefois envoyer au front quelqu'un susceptible de répondre au désamour des français avec son Président. C'est l'avocat Patrick DEVEDJIAN qui a décidé de s'y coller sur son blog

Qu'est ce cela nous donne - Extraits :

"On ne parle plus que de la fin de l’état de grâce et de la baisse de popularité du Président. Il me semble qu’il faut garder son calme et prendre un peu de recul. D’abord, il est dans la nature des choses que l’état de grâce se termine. Ensuite, on fait à Nicolas Sarkozy deux reproches très différents : le premier, le plus important, concerne le pouvoir d’achat, le deuxième sa vie privée."

Exact bien qu'un peu court. M. DEVEDJIAN. Lorsqu'on déclare qu'on sera le "Président du pouvoir d'achat" et qu'on profite de toutes les occasions pour s'offrir des vacances financées par de riches industriels puis qu'on s'augmente considérablement on s'expose à un violent "retour de bâton"

"Son discret mariage aujourd’hui démontre, s’il en était besoin, que ce n’est pas lui qui recherche la publicité mais bien plutôt les nombreux media qui en tirent profit : cela fait vendre ! Le Président ne se cachait pas, pensant que la démocratie moderne exigeait la transparence. Désormais va-t-on l’accuser de dissimulation ? "

Discret mariage ? La faute à qui ? Les media bien sur. Tout le monde sait bien que les media en France sont dirigés par de dangereux gauchistes. Citons pour mémoire les principaux patrons des media influents : Martin BOUYGUES (Groupe TF1), Arnaud LAGARDERE (Groupe Lagardere) et Vincent BOLLORE (Direct matin et soir, Direct 8) qui sont bien évidemment décidé à en découdre avec le Président !!!

"Quant à son mode de vie aux rares heures de repos dont il dispose, le mettre en cause me paraît relever d’une grave dérive : attaquer les hommes (ou femmes) politiques) sur leur physique, la façon dont ils s’habillent, leurs loisirs ou leurs amis, au lieu de s’intéresser à ce qu’ils font relève de méthodes totalitaires qu’on croyait condamnées"

Nous qui étions persuadés que notre Président avait été désigné l'homme le plus élégant du mode, nous ne voyons absolument pas de quoi M. DEVEDJIAN parle !!!

Quant aux loisirs et amis, nous osons rappeler que Nicolas SARKOZY est le Chef de l'Etat et qu'à ce titre il n'est pas un citoyen ordinaire. Nous connaissons nombre de Chefs d'Etat qui ne font pas financer leurs vacances ou leur lieu de résidence estivale par amis (soient-ils industriels). Au fait M. DEVEDJIAN, les français payent pour l'entretien du Fort de Brégançon. Pourqoui ne pas le privatiser si celui-ci ne convient plus à notre Président ?

Le pouvoir d'achat

"Venons-en au plus sérieux : le pouvoir d’achat. Nicolas Sarkozy avait dit dans sa campagne qu’il serait le président du pouvoir d’achat. Aujourd’hui une majorité de Français sont déçus. Ont-ils raison ? Première observation : le Président n’est élu que depuis 8 mois, c’est sur 5 ans qu’il faudra le juger"

Merci de cette précision qui fera chaud au coeur de ceux qui ont des difficultés pour assumer le quotidien. Faut-il rappeler à M. DEVEDJIAN que les 13 ou 15 milliiards affectés au plus aisés de notre pays auraient peut être permis de faire mieux pour tous les autres !!!

"Des dépenses nouvelles ont alourdi le budget des ménages : l’équipement de chaque personne d’un téléphone portable, l’acquisition d’un micro-ordinateur, l’abonnement à Internet à haut débit, le remplacement d’un téléviseur ancien par un écran plat… et de plus, ces nouvelles dépenses sont souvent prélevées chaque mois sur le compte bancaire sans qu’on n’en ait la maîtrise"

Nous laissons nos lecteurs juger de la qualité de cette argumentation !!!

En clair, français, vous êtes des malhonnêtes et des pervers. Au lieu d'essayer de vous "rincer l'oeil" en lisant des magazines où le Président et Madame ont complaisament posé pour des objectifs amis, au lieu de dépenser l'argent des courses dans des technologies ruineuses, vous feriez mieux de comprendre que tout ce qui pouvait être fait l'a été, puisque "les caisses sont vides" et "la france est un pays au bord de la faillite"

"Langue de chêne" massive, propos de politique politicienne comme aiment le dire les politiciens en difficulté ? Il est vrai que M. DEVEDJIAN n'est pas à une outrance près. Chez Slovar nous pensons que la politisation des élections municipales un temps demandée par notre Président risque de rattraper un bon nombre d'équipes municipales UMP sortantes.

"Tout est possible" fonctionne dans les deux sens cher M. DEVEDJIAN et cela s'appelle dans un premier temps du mécontentement avant de devenir probablement ... une alternance démocratique. Ne vous en déplaise.

Sources et crédits
Le blog de Patrick DEVEDJIAN

Vaut-il mieux être sidérurgiste à Grandange que sous-traitant automobile à Devecey ?

C'est la question que doivent se poser les salariés de l'entreprise BRS qui s'ils n'avaient pas été vigilants auraient tout simplement vu leurs machines prendre la route de la Slovaquie. C'est le site Actu régions qui nous l'explique :

"Très en colère, les salariés d’un sous-traitant automobile du Doubs retiennent leur employeur après que celui-ci eut tenté de délocaliser son usine en catimini au début du week-end…

Le bras de fer remonte à samedi matin, quand un responsable des expéditions découvre tout à fait par hasard que trois camions slovaques sont en train de vider l’usine de pièces détachées et de matières premières. Il donne l’alerte et, ni une ni deux, ses collègues arrivent à la rescousse pour bloquer les grilles de l’usine avec leurs voitures. Le temps de tirer l’affaire au clair. L’entreprise BRS, spécialisée dans la fabrication de pièces pour l’industrie automobile, a été rachetée il y a un an -elle était alors en redressement judiciaire- par un homme d’affaires britannique, Mike Bacon. L’homme possède un autre site de production, en Slovaquie, où la main d’œuvre est cinq fois moins chère.

Aux salariés qui le retiennent dans l’usine depuis 48 heures, Mike Bacon ne cache pas qu’il avait l’intention de délocaliser le site de production au cours du week-end (plusieurs camions auraient d’ailleurs réussi à quitter l’usine dans la nuit de vendredi à samedi) pour, affirme-t-il, trouver de l’argent pour payer les salariés français.

Car en janvier, les salaires n’ont pas été versés à la quarantaine d’employés de BRS. Leur patron leur a promis de les accompagner dans l’après-midi jusqu’au tribunal de Commerce pour lancer la procédure de placement en liquidation judiciaire. Seule solution pour que les ouvriers touchent prochainement leurs salaires.

Pendant ce temps là, notre jeune marié de président sur le chemin de la Roumanie, a fait un bref arrêt en Moselle (45 minutes très exactement) dans l'usine ArcelorMittal où 600 des 1100 emplois sont menacés.

Le chef de l'Etat s'était engagé jeudi auprès des syndicats à "faire tout son possible" pour maintenir l'activité du site dont l'aciérie et le train à billettes (barres cylindriques) doivent fermer d'ici 2009. Après quoi les syndicats l'avaient eux-mêmes invité à venir les rencontrer en Moselle. Une visite non programmée, mais acceptée au pied levé par le chef de l'Etat.

Le président a déclaré ce lundi : "... / ... que "l'Etat est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour pérenniser l'aciérie. "Notre objectif, c'est de garder des usines ouvertes en France", a-t-il déclaré devant 400 sidérurgistes. "Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal, le patron d'ArcelorMittal, et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur, et nous investirons avec lui".

Nicolas Sarkozy a également annoncé qu'il recevrait prochainement à l'Elysée les syndicats d'une autre usine menacée et qu'il se rendrait sur place par la suite : il s'agit de l'usine Kleber de Toul, que Michelin compte fermer. Un plan social d'un coût de 130 millions d'euros est mis en place pour les 826 salariés du site.

Nous conseillons vivement à ses conseillers de programmer également une rencontre avec ceux de BRS, de Lucent et tous ceux qui vont, dans les prochains mois être victimes de la totale liberté des marchés. Ces mêmes marchés qui ne trouvent et ne trouveront que les licenciements pour justifier la crise économique dont-ils sont responsables.

Attention Monsieur le Président. "Tout est possible" à condition de ne pas franchir les limites.


Sources, crédits et copyrights

NouvelObs
Est Républicain
Crédit et copyright image
Stéphane Soularue